La ligue des justiciers : nouvelle génération, la série animée de 2010Feu vert télévision

Young Justice S01E01: Independence Day (2010)
Titre français : La ligue des justiciers: nouvelle génération

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Ici la page de ce blog consacrée à la série animée Young Justice (2010)

Histoire en deux parties - seconde partie : S01E02: Feu d'artifice (Fireworks)

Diffusé aux USA le 26 novembre 2010 sur CARTOON NETWORK US.
Diffusé en France le 2 juin 2012 sur FRANCE 4 FR.
Sorti en blu-ray américain le 12 août 2014 (multi-régions, pas de version française, seulement en 2.0 alors que l'original est en 5.1 de qualité)
Sorti en DVD français le 30 novembre 2011 (début de la saison 1, pas d'intégrale, pas de bonus)
sorti en coffret intégrale DVD français saison 1 le 4 décembre 2013 (épuisé, version française)

Série de Greg Weisman (également scénariste) et Brandon Vietti, d'après les bandes dessinées de l'univers DC, publiées chez DC Comics. Avec Jesse McCartney, Khary Payton, Jason Spisak, Crispin Freeman , Bruce Greenwood, Alan Tudyk , George Eads, Phil LaMarr, Rene Auberjonois.

Le parc central de Gotham City (New-York), un 4 juillet à midi. Mister Freeze attaque au hasard au rayon frigorifique les familles qui se promènent, jouent ou font un barbecue. Ceux qui n’ont pas été pris par la glace se sont tous enfuit, et Freeze s’étonne alors de ne pas encore voir Batman débarquer. Mais c’est Robin qui apparait en premier sur les lieux, et comme il a poussé Freeze à terre, le garçon se contente de fissurer à coup d’étoiles ninja le casque transparent de la combinaison intégrale du criminel. Comme Freeze se relève et s’apprête à congeler Robin, celui-ci demande à ce qu’il en finisse maintenant parce que Robin est un peu pressé aujourd’hui. Freeze se plaint alors de ces jeunes toujours trop pressés, mais Robin explique : ce n’était pas à Freeze qu’il parlait. Alors Batman débarque enfin, et d’un seul coup de poing, brise le casque de protection de Freeze.

Une minute plus tard à Star City, heure locale 9h01 (San Francisco), Icicle Junior (le Glaçon junior) attaque à son tour au hasard les conducteurs qui passent sur le Pont suspendu de Star City (le Golden Bridge). Icicle s’étonne aussi que les justiciers locaux n’arrivent pas plus tôt, mais ils sont bien au rendez-vous : L’Archer Vert (Green Arrow) et Speedy (le futur Archer rouge) assomment alors le mutant à coup de flèches explosives. Toujours à fond et à court d’humour, Speedy est furieux d’avoir été retarder pour ce qui semble pour lui un rendez-vous très important. Une minute plus tard à Pearl Harbour, c’est au tour d’Aquaman et de son apprenti Aqualad, d’arrêter la mutante Killer Frost, occupée à démolir un tanker transporteur de pétrole. De même, une minute plus tard à Central City (Missouri), c’est le Flash et son disciple Kid Flash qui enrayent la démonstration de Capitaine Cold, et Kid Flash aussi montre de l’impatience pour le rendez-vous suivant.

En effet, tous les héros doivent se rendre ce jour-là à Washington DC à 14 heures (heure locale) pour faire entrer leurs apprentis à la Chambre de Justice, le quartier général de la Ligue de Justice. Quand Flash et le Kid Flash arrive sur place, tous les autres sont déjà là et Kid Flash s’indigne : il était certain que lui et le Flash seraient les derniers arrivés. Devant tous les touristes ils gravissent les marches qui mènent au grand hall, avec les statues géantes de Superman et des autres. Ils sont accueillis par la Tornade Rouge et le Chasseur Martien, qui les félicitent pour leur accès illimité… à la Bibliothèque. Et les « adultes » sont aussitôt conviés à une réunion secrète.

Alors Speedy pique une colère : ils les traitent comme des enfants, pire : comme des assistants de super-héros. Speedy décrit aux autres tout ce qu’il y a vraiment à voir, et comme le Chasseur Martien refuse de les laisser accéder à davantage, Speedy démissionne et s’en va. Puis les trois « assistants » assistent à l’affichage de deux messages consécutifs sur l’écran géant de la bibliothèque : selon Superman, l’usine Cadmus est en flamme – mais le kryptonien est immédiatement interrompu par le magicien Zatara, qui réclame l’intervention immédiate de la Ligue alors Wotan s’apprête à éteindre le soleil avec l’amulette d’Aten. Les « adultes » partis, Aqualad avoue qu’il est aussi déçu que son maître Aquaman ne lui fasse pas plus confiance, puis demande aux autres s’ils savent ce qu’est le projet Cadmus. Alors Robin pirate sans difficulté l’ordinateur de la Justice Ligue (même système que la Batcave…) et le trio décide d’aller inspecter le projet Cadmus de plus près, histoire de défier la Ligue de Justice.

