Les quatre fantastiques, le film de 2005Feu vert cinéma

Fantastic Four (2005)

Sorti aux USA le 8 juillet 2005.
Sorti en France le 20 juillet 2005.
Sorti en blu-ray US le 14 novembre 2014 (région A, pas de piste française).
Sorti en blu-ray français le 15 novembre 2014 (région B ).

De Tim Story, sur un scénario de Mark Frost, Michael France ; d'après la bande dessinée Marvel de Stan Lee et Jack Kirby. Avec Ioan Gruffudd, Michael Chiklis, Chris Evans, Jessica Alba, Julian McMahon.

Reed Richards et ont pris rendez-vous avec le richissime Victor Van Doom pour présenter leur projet : d’après les recherches de Reed, la vie sur Terre aurait été stimulée par une décharge d’énergie stellaires similaire à celle qui se produira d’ici quelques semaines. Van Doom est dubitatif, car les projets de Reed sont habituellement ruineux et la NASA a refusé. Van Doom travaille avec Susan Storm, directrice de son service de recherche génétique. Susan n’est autre que l’ex de Reed. Van Doom veut 75% des profits et Reed n’a pas d’autres choix que d’accepter. Van Doom jubile, Ben pense que c’est Van Doom qui a fait capoter le contrat avec la NASA. Dans l’ascenseur, Susan apprend à Ben qu’il ne sera pas le pilote, car la place est déjà prise par son petit frère, l’exubérant Johnny Storm, modèle publicitaire pour sous-vêtements, qui a réussi à détruire un simulateur de vol alors qu’il essayait d’impressionner deux mannequins vedettes de Victoria Secret qu’il avait fait entrer sans permission.

Ils abordent la station spatiale neuf heures avant l’orage stellaire. La station est équipée de bouclier censés les protéger, mais Ben en doute. Van Doom ironise sur le fait que Ben n’est pas un homme de terrain, ce que Ben réfute : c’est bien lui qui sortira dans l’espace pour installer divers échantillons à exposer aux radiations interstellaires. Pendant ce temps, Van Doom entend impressionner Susan Storm par la vue superbe sur le globe terrestre… et lui faire sa proposition de mariage. C’est alors que Reed découvre que l’orage interstellaire éclatera dans neuf minutes au lieu des sept heures prévues. Reed interrompt la proposition de Van Doom, qui furieux, demande de simplement baisser les boucliers… et d’abandonner Ben à l’orage. Alors que Van Doom abaisse les boucliers, Susan le quitte pour tenter d’aider ses amis. Ben saute pour atteindre le stade, mais il est déjà rattrapé par l’onde de choc. Redd, Johnny et Susan sont à leur tour happés par la vague d’énergie et perdent conscience.

Ben est réveillé par Johnny Storm : ils ont été rapatriés sur la Terre et sont en quarantaine. Johnny prétend que les médecins ont fait tout leur possible pour sauver son visage, mais… Ben lui arrache le miroir. Johnny exulte : effectivement, ils n’ont rien pu faire, il a toujours le même visage. Johnny croise Reed et le félicite pour son look de grand-père : et Reed constate que ses tempes ont effectivement blanchi. De son côté, Van Doom doit faire face à l’effondrement des actions de sa société suite au fiasco de la mission : il a seulement une semaine pour redresser la barre, sinon les banques le lâchent.

Les quatre fantastiques (2005) photo

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La guerre des mondes, le film de 2005Feu orange cinéma

War of The Worlds (2005)

Sorti aux USA le 29 juin 2005.
Sorti en Angleterre le 1er juillet 2005.
Sorti en France le 6 juillet 2005.
Sorti en blu-ray américain le 1er juin 2010 (probablement identique à l'édition française).
Sorti en blu-ray français le 3 juin 2010 (multi-région, mauvais transfert à l'image bruitée et délavée).

Ici l'article de ce blog sur le blu-ray belge (?) de la Guerre des mondes (2005)

De Steven Spielberg, sur un scénario de Josh Friedman et David Koepp , d'après le roman de H.G. Wells ; avec Tom Cruise, Dakota Fanning, Justin Chatwin, Tim Robbins, Miranda Otto, Ann Robinson, Gene Barry.

