Batman Forever, la novélisation de 1995 Feu vert livre / BD

Batman Forever (1995)

Ici l'article de ce blog sur le film Batman Forever (1995)

Sorti aux USA en juin 1995 chez WARNER US.
Sorti en France en juin 1995 chez FLEUVE NOIR FR (collection Super-Héros, traduction Michèle Zachayus)
Sorti en Angleterre le 6 juillet 1995 chez SPHERE UK (cahier central de photos en couleur inclus).

De Peter David, d'après le scénario du film de Lee Batchler, Janet Scott Batchler & Akiva Goldsman.

Fraîchement débarqué à Gotham City, la plantureuse criminologiste Chase Meridian est bien décidée à rencontrer Batman. Elle commence par se faire voler son sac en pleine rue - mais c'est le jeune Richard Grayson qui le lui ramène, ce qui met en colère le père du jeune acrobate, car ce dernier déteste le voir jouer les têtes-brûlées.

La nuit suivante, Harvey Dent - dit "Double-Face", un ancien allié de Batman devenu fou après avoir été défiguré à l'acide en plein procès, s'échappe de l'asile de fous de Gotham City. Bruce Wayne apprend avec douleur la nouvelle, et du coup ne prête que peu d'attention à sa visite des laboratoires de recherche de Wayne Industries.

Pourtant, Edward Nygma, un chercheur génial mais particulièrement agité, attendait avec impatience la visite de son idole, car il s'agit de ne pas rater la dernière chance de sauver son programme de recherche sur l'injection directe des ondes télévisées dans le cerveau humain - programme de recherche désapprouvé par le chef de service de Nygma. Mais Wayne n'écoute pas Nygma : en effet, le signal de la chauve-souris vient d'être allumé par les autorités de la ville.

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Excellente novélisation, qui laissait présager le meilleur sur grand écran : les répliques fusent - humour, grand spectacle, tout y est. Si seulement les autres titres de la collection Super-héros chez Fleuve Noir pouvaient avoir un niveau d'écriture identique. On notera cependant que le film n'a pas été aussi bon au final.

Batman Forever, la novélisation de 1995  Batman Forever, la novélisation de 1995

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(Traduction au plus proche)

ALORS...

I.

La pluie se déversaient en rideaux, avec une telle férocité et une telle intensité qu'elle semblait ne pas provenir du ciel. Au lieu de cela - au moins pour le jeune homme qui courait à travers, un bras balançant, l'autre bloqué contre sa poitrine haletante - il semblait que la pluie venait de partout à la fois. D'en haut, de dessous, des deux côtés... tout était source d'une violente averse, comme si la réalité toute entière s'était mise à pleurer...

Il avait dû s'enfuir de la maison, une maison qui n'était plus un foyer. Quelque chose le força à tourner des talons pour la regarder dressée derrière lui. Le sol, cependant, ne se plia pas à sa volonté, et ses pieds se dérobèrent sous lui, comme la boue ne lui donnait aucune prise. C'était comme patiner sur de la terre.

Il essaya de se retrouver l'équilibre, mais n'y réussit pas, et l'impact ébranla ses dents. Il ne s'en souciait pas particulièrement alors. En fait, cela faisait quelques temps déjà qu'il ne se souciait plus de rien.

Le pantalon de son smoking était maculé de boue. Il avait de la boue sous ses ongles, de la boue plein ses cheveux, plein la bouche. Ses chaussures semblaient lourdes, plombées, se remplissant d'eau sale. L'espace d'un instant, comme une petite créature ailée, une pensée voltigea à travers son esprit:

Papa va me tuer.

Alors il se rappela à nouveau à quel point cette préoccupation pouvait être infondée et - pour la centième fois, il lui semblait, et dans cette seule journée - les vannes de ses yeux menacèrent de céder. Mais il ravala tout, comme il avait jusqu'à présent réussi à le faire et comme il avait complètement l'intention de continuer à le faire...

***

(texte original)

THEN...

I.

The rain poured down in sheets, with such ferocity and intensity that it didn’t seem as if it were originating from the skies. Instead—at least to the young man who was running through it, one arm pumping, the other clasped against his heaving chest—it seemed as if the rain were coming from everywhere at once. From above, below, to the sides . . . everything was a source of violent precipitation, as if all reality itself were in mourning . . .

He had run from the house, a house that was no longer a home. Something compelled him to turn and look back over his shoulder at it. The ground, however, did not cooperate with the intention, and his feet went out from under him as the mud gave him no traction. It was like ice-skating on dirt.

