The Cellar, le film de 2022Feu orange cinéma

The Cellar (2022)
Traduction du titre : le cellier.

Diffusé à l’international à partir du 20 mai 2022 sur APPLE MOINS INT/FR.

De Brendan Muldowney (également scénariste), avec Elisha Cuthbert, Eoin Macken, Dylan Fitzmaurice Brady, Abby Fitz, Aaron Monaghan.

Pour adultes et adolescents.

(Horreur plus ou moins lovecraftienne) Le plancher d’une maison déserte mais meublée, avec des cartons partout : une petite famille emménage malgré la musique inquiétante et les couleurs désaturées : petit garçon (Steven), mari (Brian Woods), adolescente blasée (Ellie), épouse (Keira Woods). Il y a un portrait lovecraftien dans le salon et des symboles mystiques au-dessus des portes. La jeune fille demande pourquoi, la mère répond que c’était vendu avec la maison, il s’en débarrasseront. De ça et des cadavres entassés dans la cave ? La jeune fille trouve ensuite une porte imposante au fond d’un couloir : la porte du cellier, qui grince. Le cellier est bien sûr mal éclairé, mais il n’y a rien à voir selon la mère.

Toujours est-il que la porte se referme sur la jeune fille qui reste prisonnière en haut des marches. Pendant que la fille panique, la mère suggère au père d’utiliser la clé pendue sous leur nez, et ça marche, la porte s’ouvre. La jeune fille — Ellie — déclare qu’elle ne restera pas plus longtemps dans cette maison, et nous la retrouvons dans cette maison dans sa chambre. Sa mère (Keira Woods) vient la trouver avec des images de filles en bikini et lui demande si ça lui plait. Elle répond que la publicité ressemble à du lavage du cerveau. Puis la mère prétend qu’elle et son mari n’agissent que pour le bonheur de leur fille, elle répond que non, elle fait juste cela pour leur poire.

Le soir, Ellie n’a toujours pas quitté la maison et téléphone à son petit ami lorsqu’elle est surpris par le petit garçon qui a trouvé une tunique noire avec capuche à sa taille et un crâne de chèvre qu’il brandit. Pendant ce temps ( ?) monsieur et madame sont à un « pitch », à propos d’un projet consistant à demander à une actrice de se faire passer pour une influenceuse sur internet : à l’écran, les filles en bikini. La mère remarque qu’ils ont changé la couleur du bracelet de l’influenceuse, et exige aussitôt en baissant les yeux et tripotant son téléphone que la couleur du bracelet soit rétablie.

Le téléphone vibre et affiche le portrait de leur fille Ellie. La mère pousse un gros soupir, montre à son mari qui déclare qu’il peut s’en occuper, mais, gros soupir à nouveau, la mère déclare qu’elle s’en occupe. Elle passe dans le couloir et décroche (ou rappelle ?) et demande ce qui se passe. Ellie se plaint de son petit frère Steven qui continue de la déranger et qu’il ne veut pas se coucher, et effectivement, le sale gamin sans sa tenue de prêtre sataniste semble regarder un dessin animé sur l’ordinateur portable de sa grande sœur, ou de ses parents.

La mère demande qu’Ellie lui passe Steven et menace : soit le garçon sait se tenir, soit il le regrettera pendant une semaine. Steven dit « ok », et sa mère raccroche. Cependant à la maison, la soirée n’est pas terminée : Ellie ramasse le crâne de la chèvre et demande où son petit frère la trouvé. Il l’amène devant un placard avec un gramophone posé à l’intérieur et explique qu’il l’a trouvé là-dedans. Braquant son smartphone en mode lampe torche sur une plaque au mur et un genre de boulier poussiéreux, Ellie répète qu’elle en a assez de cette maison, et son petit frère ravi en rajoute en racontant qu’un certain Morgan de son école lui a dit que la maison avait appartenue à une sorcière (ou un sorcier) qui avait fait un pacte avec le diable. Puis Steven pointe son doigt vers le pavillon du gramophone piqueté et rayé et un peu poussiéreux, sur lequel curieusement quelqu’un a laissé un disque vinyle prêt à être joué et demande à sa grande sœur ce que c’est.

