Transcers aka Future Cop, le film de 1984Feu orange cinéma

Trancers (1984)
traduction : Trancheurs.
Autre titre : Future Cop (le flic du futur) ; le gardien du futur.

Premier d'une série de six films et d'un court-métrage.

Sorti en Angleterre le 7 novembre 1984.
Sorti aux USA le 22 mai 1985.
Sorti en France le 9 juillet 1986.

De Charles Band, sur un scénario de Danny Bilson et Paul De Meo ; avec Tim Thomerson, Helen Hunt, Michael Stefani.

Pour adultes et adolescents.

Le 23ème siècle. Une voiture du genre Buick années 50 avec arceaux et phares supplémentaires se gare devant un restaurant routier dans une nuit brumeuse illuminée des néons. En descend un homme en gabardine, en chemise, cravate grises et pantalon noir — un pistolet dans son ceinturon. En janvier dernier, Jack Deth (= Mor) a finalement éliminé Martin Whistler (= Siffleur) sur l'une des planètes extérieures. Depuis, je traque les derniers membres de sa secte meurtrière. On les appelle les Trancers (= les Trancheurs). Esclaves du pouvoir psychique de Whistler. Pas vraiment vivants, pas assez morts. On est en juillet maintenant... et il est fatigué. Vraiment fatigué.

Dans la salle du restaurant, un gros client un anneau à la narine, demande à la serveuse de lui donner un steak haché à point et un grand Coca, sans glace. Comme Deth fait son entrée, cigarette au bec, le visage barré d’une cicatrice du front jusqu’en bas de la joue, la serveuse, âgée et noire lui jette un regard par en-dessous avant de lui demander ce que, lui, prendra. Il commande un café. Très surprise, la serveuse demande confirmation : du vrai ? ça va lui coûter bonbon ! Le privé répond qu’il le mérite. Et il veut du vrai lait avec, pas cette crotte au soja. La serveuse répond qu’il sera servi tout de suite.

Deth se détourne et tire deux bouffées de sa cigarette. Dor se lève et va au gros client, souhaite une bonne soirée, se présente comme Jack Deth de la police de la Cité des Anges, et réclame ses stats (statistiques). Le gros homme demande ce qu’il a fait en tendant une carte. Examinant la carte, Deth répond qu’au titre de la section 7 du code pénal, il est autorisé par le Conseil à administrer l’examen d’un Suspect Trancer.

Le gros homme reprend sa carte proteste : Deth ne peut lui faire un TSE sans mandat ! Deth répond qu’il a le mandat juste là, plaquant le canon de son pistolet contre la jugulaire du gros homme, qui cède : il ne veut pas d’ennui. Deth lui demande de tendre son bras gauche. Le gros homme obéit, ajoute qu’il n’a rien à cacher, tandis que Deth lui passe un bracelet, qui s’illumine de bleu : négatif.

C’est alors que le gros homme crie « attention ! » et que la serveuse, les yeux exorbités, abat un tranchoir sur Deth, qui tire. Mais le gros homme a fait dévié le tir et tente de retenir Deth au motif que ce n’est qu’une vieille dame. Deth rétorque que c’est une Trancer et qu’il doit l’aider. Le gros homme relâche Deth, mais c’est pour prendre la fuite. Pendant ce temps, la serveuse a sauté par-dessus le comptoir, et tente à nouveau de frapper. Comme ils luttent sur la table, Deth est rejeté contre le comptoir et son arme lui échappe pour tomber dans une friteuse. La serveuse se jette à nouveau sur lui et le mord à l’avant-bras. Ils tombent de l’autre côté du comptoir. Elle lui jette l’huille bouillante, le pistolet roule à terre. Elle veut le frapper au couteau, il ramasse son arme et tire. La vieille femme s’étale, apparemment morte. Puis elle se désintègre dans une lueur rouge, ne laissant qu’une silhouette brûlée sur le sol.

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