Au-delà du réel, la série télévisée de 1963 Feu vert télévision

The Outer Limits S01E12: The borderland (1963)
Traduction du titre : la marche, le pays frontalier, la terre au bord.

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Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Au delà du réel (1963)

Diffusé aux USA le 16 décembre 1963.
Saison 1 sortie en blu-ray américain le 23 mars 2018.

De Gerd Oswald (réalisateur), sur un scénario de Joseph Stefano ; avec Scott Marlowe, Kent Smith, Barbara Luna, Michael Forest, Joan Camden, Edward Asner.

Pour adultes et adolescents

L'esprit de l'homme a toujours désiré savoir ce qui se trouve au-delà du monde dans lequel nous vivons. Des explorateurs se sont aventurés dans les profondeurs et les hauteurs. Parmi ces explorateurs, certains sont des scientifiques, d'autres des mystiques. Chacun est motivé par un objectif différent. La seule chose qu'ils ont en commun, c'est le désir de franchir les frontières qui se trouvent au-delà des limites extérieures.

Des paillettes de fer dessinant d'étranges structures en relief sous l'effet d'un champ magnétique. Une femme âgée en tailleur et collier de perles tient un calepin, l'appuyant sur un pupitre qui supporte apparemment deux bouquets de câbles haute tension. Un homme en blouse blanche dicte : coordonnées primaires 1, 6, 0. Barré 9, barré 6... Polarité moins 5,0 degrés. La femme aux perles répète "Moins 5,0 degrés" tandis que les lumières de l'atelier pulsent. Soudain la femme s'exclame que l'équipement ne tiendra pas le coup : ils vont brûler tout le câblage de l'immeuble entier! L'homme à la blouse blanche répond que ça ne marchera pas, ils laissent tomber, qu'ils prennent seulement note des paramètres du champ magnétique.

L'homme met sa main entre les deux bobines du pupitre aux câbles et pousse un cri. La femme aux perles s'écarte en criant que c'est toujours en marche. Une gerbe d'étincelles jaillit tandis l'homme en blouse blanche crie de couper les interrupteurs : il ne peut plus bouger sa main! Un technicien est retourné à un dispositif en forme de roue sur un pied, et visiblement égaré, fait tourner ce qui doit être l'interrupteur gouvernant l'intensité du champ magnétique. L'homme à la blouse blanche et à la main coincée crie au technicien qu'il doit placé l'interrupteur en position médiane : en le tournant à fond il a seulement inversé le champ magnétique!

Les flashs et les étincelles s'arrêtent. L'homme sort sa main d'entre les bobines et alors que le technicien et la femme aux perles se sont précipités pour voir, il s'exclame : "regardez, ma main! Regardez !"

Plus tard, les deux hommes et la femme aux perles sont attablées pour le café avec trois autres invités, les hommes en costume de soirée et la femme en robe de soirée,. A un bout de la table, une vieille femme voilée de noir leur parle, mais nous voyons seulement ses lèvres bouger. L'homme chauve, moustachu poivre et sel et nœud papillon au bout opposé de la table, demande à un certain Dion s'il peut l'entendre. La vieille femme voilée de noir avec de lourds colliers fantaisies répond que Dion essaie d'atteindre le vieil homme, et il se rapproche. Il tend son bras, il essaie de lui faire signe. L'autre femme à table, aux perles, n'a vraiment pas l'air convaincue du numéro de la médium.

La médium s'agite et ordonne que l'on souffle les bougies des chandeliers. La pièce est plongée dans la pénombre, et c'est alors qu'une forme lumineuse - un ectoplasme ? - naît sur la table devant la médium sous le regard éberlué de l'homme chauve. Alors l'un des hommes - celui dont la main avait été coincée plus tôt entre les bobines magnétiques - se lève et actionne l'interrupteur qui allume les lampes de la salle, puis il arrache le voile blanc que tenait la médium devant elle. L'homme chauve demande ce qui se passe, et le scientifique brandit le voile blanc, accusant qu'il s'agit seulement d'un tissu fluorescent dirigé à l'aide d'un fil noir : cette femme n'est pas capable de joindre le fils de Monsieur Hartley. Selon le scientifique, la fausse médium est venue plus tôt dans la pièce, a découpé une fente dans la nappe et a caché cela dessous.

L'homme chauve - Hartley - baisse les yeux et souffle à la vieille femme de sortir de sa maison. La vieille femme ne bouge pas de sa chaise et déclare avec aplomb qu'elle ne voulait pas tromper Heartley : un médium doit selon elle avoir la croyance de ceux qui l'entourent, et elle ferait tout pour augmenter cette croyance, car de celle-ci sort une énergie cachée. Hartley lui demande alors si elle maintient avoir vu son fils. La médium répond qu'elle lui en a fait la description physique. L'un des autres invités resté debout remarque que la photographie du fils de Hartley est juste là, sur le bureau de Hartley. La médium répond qu'elle n'a vue aucune photographie.