Nous retrouvons bien sûr Ellie à remonter le gramophone dépoussiéré pour son petit frère. Ellie trouve aussitôt le poussoir pour lancer la platine, puis déplace le bras de l’appareil pour poser l’aiguille sur le disque qui se met comme il se doit à gratter. S’élève ensuite la voix d’un homme qui déclare : « Delta, Point vecteur, Somme, Epsilon, partiel un égal un N, DY par DX, un, deux, trois, quatre, cinq… »

Les lumières électriques du salon se mettent alors à vaciller. « Six… » Ellie, qui a beaucoup vu de film d’horreur, décide d’arrêter à ce point la lecture du disque et d’envoyer son petit frère au lit. C’est seulement alors qu’elle remarque que l’étiquette du disque porte une formule mathématique. Puis Ellie va regarder un film d’horreur sur son écran plat dans le salon : dans le film un jeune homme appelle une certaine Naomie dans une maison vide.
C’est alors qu’une onde mystérieuse s’échappe de par-dessous la porte du cellier, et un souffle de vent soulève les cheveux d’Ellie qui ne s’étonne pas d’un courant d’air dans la maison alors qu’elle n’a overt aucune fenêtre. Les lampes du salon se mettent à vaciller puis s’éteindre et elle se trouve dans le noir.

Pendant ce temps, le « pitch » étonnamment nocturne se poursuit, seulement interrompu par un nouvel appel de Ellie , une bougie à la main,pour signaler à sa mère que toutes les lumières se sont éteintes à la maison. Et bien sûr la mère d’Ellie ordonne à sa fille de descendre au cellier pour trouver le tableau électrique pour voir si c’est une panne générale ou si ce sont des plombs qui ont sauté. Ellie répond qu’elle ne descendra pas dans ce cellier, elle ne plaisante pas, elle s’en va de la maison maintenant. Sa mère répond qu’Ellie doit seulement faire cette seule chose pour son petit frère, si elle ne veut pas la faire pour sa mère : et si Steven se réveillait dans l’obscurité et que personne n’est à la maison avec lui ? Ellie répond qu’elle partira avec son petit frère — non, c’est une blague, elle répond que c’est très bien, et sa mère de l’assurer qu’elle restera au téléphone avec elle.

Bien sûr, elle ne demande pas à sa fille de prendre la clé de la porte avec elle, et de toute manière elle a les deux mains prises. Et bien sûr, on y voit encore moins bien, mais pour la mère, aucun problème, il n’y a que dix marches dans l’escalier et seulement un tueur violeur en série planqué en bas, rien de si terrible en somme. Ne se retenant à rien, la flamme de sa bougie vacillante, Ellie en est à quatre marches, puis cinq. à la sixième marche elle fond en larmes, aussi sa mère lui dit de ne pas abandonner et de continuer, elle se débrouille très bien. Plus qu’une marche, Ellie ferme les yeux et compte dix.

Sa mère la félicite et lui demande si Ellie peut voir le pilier en face d’elle. Ellie continue de compter : onze, douze, treize… La jeune fille a dépassé vingt quand sa mère prend la décision de revenir avec le père à la maison, tandis que sa fille compte toujours les marches. La route est longue et personne n’a songé à appeler un voisin ou la police. Ils arrivent enfin avec des lampes torches, trouve le compteur instantanément en bas des dix marches et relèvent l’interrupteur. Les lumières de la maison se rallument. Personne dans le cellier, ils remontent et trouve Steven dans sa chambre qui leur demande ce qui se passe… et commencent à chercher dehors en appelant le nom de leur fille. Possiblement, ils ont enfin appelé la police puisqu’un seul policier les a rejoint — ce doit être un petit budget.

Revenu à l’intérieur avec apparemment l’inspecteur, le père explique qu’Ellie a dû fuguer encore une fois, parce qu’elle en a l’habitude et que tout va bien, ils la retrouveront chez un ou une amie. Curieusement, la mère n’a pas l’air convaincue, d’autant que la porte d’un placard est ouvert. Les recherches se poursuivent avec les parents et des volontaires dans les bois et le petit frère (car ce serait bien qu’il découvre avec eux le cadavre de sa grande sœur dénudé et mutilé ?), en vain. Retour à la maison. La mère, toujours aussi efficace, va pleurer dans la chambre de sa fille. Et apparemment tout le monde se fiche de continuer à loger leur petit garçon dans une maison où sa grande sœur a apparemment disparue.

La police n’ayant rien trouvé et refusant d’envoyer un enquêteur scientifique dans la cave où Ellie a disparu, sa mère décide de descendre avec une lampe à ultraviolet après avoir (enfin) demandé à son fils si quelque chose d’étrange était arrivé lorsqu’il était avec sa sœur : le gamin déclare qu’ils sont seulement fait jouer « ça » (le gramophone. Dans la cave, elle réalise que les marches de l’escalier sont numérotés en chiffres romains et qu’en pas, c’est une formule mathématique qui est gravé dans la pierre du sol. Puis elle fait le tour du cellier avec la lampe à ultraviolet et découvre que le mur en face de l’escalier est peint de visages grimaçants rouges, seulement révélés par la lampe.

The Cellar, le film de 2022

The Cellar, le film de 2022

The Cellar, le film de 2022

The Cellar, le film de 2022

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