Terminator 3: Le soulèvement des machines, le film de 2003Feu rouge cinéma

Terminator 3: Rise Of The Machines (2003)

Sorti aux USA le 2 juillet 2003.
Sorti en Angleterre le 1er août 2003.
Sorti en France le 6 août 2003.

De Jonathan Mostow, sur un scénario de John D. Brancato, Michael Ferris, Tedi Sarafian ; d'après les films de James Cameron ; avec Arnold Schwarzenegger, Nick Stahl, Kristanna Loken, Claire Danes, Mark Famiglietti, Earl Boen, David Andrews, William O'Leary, Rick Zieff, Mark Hicks, Kim Robillard, Matt Gerald.

Pour adultes et adolescents.

Le Futur n’est pas encore écrit. Il n’y a pas de destin que celui que nous forgeons pour nous-mêmes. Si seulement il pouvait croire en cela. La nuit. Un missile vient frapper le centre d’une ville et un champignon atomique se forme. Ailleurs, une moto file sur une route dans la nuit.


Son nom est John Connor. Ils ont essayé de l’assassiner avant qu’il soit né. Quand il avait 13 ans, ils ont encore essayé. Des machines du Futur. Des Terminateurs. Toute sa vie, sa mère lui répétait que l’orage allait venir – le Jugement Dernier : le début d’une guerre entre l’Humanité et les Machines. Trois milliards de vie disparaîtraient en un instant, et lui, John Connor, prendrait la tête de ce qui resterait de l’espèce humaine pour la mener à la victoire ultime. Mais rien de cela n’est arrivé : aucune bombe n’est tombée. Les ordinateurs n’ont pas pris le pouvoir. John Connor et sa mère ont empêché le Jugement Dernier. John devrait se sentir en sécurité, mais ce n’est pas le cas. Alors il vit hors de la société : pas de téléphone, pas d’adresse. Rien ni personne ne peut le retrouver. Il a effacé tout lien avec le passé. Mais peu importe les efforts qu’il y met, il n’arrive pas à effacer ses rêves – ses cauchemars.

Dans la nuit, un gigantesque drone survole le canal et fouille les eaux de ses projecteurs, tandis que la ville brûle à l’horizon. Le drone repart et va survoler le centre-ville en ruines à travers lequel une armée de Terminateurs sans chair avance pour tout mitrailler. Dans la réalité, John Connor s’est seulement assoupi contre un mur, près d’un feu, s’emmitouflant dans une couverture : il sent le poids du futur descendre sur lui – un futur dont il ne veut pas. Alors il reprend sa course, aussi rapide que possible, à moto sur la route de nuit. N’importe où. Nulle part. Seulement au milieu de nulle part, il y a une biche, et faisant une embardée, John dérape et chute. La biche, elle, n’a rien, et s’éloigne tranquillement.

Beverly Hills. Un vent surnaturel agite les robes de mannequins dans une vitrine. Des éclairs bleuâtres jaillissent – les cheveux des mannequins prennent feu, leur corps se liquéfient. Une bulle électronique grandit au beau milieu de la vitrine, dont le verre fond en un grand cercle. Les éclairs s’arrêtent et une femme blonde nue aux cheveux longs et bouclés se relève, et regarde fixement autour d’elle. La blonde sort de la vitrine (sans prendre le temps de s’habiller avec les vêtements de la boutique !) et marche dans la rue, pour se diriger droit sur une femme chic, qui seule, fait des courses à une heure indue, et monte tranquillement dans sa voiture de sport garée à un feu de circulation. Très surprise (mais du genre très naïve), la femme demande si tout va bien à la blonde toute nue qui s’approche le regard fixe, puis, sans réponse, lui propose d’appeler 911. La femme laisse la blonde toute nue s’approcher tout contre sa portière, et la blonde déclare qu’elle aime bien la voiture de sport. Puis la blonde touche le cou de la conductrice, qui ne réagit toujours pas – et lui brise la nuque, pour repartir avec la voiture, les vêtements et la mise en pli de sa victime.

Tout en conduisant, la blonde prend le téléphone portable de sa victime, compose un numéro, et comme elle entend un bruit de modem, émet à son tour un bruit de modem avec sa bouche, se connectant en fait au fichier des élèves des écoles de Los Angeles. Elle sélectionne ainsi six jeunes hommes et deux jeunes femmes, considérés comme des cibles prioritaires. Puis se met à slalomer entre les voitures, rouler à contre-sens et griller les feux rouges – et une première voiture de police la prend en chasse, avec sirènes et gyrophares allumés. Comme le policier lui ordonne de s’arrêter par haut-parleur, la blonde obtempère, et comme le policier approche, elle voit une publicité pour les soutien-gorges de la marque Victoria Secret – et gonfle sa poitrine en conséquence. Puis comme le policier lui demande si elle a idée d’à quelle vitesse elle roulait, et lui demande de remettre ses papiers, la blonde déclare qu’elle aime bien le pistolet du policier, qui ne comprend vraiment pas ce qu’elle veut dire par-là.

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