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Woochi, le magicien des temps modernes, le film de 2009 Feu orange cinéma

Jeon Woo-chi 전우치 (2009)
Autre titre : Woochi The Demon Slayer ( Woochi le massacreur de démons) ; Woochi, The Taoist Wizard (Woochi, le magicien taoiste).

Sorti en Corée du Sud le 23 décembre 2009.
Sorti en blu-ray français le 15 mars 2011 (multi-régions, coréen et français DTS HD haute résolution 5.1, doublage français limite)
Sorti en blu-ray américain le 9 avril 2013

De Dong-hoon Choi (également scénariste) ; d'après la légende médiévale coréenne, avec Yun-seok Kim, Su-jeong Lim, Dong-won Kang, Hae-jin Yoo.

Pour adultes et adolescents.

Au commencement, les hommes et les animaux vivaient en harmonie sur Terre. Les gobelins étaient prisonniers dans une sombre prison des cieux. Le grand archange joua de la flûte trois mille jours durant, afin de contenir les gobelins. Au bout du trois mille et unième jour, les portes devaient s’ouvrir, mais à cause d’une erreur commise par trois divinités taoïstes, elles furent ouvertes un jour trop tôt. Les moines se demandaient s’ils s’étaient trompés de date, et à ce moment-là, le démon vivant parmi les gobelins fut éveillé, et ses forces maléfiques s’emparèrent de la flûte. Tous les gobelins voulaient en devenir le maître. Ayant perdu la flûte, l’archange fut consumé par le Mal, et tomba sur la Terre.

Dans le bureau d’une femme-médecin d’un hôpital coréen, un vieil homme en chaise roulante et perfusion raconte la légende, qui fait sourire la femme. Le vieil homme proteste : la vie des humains dépend des astres, même si de nos jours, on préfère penser qu’elle dépend de leur ADN. Il se plaint des exercices que la femme-médecin prescrit : les personnes âgées en meurt à force d’en faire. La femme-médecin note alors que son patient est mégalomaniaque, puis lui demande si c’était amusant, et le vieil homme proteste : il est toujours un dieu, et ce n’est pas un jeu, mais un devoir d’être un dieu. Et selon lui, dieux ou humains, on est tous pareil – on rit, on pleure tous, et souvent, on s’ennuie. On perd espoir tous les énièmes siècles. Du coup, il a inventé une pilule pour tout oublier et il l’a prise. Il a eu mal ici et là, et ses souvenirs se sont effacés – et il s’est mis à errer dans la rue.

La femme-médecin reprend l’entretien : dans le dossier, il est noté que le vieil homme est sans domicile fixe. L’intéressé répond, tout en examinant de plus près les radios d’un crâne, que c’est seulement par choix. Et c’est aussi par choix qu’il est venu à l’hôpital, car on lui donne davantage de cachets, qu’il avale sans sourciller – dopamine et antidépresseurs, ces cachets ont neutralisés les effets de sa pilule, et du coup, il a retrouvé la mémoire. La femme-médecin demande alors que faisait le vieil homme quand il était une divinité. Le vieil homme proteste à nouveau : il est toujours une divinité – et il cherchait des gobelins…

Tout habillé de blanc, et commandant à une escouade d’hommes en armes, ses élèves, Maître Hwadam entrait dans les maisons soigner les malades, et, ayant envoyé ses élèves lui chercher un jeune magicien arrogant pour le corriger. Et tout ça à cause de ces trois divinités maladroites qui après trois mille ans ont commis l’irréparable et ont laissé s’ouvrir les portes. Les trois vieux moines avec lesquels le médecin prend le thé baissent alors yeux. Alors le médecin leur demande s’ils connaissent ces divinités, et l’un d’eux répond en bredouillant qu’ils les connaissent comme s’ils les avaient faites ! Aussitôt les deux autres se mettent à vanter les mérites de leur thé, puis veulent partir, mais le médecin les retient : pas avant d’avoir fini le thé.

Consumés par le diable, l’archange et les gobelins s’enfuirent sur la Terre en se cachant dans le corps des humains. Ils ne se souvenaient plus de leur passé, ni de leur identité. Selon la rumeur, seul celui qui tiendrait la flûte pourrait enfin commander aux gobelins – et l’on dit qu’un sorcier de la province de Jeonra l’aurait découverte il y a quatre jours de cela et il aurait été assassiné peu après – il y avait du sang verdâtre tout autour de la scène du crime, et les trois moines ont suivi les traces de sang jusqu’à l’imposante maison à laquelle ils conduisent Hwadam le médecin-magicien. Ils lui assurent qu’ils lui ramèneront la flûte et à personne d’autre, car ils ne peuvent faire confiance à n’importe quel magicien, et ne veulent pas la garder, depuis qu’une certaine erreur a été commise.

C’est alors que l’un des moines qui cheminait plutôt sur le toit voisin que dans la cour donne l’alerte, et qu’ils entendent comme une plainte résonner dans la nuit : l’affolement les gagne, et ils supplient Maître Hwadam d’exécuter la créature (encore invisible) sur le champ…

Woochi, le magicien des temps modernes, le film de 2009

Woochi, le magicien des temps modernes, le film de 2009

Woochi, le magicien des temps modernes, le film de 2009

Woochi, le magicien des temps modernes, le film de 2009

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