Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, le film de 2004Feu vert cinéma

Lemony Snicket's A Series of Unfortunate Events (2004)
Traduction du titre original : De Citronné Petitbout, une série d'évènements infortunés.

Sortie aux USA et en Angleterre le 17 décembre 2004.
Sortie en France le 22 décembre 2004.
Sorti en blu-ray français le 1er juin 2012.
Sorti en blu-ray américain le 9 septembre 2014.

De Brad Silberling, sur un scénario de Robert Gordon, d'après les romans de Daniel Handler ; avec Emily Browning, Liam Aiken, Kara Hoffman, Shelby Hoffman, Jim Carrey, Jude Law, Meryl Streep, Timothy Spall, Catherine O'Hara, Billy Connolly, Luis Guzmán, Jamie Harris, Craig Ferguson, John Dexter.

Pour adultes et adolescents.

L’histoire que vous allez découvrir n’est pas plaisante, mais si vous aimez les histoires d’orphelins intelligents et raisonnablement mignons, les histoires d’incendies suspects, de sangsues carnivores, de cuisine italienne et d’organisation secrètes, restez, comme je retrace chacun des terribles pas des enfants Baudelaire… Mon nom est Lemony Snickets, et c’est mon triste devoir de retranscrire ce récit.

Violette Baudelaire, l’aînée, était l’un des meilleurs inventeurs de 14 ans du monde. Tout ceux qui connaissaient bien violette pouvait dire qu’elle était en train d’inventer quelque chose lorsque ses longs cheveux étaient attachés haut par un ruban. Dans un monde d’objets abandonnés et de matériaux délaissés, Violette savait qu’il y avait toujours quelque chose qu’elle pourrait façonner en n’importe lequel des engins pour presque n’importe laquelle des circonstances.

Et aucun n’était plus apte à tester ses inventions que son frère : Klaus Baudelaire, le cadet, adorait les livres – ou plutôt les choses qu’il apprenait dans les livres. Les parents Baudelaires avaient une énorme bibliothèque dans leur manoir, une salle remplie de milliers de livre sur presque tous les sujets. Et rien ne plaisait davantage à Klaus que de passer un après-midi à remplir sa tête de leurs contenus. Et tout ce qu’il lisait, il s’en souvenait.

Sunny, la benjamine, avait un centre d’intérêt différent. Elle aimait mordre les choses, et avait quatre dents acérées. Il n’y avait que très peu de choses que Sunny n’aimait pas mordre. Sunny était à un âge où la plupart ne s’expriment que par une série de cris inintelligibles mais sensés, comme ce jour où le banquier Poe émergea du brouillard pour les rejoindre sur le sable de la plage de Briny pour leur annoncer un évènement extrêmement infortuné : leurs parents avaient péri dans un incendie qui avait complètement détruit leur maison.

Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, le film de 2004

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Le château ambulant, le dessin animé de 2004Feu vert cinéma

Ici la page Amazon.fr du blu-ray français du Château Ambulant (2004)

Hauru no ugoku shiro (2004)
Autre titre : Howl's Moving Castle.

Sorti au Japon le 20 novembre 2004.
Sorti en France le 12 janvier 2005.
Sorti aux USA le 10 juin 2005.
Sorti en Angleterre le 23 septembre 2005.

De Hayao Miyazaki (également scénariste), d'après le roman "le château de Hurle" (Howl's Moving Castle) de 1986 de Diana Wynne Jones ; avec Chieko Baishô, Takuya Kimura, Tatsuya Gashûin, Ryûnosuke Kamiki, Mitsunori Isaki, Yô Ôizumi Yô Ôizumi.

Pour adultes et adolescents.

Dans le brouillard qui noie la vallée résonnent des pas lourds, accompagnés de grincements et des sifflements de jets de vapeur… C’est un château ambulant sur pattes qui émerge pour gagner prairies ensoleillées. Dans la ville voisine, Sophie, une jeune chapelière, préfère rester à son ouvrage plutôt qu’aller voir le défilé militaire. C’est alors que les autres jeunes filles s’exclament qu’elles ont vu le château de Hauru ("â-ô-rou"). Sophie regrade par la fenêtre, et effectivement, de la vue qu’elle a de la vallée, elle voit le château ambulant du sorcier redoué avancer de travers sur ses quatre pattes.

