Marshall et Simon, la série télévisée de 1991Feu vert télévision

Eerie, Indiana S01E01: Forever Ware (1991)
Traduction du titre anglais : Irréelle, dans l'Indiana - Emball'àjamais.

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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Marshall et Simon (1991)

Diffusé aux USA le 15 septembre 1991 sur NBC US.
Diffusé en France le 6 janvier 1993 sur FRANCE 3.
Sorti en DVD américain le 12 octobre 2004 (Zone 1, anglais seulement).
Sorti du DVD anglais le 10 juillet 2006 (Zone 2, anglais seulement).
Sorti du DVD français en février 2010 chez KAZE (pas de version anglaise, image non remasterisée).

De José Rivera et Karl Schaefer, conseillés par Joe Dante ; avec Omri Katz, Justin Shenkarow, Mary-Margaret Humes, Francis Guinan, Julie Condra, Jason Marsden.

Pour adultes et adolescents.

Un garçon monte au grenier et va décadenasser une armoire défraîchie sur laquelle est collée un panneau « Restez à l’écart ». Il ouvre l’armoire, dont les étagères sont chargés d’objets les plus divers, et en sort une lampe d’architecte qu’il allume, puis commence à rédiger une note à l’attention de qui cela pourra importer : si quelqu’un lit cette note, c’est que le garçon sera soit mort, soit disparu dans des circonstances mystérieuses. Son nom est Marshall Teller. Il n’y a pas si longtemps, il vivait dans le New-Jersey, juste séparé de New-York par la rivière : c’était surpeuplé, pollué et plein de criminalité, mais il adorait. Mais ses parents voulaient une vie meilleure pour sa sœur et lui, alors ils ont déménagé pour un endroit si génial, si crissamment propre, que l’on ne voit cela qu’à la télé. Malheureusement, rien ne pouvait être plus éloigné de la réalité que cette apparence. Bien sûr que sa nouvelle ville de résidence avait l’air ordinaire – mais au second coup d’œil…

Qu’est-ce qui ne va pas dans ce paysage ? On dirait le Rêve américain devenu réalité, n’est-ce pas ? Non. Personne ne le croit, mais cette ville est le centre de gravité de la bizarrerie de toute la planète Terre : Eerie (« Iréelle ») dans l’Indiana, population : 16.661 habitants, son « cher » foyer… Et si le corbeau à l’entrée de la ville avec un globe oculaire dans le bec ne vous convainc pas, vous le serez bientôt.

Depuis qu’il a emménagé, Marshall est persuadé qu’il y a quelque chose de complètement anormal à Eerie. Il avait beau se dire qu’il y avait une explication rationnelle à tout, mais la logique n’a pas sa place dans cette ville. La famille de Marshall est bien trop occupée pour voir ce qui se trame autour d’eux : sa mère, Marilyn ; a commencé à organiser des fêtes pour l’association des Mamans d’Eerie ; sa sœur Syndi pratique pour passer son permis de conduire – en ce qui le concerne, Marshall pense que quiconque épellerait Cindy« S, Y, N, D, I » devrait se voir interdire de conduire un véhicule à moteur. Quant à son père, Edgar, il travaille pour la société Things Incorporated (Machins Associés), une compagnie qui teste des produits. Le travail de son père est l’une des raisons pour lesquelles ils ont emménagé là, parce que, d’un point de vue statistique, Eerie est l’endroit le plus ordinaire de tout le pays. Mais les statistiques mentent…

Ce matin-là, comme d’habitude, Marshall ne trouve rien à manger dans le frigo pour son petit-déjeuner, alors il pose la question à sa mère, Marilyn, qui lui répond qu’il y a plein de restes. Mais Marshall se demande des restes de quoi… Piochant un sachet contenant quelque chose flottant dans de la sauce, il propose d’envoyer le contenu à un laboratoire pour tester sa datation au carbone 14. Cela ne fait rire que son père, tandis que sa mère culpabilise : Marilyn ne sait pas tenir une maison, mais étant donné qu’elle et Edgar travaillent toute la semaine, ils n’ont pas le temps d’aller faire des courses à la supérette. Dès lors, c’est chacun pour soi. Marilyn mord alors dans une fraise récupérée dans le frigo, puis la repose, l’air dégoûtée – mais elle conseille à Marshall de ne pas être si difficile.

