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Station 3: Ultra Secret, le film de 1965Feu vert cinéma

The Satan's Bug (1965)
Traduction du titre original : le Virus de Satan.

Sorti aux USA le 14 avril 1965.
Sorti en blu-ray américain le 22 septembre 2015 (région A, son médiocre, image plutôt bonne).

De John Sturges, sur un scénario de James Clavell et Edward Anhalt ; d'après le roman de Alistair MacLean ; avec George Maharis, Richard Basehart, Anne Francis, Dana Andrews.

Pour adultes et adolescents.

Vendredi soir. Une route en plein désert, un pick-up chargé de deux grosses caisses file sur une route en plein désert jusqu’à des baraquements isolés défendus par une double clôture grillagée. La camionnette passe la guérite de contrôle et va se garer sur le parking. Au même moment un hélicoptère atterrit, déposant un homme à chapeau mou, gabardine et malette – l’agent Reagan. Reagan salut les deux gardes en uniforme, dont le lieutenant Raskin, puis escorté par les gardes, se dirige à pieds vers les baraquements. Il croise le docteur Ostrer, qui le salue à son tour, mais s’arrête pour lui demander à lui parler – pas sur le champ, mais le lendemain matin. Reagan propose de passer au domicile de Ostrer à 9 heures. Derrière eux, le pick-up quitte l’installation. Puis Reagan s’arrête devant les deux grosses caisses déposées sur le parking et demande à Raskin de quoi il s’agit : selon l’autre garde, du matériel de remplacement pour le laboratoire. Reagan consulte le bordereau de livraison, puis demande qui est encore dans le laboratoire E : six personnes selon le garde : les docteurs Baxter, Hoffman, Yang et trois techniciens.

Reagan quitte les gardes pour descendre dans la tranchée qui mène au laboratoire souterrain E, repose la même question au garde qui occupe le bureau à l’entrée – Mason, et obtient exactement la même réponse. Le garde fait coulisser la porte blindée et il entre dans le laboratoire aux murs vitrés. Il entre dans le premier compartiment – la salle de conférence – et demande au docteur Hoffman, lui demande s’il va travailler tard ce soir-là, et Hoffman répond sèchement que non. Puis Reagan croise et suit le docteur Yang dans le vestiaire, qui lui demande s’il est vrai que le laboratoire a un nouvel administrateur, le docteur Leonard Michaelson. Reagan demande comment Yang l’a su : par Hoffman, qui l’a su par la femme de ménage, ce qui fait rire Yang, mais pas Reagan. Ayant raccroché sa blouse, Yang souhaite un bon week-end à Reagan et rendez-vous au lundi suivant – Reagan regarde Yang quitter les lieux.

Puis Reagan va à la rencontre des trois techniciens et leur demande s’ils ont eu des problèmes – mais ils n’en ont eu aucun. Reagan va alors trouver le docteur Baxter dans l’atelier ; ce dernier a l’air fatigué. Reagan demande à Baxter s’il va rester travailler tard. Baxter répond que non, mais qu’il sera de retour le lendemain. Reagan demande à quelle heure ; Baxter répond à huit heures. Reagan soupire et le prévient qu’il règlera la minuterie sur la serrure, et que la dernière fois Baxter s’était retrouvé enfermé jusqu’au lundi suivant. Puis Baxter lui demande si Reagan s’était absenté, et Reagan répond qu’il est allé à Washington. Baxter demande des nouvelles de là-bas, et Reagan déclare qu’ils s’inquiètent toujours à propos de la sécurité du laboratoire. Baxter répond que ce qui inquiète en réalité Washington, c’est la fiole hermétique contenant un liquide transparent, posée devant lui. Reagan suggère alors à Baxter de prendre des congés ce week-end-là, mais Baxter répète qu’il n’aura pas de temps pour cela. Reagan insiste : selon lui, les hommes fatigués font des erreurs, et ils auront besoin de toute l’aide de Dieu si jamais on commet un erreur dans ce laboratoire. Baxter ne répondant rien, Reagan lui souhaite une bonne nuit et quitte les lieux : sur son chemin, les trois techniciens se préparent à partir. Reagan salue le garde à l’entrée.

Reagan parti, Hoffman quitte la salle de conférence où il rédigeait des notes, est salué au passage par les techniciens qui partent. Hoffman rejoint Baxter dans l’atelier et lui demande s’il va partir. Baxter répond qu’il le fera dans quelques minutes. Hoffman demande si Baxter aura besoin de lui, mais non. Hoffman s’en va et Baxter soupire. Hoffman sort et quitte à son tour le laboratoire. Resté seul, Baxter remet ses lunettes, tandis qu’un homme en complet cravate entre dans son dos et avance lentement vers lui.

