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Life, le film de 2017 Feu rouge cinéma

Live (2017)
Traduction du titre original: Vie.

Sorti en Angleterre le 24 mars 2017, avancé du 12 mai 2017.
Sorti aux USA le 24 mars 2017, avancé du 26 mai 2017.
Sorti en France le 19 avril 2017.
Annoncé en blu-ray américain pour le 20 juin 2017.
Annoncé en blu-ray anglais pour le 31 juillet 2017.
Annoncé en blu-ray français pour le 30 août 2017.

De Daniel Espinosa ; sur un scénario de Rhett Reese, Paul Wernick ; avec Rebecca Ferguson, Ryan Reynolds, Jake Gyllenhaal, Hiroyuki Sanada, Ariyon Bakare, Olga Dihovichnaya, Alexandre Nguyen.

Pour adultes et adolescents.

A bord de l’ISS super-mal éclairé un équipage s’extasie sur le machin extraterrestre qu’ils ont récupéré. L’un des astronautes lui met son doigt tandis qu’un autre mate l’accouchement en direct de sa femme. Tout le monde rit bêtement, comme s’ils avaient fumé tandis qu’on leur montre le bébé, sans s’inquiéter le moins du monde de la croissance exponentielle de l’extraterrestre auquel le même astronaute continue de mettre le doigt, prenant toutes les expressions de l’orgasme.

Soudain, les sirènes hurlent, parce que la bébête s’est libérée toute seule comme une grande de son caisson ; alors nous ne savons encore rien des héros. Là, l’héroïne se prend soudain pour Ripley dans Alien évoquant la quarantaine et raconte que la station n’était pas prévue pour mener ce genre d’expérience. Bien sûr, l’astronaute tripoteur d’Alien (qu’il a baptisé Calvin) se dit que c’est de sa faute, et nous découvrons que comme le héros d'Avatar, il est paralysé des jambes - mais cela n'a aucune espèce d'importance, puisqu'il flotte en apesanteur.

Quand il revient dans le laboratoire, ce n’est plus un doigt qu’il met dans l’Alien, mais une matraque électrique. Étonnamment, l’Alien le prend mal et perce ses gants qui étaient de toute manière aussi fin qu’un préservatif, sans doute pour des sensations plus fines quand on tripote les Aliens. Le conseil de l’héroïne apparemment médecin : « Juste, relaxe-toi ! » Et la victime numéro 1 de reprendre sa matraque électrique. Alors l’Alien se la joue Facehugger mais pour une main. L’équipage ne fait toujours rien et continue de regarder au prétexte qu’il faut respecter la quarantaine, alors que personnellement j’aurais commencé à séparer du laboratoire du reste de la station, ou bien à filmer en directe pour les gamins du début.

Et à la manière d’un Tex Avery, la bébête s’empare de la matraque électrique et sort à pied dans le laboratoire en passant par un gant, pour aller niquer le rat, l’avalant tout entier, sans que l’équipage ne songe un seul instant à prévenir la Terre. De manière prévisible, cela motive alors un second astronaute à rompre la quarantaine pour ramener la victime numéro un déjà contaminée.

Continuant à plagier Alien l’original en zappant à travers le film et dans le désordre, le héros se voit alors conseillé par la doctoresse d’incendier le laboratoire. En apesanteur, avec des trucs électriques partout, sans oublier le mélange oxygène. D’un autre côté cela fera peut-être enfin un peu plus de lumière, car l’ISS reste obstinément plongée dans la pénombre. Résultat de la manœuvre, la victime numéro 2 avale l’extraterrestre. Curieusement, le sang qu’il recrache ne forme aucune bulle, et ne le propulse pas en arrière.

La digestion se passe plutôt bien, et tandis que l’équipage n’a toujours prévenu personne, et que la doctoresse elle-même détourne les yeux – comme si elle n’avait pas vu pire lors de son intégration à l’école, le bidule incendiaire resté allumé, la bébête ressort plus grosse et trouve une sortie tout en prenant le contrôle des systèmes informatiques !?! La doctoresse crie alors de sceller le laboratoire, quand cela ne sert plus à rien – serait-ce un autre robot envoyé par la Weyland-Yutani ?

Alors l’équipage songe enfin à informer la Terre, mais comme par hasard, ce n’est pas possible. Leur idée géniale est bien sûr de faire une sortie dans l’Espace. Et quand quelqu’un propose d’évacuer, on leur sort du chapeau qu’ils ne doivent jamais évacuer la station : ils ont bien sûr signé pour mourir à bord de la station (clause réputée non écrite, si jamais vous tombez sur elle). Bien entendu, la bébête attaque alors la victime numéro 3 qui faisait la sortie.

La doctoresse qui criait à la quarantaine sur tous les tons demande alors à la victime numéro 3 de rentrer à bord avec la bébête attachée à la jambe. Prétexte pour la victime pour jouer à saute-mouton sur la station tandis que la bébête se noie dans l’eau qui envahit son casque… toujours avec la grosse bébête qui lui court dessus, et que le sauveteur – David – venu la chercher veut bien sûr faire entrer de nouveau dans la station.

Et tandis que David s’étonne que la victime numéro 3 ait dû mal à ouvrir le sas, la bébête essaie de dévisser le casque de la victime numéro 3, puis comme celle-ci part en flottant dans l’espace, la bébête saute se coller au hublot et David, pourtant aux premières loges, répète la question : « Qu’est-ce qui se passe ? »

Life, le film de 2017

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