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Le Ministère du Temps, la saison 2 de 2016 de la série télévisée de 2015 Feu vert télévision

El Ministerio Del Tiempo S02E02: El tiempo en sus manos (2016)

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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)

Diffusé en Espagne le 22 février 2016 sur RTVE ES.
Sorti en blu-ray espagnol le 23 juin 2016 (multi-régions, espagnol sous-titré seulement).
Annoncé en France et à l'international sur NETFLIX FR.

De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Hugo Silva, Aura Garrido, Nacho Fresneda.

La nuit à Madrid en 1981, dans une rue mal famée, tandis qu’un autoradio joue de la pop flamenca… « Notre amour est le Destin ; si notre vie doit porter un nom, ce sera ‘Liberté’, comme quand elle était libre, libre, comme la mer ! » Deux policiers en civil sont en planque dans une voiture banalisée.

Comme la radio entame le refrain, deux jeunes traversent la rue en face des policiers. L’un des policiers, bien rasé aux cheveux courts, se tourne vers son collègue au volant et lui demande si ce sont « eux ». Son collègue est un énergumène moustachu aux cheveux longs fumant la cigarette – Jésus Mendez, dit « Pacino », à cause de sa ressemblance prétendu avec l’acteur Al Pacino dans le film Serpico. « Pacino » tire une bouffée de sa cigarette et confirme : ce sont bien eux.

Pendant ce temps, les deux jeunes, qui marchaient dans la direction des policiers, s’arrêtent : l’un d’eux a repéré la voiture en planque et a arrêté l’autre. Puis les deux jeunes font prudemment demi-tour, sans se précipiter. Pacino lâche alors en souriant un « Enc… », puis démarre en allumant les phares. Les deux jeunes en plein dans la lumière se mettent alors à courir : Pacino les poursuit alors en voiture, et faisant crisser ses pneux, les rattrapent et leur fait une queue de poisson.

Puis, les deux policiers descendent de voiture, et Pacino, l’air dégagé s’étonne, demandant aux deux jeunes ce qu’ils ont ? pourquoi ils courent comme ça ? Ils sont tous potes, ou quoi ? L’un des jeunes lui répond que c’est parce qu’il est un flic, « mec ». L’autre jeune surenchérit : et c’est parce qu’ils savent que les flics sont des balles et qu’ils pensent être la seule autorité après Dieu. Le collègue de Pacino s’étonne – des balles ?

Pacino explique que le jeune veut dire « des balances », ajoutant ironiquement qu’ils sont aussi là pour apprendre les langues. L’un des jeunes demande alors si le collègue de Pacino est un nouveau, et Pacino confirme, faisant un pas en avant : tout à fait, il vient tout juste de sortir de l’usine.

Puis Pacino passe entre les deux jeunes et derrière eux et dit à son collègue, le nouveau, d’admirer « Pepsi-Cola » et « la Bouche » Puis il les pousse en leur ordonnant s’aller à la voiture, lâchant un juron de plus. Pacino fait alors poser les mains sur le capot et les policiers commencent à fouiller les jeunes, dont l’un proteste : ils n’ont rien sur eux !

Ce à quoi Pacino répond qu’ils leur disent alors ce qu’ils faisaient l’autre jour à trafiquer dans le Parc Sud. Le jeune répond que Pacino doit sûrement les confondre avec d’autres. Pacino met alors une photo sous le nez et demande qui est sur la photo – les Los Pecos (un duo glam pop à la mode chantant des rengaines romantiques ?

Alors le collègue de Pacino tend un sachet en plastique transparent qu’il vient de trouver sur le jeune qui se taisait – et Pacino donne une chiquenaude à ce dernier : qu’est-ce qu’il lui avait dit ? Le jeune répond piteusement que Pacino lui avait dit que lorsqu’on travaille avec lui, on ne doit rien avoir à faire avec la drogue. Pacino répond que c’était clair, et dit alors à son collègue de lui passer les grillons. Son collègue s’étonne. Pacino explique : les épouses ! Puis demande s’il va falloir qu’ils emmènent un traducteur avec eux ou quoi ? Le collègue passe alors les menottes aux jeunes.