La ligue des justiciers : nouvelle génération S01E01: Le jour de l'indépendance (2010)

La ligue des justiciers : nouvelle génération S01E01: Le jour de l'indépendance (2010)

La ligue des justiciers : nouvelle génération S01E01: Le jour de l'indépendance (2010)

La ligue des justiciers : nouvelle génération S01E01: Le jour de l'indépendance (2010)

La ligue des justiciers : nouvelle génération S01E01: Le jour de l'indépendance (2010)

La ligue des justiciers : nouvelle génération S01E01: Le jour de l'indépendance (2010)

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FireBreather, le téléfilm animé de 2010Feu vert télévision

FireBreather (2010)
Traduction du titre original : Cracheur de feu.

Diffusé aux USA le 24 novembre 2010 sur CARTOON NETWORKS USA.
Diffusé en France le 18 décembre 2011.
Sorti en blu-ray américain le 22 mars 2011 (région A, anglais seulement)

De Peter Chung, sur un scénario de Phil Hester et James Krieg ; d'après la bande-dessinée éditée de 2003 de chez IMAGE de Phil Hester et Andy Khun ; avec Jesse Head, Tia Texada, Amy Davidson, Dante Basco, Dana Delany, Gary Anthony Williams, Kevin Michael Richardson, Nicole Sullivan, Jameson Moss, Reed Diamond, Billy Evans, Josh Keaton, Grey Griffin, Tom Tartamella.

C’était les derniers jours de la guerre entre les humains et les monstres géants, les Kaiju. Mais pour lui, c’est plus que qu’une simple leçon d’Histoire – c’est aussi l’histoire de sa famille. Sa mère, Margaret Rosenblatt, conduisait à travers la ville attaquée. On dit que son courage sauva la ville ce jour-là, sauva le monde. Et c’est aussi le jour où sa mère rencontra son père… dans le creux de la patte griffue de ce dernier. Hé oui, son père est un Kaiju.

Une banlieue idyllique au petit matin, avec ses dizaines de pavillons alignés en pente douce et les oiseaux qui chantent. Dans le salon où traînent encore les cartons à demi déballés, Duncan Rosenblatt, un jeune homme mince parle de zapper le premier jour de lycée, parce qu’étant donné qu’il mangera du charbon comme déjeuner, il passera à tous les coups pour un monstre de foire. Sa mère le corrige immédiatement : il n’est pas un monstre de foire… tandis qu’elle lui verse en guise de céréales du charbon écologique pour barbecue. Duncan proteste : sa peau pourrait être qualifiée de potiron, tangerine ou terre de sienne brûlée, mais cela restera toujours de l’orange. Et sa mère de conclure qu’en orange, il est adorable.

Pour sa mère, il s’agit seulement d’une nouvelle école, pas d’une exécution : Duncan n’aura qu’à essayer de se mêler aux autres, se faire quelques amis et… Le jeune homme complète la phrase de sa mère : et d’arrêter de prendre part à des bagarres. Et il proteste : ce sont toujours les autres qui commencent, les imbéciles finissent toujours par lui arriver dessus, comme par instinct, comme s’ils étaient des pigeons voyageurs. Sa mère répond qu’il n’est qu’un garçon de 16 ans comme les autres, et que tous les gamins à l’école ont leurs problèmes à eux ; donc tout ira bien s’il essaie de s’entendre avec les gens et de garder la tête froide. Duncan capitule, enfile sa veste et va pour partir, alors sa mère lui fait un signe de la main que l’adolescent prend pour une marque d’affection. Sa mère le corrige : ça veut d’abord dire « Rock & Roll ». Duncan pousse alors un gros soupir.

Dehors, Duncan marche le long du trottoir, donnant encore et encore un coup de pied à une cannette écrasée qui lui revient toujours dans les jambes. L’adolescent finit par donner un coup de pied plus violent, et la canette rebondit contre une poubelle, et va frapper une voiture garée non loin de là, déclenchant un signal d’alarme. Duncan se met alors à courir, mais quand il arrive juste derrière une fille de son âge blonde platine en mini-jupe bleu, il reprend immédiatement une allure la plus normale possible. C’est alors qu’une voiture décapotable chargée de brutes de leur âge également freine brutalement pour s’arrêter le long du trottoir quelques mètres plus loin. Les quatre garçons appellent la jeune fille Jenna, mais cette dernière s’éloigne d’eux sans leur jeter un regard. Puis le chef de la bande aperçoit Duncan dans le rétroviseur, fait un demi tour sur le trottoir, les barrant la route, et lui lance qu’il excuse : il avait confondu Duncan avec une chiure d’oiseau sur son rétroviseur. Ses trois camarades s’esclaffent lourdement et le chauffeur se félicite lui-même de la qualité de sa plaisanterie – et repart en faisant crisser ses pneus.