Pour adultes et adolescents.

Personne n’aurait jamais cru dans les premières années du 21ème siècle, que notre monde était surveillé des intelligences plus grandes que les nôtres, et qu’alors que les hommes se s’agitaient quant à leurs diverses affaires, celles-là observaient et étudiaient à la manière d’un homme scrutant les créatures qui, sous son microscope, pullulaient et se multipliaient dans une goutte d’eau. Avec une conformité infini, les humains allaient et venaient sur le globe, confiants quant à leur emprise sur ce monde. Cependant, de l’autre côté du gouffre de l’Espace, des intellects vastes et froids, et antipathiques considéraient notre planète avec des yeux envieux. Et lentement, mais sûrement, ils tracèrent leurs plans contre nous.

Un quai de la rivière Hudson, en face de Manhattan. Ray Ferrier, un pilote de grue empile des containers, termine son travail et quitte son poste. Son chef le rattrape, parce qu’il veut que Ferrier continue de travailler au-delà des horaires syndicaux, parce qu’il charge davantage de containers à l’heure que son remplaçant. Ray Ferrier l’envoie paître.

Le technicien trouve Mary-Ann, son ex-femme enceinte accompagnée de son compagnon actuel, Tim, qui sont venu déposer Robbie, son grand fils et Rachel sa petite fille. Le fils ignore complètement Ray et va vers la porte, tandis que Ray lui lance que la porte est fermée à clé. L’adolescent n’entend même pas son père car il a le casque sur les oreilles. Quand ils entrent, son ex constate que la maison est dans un grand désordre, et que le frigo est vide. Elle constate aussi que sa fille et son fils seront obligés encore une fois de partager une chambre. L’ex de Ray insiste pour que Robbie fasse son devoir sur la guerre d’Algérie et pour que les enfants obéissent à leur père. Mary-Ann s’en va, visiblement inquiète à l’idée de laisser ses enfants à Ray.

A la télévision, on annonce que l’Ukraine est privée dans l’électricité après des orages d’une intensité extraordinaire. Or c’est la même chose au Japon, accompagné en prime d’un séisme d’intensité modéré. Ray éteint la télévision et insiste pour que son fils Robbie s’entraîne au base-ball avec lui. Sa petite fille Rachel s’assoit pour les observer. L’entraînement dégénère en échange d’insulte, et Robbie esquive la balle, qui va fracasser une vitre. Robbie s’en va, Rachel fait remarquer que ce n’est pas comme ça que Ray arrivera à parler franchement avec son fils, et Ray lui rétorque qu’elle n’est pas sa mère. Ray décide alors de se coucher, et comme Rachel demande ce qu’ils vont manger, Ray répond qu’elle n’a qu’à se faire livrer.

Quand Ray se relève de sa sieste, Rachel zappe à travers les programmes télévisés, où l’on parle beaucoup de black-out, d’orage et d’effet électro-magnétique pulsé. Rachel a une écharge dans la paume de la main et refuse que Ray la retire : selon la jeune fille, l’écharde ressortira toute seule, poussée par la peau. Ray découvre ensuite avec dépit que le menu commandé est végétarien, puis apprend que Robbie a pris sa voiture et est parti faire un tour en ville. Furieux, Ray sort dans la rue, et constate alors que tout le monde, dont ses voisins, regarde dans la même direction : dans le ciel se forme un orage monstrueux en forme de nébuleuse. Ray décide d’aller voir cela de plus près depuis leurs arrière-cours. Un vent fort s’est levé, un vent qui souffle en direction de l’orage.

Ray invite alors Rachel à voir le phénomène, qu’il juge cool. Puis le vent tombe, et un grand silence tombe. Il y a un premier éclair, et Rachel veut rentrer dans la maison, mais a trop peur d’y aller seul. Les éclairs se multiplient. Pour Ray c’est comme un feu d’artifice, mais Rachel a très peur : comme ils sont rentrés, un éclair tombe juste derrière la maison, et comme Ray prétend que la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit, c’est exactement ce qui arrive. Comme l’orage s’arrête enfin, Ray décide de laisser Rachel sous la table et d’aller voir ce qui se passe dehors, lui demandant d’attendre. Au rez-de-chaussée, il constate qu’il n’y a plus d’électricité, que le téléphone fixe est mort, tout comme le téléphone portable et sa montre.