Alors la radio des policiers dans la voiture annonce une altercation, avec une femme, rue Antonio Grilo, numéro 10. À ces mots, le regard de Pacino devient fixe. Puis il fait taire le jeune : il veut entendre la fin du message radio : … altercation domestique avec violence. Est-ce qu’il y a une patrouille proche du numéro 10 de la rue Grilo ?

Pacino s’élance et récupère le micro et répète que son unité (la numéro 27) s’en va là-bas. Son collègue demande où ils vont, et Pacino lui répond de monter, lâchant un juron de plus. Quant aux deux jeunes trafiquants, ils se retrouvent menottés et médusés au bord de la route.

Gyrophare allumé, Pacino roule, concentré, en direction de l’adresse. Il s’arrête devant la porte avec un grand crissement de pneu. Pacino sort alors son pistolet automatique, ôte la sécurité. Son collègue, effaré, lui demande ce qu’il fait avec son gun, et s’il ne va pas un peu vite en besogne ? Pacino lui répond de rester dans la voiture et d’appeler des renforts.

Le collègue insiste : est-ce que Pacino va lui dire enfin ce qui se passe, là ? Pacino lui répond de se taire et de faire ce qu’il lui a dit de faire. L’autre s’exécute et prend la radio pour appeler les renforts, tandis que Pacino descend de voiture. Debout dans la lumière du gyrophare bleu, et celle orangée des lampadaires, Pacino lève les yeux vers la façade, et soupire, visiblement inquiet. Il n’y a aucune lumière là-haut.

Pacino entre dans l’immeuble et la concierge l’accueille, apeurée. Elle confirme que c’est elle qui a appelé la police. Il lui demande si elle est montée à l’étage, elle répond que non – elle a entendu les cris alors qu’elle sortait les poubelles… Ils sont interrompus par les hauts cris d’une femme à l’étage qui supplie quelqu’un de ne pas faire quelque chose.

Alors Pacino demande si cela vient bien de l’appartement du troisième étage gauche – alors que la concierge n’a encore rien dit à ce sujet – et la concierge confirme. Pacino monte alors quatre à quatre les escaliers, ordonnant à un voisin qui regardait sur le palier par la porte entrouverte défendue par une chaîne de rester chez eux. La porte se referme.

Arrivé au troisième gauche, Pacino frappe à la porte et crie « Police, ouvrez ! ». Personne n’ouvre. Il fait sauter la serrure en tirant au pistolet. Le policier entre alors dans l’appartement, faiblement éclairé. La télévision est allumée, diffusant un discours d’Adolfo Suarez, président du gouvernement en 1981 – Suarez annonce alors que malgré les pressions, il a décidé d’abandonner son poste, pensant que, bien qu’incompréhensible, c’est bien là la décision qu’exige de lui sa patrie à un tel moment…

Pacino est alors brutalement frappé à la nuque par un individu qui s’était embusqué. Le policier s’étale de tout son long sur le tapis du salon, laisse échapper son pistolet, sous les yeux effaré d’un jeune garçon qui s’est réfugié entre un abat-jour et un rideau, et de sa mère, tremblant de terreur assise dans un fauteuil.

Suarez poursuit son discours à la télévision : il ne s’en va pas parce qu’il est épuisé, ou parce qu’il a subi un échec… tandis que Pacino se retourne sur le tapis, et qu’un homme ramasse son pistolet entre lui et l’enfant. L’agresseur de Pacino est bien rasé, cheveux courts : il sourit froidement en croisant le regard de Pacino.