Duncan arrive plus tard au lycée Herbert Hoover, un bâtiment très moderne sous un ciel radieux, et sur fond de murailles rocheuses. Comme Duncan monte un escalier en regardant tout autour de lui, méfiant, il ne voit pas Jenna qui quitte ses amies, une coupe de café brûlant à la main. C’est la collision, Duncan est aspergé de café, et commence à s’emporter, mais réalisant à qui il a affaire, il s’arrête avant d’avoir pu lâché le moindre qualificatif déplaisant, la seule chose lui venant à l’esprit étant « hot » (brûlante). De terrorisée, Jenna devient surprise, et il essaie alors de se rattraper en prétendant qu’il parlait du café, et se met à ricaner bêtement. Alors Jenna s’excuse platement : c’est de sa faute, elle avait insisté pour que son café lui soit servi à 70°C pour qu’il reste chaud une fois sorti de la cafétéria. C’est alors qu’elle s’étonne : comment se fait-il que le jeune homme n’ait pas été brûlé. Duncan assure qu’il n’en ait rien, que la température du café était même agréable pour lui, il mourrait de froid, à cause de la climatisation trop forte à son goût. Jenna fait alors remarquer qu’il doit faire peut-être 25°C dans le couloir, mais peu importe : puisqu’elle fait parti du conseil des étudiants, elle prend note et verra ce qu’elle peut faire. Comme Duncan lui fait remarquer qu’elle n’a pas le type de l’étudiante siégeant au conseil des étudiants, mais elle le lui confirme et se présente.

Tellement fasciné par la jeune fille qui s’éloigne, Duncan oublie de se présenter à son tour, et ne voit pas le chef de la bande de brute qui fait alors exprès de le bousculer. Puis ce dernier pointe son doigt vers Jenna, puis vers Duncan, puis fait le signe de l’égorger, et éclate de rire en voyant l’air furieux de Duncan. Et c’est en classe de Biologie que Duncan est présenté à l’ensemble de ses camarades. La professeur, Mrs Dreakford, insiste alors pour dire le nom complet du jeune homme, qui se trouve être Duncan Xerxes Absalom Belphegor Gressil Pythius Wu Fan… sauf que Duncan interrompt la vieil dame au milieu des ricanements de la classe : « Duncan » suffira.

FireBreather, le téléfilm animé de 2010

FireBreather, le téléfilm animé de 2010

FireBreather, le téléfilm animé de 2010

FireBreather, le téléfilm animé de 2010

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Avatar (2009) le coffret blu-ray ultimate (version extended et statuette)Feu vert blu-ray

Ici la page Amazon.fr du coffret 3 blu-ray ultimate avec figurine, livret et pellicule.

Avatar (2009) le coffret blu-ray version longue collector de 2010

Sorti en France le 18 novembre 2010.

Coffret blu-ray collecteur, multirégions, avec une statuette.

Ici l'article de ce blog sur le film Avatar (2010)

Sur le film : Avatar est un projet de plus de quinze ans de James Cameron (Terminator, Abyss, Titanic), un Planet Opera inspiré des nouvelles et romans classiques de l'Âge d'or de la Science-fiction américaine. La réussite financière du film devrait permettre non seulement le tournage de deux autres épisodes d'une trilogie, mais également celui des trois derniers chapitres de la Guerre des étoiles. Et pour cumuler les défis, Avatar est également proposé en 3D dans les rares cinémas qui voudront bien mettre des lunettes à leurs spectateurs.

Au final, le film est une grande réussite : Cameron et son équipe ont tout compris au Space Opera, et c'est extrêmement rafraîchissant - et nouveau, après les pénibles chapitres 1, 2 et 3 de Star Wars et les divers remixes de Star Trek. Bien sûr, ce n'est pas si original, mais pour n'importe qui d'un peu cultivé et observateur, rien n'est original. Le fond est bon - Cameron, tout en s'offrant une nouvelle foire aux armes lourdes et destructions diverses - réaffirme son parti pour le respect de la vie, fût-elle extraterrestre - contre la recherche sans conscience du profit, et contre le pouvoir militaire.

Le succès au box-office était attendu mais pas certain. Et une fois de plus Cameron a battu des records. C'est une bouffée d'oxygène pour le genre space opera, et un phare pour l'innovation créatrice.