En voiture, Hoffman passe la guérite défendant le double portail de sortie. Dans le laboratoire un second homme referme l’une des caisses livrées, puis va voir du côté de l’atelier : le premier homme en complet cravate sort précipitamment et referme la porte blindée derrière lui. Les mains gantées de cuir rouge, il porte une caissette en métal. La cigarette au bec, et les lunettes de Baxter sur le nez, il laisse la caissette sur une table, va jusqu’à la porte blindée de sortie et enfile la gabardine de Baxter. L’autre homme est passé dans la salle de conférence et décroche le téléphone : il fait alors sonner le téléphone du bureau du garde à l’entrée du laboratoire E, et demande après le docteur Williamson. Au moment où le garde répond, le premier homme sort en faisant mine d’enfiler son manteau, cachant de fait son visage, et comme le garde lui souhaite une bonne nuit, il ne répond que par un geste de la main. Ayant donné le numéro de poste de Williamson, le garde raccroche et note sur son registre que Baxter est sorti.

Dehors, Reagan voit de loin le premier homme sortir et monter dans la voiture de Baxter. Reagan vérifie l’heure à sa montre. Au même moment, Mason, le garde du laboratoire E, signale aux deux gardes de la guérite, dont Raskin, que tout le monde a quitté les lieux et que le laboratoire est officiellement fermé. Au portail, tous les gardes prennent le chauffeur pour le docteur Baxter, qui ne répond à aucun de leurs saluts. Pris d’un doute, Reagan descend au laboratoire E et appelle depuis le bureau du garde absent la guérite pour signaler qu’il va au laboratoire E. Il va jusqu’à la porte blindée et considère les lumières rouges, tandis que le second homme est resté ambusqué derrière une des deux grosses caisses. Dehors la nuit est tombée et deux gardes de nuit viennent prennent le relais. Le lieutenant de la seconde équipe s’étonne alors que Reagan soit encore dans le laboratoire E, puis ne répondent pas à ses appels par l’interphone. Il envoie alors le garde de jour resté à la guerite avec son binôme. Puis il appelle par téléphone Raskin pour avoir le numéro du docteur Baxter.

Ailleurs, dans un bar chic avec orchestre, le téléphone sonne et on appelle un client, Lee Barrett. Celui-ci se rend ensuite dans un port et rejoint son bateau, dans lequel l’attend M. Martin : il a une mission pour lui – un ex-agent de renseignement de l’ONU vétéran de la guerre de Corée, ayant publiquement proclamé l’immoralité de la guerre et ayant refusé ses décorations et démissionné. Quand l’homme lui demande pourquoi, Barrett répond qu’il n’aimait pas prendre de ses ordres de certaines personnes. Puis Barrets demande qu’en venir au fait : selon Martin, Barrett a été viré il y a trois mois de la station 3, l’établissement le plus secret existant de recherche sur la guerre chimique, après avoir déclaré rejeter vivement les objectifs du projet. Henri Martin présente alors sa carte de Secrétaire exécutif du Conseil pour la Paix Mondiale. Barrets remarque alors qu’il désapprouve toutes les organisations semi-secrètes…

Au même moment, deux hommes écoutent leur conversation dans une voiture garée non loin de là. Martin affirme penser la même chose, mais jouer un rôle important pour la Paix : ni communiste, ni anti-communiste. Martin sort alors une sorte de boite de conserve, dévisse le couvercle et présente à Barrets une petite fiole remplie d’un liquide clair orange. Martin affirme que ce produit a été retiré de la station 3 il y a quelques heures, peu importe comment dans l’immédiat. Martin demande alors à Barrets s’il sait ce que c’est. Barrets pense que c’est du Botulisme, mais Martin dément : il s’agit au contraire d’un vaccin contre le Botulisme. Martin veut que le contenu de la fiole, qui permettrait de protéger une nation entière contre cette maladie, soit livrée à une certaine adresse en Europe, prétendant que cela servira la Paix en neutralisant une terrible arme bactériologique : si deux ennemis ont la même arme, ils ne peuvent plus l’utiliser. Barrets répond que c’est une mission dangereuse, et Martin propose 10.000$ pour les frais.

Alors Barrets se lève et refuse la mission, à moins qu’on lui donne 20.000$. Martin sort alors une seconde liasse et comme il demande si Barrets est satisfait, Barrets sort un pistolet et lui demande de mettre ses avant-bras sur la table : 1°) On ne fabrique pas de vaccins à la station 3 ; 2°) Personne n’est censé connaître l’existence de la station ; 3°) Barrets connait personnellement le véritable Henri Martin du Conseil pour la Paix Mondiale. Barrets entend donc livrer le faux Martin, avec l’enregistrement de leur conversation que Barrets avait enclenché à son arrivé, et les empreintes de Martin sur la fiole et les liaisses de billets. Alors Barrets fouille le faux Martin et découvre le micro caché sur lui. Comme il l’arrache et s’embusque, les deux hommes qui les épiaient montent lourdement à bord du bateau de Barrets, et quand ils entrent dans la cabine, Barrets reconnait Eric Cavenaugh, qui avoue à Barrets que c’était la seule manière pour lui de prouver que Barrets était fiable : le faux Martin était un agent à lui, et c’est le général Williams qui veut Barrets sur cette mission – la station 3 a été attaquée, Reagan assassiné, et Baxter est porté disparu.

Station 3: Ultra Secret, le film de 1965

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