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- Écrit par David Sicé
Dopplegänger (1969)
Autre titre : Journey To The Far Side Of The Sun.
Sorti en Angleterre le 8 octobre 1969 ?
Sorti aux USA le 11 novembre 1969.
Sorti en France le 5 juillet 1972.
Sorti en blu-ray américain le 7 avril 2015.
De Robert Parrish, sur un scénario de Gerry Anderson, Sylvia Anderson, Donald James. Avec Roy Thinnes, Ian Hendry, Patrick Wymark, Lynn Loring, Loni von Friedl, Franco De Rosa, George Sewell, Ed Bishop, Philip Madoc.
Portugal, le siège de L’Eurosec – l’European Space Exploration Complex. Le docteur Hassler se présente à la sécurité. Il passe au rayon X et la sécurité confisque le stylo qu’il a oublié de remettre avec le reste de ses objets personnels. Un autre homme passe le contrôle, qui l’accompagne ensuite dans une cellule d’archives des documents top-secret de l’Eurosec. Il lui remet un livret rangé dans une boite en métal, que le docteur feuillette, avant de déclarer que l’autre avait raison.
Plus tard, le docteur Hassler se rend dans une chambre noire et retire son globe oculaire droit, qui contient une micro-caméra. Il trempe le contenu dans trois solutions puis le sèche et le charge dans une espèce de pistolet métallique, et projette sur l’écran les pages des documents top secret qu’il a photographiées.
Au siège de l’Eurosec, deux hommes s’apprêtent à tenir une visioconférence cryptée – la 67ème réunion du conseil de l’European Space exploration : la misison Sun Probe a été un succès considérable, mais il y a un détail des trouvailles qui motive cette session extraordinaire. A l’opposé du soleil, caché des télescopes par le Soleil lui-même, une source de force gravitationnelle d’une autre planète a été détectée. La mission a même photographié la source en question – une nouvelle planète, sur la même orbite que la Terre, tournant à la même vitesse autour du Soleil. En conséquence, le directeur d’Eurosec, Jason Webb propose de lancer une mission habitée, malgré les coûts élevés que cela implique – trois millions de livres sterlings.
Les allemands et les français ayant refusé l’investissement, l’Eurosec doit se tourner vers les USA pour le financement. L’agent de liaison Paulson avec la NASA est très dubitatif quant à l’aboutissement d’une telle demande. Poulson sort, arrive le représentant américain, qui refuse le financement, à moins que le budget soit divisé de moitié. Or Jason Webb est pressé : il y a une fuite à l’Eurosec. Le représentant américain refuse d’entendre les arguments de Jason Webb.
Jason Webb convoque Marc et la secrétaire Lisa Hartman, les responsables de la sécurité de la crypte qui contient les informations de la sonde dans sa superbe villa au bord de la mer. Ils savent que les informations ont circulé car une transmission les contenant a été interceptées. Cependant Jason insiste pour que le suspect numéro 1, Hassler, ait un accès plus large, afin que la culpabilité d’Hassler soit prouvée. Et si cela est, Jason exige que Hassler ne soit pas arrêté.
Plus tard, Hassler visionne les nouvelles images volées dans sa salle de bain. Marc entre et l’abat froidement de plusieurs balles. Il ramène à Jason l’œil de verre photographique de Hassler. Le représentant de la NASA informe alors Jason Webb que les américains donneront bien le milliard de dollars de financement, à la condition que les informations soient complètement partagées. Et pour le garantir, ils exigent que l’astronaute qui pilotera le vaisseau spatial soit l’un des leurs : le colonel Glenn Ross, qui débarque à l'aéroport privé d'Eurosec avec son épouse Sharon. Or celle-ci a un petit secret : tandis qu'elle accuse en privé son mari d'être stérile à cause des radiations auxquelles il est exposé, elle prend la pilule pour s'assurer qu'ils n'auront jamais d'enfants.
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- Écrit par David Sicé
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Il Seme dell'uomo (1969)
Sorti en Italie le 27 septembre 1969.
De Marco Ferreri (également scénariste), sur un scénario de Sergio Bazzini. Avec Marzio Margine, Anne Wiazemsky et Annie Girardot.
Pour adultes.