Dehors, toutes les voitures sont immobilisées, et il retrouve Robbie qui explique qu’il a abandonné la voiture avenue Lincoln, que la foudre a frappé toujours le même endroit en ville, ouvrant comme une espèce de trou. Ray ordonne à Robbie de retrouver sa sœur, le menaçant d’appeler la police si le jeune homme reprend sa voiture et conduit sans permis. En chemin, Ray conseille à un garagiste de ses amis de changer l’allumage de la voiture d’un client pour la faire démarrer, puis Ray converge avec le reste du voisinage vers le point d’impact principal de la foudre, au beau milieu d’un carrefour, où il y a effectivement un trou et un affaissement de la chaussée. Ray ramasse le goudron qui n’est pas brûlant, mais très froid. Puis une pulsation commence, et la terre se met à bouger, la route se lézarde, et la fissure atteint la façade d’un immeuble, dont les vitres tombent et la façade croule. Puis les voitures immobilisées sont secouées et d’autres vitres et enseignent tombent, tandis que la foule paniquée fuient dans tous les sens. L’avant de l’église voisine se sépare du reste du bâtiment, et en fait c’est tout le carrefour qui pivote de plusieurs mètres – se soulève, et s’effondre en un puits, dans un nuage de poussière. Une voiture qui avait basculé dans le trou est éjectée en l’air, et dans le nuage de poussière, quelque chose de très haut sort du sol…

La guerre des mondes, le film de 2005

La guerre des mondes, le film de 2005

La guerre des mondes, le film de 2005

La guerre des mondes, le film de 2005

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Batman Begins, le film de 2005Feu orange cinéma

Batman Begins (2005)
Traduction du titre original : Batman débute.

Film Batman précédent <> Film Batman suivant.

Sorti aux USA et en France le 15 juin 2005.
Sorti en Angleterre le 16 juin 2005.
Sorti en blu-ray américain le 8 juin 2005.
Sorti en blu-ray français le 8 août 2008 (multi-régions).

De Christopher Nolan (également scénariste), sur un scénario de David S. Goyer, d'après la bande dessinée de Bob Kane. Avec Christian Bale, Michael Caine, Ken Watanabe, Katie Holmes , Gary Oldman, Cillian Murphy, Tom Wilkinson, Rutger Hauer, Morgan Freeman.

Pour adultes.

Deux enfants se rejoignent dans une serre. La petite fille a trouvé une pointe de flèche ouvragée, qu’elle finit par lui montrer. Le petit Bruce le lui prend et va se cacher dans un puits, dont le couvercle pourri cède sous son poids. Le puits abritait une nuée de Chauve-Souris. Longtemps après, Bruce Wayne est détenu dans un camp d’internement chinois et provoque un prisonnier plus grand et plus gros que lui lors de la distribution de soupe. Comme Bruce a le dessus, la bagarre prend de l’ampleur, tandis que Bruce se débarrasse de chaque nouvel assaillant. Les soldats en armes interviennent pour protéger les autres prisonniers, et il est jeté dans une cellule, en isolation. Dans la cellule l’attend un homme en costume sombre, qui connaît l’identité de Bruce. Il se présente comme l’émissaire de Raz Al Ghul, un personnage redouté des criminels. Bruce a attiré l’attention de Ghul alors qu’il provoquait criminel après criminel. Ghul estime que Bruce s’est égaré, alors qu’il pourrait devenir un véritable justicier, en se dévouant à un idéal – et non un simple partisan de l’auto-justice. L’inconnu lui donne un rendez-vous et un défi : Bruce sera relâché demain, et il devra trouver une fleur bleue et l’amener au sommet de la montagne. Alors il trouvera ce qu’il est venu cherché, au lieu de continuer à perdre son temps à se battre contre des criminels minables.