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Image : 1,78:1 (16/9ème) - formidable, extrêmement détaillée, avec une très grande profondeur de champ qui donne l'impression d'assister à une projection en relief.

Son : DTS HD 5.1 HD Anglais - formidable, très grande immersion. Version française, allemande et castillanne (espagnol) disponibles DTS 5.1 ainsi qu'anglais stéréo pour ceux qui n'ont pas le système surround. Sous-titres correspondant plus grec et portugais, ainsi que pour tous les pays nordiques.

Bonus : très nombreux, HD, formidable, pas encore tout visionné.

En plus du coffret trois blu-rays de l'édition Extended, un petit livre Le Making Of Avatar abondamment illustré et une image de la pellicule (de grande taille), ainsi que la fameuse statuette représentant l'avatar de Jack, de très belle facture. La version la plus longue proposée fait pratiquement 3 heures (contre 2h42 pour le montage original). Les nouvelles scènes sont accessibles directement via le menu des bonus du blu-ray du film.

Le blu-ray d'Avatar (extended) est au même titre que celui de Coraline, un exemple de ce que la Haute-définition peut vous offrir de plus époustouflant. Les scènes rajoutées ne détonnent pratiquement pas du corps du film, même si j'ai trouvé la scène de la chasse aux buffles mutants un peu limite dans ses gerbes d'eau. Il manque encore cependant la légendaire scène de sexe pandorienne et surtout la version 3D du film, qui jusqu'ici est réservée aux acheteurs de télévisions 3D Panasonic.

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La nuit du chasseur, le blu-ray américain de 2010Feu vert blu-ray / DVD

La nuit du chasseur, le blu-ray américain de 2010 de chez CRITERION

Sorti en blu-ray américain le 16 novembre 2010, réédité le 8 avril 2014.

Région A, pas de version française.
 

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Sur le film : à voir absolument, pour de très nombreuses raisons, la principale serait de pouvoir ensuite reconnaître les monstres bien réels que l'on finira toujours par croiser dans la vie, ainsi que la bêtise et la lâcheté des gens qui les laissent faire. La nuit du chasseur est magnifiquement filmé, extrêmement édifiant, très copié alors que le film avait été un échec à sa sortie (pour cause de mauvaise distribution et promotion, ainsi que la censure religieuse américaine) et son réalisateur, l'acteur Charles Laughton avait dû renoncer à faire d'autres films. Enfin, le film est d'une actualité très brûlante et devrait être projeté d'urgence partout car il montre clairement la différence entre la croyance religieuse et son détournement à des fins abusives et criminelles, peu importe la religion utilisée.

Image : Formidable, 1.67:1, 1080p - Sincèrement, j'ai cru halluciner quand j'ai pu distinguer le grillage de la moustiquaire dans une scène ou de nuit, le jeune héros passe derrière puis devant alors que la caméra est encore à distance. Les scènes où la barque avance sur le fleuve de nuit sont complètement onirique - en fait toutes les scènes ont un pouvoir quasi hypnotique, et le jeu des acteurs est bien sûr magnifié, à la limite du supportable, compte tenu de ce que vivent les personnages. Il y a du grain, mais il ne fourmille pas (sauf peut-être un plan, et cela dépendra de votre système de projection), ne mange pas les détails fins et donc ne dérange pas.

Son : Formidable, Anglais LPCM 1.0 - Il est difficile de concevoir à quel point un son mono peut se révéler profondément immersif tant il est efficace. L'expérience HD est complète, au-delà de toute espérance, quand bien même la source est limitée au mono.

Bonus : Remarquables. Très nombreux, très intéressants, pas encore tous visionnés - il y a un second blu-ray qui contient près de 2 heures 45 de documents consacrés au tournage.

En conclusion : J'ai très longtemps hésité à visionner ce film, qui est passé et repassé à la télévision au cinéma minuit. La seule phrase d'ouverture m'inquiétait beaucoup lorsque j'étais plus jeune. Par ailleurs, l'image et le son semblaient alors de très mauvaise qualité et je n'étais pas du tout certain de pouvoir endurer un film bizarre parlant de religion où des enfants étaient apparemment en danger. L'édition Criterion offrant une garantie de confort de projection, je me suis lancé, et la Nuit du Chasseur s'est révélée comme un des films les plus impressionnants et les meilleurs jamais tournés à mes yeux. Je suis très, très heureux de l'avoir découvert dans des conditions aussi bonnes. Ce blu-ray est de ce fait un must, en ce qui me concerne.

La nuit du chasseur, le blu-ray américain de 2010
 
La nuit du chasseur, le blu-ray américain de 2010
 
La nuit du chasseur, le blu-ray américain de 2010
 
La nuit du chasseur, le blu-ray américain de 2010

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