Une poupée de chiffon à la main, une jeune femme déclare à l’écran : « je reviens à l’antenne pour vous donner quelques recommandations : un panneau de cette couleur (jaune) signifie que la zone est infectée. Jaune égale peste. »
Nous sommes dans un restaurant autoroutier et au mot peste l’un des nombreux clients s’est retourné vers l’écran, tandis que la jeune fille ajoute de ne pas s’inquiéter car ils ne verront pas de panneaux de cette couleur. Tandis que les clients continuent de déjeuner avec le sourire, un homme commente que le rapport ne s’attarde pas sur les précédents historiques, mais adopte vite le ton bureaucratique d’un musée des horreurs ; ses conclusions sont alarmante. À l’une des tables du restaurant, une jeune femme n’a pas touché à son hamburger et se ronge l’ongle du pouce. Son compagnon assis en face mange au contraire d’un bon appétit mais semble aussi attentif qu’elle. Le commentaire d’images de destruction urbaine poursuit : seul un détachement armé spécialement équipé pourrait se protéger, à l’aide de systèmes de prévention et d’alerte, mais la population civile elle-même n’a aucun moyen de se défendre. Pourquoi cinquante années de trêve ont-ils été brisés ? À l’écran, une foule court dans tous les sens tandis que la ville s’écroule.
À la table, le compagnon de la jeune femme lui demande pourquoi elle ne mange pas. Elle répond qu’elle a un peu peur. Un jeune militaire débraillé rejoint la table de deux de ses camarades et repart en lançant à l’un d’entre eux qu’il n’a pas à s’inquiéter : tout ira bien. La jeune femme commence à grignoter son hamburger et son compagnon plaisante : elle va se disloquer la mâchoire à avaler d’aussi gros morceaux. Après un plan d’hélicoptères survolant bruyamment les champs et débarquant des soldats au sol, la speakerine annonce qu’une certaine Gabriella Ferri va leur chanter La Collanina (la fille des collines). Le compagnon de la jeune fille remarque que si ils partent maintenant, ils seront chez eux ce soir. La jeune fille répond qu’elle est prête à partir, mais elle n’en est qu’à la moitié de son hamburger. Ils se lèvent et quittent le restaurant et sa boutique, lui une guitare à la main et elle, sa radio.
Ils s’arrêtent en riant devant des jouets représentant des souris roses costumées : des monstres, rit la jeune fille. Assis dans leur petite voiture rouge sur le parking, ils tardent encore à démarrer tandis qu’un avion de chasse les survole. Le compagnon — Cino — dit à la jeune femme — Dora — de regarder l’hélicoptère garé à deux pas d’eux : c’est un sikorsky 61, un vieux modèle à douze places gardé par un soldat armé d’une mitraillette. On n’en construit plus, les nouveaux ont complètement changé de ligne. Cino démarre, fait le tour de la voiture et s’arrête presque aussitôt à la station de service-café-supérette voisine. Il achète une cannette d’Uniflo tandis qu’on leur offre à lui et à Dora un verre de Whisky J&B par les militaires. On leur demande où ils vont, le jeune homme répond qu’ils rentrent à la maison, à quatre cents kilomètres de là. Il remercie pour le whisky et ils s’en vont, on leur souhaite bon voyage.
La route est pratiquement déserte et les quelques petites voiturent filent, certainement plus vite que la voiture de Dora et Cino. Ils passent un tunnel et c’est le noir absolu, puis le bout du tunnel. La radio, qui jusqu’alors diffusait une chanson joyeuse en italien, se coupe et ne reste que quelques voix lointaines et des parasites. À la sortie du tunnel, un autocar en travers bloque une partie des voix. À l’intérieur, des gens qui semblent endormis, dont des enfants et le chauffeur. Après une hésitation, ils montent à l’intérieur. Ils sont tous morts. Ils repartent, tandis qu’un petit hélicoptère les survole — et les suit.