Alors qu’il commence à neiger, Bruce trouve la fleur bleue, dépasse un village et parvient la porte d’un palais construit au sommet de la montagne. Il frappe à la porte et découvre un sanctuaire. Sur un trône l’attend une sorte de moine rouge, chauve et à barbiche blanche, qui lui demande ce qu’il recherche ; l’homme en costume est également présent et récupère la fleur – et ils sont entourés de soldats. Comme l’homme en costume prétend que Bruce doit d’abord vaincre ses propres peurs, Bruce déclare vouloir d’abord se reposer. Alors l’homme en costume passe Bruce à tabac. L’ayant jeter à terre, il lui demance ce dont il a peur. Et revient le souvenir du moment où, petit, il a été remonté du puits, ramené au manoir Wayne, quand son père lui expliqua que les chauves-souris avait eu peur de lui. Puis il se souvient du voyage en monorail à Gotham City où son père lui parlait de toutes les amélioratoins de la ville qu’il allait apporter, et de la soirée à l’opéra avec son père et sa mère, et comment, ayant eu peur de figurants voltigeurs ressemblant à des chauve-souris, Bruce avait insisté pour qu’ils quittent la représentation avant la fin du spectacle. Alors ses parents et lui sortirent par la sortie de secours, dans une allée recouverte de graffiti – et un voleur armé d’un révolver exigea que les Waynes lui remettent porte-feuille et bijoux. Wayne père s’interposant, le voleur descend les deux parents et abandonne le petit Wayne dans l’allée.

Batman Begins, le film de 2005

Batman Begins, le film de 2005

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Les aventures de Shark Boy et Lava Girl, le film de 2005 Feu vert cinéma

The Adventures of Sharkboy and Lavagirl 3-D (2005)

Sorti aux USA en 3D anaglyphe (!) le 10 juin 2005.
Sorti en France le 17 août 2005.
Sorti en Angleterre le 26 août 2005.
Sorti en blu-ray américain le 8 novembre 2011 (région A, anglais DTS HD MA 5.1, sous-titré anglais, pas de version française)

De Robert Rodriguez (également scénariste) ; sur un scénario de Racer Rodriguez (Racer Max) et Marcel Rodriguez ; avec Taylor Lautner, Taylor Dooley, Cayden Boyd, Jacob Davich, George Lopez, Kristin Davis, David Arquette, Sasha Pieterse, Rocket Rodriguez, Racer Rodriguez, Rebel Rodriguez, Robert Rodriguez.

Pour tout public.

Tout ce qui est ou était, commença avec un rêve…

Sharkboy (le garçon-requin) n’a pas toujours été moitié requin, moitié garçon. Il était un biologiste marin, ou tout au moins, il s’entraînait à le devenir. Son père étudiait les grands requins blancs, et il avait surnommé son fils Sharkboy à cause du fait qu’il aimait tant s’occuper des requins : il leur faisait des Sushi et leur avait tous donné donné des noms : Goodmilk (bonlait), Peggy, Eggbat et Crackett.

Mais un jour, un incroyable, un mystérieux orage survint, qui emporta la totalité du laboratoire flottant. Grâce à leurs radeaux de sauvetage, Sharkboy et son père survécurent – mais ils survécurent chacun d’un côté différent de l’épave, s’en allant flottant chacun dans une direction opposée : Sharkboy était complètement seul. Presque complètement, car il était encerclé de requins. Mais l’un des requins le reconnut : hé, c’est Sharkboy, dit le requin ; lui mangez pas un morceau les garçons, c’est un ami.

Ils emmenèrent Sharkboy jusqu’à leur maison-grotte où il serait en sécurité et au sec : sa nouvelle famille était des requins. Des centaines de requins. Les requins l’élevèrent comme l’un des leurs, lui enseignant le savoir des requins : il devait continuer d’être en mouvement pour survivre, aller toujours de l’avant, sans jamais reculer – vivre d’instinct, et d’instinct seulement. Il finit par se voir pousser des ouïes, et des serres acérées en guise de griffes. Ses dents devinrent si acérées qu’elles devinrent pointues. Il lui poussa des nageoires, toutes sortes de nageoires.
Mais c’était des années auparavant. Max a rencontré pour la première fois Sharkboy alors qu’il pêchait sur un ponton cet été-là : d’après la nageoire qui avait fait surface, il avait ramené un requin, mais c’est Sharkboy qui émergea. Il paraissait perdu.

