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Strange World, le dessin animé de 2022Feu rouge cinémaRécit toxique à ne regarder qu'avec prudence et esprit critique

Strange World (2022)

Toxique : force de nombreux comportements extrêmement pathologiques à travers les héros, pour les discréditer si ce sont des hommes, pour les prétendre forts si ce sont des femmes. Les lois physiques, biologiques et sociales sont complètement fausses alors qu'elles sont présentés comme valides et réalistes alors qu'un Tex Avery insiste sur l'impossibilité physique des caricatures qu'il anime. Au point que si le spectateur en tenait compte dans la réalité, il mourrait. Toutes les conclusions, tous les messages sont fausses dans la réalité ce qui fait de ce dessin animé une sorte de lavage de cerveau dévastateur en particulier pour le jeune public qui est à l'évidence ciblé.

Ne pas confondre avec la série Star Trek Strange New Worlds (du faux Star Trek woke qui ne contient pas de mondes étranges et nouveaux).

Ne pas confondre avec les anthologies bandes dessinées ou nouvelles littéraires des années 1950 que le dessin animé n'adapte pas.

Sorti aux USA pour le 23 novembre 2022 (ciné US).
Notez que ce dessin animé n'est pas censé sortir en France, Disney faisant chanter les institutions et exploitants de salle français pour les forcer à remettre la plus grande part de leur recette à cette société.

Diffusé à partir du 23 décembre 2022 sur DISNEY MOINS INT/FR.

De Don Hall, sur un scénario de Qui Nguyen, avec Jake Gyllenhaal, Dennis Quaid, Jaboukie Young-White, Gabrielle Union, Lucy Liu.

Pour adultes

(comédie woke de planet opera) La bienvenue aux explorateurs d’Avalonia, une modeste civilisation piégé derrière un anneau infranchissable de montagnes infinies, dont les citoyens luttent pour faire de leur mieux malgré leurs humbles moyens… Croyant que la clé de leur futur se trouve derrière ces montagnes, beaucoup ont essayé de les dépasser, tous ont échoué. Mais un nouvel espoir est né comme les plus grands explorateurs d’Avalonia, les Clades ont désormais pour objectif d’accomplir l’impossible. Et voilà Jaeger Clade (prononcez Yêgueur klêd’ ; traduisez de l’anglais-allemand, Chasseur Clan, de l’italien-latin, Chasseur Massacre Calamité ou Désastre) !

(chœur d’hommes à l’unisson) Jaeger Clade… jamais entendu parlé du sens du mot « effrayé », aussi dur que des clous, pistes fumantes, fixe le danger droit dans les yeux, il est le plus viril des gars, Jaeger Clade (un moustachu balaise en bande dessinée qui à l’écran se rase avec un piranha bleu). Et l’intéressé (une dent de devant en moins) d’affirmer les poings sur les hanches : le seul et l’unique.

Et qui c’est qui l’accompagne : un bébé qui saute dans le havresac de Jaeger Clade et qui devient instantanément un bambin ? Eh quoi, nul autre que son bondissant bébé garçon : Searcher (prononcez Sœur tcheur, traduisez Chercheur).

Le chœur d’homme à l’unisson reprend : Searcher Clade, rejoint papa à chaque nouvelle croisade… pour exterminer l’infidèle ? en tout cas, c’est un garçon qui grandit vite, car en quelques pas juché sur les épaules de son père, il devient un adolescent qui marche sur ses talons avec un sac à dos et ses couvertures pratiquement plus hauts que lui. Searcher aperçoit une plante à fleurs roses et aussitôt l’arrache... Oui, je sais, ce film est gore, et reprend sa marche en portant sa pauvre victime déracinée à bout de bras et privée d’eau comme de terre comme le ferait n’importe quel botaniste. Trois pas plus loin, Searcher s’enfonce dans une petite flaque de sable mouvant juste à sa taille. Jaeger fait demi tour, sort à bout de bras son fils et son bagage de la flaque de sable mouvant, et inexplicablement le fils lâche sa plante, qui… coule à pic dans la flaque, bafouant les lois de la physique qui font qu’on ne s’enfonce dans un sable mouvant que lorsque l’on pèse un certain poids, sans s’étaler immédiatement à sa surface. Or la plante est non seulement restée raide, mais aura coulé plus vite et plus profond que l’adolescent et son lourd bagage.