Un peu plus loin, ils sont escortés jusqu’à un campement militaire de l’armée. Le médecin refuse qu’ils soient exécutés : ils leur serviront de cobaye. Le couple est alors emmené sous la tente pressurisée, où un médecin à la blouse ensanglantée tente de ranimer une jeune femme. On leur demande s’ils sont mariés, Dora refuse de répondre. Puis on leur demande de trouver une maison isolée et d’y survivre et de prendre une pilule qui les immunisa contre les fléaux de l’ancien temps — mais ceux-là ne sont rien devant la menace actuelle. Dora a droit à une injection spéciale, réservée au femme. La femme inanimée est prononcée morte, puis elle et sa poupée sont incinérés un peu plus loin devant la tente, avec un tas d’autres cadavres. On leur recommande de dépenser leur dernier argent car il ne vaudra bientôt plus rien. L’un des militaire demande s’ils ont une raison de les laisser vivre. Le médecin répond que oui, et conseille à Dora et Cino de brûler les morts. Dora et son compagnon repartent à pieds chargés de leurs bagages, et en longeant la plage, ils trouvent effectivement une maison dont le propriétaire gît sur une chaise longue à l’entrée, un magazine à la main, le nez ayant saigné.
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Ici la page Amazon.fr du coffret DVD anglais (avec version française, lisible en France)
Scooby-Doo, Where Are You ? S01E03: Hassle in the Castle (1969)
Traduction du titre original : Tracas au château.
Autre titre : Le château du pirate.
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Ici l'article de ce blog sur la série animée Scoubidou (1969)
Diffusé aux USA le 27 septembre 1969 sur CBS US.
Diffusé en France en 1975 sur TF1 FR (les Visiteurs du Mercredi).
Sorti en DVD américain le 16 mars 2004.
Sorti en DVD anglais le 20 juin 2005 (avec piste française).
De Joe Ruby et Ken Spears. Avec Don Messick, Casey Kasem, Frank Welker, Stefanianna Christopherson, Nicole Jaffe.
Tout public.
Une île désolée au milieu des bancs de brûmes. De la plus haute tour d’un château en ruines, une silhouette enveloppée d’un linceul observe la mer à l’aide d’une lunette. A bord d’une vedette, Daphnée reproche à Fred d’avoir choisi la journée la plus sinistre pour faire une balade en mer. Fred se défend en faisant remarquer que la balade n’avait pas commencée ainsi, et ne s’explique pas le changement d’ambiance. Velma, elle, a une explication très simple selon elle : la pression barométrique est tombée, et l’air chaud de la mer est entré en contact avec le front froid des terres, ce qui a placé une brume dangereuse pour la navigation sur leur route.
Fred n’a rien compris mais déclare à Velma qu’elle a raison. Velma répond qu’elle a dit qu’ils sont perdus dans le brouillard. C’est alors que Shaggy remonte de la cabine en demandant si on l’a appelé. Velma répond que non, que Shaggy peut repartir dormir. Mais Shaggy ne veut pas dormir : il veut se faire un sandwich à la Shaggy, c’est-à-dire un sandwich à deux fois trois étages salade / sardine / sauce de guimauve (« marshmallow »). Que Scooby-doo parvient à avaler d’une seule bouchée avant Shaggy. Comme seule l’olive au sommet lui est restée en main, Shaggy pense qu’il va quand même pouvoir s’en régaler, mais Scooby revient la voler. Shaggy se plaint alors de ne pouvoir grignoter quoi que ce soit en présence de Scooby.
Shaggy est interrompu par un choc : la vedette vient de s’échouer contre les rochers de la plage de l’île au château en ruines. Or Velma connait le nom de cette île, si elle ne fait pas d’erreur : c’est l’Île Hantée. Selon Fred, c’est le vieux Château de Vasquez qui est sur cette île, et peut-être qu’ils pourront trouver de l’aide là-bas. Toute la bande se rend traverse donc à pied la plage et la lande aux buissons morts et rochers chaotiques nimbés de brouillard tandis qu’autour d’eux les oiseaux crient lugubrement. Scooby-doo découvre alors un morceau de papier qui avance tout seul sur le sable. Le gros chien rattrape le morceau de papier et le soulève – et le crabe qui se trouvait dessous l’attaque. N’écoutant que son courage, Scooby-Doo prend la fuite, avec le morceau de papier dans la gueule, qu’il rapporte à Fred : le papier est un morceau de carte déchirée, au dos duquel quelqu’un a écrit : Danger, quittez l’Île Hantée.
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