He tried to catch himself but didn’t succeed, and the impact rattled his teeth. He didn’t care about it particularly, though. Indeed, it had been a while since he cared about anything.

His suit pants were thick with mud. There was mud under his fingernails, mud in his hair, in his mouth. His feet felt heavy and leaden, filling up with filthy water. For just a moment, like a small winged creature, a thought flitted through his mind:

Dad’s going to kill me.

Then he remembered once more how moot that concern was and—for the hundredth time, it seemed, in that day alone—the floodgates in his eyes threatened to burst. But he kept it in, as he had managed to do thus far and had every intention of continuing to do. Previously it had been a matter of willpower. This time, he was so consumed by misery that he had to bite down on his lip to repress it. But he did so, and kept on doing it until the last vestiges of the urge to sob had subsided. He was unaware of the blood trickling down his face from the bite, giving him an appearance similar to that of a vampire from an old horror film. There was a distant stinging in his mouth, but he ignored that. Pain was something that he’d been training himself to disregard. Physical pain, at least. And within moments, the rain had washed the blood away from his face, although the mud had become a bit thicker.

***

(traduction de Michèle Zachayus)

HIER...

CHAPITRE PREMIER

Il pleuvait avec une telle férocité qu'on eût pu douter que cela venait du ciel. Un bras collé contre sa poitrine, le jeune homme qui courait à perdre haleine avait l'impression que la pluie envahissait le monde. Tout était source de précipitation... La réalité elle-même semblait pleurer...

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Judge Dredd, le film de 1995Feu vert cinéma

Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de Judge Dredd (1995)

Judge Dredd (1995)

Sorti aux USA le 30 juin 1995.
Sorti en Angleterre le 21 juillet 1995.
Sorti en France le 23 août 1995.
Sorti en blu-ray français le 8 juin 2011 (région B )
Sorti en blu-ray américain le 18 septembre 2012 (multi-régions).

De Danny Cannon, sur un scénario de Michael De Luca , William Wisher Jr. , d'après la bande dessinée de John Wagner et Carlos Ezquerra . Avec Sylvester Stallone, Armand Assante, Rob Schneider, Steven E. de Souza, Jürgen Prochnow, Max von Sydow, Diane Lane, Joanna Miles, Joan Chen, Balthazar Getty, Maurice Roëves, Ian Dury, Christopher Adamson.

Au Troisième Millénaire, le monde changea : le climat, les nations, tout était bouleversé. La Terre se transforma en un désert aride empoisonné, connu sous le nom de « la Terre Maudite ». Des millions de gens s’entassèrent dans quelques Méga-cités où des bandes de sauvages urbains itinérantes généraient une violence que le système judiciaire ne pouvait contrôler. La loi telle que nous la connaissons s’effondra. De la corruption émergea un nouvel ordre, une société dirigée par une nouvelle force d’élite, une force dotée du pouvoir de dispenser à la fois Justice et Châtiment… Ils étaient la Police, le Jury et le Bourreau concentrés en une seule personne. Ils étaient les Juges.

Un homme masqué et armé veille au sommet d’une muraille tandis qu’un vaisseau volant arrive et se gare dans l’un des garages disposés sur la paroi vertigineuse. C’est la navette du Pénitencier d’Aspen, d’où débarque parmi d’autres ex-prisonniers, Herman Ferguson qui a purgé sa peine, et se voit affecté un logement au Bloc Y, Le Havre Céleste, Quadrilatère Rouge. Du bout du quai, il aperçoit la statue de la Liberté perdue au milieu des embouteillages, en contrebas d’un entassement invraisemblables de bâtiments illuminés par les néons, dans la pénombre des immenses tours surplombant la basse-ville.

Herman monte à bord d’un taxi volant, et comme il gagne en hauteur, il découvre une ville cent fois plus grande. Apercevant des piscines sur les toits, avec des jeunes filles en bikini qui lui font signe, il croit être arrivé au Havre Céleste, mais il doit déchanter : le taxi descend en fait vers un quartier en émeute perpétuelle, le déposant non loin d’un véhicule en flamme tandis que les projectiles volent de tous les côtés. Quand il arrive à son appartement dans les étages, il se retrouve nez à nez avec cinq trafiquants de drogues qui squattent son appartement et son en pleine guerre des quartiers, mitraillant les appartements d’en face.