Ayant achevé son ouvrage, Sophie enfile son manteau et un chapeau de paille, puis va prendre le tramway en ville, alors que le ciel est sillonné par des escadrilles d’avion-mouches tirant des oriflammes. Mais Sophie s’écarte de la foule qui affluent et passe par des ruelles désertes, à la recherche d’une adresse. Elle butte alors contre deux soldats, qui la dépassent d’au moins d’une tête : les soldats veulent absolument la retenir pour « prendre le thé », et comme elle insiste, un jeune homme blond au cheveux longs et à la veste bariolée intervient, prétendant connaître Sophie, et d’un geste de l’index, il envoie littéralement balader les deux soldats, qui ne peuvent s’empêcher d’aller voir ailleurs. Sophie ne veut pas de son aide, mais l’inconnu ne la lâche pas, et lui signale qu’ils sont suivis. Il s’excuse alors de l’avoir entraîné dans une histoire qui ne la regarde pas, et comme des créatures visqueuses cauchemardesques suintent des murs derrière eux. Ils se mettent à courir, et comme à l’autre bout de la ruelle, un autre contingent de ces créatures leur barre le passage, l’inconnue dit à Sophie de s’accrocher à lui : il bondit et s’envole avec elle, marchant dans les airs au-dessus des toits. L’inconnu la dépose sur un balcon d’une brasserie et lui assure qu’elle n’a rien à craindre : il attirera les monstres loin derrière lui.

Dans la salle de la brasserie, quelqu’un prévient Lettie que Sophie, sa sœur aînée se trouve à l’étage. Très surprise, Lettie lui demande comment elle a fait pour atterrir sur le balcon : elle n’est pas capable de voler. Sophie lui raconte son aventure et Lettie est très inquiète – l’inconnu était peut-être un sorcier, et l’époque est très dangereuse : on dit que la Sorcière des Landes rôde en ville. Sophie veut repartir, mais Lettie la retient : est-ce que Sophie a vraiment envie de devenir modiste ? Lettie affirme que personne ne peut choisir à sa place.

Mais comme Sophie repart chez elle, à deux pas de la porte, une canne sort d’une chaise à porteur rose pour ouvrir une sorte de sucrier de cuivre déposé sur le trottoir, et les larves noires qui avaient poursuivie la jeune fille et l’inconnue viennent rentrer dedans. Puis la canne récupère le sucrier, et la chaise à porteur part à la suite de Sophie. Rentrée à la boutique, Sophie allume une lampe à pétrole, puis se retourne : une femme obèse en fourrure et chapeauté de noir entre, alors que Sophie avait fermé à clé derrière elle. Sophie s’excuse auprès de celle qu’elle prend pour une cliente, mais la femme la traite de pouilleuse. Comme Sophie veut la chasser, la femme répond qu’elle a osé défié la Sorcière des Landes et qu’elle ne pourra jamais parler du sortilège qu’elle lui a lancé. Puis la femme sort, en lui disant de transmettre ses amitiés à Hauru.

Alors Sophie découvre avec horreur qu’elle est devenue une très vieille dame toute recroquevillée et ridée.

Le château ambulant, le dessin animé de 2004

Le château ambulant, le dessin animé de 2004

Le château ambulant, le dessin animé de 2004

Le château ambulant, le dessin animé de 2004

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L'anneau sacré, le téléfilm de 2004Feu orange télévision

Ring of the Nibelungs (2004)
Traduction du titre original : L'anneau des Nibelungs.
Autres titres : Dark Kingdom : The Dragon King, Curse Of The Ring, Sword of Xanten, The Ring, Kingdom in Twilight, Ring of the Nibelungs, Die Nibelungen, Der Fluch des Drachen, La Saga dei Nibelunghi.