Intervient alors un homme falot lui aussi resté debout: il ne peut pas les laisser parler de cette manière à Mme Palmer, il a une grande pratique dans le domaine de la clairvoyance depuis déjà vingt années, et il peut leur affirmer qu'elle a des pouvoirs, qui dépassent leur entendement. A ces mots un autre invité se lève et s'adresse au falot, M. Price, et à la médium, Madame Palmer, en secouant la tête : il pense qu'ils feraient mieux de partir tous les deux. Price aide alors Mme Palmer à se lever, annonçant qu'ils s'en vont et qu'il est désolé pour Monsieur Hartley : il sait ce que c'est d'essayer de contacter un être aimé qui est passé de l'autre côté, et il peut lui affirmer que Mme Palmer l'a personnellement aidé lui-même.

Hartley craque et crie d'attendre. Mme Palmer se retourne et assure : il n'y a aucun espoir de joindre son fils avec tous ces gens qui fabriquent de l'hostilité. Et de lui souhaiter une bonne nuit, et de sortir, faisant flotter son voile noir dans son sillage. La médium et son complice sortis, Hartley se lamente tandis que ses autres invités retournent à table : pourquoi ? pourquoi lui ont-ils menti ? L'un des invités répond en s'allumant une cigarette : ils ne sont pas différents de tous les autres - pour l'argent. Hartley répond qu'ils n'ont pas demandé d'argent. L'autre - Monsieur Russel, répond qu'ils ne l'auraient pas fait, ils auraient laissé ce soin à quelqu'un... de l'autre monde. Hartley demande : son fils ? l'autre rappelle à Hartley qu'il ferait n'importe quoi pour lui, n'est-ce pas ? Hartley hésite, puis déclare qu'il suppose qu'il doit être reconnaissant à Russel pour lui avoir évité de passer pour un idiot. Mais Hartley voudrait savoir pourquoi Russel s'est-il auto-embauché comme son... gardien spirituel ?

Russel répond qu'il ne veut pas voir Hartley dépenser sa fortune au profit de charlatans. Hartley lui demande alors s'il sait au profit de qui il devrait dépenser son argent. Russel répond que oui. Hartley lui demande si c'est sa manière de lui demander un budget pour de nouvelles recherches scientifiques. Russel répond que Hartley est le seul homme en ville à qui ils puissent demander cet argent : il est le directeur et propriétaire de Arrex Electronics, et il n'a pas peur d'explorer. Hartley demande si Russel voudrait qu'il finance une expédition ? Russel répond que d'une certaine manière, oui : Hartley tente de contacter l'autre monde, il veut aller au-delà de la frontière, jusque dans l'inconnu, et Monsieur Frazier (l'homme dont la main s'était retrouvée coincée entre les bobines magnétiques) a été chef de recherche de Arrex Electronics cinq années durant, et Russel peut affirmer que Frazier est un scientifique inflexible.

Hartley a lu les rapports sur Frazier, et il sait aussi que Madame Frazier (la femme aux perles) est une mathématicienne distinguée. titulaire d'une chaire à l'université. Russel enfonce le clou : Hartley peut donc constater que les Fraziers se comparent donc à Monsieur et Madame Curie lorsque ceux-ci travaillaient sur le radium - et les Fraziers ont eux aussi fait une découverte d'une portée immense... Mme Frazier déclare alors que c'est son mari qui est le génie. Harley demande alors à Frazier s'il est un génie.

Frazier répond qu'il est certain que Hartley est parfaitement au courant de l'existence de forces invisibles à l'oeuvre dans l'univers, des forces si simple que les enfants jouent avec, et pourtant ces mêmes forces sont si puissantes que des cités entières puisent leur énergie électrique depuis leurs profondeurs. Frazier sort alors deux barres de métal aimanté, qu'il dépose sur la nappe, et de poursuivre : il y a un champ de force qui les entoure, qui est invisible et qui les connecte. Frazier en fait la démonstration pendant qu'il parle, l'une des barres est attirée par l'autre qui pivote toute seule. "Et pourtant, ce champ de force exerce une influence bien réelle sur la matière... Littéralement s'agrippant en franchissant l'espace qui sépare les barres, il peut en faire tourner l'une autour de l'autre, et les pôles opposés se repoussent..."

La démonstration n'impressionne pas Hartley qui déclare qu'ils sont d'accord, les aimants sont des choses très mystérieuses. Frazier insiste : maintenant suivez mon raisonnement, Monsieur - dans nos expériences, nous avons découvert que la force qui entoure un aimant est en réalité une extension de sa masse. Comment devrais-je le formuler ? De la masse qui s'étend à une autre dimension. Hartley proteste : non, il ne suit plus Frazier. Frazier réplique : laissez moi l'expliquer de cette manière. (il brandit la barre de métal aimanté) Cet aimant est réellement un modèle réduit de toutes les choses - la Terre, le Soleil, les arbres, les cellules : tout est modelé par les champs magnétiques. Et ce que nous avons découvert dans ce champ invisible, c'est un passage. Un passage pour la quatrième dimension.

Au-delà du réel S01E12: La frontière (1963)

Au-delà du réel S01E12: La frontière (1963)

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Au-delà du réel S01E12: La frontière (1963)

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