Juchés sur leurs motos, deux juges Hershey et Brisco arrivent, mais renoncent à intervenir sans renforts. C’est alors que le Juge Dredd arrive sur place. Il se plante au milieu de la rue, branche son micro et annonce qu’il est la Loi, que les tireurs doivent jeter leurs armes et se rendre. Tout le monde se met à tirer sur lui, mais Dredd rappelle que la portée de leurs armes n’est que de 200 mètres : les juges ne risquent rien. Et à Hershey qui n’a toujours pas bougé, il lui annonce que les renforts qu’elle attendait sont arrivés. Dredd avance dans les étages, et descendant par un plafond, massacre un premier groupe de tireurs. Le juge Brisco préférant entrer par la porte de l’appartement suivant se fait descendre. Mais lorsque l’un des tireurs s’emparent de l’arme du juge, il est électrocuté par l’arme piégé. Dredd abat les tireurs sauf un, apparemment désarmé. Pendant qu’il rend sa sentence, Hershey abat un tireur embusqué. Puis lorsqu’il annonce la liste des peines interminables, le condamné décide d’utiliser son arme, et Dredd le tue.

Dans le couloir, à la surprise de Hershey, Dredd met encore en joue le robot ambulant distributeur de nouilles. C’est Herman qui en sort, que Dredd condamne immédiatement à 5 ans de pénitencier pour récidive de piratage de machines, tandis que Herman plaide en vain qu’il ne pouvait se cacher nulle part ailleurs vu que cela tirait de partout. Dredd répond que Herman pouvait encore sauter du quarantième étage, car c’était l’option légale.

Judge Dredd, le film de 1995

Judge Dredd, le film de 1995

Judge Dredd, le film de 1995

Image

 

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Batman Forever, le film de 1995 Feu orange cinéma

Batman Forever (1995)

Film Batman précédent <> Film Batman suivant.

Sorti aux USA le 16 juin 1995.
Sorti en Angleterre le 14 juillet 1995.
Sorti en France le 19 juillet 1995.

Sorti en blu-ray français le 4 mars 2009.
Sorti en blu-ray américain le 20 avril 2010 (français inclus, probablement multi-régions identique au blu-ray français)

Ici l'article de ce blog sur le blu-ray français de 2009.

Ici l'article de ce blog sur la novélisation de Peter David de 1995.

De Joel Schumacher ; sur un scénario de Lee Batchler, Janet Scott Batchler et Akiva Goldsman, d'après la bande dessinée de Bob Kane ; avec Val Kilmer, Tommy Lee Jones, Jim Carrey, Nicole Kidman, Chris O'Donnell, Michael Gough, Pat Hingle, Drew Barrymore, Debi Mazar, Rene Auberjonois, Elizabeth Sanders.

Pour adultes et adolescents.

Batman - alias le milliardaire Bruce Wayne, en combinaison soulignant une musculature fantasmée, s'équipe de multiples objets tranchants, puis traverse la vaste Batcave au décorum Techno-noir pour rejoindre glorieusement sa Batmobile en forme de torpille, le justicier masqué est stoppé dans son élan par son majordome anglais, qui lui propose d'emporter des sandwichs en cas de petite faim. D'une voix qui s'efforce d'être caverneuse, Batman répond qu'il se contentera d'acheter quelque chose en route dans un restaurant rapide faisant de la vente à emporter pour les automobilistes. Puis il monte dans la Batmobile et démarre dans un spectaculaire vrombissement, faisant jaillir des flammes du réacteur arrière.

Dans le centre-ville de Gotham City tout éclaboussé de lumière fluo, la foule attend angoissée le dénouement d'un spectaculaire cambriolage : à l'étage d'un gratte-ciel, Double-Face, un maître du crime à moitié défiguré, joue avec sa pièce de monnaie, dont le côté face est profondément rayé, demande au gardien ligoté à ses pieds s'il compte sur le Vengeur Ailé pour le délivrer du Mal. Le gardien, binoclard et bedonnant répond par une question : est-ce que Double-Face va le tuer ? Double-Face répond: peut-être que oui, peut-être que non - on pourrait-dire qu'il a un avis partagé sur le sujet. Double-Face propose donc de tirer au sort la solution, compte tenu que tout n'est qu'affaire de chance. Il lance alors la pièce, et annonce que le gardien survivra. Cependant, Double-Face ordonne à ses complices de le transporter à l'intérieur de la chambre forte, et le gardien proteste : Double-Face avait dit qu'il survivrait !