Sorti au cinéma en Angleterre à Londres le 19 novembre 2004.
Diffusé en France le 28 et 30 novembre 2004 (?) sur CANAL PLUS FR.
Sorti en DVD en France le 4 janvier 2006 (16:9ème, version et sous-titres anglais inclus, plus 1 DVD de bonus).

De Uli Edel (également scénariste), sur un scénario de Diane Duane et Peter Morwood ; avec Benno Fürmann, Kristanna Loken, Alicia Witt, Julian Sands, Samuel West, Max von Sydow, Robert Pattinson, Sean Higgs, Dean Slater.

Pour adultes et adolescents.

Mille cinq cents ans auparavant (donc en 500 après JC ?), les peuples abandonnaient leurs Dieux pour celui de la religion chrétienne, et seulement les peuples du Nord conservaient leur foi en Odin. Qui règnait dans les étoiles en Walhalla, et dont la magie et la sagesse lui venait de ses corbeaux. Mais une légende survit, celle d’un jeune forgeron qui s’empara du trésor d’un dragon…

Un petit enfant, Siegfried, est réveillé en pleine nuit par la rumeur de la guerre aux portes de sa ville. Attiré par la lueur des flammes, il escalade le parapet de sa fenêtre et va marcher le long de la muraille fasciné par les flèches enflammées qui fusent dans le ciel. Puis il arrive face à la porte de l’enceinte extérieure qui vient d’être enfoncée. Son père, le roi Siegmund de Xanten et sa mère, la reine Sieglind la défendent, et doivent aller le chercher quand ils l’aperçoivent en train d’envoyer un rocher sur l’un des attaquants. Emmené en sécurité temporaire, il voit son père se faire égorgé par leurs ennemis, et sa mère doit fuir la ville et se cacher dans les roseaux, l’enfant dans ses bras. Mais dans leur fuite, ils sont aperçus. Un des soldats ennemis lance une torche dans leur direction, et la petite escouade est massacrée. La mère de Siegfried parvient à traverser l’eau et à jucher son petit garçon sur un tronc d’arbre flottant, mais elle a reçu une flèche dans le dos, et ayant usé de ses dernières forces pour pousser le tronc dans le courant, elle lâche prise et part à la dérive…

Le lendemain matin, Siegfried est sauvé par un forgeron et prétend avoir tout oublié. Douze ans plus tard, à bord d’un drakkar une jeune femme, Brunhild - qui n'est autre que la reine d'Islande -, consulte une sorcière qui lui prédit, s’aidant des runes, que le feu pleuvra du ciel, et qu’après le feu, un homme aussi fort qu’elle sera capable de la vaincre au combat, alors que personne n’y est jamais arrivé et personne d’autre n’y arrivera jamais. Brunhild monte sur le pont et ordonne à ses hommes alors de lui trouver un lieu d’amarrage pour la nuit. Elle croise alors le regard de Siegfrid sur la rive, lequel est devenu l’apprenti du forgeron. Plus tard, deux hommes arrivent pour Eyvin le forgeron, et disent avoir entendu parler de la qualité de son fer. Ils veulent voir ses épées, mais Eyvin répond qu’il n’en a pas ; or, l’un des hommes aperçoit la commande du roi Gunther. Sans autre façon, les deux hommes ramassent les épées et veulent partir avec. Eyvin dit alors à Siegfrid que son fer refroidit, ce qui est le mot de passe pour déclencher l’attaque de Siegfrid, qui leur fait lâcher les épées et les chassent.

La nuit venue, Siegfrid ne cesse de s’émerveiller des lumières de la Voie Lactée, la route du Walhalla, selon Eyvin. Eyvin rappelle que si les Dieux du Walhalla voient de là-haut quelque chose qui leur déplait, ils se mettent en colère. Siegfried fait alors remarquer que les Chrétiens ont un Dieu qui pardonnent. Alors un météore traverse le ciel, et pour Eyvin, c’est le Ragnarok, la guerre des Dieux qui commence – mais Siegfried, lui, est seulement déterminé à aller voir de plus prêt le lieu de l’impact. Il y découvre deux pierres étranges encore brûlantes, mais doit s’embusquer quand un cavalier encapuchonnée arrive après lui.