Puis le narrateur feuillette un genre d’album pour la jeunesse illustré de Jaeger dans des postures héroïques traversant le même décor que son fils dans des postures de lavette... Le narrateur reprend donc : tous les deux ils sont destinés à finalement trouver une route à travers ces pics impassables — s’ils sont impassables, c’est impossible par définition, non ? Et la guerre c’est la paix, l’amour c’est la haine etc. — peu importe le prix à payer… aka quoi qu’ils vous en coûte, le moto Macronique ? Le chœur reprend : par-dessus les montagnes rugueuses rampant (ça doit faire mal…) ou les flots rageurs cascadants (ça aussi… mais ce n’est pas ce qui est montré à l’écran, à savoir Jaeger et Searcher qui dévalent et/ou roulent une galerie pleine de stalactites et slatagmitesgelés acérés… Et le chœur de conclure : ce sont les Clades dans leur escapades intrépides.

Tout ça pour, chercher l’erreur, nous ramener (Flash-Back ?) en haut et à l’entrée de la galerie gelée aux stalactites et mites. Jager affirme que le passage pour arriver de l’autre côté de la montagne est à l’autre bout, et de demander à son fils s’il tient bon, qui répond qu’il est à peu près sûr que tous ses orteils ont gelés, au moins ils ne lui font plus mal. Sûr qu’attraper la gangrène noire et faire des embolies à cause des vaisseaux bouchés n’est pas un problème en cours d’expédition en haute altitude. Quand à ne pas souffrir quand on gèle, c’est supposer que la partie supérieur à la zone gelée est dépourvue de terminaisons nerveuses.

Ce à quoi Jaeger répond que comme il le dit toujours, l’exploration est une plaisanterie enneigée, n’est-ce pas Jeremy Renner, la centaine de morts du récent blizzard américain encore en cours et Gaspard Ulliel… Je note au passage que les Clades (qui sont suivis semblent-ils d’une colonne de jeunes filles probablement prévues au réconfort du soir ?) semblent tout ignorer de l’ophtalmie des neiges, des cache-cols et autres masques protecteurs évitant que le nez non protégé gèle certainement plus vite que leurs orteils. Quelque part, je ne peux m’empêcher de penser que la production n’a pas fait ses devoirs, et simultanément prend son public pour des débiles profonds.

Pour ajouter au gag dialogué déjà lourd, voilà qu’un membre de leur expédition, bien sûr mâle blanc possiblement rouquin se met à courir pour les dépasser pour entrer dans la galerie sans curieusement s’enfoncer le moins du monde dans l’épaisse couche de neige, et ignorant apparemment tout, malgré le chemin déjà couvert en pleine montagne, que les épaisseurs de neige peuvent cacher des crevasses béantes et profondes. Ajoutant plusieurs couches de débités aux précédentes, le faible stupide wokeu crie bien forte que la galerie est l’abri dont ils avaient besoin en temps de blizzard — c’est aussi ce que diraient le clan littéral des ours anthropophages qui y aura logiquement élu domicile depuis la nuit des temps — mais la production du dessin animé était à la recherche d’un gag plus lourd encore : la chute d’un stalactite, possiblement de glace, en plein sur le personnage.

Pendant un temps, la production laisse croire aux petits enfants que le personnage aura été empalé écrasé sous leurs yeux car c’est important de stimuler l’imagination des plus jeunes. Puis le personnage sort de derrière l’énorme bout de stalactite que j’hésite à qualifier à présent de bite glacée, vu qu’objectivement, c’en est la forme. Et de répéter en baissant le ton « désolé, désolé ».


Strange World, le dessin animé de 2022

Strange World, le dessin animé de 2022

Strange World, le dessin animé de 2022

Strange World, le dessin animé de 2022

Strange World, le dessin animé de 2022

Strange World, le dessin animé de 2022

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