Dans la rue en contre-bas, Batman tombe du ciel et atterrit face au commissaire Gordon, et surtout face à la professeure Chase Meridian, une joli blonde visiblement fascinée, qui salue l'entrée du Justicier. Le Commissaire Gordon commence par expliquer que Double-Face a attaqué une banque, deux gardes sont morts, un est pris en otage, et quand Gordon précise qu'ils n'ont rien vu venir, Chase fait remarquer qu'ils auraient dû : la Seconde Banque de Gotham le jour du... Batman complète, le jour du second anniversaire de la capture de Double-Face par Batman. Et Chase de conclure : comment Double-Face aurait-il pu résister à une occasion pareille. Puis Chase se présente à Batman, et Gordon précise que la jeune femme est consultante pour la Police de Gotham City en ce qui concerne l'affaire en cours. Chase est spécialisée dans le domaine des... Batman complète, psychologies anormales et personnalités multiples. Et de préciser qu'il a lu les travaux de Chase, qu'il qualifie d'informatif. Naïf, mais informatif. Chase se déclare flattée : selon elle, ce n'est pas n'importe quelle fille qui arrive jusque sur la table de chevet d'un super-héros.

Le commissaire Gordon intervient : est-il possible de négocier avec Double-Face, vu qu'il retient des innocents là-haut ? Selon Chase, négocier ne servira à rien : Double-Face les massacrerait sans même y réfléchir à deux fois. Batman approuve : un traumatisme suffisamment puissant pour créer une personnalité alternative abandonne la victime... Chase complète : dans un monde où les règles ordinaires pour distinguer le Bien du Mal ne s'appliquent plus. Comme Batman confirme, Chase réplique que cette analyse concerne aussi Batman lui-même. Comme Batman ne répond rien, Chase remarque qu'elle pourrait écrire un très bon article sur un homme adulte qui s'habille en rongeur volant. Batman fait alors un pas vers Chase, et répond que les chauve-souris ne sont pas des rongeurs. Chase répond qu'elle ne le savait pas : Batman est donc bien quelqu'un d'intéressant. Elle ajoute qu'il peut l'appeler par son prénom. Comme un hélicoptère passe bas au-dessus d'eux, Chase se retourne et lève les yeux, tout en demandant à Batman s'il a un prénom ou si elle doit l'appeler "Bats" ? Mais quand elle se retourne, Batman est déjà parti.

Batman Forever, le film de 1995

Batman Forever, le film de 1995

Batman Forever, le film de 1995

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Lucasfilm Magazine numéro 1, été 1995 Feu vert livre / BD

Lucasfilm magazine #1 (été 1995)

Sorti en kiosque juin 1995 - 26 pages, 35 FF.

De Patrice Girod

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Des très bons interviews, entre deux articles probablement traduits beaucoup moins intéressants.

L'admirateur français numéro 1 de George Lucas, Patrice Girod réalise son rêve de sortir en kiosque un magazine officiel consacré à Star Wars et autres productions de George Lucas. Si le magazine lui-même est vraiment peu épais et fait la part belle à la vente par correspondance de collectors, Lucasfilm demeure un petit miracle, compte tenu de l'état de la presse (fantastique) en France, et un précurseur, puisque d'autres magazines dédiés à une série sortiront plus tard sur le même modèle que la presse anglaise, quinze ans avant qu'Internet ne réduise en cendres tout ces jolis plans marketing.

Lucasfilm magazine survivra jusqu'en septembre 2009 avec son numéro 79 fêtant les dix ans de la nouvelle trilogie, dont l'imminence en 1995 avait permis le lancement du magazine. Un numéro 80 existerait sous forme de fichier pdf.

Patrice Girod publiera le 27 octobre 2016 le livre "Les années Lucasfilm magazine" récapitulant quinze années de publications, ainsi que Star Wars: Les Objets du mythe.

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En couverture

Rick McCallum, interview du producteur de la nouvelle trilogie Star Wars et d'Indiana Jones IV.
Frank Darabont, un scénariste pour les étoiles.

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Chers lecteurs p.2 : une lettre signée George Lucas pour présenter le magazine.

Attention collector p.3 : l'édito de Patrice Girod - 18 ans d'attente entre la sortie du premier Star Wars  et celle du Lucasfilm magazine... Après des années d'attente l'assurance de voir de nouveaux Star Wars (1999 pour la menace Fantôme, encore 4 ans à patienter) et Indiana Jones IV (en fait, pas avant 2008, donc encore 13 ans à patienter)... (un magazine pour) développer et partager cette passion que nous avons pour l’œuvre de George Lucas.

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Skywalker reporter juin 1995p.5

Star Wars l'édition spécial annoncée pour 1997 pour une ressortie au cinéma : scènes inédites, nouveaux effets spéciaux numériques, bande son numérique remastérisée pour le 20ème anniversaire.