Ce jour-là, les parents de Max se disputaient sur les finances de la maison, alors Max fit entrer Sharkboy en douce chez lui, alors que ses parents étaient trop occupés pour remarquer quoi que ce soit. Il le garda nageant dans sa douche transformée en aquarium, et le nourrit. Sharkboy voyageait à travers tout l’univers à la recherche de son père. Il raconta à Max ses dernières aventures sur une planète si cool que vous en auriez bavé. Et il disait que Max aussi un jour pourrait aller sur la planète Bave un jour et Max prenait tout en note sur son carnet.

Puis une nuit, Max fut visité par une lumière luisante : une fille extraordinaire avec des flammes mauve en guise de cheveux et une peau en lave en fusion apparut dans l’embrasure de la porte de la salle de bain. Je l’appelai Lavagirl (Fille de Lave). Elle sourit à Max, parce qu’il semblait que c’était son nom. Elle lui dit qu’elle avait besoin de Sharkboy pour retourner avec elle à la planète Bave, car une grande crise s’y préparait. Elle demanda à Max s’il pouvait venir avec eux. Il lui répondit qu’il avait école le lendemain. Elle jeta un regard triste à Max et s’en alla, en flammes, emmenant Sharkboy avec elle. Et Max n’a plus revu ni Sharkboy, ni Lavagirl depuis…

Et voilà ce que Max dit à l’école qu’il avait fait l’été dernier. La classe entière lui balance alors une tempête de boulettes de papier, tandis que le professeur Electricidad leur crie d’arrêter, sans bouger de son bureau. Puis d’ajouter que quelqu’un va ramasser tout ça par terre et cela ne sera pas lui. L’un des garçons de la classe objecte : ils étaient supposés raconter des histoires vraies. Max rétorque que l’histoire de Sharkboy et Lavagirl est vraie.

Puis une fille au premier rang demande si Lavagirl a des pouvoirs spéciaux. Le professeur Electricidad intervient : Lavagirl n’existe pas. Mais Max cherche dans son carnet… Elle peut lancer de la lave à partir de ses mains. Electricidad se lève et demande combien de ses élèves pensent que l’histoire de Max est vraie. Seule la fille du premier rang lève la main tandis que les autres répondent, blasés, que ce n’est pas vrai, c’est inventé. Puis Linus, celui qui le premier avait objecté lance que si c’est une histoire vraie, Max devrait pouvoir présenter à la classe Sharkboy et Lavagirl dès le lendemain. Max répond qu’ils sont partis et qu’il ne sait pas où ils sont allés. Alors Electricidad ramène Max à sa place dans la classe. Puis le professeur annonce que c’est à Linus de lire son exposé. Linus bouscule Max de son épaule, faisant tomber le garçon tandis que la classe éclate de rire.

Alors Linus commence : cet été il a rencontré un nouvel ami, qui était à moitié neuneu et à moitié garçon, alors il l’a appelé Neuneu-boy. Toute la classe rit, et Linus s’empresse de préciser que le vrai nom de Neuneu-boy était Max. Il l’a invité à dîner, mais il sentait si mauvais que tout le monde à table s’est mis à vomir. Electricidad intervient enfin, disant que cela suffira – et la sonnerie de la fin du cours retentit. Electricidad demande alors à Linus et Max de rester.

Les autres élèves partis, Electricidad annonce à Linus qu’il vient d’avoir un moins pour sa conduite de ce jour-là : c’est une nouvelle année – et le professeur demande aux deux élèves s’ils pensent qu’ils peuvent être amis. Les deux garçons se regardent et répondent ensemble que non. Electricidad annonce alors que c’est décidé : ils seront les meilleurs des amis, ce qui signifie que Linus ne devra plus harceler Max.