On sonne alors à la porte de la famille Teller. Syndi se lève pour aller ouvrir, tandis que Marshall soupire : où est Donna Reed (la ménagère idéale aux USA) quand on a besoin d’elle ? Et il attaque le beurre de cacahouète. Syndy ouvre alors la porte à Betty Wilson, une voisine habillée à la mode des années 1960 tout en rose bonbon, à la Jacky Kennedy, et ses deux jumaux obèses, qui habite de l’autre côté de la rue, qui prétend leur souhaiter la bienvenue dans ce petit coin de l’univers qu’est Eerie. La dame, sans attendre de permission, fait entrer ses jumaux, Bertram et Ernest, chargés de deux encombrantes valises roses estampillées Forever Ware (« Emball'àjamais ») sous le regard méfiant de Marshall.

Mais quand Marshall veut serrer la main à Bertram, celui-ci hésite, et Betty lui fait retirer sa main, tout en commentant qu’il est un si bon garçon. Puis elle demande si la Maîtresse de Maison est là. Betty s’installe alors dans le salon et fait ouvrir une première valise devant la mère de Marshall : si comme Betty, Marilyn est une maman toujours en action, elle sait à quel point le travail de tenir une maison peut submerger quelqu’un. Très gênée, Marylin prétend qu’elle n’emploierait pas le mot « submerger ». Mais Betty l’assure : cette époque est révolue, grâce à la merveille de l’ère spatiale, les Forever Ware, la réponse à tous les problèmes domestiques : à partir de la propre formule secrète de plastique de Betty Wilson, Foreverware propose toute une gamme de contenant sous vide pour parer à toutes les contraintes. Elle est interrompue par le bruit que fait Marshall à tripoter une boite en plastique, et le garçon s’excuse platement.

Betty invite alors Marilyn à venir à la petite présentation festive qu’elle organise le lendemain après-midi chez elle, sans façon : c’est juste une réunion entre copines pour partager les derniers commérages et tous les trucs pour s’organiser merveilleusement à la maison grâce à cette merveilleuse gamme de produits. Betty est alors interrompue par Edgar, qui, à l’instar de son fils, se pose des questions sur la nature exacte du contenu d’une assiette de restes dans le frigo. Comme Marshall une minute plus tôt, Edgar s’excuse alors platement.

Marilyn accepte l’invitation, vu que de toute manière elle avait prévu d’aller à la rencontre des dames du voisinage. Betty lui laisse alors le catalogue rédigé par feu son mari Walt ( !!!), l’inventeur du Forever Ware – contenant quantité de recettes et des informations pratiques, notamment sur l’obtention de crédits pour la maison. Plus un échantillon spécial en guise de remerciement que Betty a l’habitude de laisser à ses clientes : une boite à sandwich à conserver sans aucune obligation d’achat bien sûr, et en cas de petite faim, le sandwich à l’intérieur est aussi frais que le jour où il a été fabriqué : en 1974 – dix-sept ans auparavant. Et d’ajouter bien entendu qu’il faut toujours s’assurer que le couvercle est correctement scellé, sinon le processus de vieillissement est accéléré. Sinon, Forever Ware est garanti pour préserver n’importe quoi, tant que le mode d’emploi est suivi, à jamais.

Marshall et Simon S01E01: Jeunesse éternelle (1991)

Marshall et Simon S01E01: Jeunesse éternelle (1991)

Marshall et Simon S01E01: Jeunesse éternelle (1991)

Marshall et Simon S01E01: Jeunesse éternelle (1991)

Marshall et Simon S01E01: Jeunesse éternelle (1991)

Marshall et Simon S01E01: Jeunesse éternelle (1991)

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