Comme le cavalier examine les pierres, Siegfried attrape un bâton et l’attaque, tandis que le cavalier dégaine une épée. Siegfried parvient à mettre à terre le cavalier, qui se révèle être Brunhild, la femme du drakkar, et Brunhild le reconnait comme étant le forgeron, et lui demande alors s’il a reconnu de quoi était fait les pierres, suggérant que l’on pourrait forger avec une épée extraordinaire. Mais quand Siegfried lui demande si c’est pour le minerai qu’elle est venue, elle lui répond que non : elle est venue pour lui.

L'anneau sacré, le téléfilm de 2004

L'anneau sacré, le téléfilm de 2004

L'anneau sacré, le téléfilm de 2004

L'anneau sacré, le téléfilm de 2004

L'anneau sacré, le téléfilm de 2004

L'anneau sacré, le téléfilm de 2004

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The Grudge, le film de 2004 Feu rouge cinéma

The Grudge (2004)
Traduction du titre original : La rancune.

Ce film est le remake américain de Ju-On: The Grudge (2002) par son propre réalisateur scénariste.

Sorti aux USA le 22 octobre 2004.
Sorti en Angleterre le 5 novembre 2004.
Sorti en France le 29 décembre 2004.
Sorti en blu-ray américain le 12 mai 2009 (français et anglais dolby true HD.
Sorti en blu-ray français le 2 mars 2010 (français et anglais DTS HD MA)

De Takashi Shimizu (également scénariste) ; sur un scénario de Stephen Susco ; avec Sarah Michelle Gellar, Jason Behr, Clea DuVall, KaDee Strickland, Grace Zabriskie, Bill Pullman, Rosa Blasi, Ted Raimi, Ryo Ishibashi, Yôko Maki, Yuya Ozeki, Takako Fuji, Takashi Matsuyama, Hiroshi Matsunaga.

Pour adultes et adolescents.

Quand quelqu’un meurt en proie à une rage puissante… une malédiction naît. Cette malédiction s’agrège dans le lieu de la Mort. Ceux qui la rencontreront seront consumés par sa fureur.

Un appartement avec vue sur les quais d’un fleuve oriental. Un homme, Peter, va au balcon. La jeune femme qui est dans son lit s’éveille et lui dit bonjour. Il ne répond rien. Elle lui demande si tout va bien – il s’est levé tôt ce jour-là. Peter ne répond rien et plonge par-dessus la rambarde. La jeune femme étouffe un cri, puis va au balcon et regarde en bas – le corps désarticulé de son amant. En bas, les passants accourent et chuchotent, horrifiés.

Yoko, une jeune fille japonaise arrive en bicyclette dans une maison au portail traditionnel. Elle appelle en vain à l’entrée, puis trouve un mot d’une certaine Jennifer partie marcher. Puis elle va trouver dans le salon une femme âgée hagarde. Elle lui demande si elle se souvient d’elle, puis met un tablier et la met au lit. Elle téléphone à une amie et ramasse les papiers qui traînent dans l’escalier. À l’étage, elle entend un bruit, comme un meuble que l’on pousse. Elle entre dans une chambre qui ne contient que des cartons, commence à ramasser les papiers et entend à nouveau le bois grincer, comme s’il y avait quelque chose sur le toit. Puis elle entend un bruit de chute dans un placard. Elle ouvre le placard – vide. Elle s’assoit alors dans le placard et ouvre une trappe dans le plafond. On entend le vent qui souffle, mais cela ne l’empêche pas d’allumer son briquet tempête pour inspecter le grenier, plein de toiles d’araignée…

Le lendemain matin, un jeune homme, Doug, cherche un tee-shirt à manche longue propre. Après avoir reniflé tous les tee-shirts chiffonnés abandonnés dans la chambre, Karen se réveille et lui dit d’essayer le tiroir du bas de la commode. Doug, ravi, déclare qu’elle le connait bien. Puis comme elle veut qu’il revienne au lit, Doug répond qu’il ne peut pas : il va être en retard pour ses partiels d’architecture. Karen lui répond de regarder sa montre, et Doug ne comprend pas. Karen explique alors qu’elle a avancé le réveil d’une heure. Doug remarque alors que peut-être elle le connait trop bien.