Linus s’en va, et Electricidad s’adresse alors à Max : Max est en quatrième année de primaire ; il y a des enfants bien dans cette classe, à lui de les trouver, de devenir leur ami : rêver empêche Sam de voir ce qui est juste en face de lui. Cette vie n’est pas un rêve, c’est la réalité. Puis le professeur s’arrête car il a perdu son fil, tandis que Max écrit sur la dernière page de son cahier : pas de rêverie. Puis Max déclare qu’il a compris et, refermant son carnet, veut partir. Electricidad demande alors qu’est-ce que tient Max, et Max répond que c’est son journal des rêves, là où il conserve ses rêves les plus précieux, et il ne s’en séparera jamais aussi longtemps qu’il vivra.

Mais alors qu’il sort de l’école, Max est interpellé par Linus, qui lui propose d’être des amis imaginaires : Max n’aura qu’à essayer de traîner avec eux, et ils feront semblant que Max n’existe pas. Puis Linus lui montre un dessin qu’il a fait sur son cahier : Sharkboy électrocuté par des anguilles électriques puis dévoré par celles-ci. Max s’approche, puis déclare commençant comme s’il allait faire un compliment, que Linus est vraiment faible en dessin.

Linus bondit avec deux de ses acolytes et tente d’arracher des mains le carnet de Max, mais celui-ci catapulte le carnet au nez de Linus – le carnet rebondit et Max le récupère. Linus annonce alors qu’il va péter la bulle du Garçon-Rêveur. Max prend la fuite ; Linus et ses acolytes le poursuivent, Linus criant aux autres d’attraper le carnet de Max. Malgré l’adresse de Max, Linus s’empare du carnet et promet une édition révisée pour le lendemain.

Un orage tonne au loin. Max se réveille. Il est quatre heure du matin. Max aperçoit des traces de pas humides. Puis trouve un verre de lait… fondu, et trouve un cookie à demi dévoré par quelqu’un qui a les dents pointues. Surpris par ses parents qui croient que c’est Max qui a mangé les cookies auquel il n’a pas droit et qui étaient pour les enfants de sa classe, pour qu’il se fasse des amis. Comme Max repart se coucher, ses parents ont une courte dispute : pour son père, les enfants ont besoin de leurs rêves ; pour sa mère – qui regarde alors lourdement son mari, les enfants doivent grandir ; comme elle s’en va, son mari mange un bout de cookies et rétorque que ce n’est pas avec ces gâteaux-là que Max se fera des amis – et il le recrache dans l’évier. Max espère alors qu’il y aura une tempête de neige le lendemain pour qu’il ne soit pas obligé d’aller à l’école…

Le lendemain matin, le père de Max essaie de convaincre son fils de continuer à construire un robot. Max refuse parce que son père lui-même avait dit que cela ne fonctionnerait jamais. Puis comme il sort, sa mère s’étonne des traces de pas brûlés dans le gazon devant la maison, et Max répond que de toute manière le gazon était mort. Sa mère lui demande alors pourquoi il est si morbide, et Max répond qu’il souhaiterait simplement que quelque chose arrive pour qu’il n’ait pas à aller à l’école ce jour-là. Mais sa mère lui répond que cela n’est pas réaliste – c’est suffisamment mal que son père ait la tête dans les nuages, alors pas Max. Qu’il mette de côté ce rêve et aille de l’avant. Max lui demande alors si c’est comme pour le rêve de sa mère, avec lui et son père dedans. Sa mère répond qu’elle a bien un rêve à leur propos, mais comme Max a dû le constater, son père et elle ne sont pas compatibles.

Puis elle s’excuse de lui dire tout cela avant l’école, mais l’école l’attend. Ils habitent juste en face de l’école, et Max demande s’ils avaient vraiment besoin d’habiter si près de l’école. Sa mère lui répond que son père pensait économiser de l’essence. Puis elle demande à Max de revenir à la maison de suite après l’école car ils auront besoin de parler d’un certain nombre de choses. Comme elle s’en va, Max soupire : il souhaiterait que n’importe quoi arrive ce jour-là pour qu’il n’ait pas à rentrer chez lui.

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