Le Labyrinthe de Pan, le film de 2006Feu vert cinéma

El laberinto del fauno (2006)
Traduction du titre original : Le labyrinthe du Faune

Sorti en Espagne le 11 octobre 2006.
Sorti en France le 1er novembre 2006.
Sorti en Angleterre le 24 novembre 2006.
Sorti aux USA le 29 décembre 2006.
Sorti en coffret français ultimate 3DVD, 1HDVD, 1CD BO le 3 juillet 2007 (le HD DVD n'est lisible que sur un lecteur HD DVD, meilleur image que le blu-ray, menus des DVD très compliqués pour atteindre les bonus)
Sorti en blu-ray américain le 27 décembre 2007 (multi-régions, pas de version française, version originale espagnole seulement, sous-titres anglais, image possiblement meilleure que l'édition française).
Sorti en blu-ray français le 8 février 2011 (version originale DTS-HD MA 7.1, menus simplifiés, HD poussive en comparaison de la présentation au festival de Cannes à laquelle j'ai assisté - légers bruits, artefacts, détails fins manquants).

De Guillermo del Toro (également scénariste) ; avec Ivana Baquero, Doug Jones, Maribel Verdú, Sergi López, Ariadna Gil, Álex Angulo, Manolo Solo, César Vea, Roger Casamajor, Ivan Massagué, Pablo Adán.

Pour adultes.

Espagne 1944. La guerre civile est terminée. Cachés dans les montagnes, des groupes armé&s combattent le nouveau régime fasciste qui a juré leur perte. Dans la nuit, Ofélia, une jeune fille, est à terre, ensanglantée. Elle respire difficilement, tandis que le sang qui coule de son nez remonte le long de sa joue... Il y a longtemps, bien longtemps, dans le Royaume Souterrain, là où n’existent ni le mensonge, ni la douleur, vivait une princesse qui rêvait du Monde des Humains. Elle s’imaginait le ciel bleu, la douce brise, et le soleil brillant. Un jour, échappant à la surveillance de ceux qui la gardaient, elle s’enfuit en courant dans les escaliers qui menaient à la Surface. Mais arrivée en haut, le Soleil l’éblouît, et la princesse oublia tout ce qu’elle savait de son passé : elle oublia qui elle était et d’où elle venait. Alors son corps connut le froid, la maladie et la douleur, et en quelques années, elle mourut. Mais dans le même temps, son père, le Roi, savait que l’âme de sa fille reviendrait, peut-être dans un autre corps, à une autre époque, en un autre lieu : le roi décida d’attendre, jusqu’à son dernier souffle, jusqu’à ce que le monde s’arrêtât de tourner.

Ou en tout cas, c’est ce que raconte le livre de contes que Ofélia ne cesse de lire et de relire, tandis qu’elle accompagne sa mère, Carmen, dans un long voyage en voiture pour rejoindre son beau-père, un capitaine de l’Armée Franquiste chargé de pacifier la forêt et les montagnes. Carmen est très enceinte, et le voyage la rend malade. Elle ne comprend pas pourquoi sa fille a emmené autant de livres : elles vont à la campagne, au grand air. Elle ne comprend pas non plus pourquoi sa fille continue de lire des contes de fée alors qu’Ofélia est, selon sa mère, trop grande pour ce genre de lecture, que Carmen juge très bête.

Soudain, Carmen est prise d’une nausée plus forte, et Ofélia doit dire au chauffeur d’arrêter la voiture au milieu de la route, en pleine forêt. Carmen demande à Ofélia de la laisser, car selon elle, son petit frère ne va pas bien du tout.
Tandis que Ofélia s’éloigne, avançant sur la route, le soulier de la jeune fille heurte un caillou bizarre, avec un œil sculpté dessus. Quelques mètres plus loin, Ofélia aperçoit, un peu cachée par un buisson, une sorte de dalle dressée, représentant un visage hurlant et borgne. Comme elle replace l’œil à sa place, une sorte de grande mante religieuse sort de la bouche hurlante et s’envole ; et tandis que Carmen vient chercher Ofélia pour repartir, la mante se pose sur le tronc d’un arbre, et semble épier la jeune fille.

Un peu plus tard, la voiture d’Ofélia et de Carmen arrive avec quinze minutes de regard, selon la montre au verre fêlé du Capitaine Vidal qui les guettait à l’entrée de la grande ferme qui sert de quartier général à l’Armée Franquiste. Le Capitaine insiste pour que Carmen prenne place dans un fauteuil roulant. A contre-cœur, Carmen obéit, puis demande à Ofélia de saluer le capitaine. Ofélia, très intimidée, tend sa main gauche à la main gantée de cuir du militaire, car en descendant de la voiture, elle n’a eu le temps que de retenir contre elle ses livres de contes de fées… de la main droite. Le Capitaine Vidal prend la main gauche, la garde serrée, et lui déclare qu’Ofélia lui a donné la mauvaise main. Puis il la recherche et appelle la gouvernante, Mercedes, pour qu’elle s’occupe de leurs bagages.

C’est alors qu’Ofélia aperçoit la mante religieuse de l’autre fois, posée sur un sac tout proche. Ofélia se précipite, faisant tomber ses livres, tente d’attraper l’insecte sans succès, qui s'envole vers un portique étrange, qui donne sur un labyrinthe de pierre. Au moment où Ofélia va pour y entrer, elle est rattrapée par Mercedes, qui rend à la jeune fille ses livres, et l’avertit qu’elle ne doit pas entrer dans le labyrinthe, car ce sont des très vieilles pierres, et qu’elle pourrait se perdre. En suivant Mercedes, que le Capitaine appelle, Ofélia tient à lui préciser que le Capitaine n’est pas son père. Son véritable père est mort au début de la guerre, et c’est à cause du bébé que le capitaine Vidal a fait à sa mère, que celle-ci est malade…
Mais tandis que la gouvernante et Ofélia s’éloignent du labyrinthe, la mante religieuse est revenue se poser sur le portique, pour les observer. Le portique est surmonté d’une tête cornue aux yeux exorbités et à la bouche hurlante, et la mante se place exactement entre les deux cornes et se met à crépiter.

Le Labyrinthe de Pan, le film de 2006

Le Labyrinthe de Pan, le film de 2006

Le Labyrinthe de Pan, le film de 2006

Le Labyrinthe de Pan, le film de 2006

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