Suarez poursuit : il ne s’en va pas par peur du Futur. À ces mots, l’agresseur dit avec mépris à Pacino que les politiciens sont tous les mêmes… Et se tournant vers la mère toujours tremblante assise dans son fauteuil, l’agresseur ajoute que cela ne va pas s’améliorer, il peut l’en assurer. Puis l’agresseur déclare tranquillement que le pistolet de Pacino lui plait, et qu’il va prendre des vacances du couteau.

Alors Pacino l’interpelle à voix basses : qu’il laisse la mère et son fils s’en aller. L’agresseur lui répond à voix basse de ne pas bouger : cela ne le concerne pas. Il dresse alors l’oreille : les sirènes de la police approchent. Il ajoute alors en regardant la mère qu’il croit qu’il doit se dépêcher à présent.

Pacino se redresse, se cramponnant à un coin de la table basse, et voit alors, horrifié, son agresseur rapidement marcher vers la mère assise dans le fauteuil et tirer deux fois dans la femme à bout portant, sous les yeux du jeune garçon stupéfait. La femme s’affaisse, le chemisier maculé de sang. L’assassin marche ensuite rapidement vers une armoire avec une porte-miroir dans le couloir, ouvre la porte, et regarde alors Pacino droit les yeux et lui dit « à jamais ». Puis il entre dans l’armoire et referme la porte derrière lui.

Pacino regarde l’armoire, regarde la mère ensanglantée affaissée sur le fauteuil, qui ne respire plus, ne saigne pas davantage. Comme le jeune garçon s’approche de lui, Pacino se relève à moitié et lui souffle à voix basse qu’il y a un policier en vas de l’immeuble et qu’il doit aller lui dire qu’il faut une ambulance.

Puis Pacino pousse le garçon en direction de la sortie, et le garçon obéit. Le garçon parti, Pacino attrape un second pistolet qu’il cachait sous sa veste, et se redressant tout à fait, le policier met en joue l’armoire en murmurant : « pas une seconde fois, enc…lé, pas la même chose encore une fois, c..nnard ! »

Puis arrivé en face de l’armoire, il crie de sortir, et comme personne ne répond, il hésite, puis ouvre la porte-miroir : c’est une penderie tout ce qu’il y a de plus ordinaire, et personne ne s’y cache. Après un moment d’hésitation, Pacino entre dans l’armoire, tandis que la porte-miroir se referme derrière lui.

Le policier se retrouve dans une espèce de cellier, avec une porte blindée ancienne qui se referme derrière lui. Il trouve un escalier, monte à l’étage, et débarque dans un bar, pistolet au poing. Une cliente crie de terreur, deux policiers – modernes – dégainent chacun leur arme et mettent en joue Pacino en lui criant de ne pas bouger, de lâcher son arme, et de se coucher.

Pacino obéit, leur répétant de se calmer : il est de la police. Comme il est plaqué au sol, l’un des policiers lui réclame son badge d’identification. Pacino rétorque qu’il est à la poursuite d’un assassin, lâchant un « enc…lé » de plus. Alors un policier le menotte et répètent de ne pas bouger. Pacino exige alors que les policiers voient son badge et le policier lui demande où elle se trouve. Pacino répond dans la poche gauche, traitant au passage son « collègue » de c..nnard.

Le policier trouve et regarde le badge, puis le tend à son collègue en commentant, « encore un fou… c’est un badge de 1981 ». Puis il demande à Pacino s’il a acheté dans la rue. Pacino est incapable de répondre. Alors il lève les yeux sur l’écran de télévision plat HD du bar, où le présentateur annonce le premier anniversaire du roi Felipe VI en tant que chef d’état… Et les yeux de Pacino s’agrandissent encore d’incompréhension.

Le Ministère du Temps S02E02: Le Temps entre ses mains (2016)

Le Ministère du Temps S02E02: Le Temps entre ses mains (2016)

Le Ministère du Temps S02E02: Le Temps entre ses mains (2016)

Le Ministère du Temps S02E02: Le Temps entre ses mains (2016)

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