Indiana Jones 4 au stade de l'écriture, aucune date de sortie annoncée, et pour cause.

Star Wars: Shadows of the Empire annoncé pour 1996 - un projet top secret (!), histoire inédite entre l'Empire contre-attaque et le Retour sur les liens de l'empire avec le crime organisé, projet multimédia : jeu vidéo, micro-machine

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Interview

p.6 Frank Darabont rêve de Star Wars : "Mon école de cinéma, c'est de travailler directement sur les films... " ; alors peut-être serait-il temps d'aller dans une bonne école, parce que Freddy 3, La Mouche 2, The Blob le remake de 1988 ne sont pas des chefs-d’œuvre ni même des films cultes. Les aventures du jeune Indiana Jones tout comme The Walking Dead après le départ de son créateur ne brillent ni par leur chaleur, ni par leur âme, et pas tant que cela par leur brillance d'écriture. Maintenant, Darabont travaille dur dans un milieu où il n'a pas le dernier mot, et ceux qui ont le dernier mot sont trop rarement des champions du bon cinéma ou de la bonne télévision - plus il est apparemment de la génération des scénaristes qui savent encore lire.

L'interview lui-même est clair et intéressant.

p.9 Gary Summers, ingénieur du son : il a mixé notamment Backdraft, Terminator 2, Jurassic Park et Les aventures du jeune Indiana Jones.

Un bref entretien, toujours clair et intéressant.

p.11 George Lucas, la révolution du son à la télévision.

A nouveau, bref mais clair et intéressant.

p.20 Rick McCallum, producteur de la nouvelle trilogie Star Wars. McCallum tient le discours standard du producteur - produire le moins cher possible le produit censé être de la meilleure qualité.Il produira ainsi les chapitres 1 à 3 de Star Wars (nouvelle trilogie) et les aventures du jeune Indiana Jones.

McCallum est sur Star Wars Underground, un projet de série télévisée qui ressemble fort à Shadow Of Empire, annoncé pour 2018 mais retardé depuis 2005. Entre temps, il signe la série télévisée de Canal Plus, les Borgias 2011 (gulp...), ainsi que deux séries annoncées pour 2017, Emperor du même bois que les Borgias, et Britannia (Druides contre Romains).

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Liste des films sortis sous label THX

(je limite à la SF)

The Abyss special edition

Aladdin (animé)

The Crow (1994)

The Flintstone (?)

Jurassic Park

The Mask

Night Of The Living Dead (édition du 25ème anniversaire)

Robocop (1987)

Stargate, la porte des étoiles (1994)

Star Wars Trilogy, The Definitive Collection (la collection définitive... hum, l'édition spéciale est déjà annoncée dans le même numéro !).

Terminator (1984)

Terminator 2 (1991, Judgment Day)

Timecop

Total Recall (1990)

Prochaines sorties

The Lion King (animé)

Star Trek Generations

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Indiana Jones et le Temple du péril - une révolution pour les parcs Disney.

L'article est un peu confus : il donne les tarifs de Disneyland Paris, mais parle de tous les parcs Disney et des parcs Universal. Pour l'anecdote, du 1er avril au 1er octobre 1994, les tarifs d'entrées de Disneyland Paris sont 195FF pour les adultes ; 150 FF pour les enfants.

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Full Throttle, le jeu vidéo.

Un article encore plus confus et très léger, aux allures de publi-rédactionnel.

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ILM : Bienvenue à l'exposition George Lucas

Juillet 1993, 600 pièces d'archives des tournages sont restaurés dont C3-PO, R2D2, l'Arche d'Alliance etc.
L'exposition est présentée dans dix villes (non précisées!) de juillet 1993 à septembre 1994.

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Publicités

La force est de retour... Abonnez-vous ! (à Lucasfilm magazine, 120FF les quatre numéros)

Dragon Magazine, l'encyclopédie des mondes imaginaires - 175FF les six numéros (bon à découper qui mutile le numéro)

La guerre des étoiles, trève à Bakura de Kathy Tyers... le roman aux Presses de la Cité, La saga continue, selon Jacques Goimard.

Club Obi-Wan : CD, VHS, Romans Collectors (dont casque de Boba Fett 699 FF) en vente par correspondance, offre réservée aux abonnés.

Star Wars Dark Force jeu d'action en 3D en version française intégrale chez Ubi Soft : devenez espion rebelle et laser au poing, dérobez les plans de l'étoile noire (et mourrez tous à la fin comme dans Rogue One ?)

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