Revenu dans le lit cajoler Karen, Doug demande à la jeune femme si elle est sûre de son choix de l’avoir rejoint au Japon. Karen le rassure. Comme elle grimpe sur lui, Doug s’étonne qu’elle n’ait pas classe ce jour-là. Karen lui répond qu’elle n’a qu’un livre à aller chercher et qu’il peut bien prendre dix minutes pour elle – elle lui promet qu’elle l’amènera à temps pour son examen.

Comme ils marchent dans la rue main dans la main, Doug s’étonne de la direction prise par Karen et lui demande où elle va. Karen veut montrer à Doug quelque chose. Ils grimpent sur le parapet, qui permet de voir au-dessus du mur qui sépare la rue d’un cimetière bouddhiste où un couple âgé dépose des fleurs et fait brûler de l’encens. Karen explique que c’est rituel ancien : la fumée de l’encens emporte les prières jusqu’aux esprits des ancêtres du couple, ce qui aide ces derniers à trouver la paix. Pas vraiment inspiré, Doug s’allume une cigarette. Karen déclare alors que le vieux couple a dû perdre quelqu’un qu’ils aimaient. Doug regarde Karen en souriant.

Ils arrivent à l’université et Doug veut presser le pas. Ils se séparent et Karen va récupérer son livre au Foyer. Elle entre, va prendre l’escalier mais est appelée par Alex à la réception, qui veut savoir si Karen est libre pour l’après-midi. Karen n’a qu’un examen à préparer. Elle demande pourquoi. Alex tend un dossier à Karen : son vœu a été exaucé, ce sera sa première visite seule – elle doit seulement vérifier que la patiente a ce dont elle a besoin et l’aider pour le ménage. Alex explique que c’est normalement Yoko qui s’en occupe mais elle ne s’est pas présenté pour travailler ce matin-là. Alex n’arrive pas à la joindre, elle doit être malade ou quelque chose dans le genre. Et c’est elle qui a la fichu clé pour entrer dans la maison.

Karen demande alors à Alex d’expliquer une phrase du dossier. Alex répond que cela veut dire « léthargie grave avec démence légère ». C’est-à-dire que la patiente dort la majorité de la journée. Selon Alex, la belle-fille de la patiente ne travaille pas, donc elle sera probablement sur place. Ils parlent anglais dans la maison donc Karen ne devrait pas avoir de problèmes. Alex donne l’adresse à Karen, elle n’a qu’à utiliser le planning au mur, et elle ne doit pas oublier d’emporter une carte de la ville. Alex s’en va, se ravise pour dire à la jeune fille de ne pas s’inquiéter : elle est prête.

Karen prend le métro, presque perdue, puis demande son chemin à une passante qui lui indique la maison. Comme Karen sourit à la petite fille de la passante, celle-ci se cache derrière sa mère. Puis Karen remonte une allée isolée pleine de feuilles mortes et arrive au portail de la maison en question. Elle pousse le portail, passe devant le vélo de Yoko. Sonne deux fois sans réponse. Frappe à la porte, essaie la poignée : c’est ouvert. La maison est en désordre, avec des papiers déchirés et de la nourriture renversée partout.

Karen appelle plusieurs fois sans réponse, puis aperçoit des mains qui frottent contre la porte vitrée de la chambre. C’est la patiente, à terre, incapable de répondre. Karen la relève et la met dans sa chambre. Karen étend le linge, puis se présente comme étant Karen Davis du Centre de Santé. Puis elle lui fait sa toilette et la couche. Elle monte alors à l’étage avec l’aspirateur, trouvant des papiers déchirés partout. Elle appelle, entre dans une chambre vide. Entend des grattements. Puis elle s’aperçoit que le placard est entièrement bloqué par du ruban adhésif. Elle entend à nouveau gratter, et un chat gémir. Elle arrache le ruban : pas de chat, mais un livre. Alors elle voit enfin le chat…

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