La dimension des miracles, le roman de 1968 Feu vert livre / BD

Dimension Of Miracles (1968)

Sorti aux USA en juin 1968 chez DELL BOOKS US.
Sorti en France en 1973 chez ROBERT LAFFONT FR (traduction de Guy Abadia).
Sorti en France en mai 1989 chez LE LIVRE DE POCHE FR (couverture de Lerond)
Sorti en France le 1er novembre 2009 chez LE LIVRE DE POCHE FR.

De Robert Sheckley.

Suite à une erreur informatique, Tom Carmody, un fonctionnaire malchanceux, gagne le premier prix de la Loterie Galactique, alors qu'en tant qu'humain de la Terre, il n'était pas censé pouvoir participer au jeu. Dépourvu de l'instinct galactique, il est incapable de retrouver le chemin de la Terre et se retrouve poursuivi par un prédateur qui veut le détruire. Toujours serviables, les organisateurs de la Loterie le transportent alors de Terre alternative en Terre alternative, espérant qu'il retrouvera bien un jour la sienne.

La dimension des miracles, le roman de 1968 La dimension des miracles, le roman de 1968

La dimension des miracles, le roman de 1968  La dimension des miracles, le roman de 1968

La dimension des miracles, le roman de 1968  La dimension des miracles, le roman de 1968

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(traduction au plus proche)

Cela avait été une journée typiquement frustrante. Carmody était allé au bureau, avait tièdement dragué Mademoiselle Gibbon, avait respectueusement contredit M. Wainbock, et passé quinze minutes avec M. Blackwell à discuter des pronostics quant à l'équipe de football américain des Géants...

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(texte original)

PART ONE
The Departure from Earth

CHAPTER 1

It had been a typically insatisfatory day. Carmody had gone to the office, flirted midly with Miss Gibbon, disagreed respectfully with Mr Wainbock, and spent fifteen minutes with Mr Blackwell, discussing the outlook for the football Giants...

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(traduction de Guy Abadia)

PREMIÈRE PARTIE

LE DÉPART DE LA TERRE

I

La journée avait été très peu satisfaisante, comme à l'accoutumée. Carmody était allé au bureau, avait plus ou moins flirté avec Miss Gibbon, respectueusement apporté la contradiction à Mr. Wainbock, et passé quinze minutes avec Mr. Blackwell à supputer les chances des Géants à la prochaine rencontre de football...

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2001, l'odyssée de l'Espace, le film de 1968Feu vert cinéma

2001, A Space Odyssey (1968)

Sorti aux USA le 3 avril 1968.
Sorti en Angleterre le 15 mai 1968.
Sorti en France le 27 septembre 1968.
Sorti en blu-ray américain le 23 octobre 2007 (multi-régions, version française incluse)
Sorti en blu-ray français le 12 décembre 2007 (multi-régions, édition identique à l'américaine).
Ressortie au cinéma en France le 13 juin 2018 (nouveau master 4K).

De Stanley Kubrick (également scénariste). Avec Keir Dullea, Gary Lockwood, William Sylvester, Douglas Rain. D'après le scénario de Arthur C. Clarke, d'après sa nouvelle The Sentinel (La sentinelle).

L’aube de l’Humanité, une savane africaine. Des grands singes commencent leur journée par un repas de fourmis et de racines. Ils sont entourés de tamanoirs (genre de cochon sauvage à trompe) qui leur font concurrence. C’est alors qu’un jaguar commence lui aussi sa journée par un repas à base de grand singe. Plus tard, la troupe de singe vient s’abreuver à une mare boueuse. À cette occasion, plusieurs individus d’un autre groupe viennent les défier. S’en suit une cacophonie de cris discordants, agrémentés de gesticulations censés impressionnés l’autre groupe. La seconde troupe chasse finalement la première, et vient à son tour s’abreuver à la mare. La nuit vient et le jaguar la passe installé sur un grand zèbre qu’il a égorgé, tandis que les grands singes dorment blottis sous des rochers, ou veillent au cas où un nouveau danger se présenterait. Le matin, un premier singe réveille les autres : une dalle noire est plantée au milieu des rochers, juste devant eux. Les singes s’agitent alors comme face à un ennemi, puis l’un d’eux commence à toucher la dalle et tous se mettent à l’imiter. Plus tard, l’un d’entre eux va examiner longuement des ossements, puis prend un tibias et commence à frapper les côtes encore intactes du squelette, puis le crâne, faisant voler ceux-ci en éclats dans toutes les directions. Avec le même geste, il tue l’un des tamanoirs, puis il dévore sa chair avec le reste du groupe. Tandis que des chimpanzés s’interrogent encore sur l’utilité des tibias, le groupe de grands singes se retrouvent à nouveau confrontés à leurs ennemis lorsqu’ils viennent s’abreuver à la mare. Mais cette fois, l’un d’entre eux utilise le tibia pour tuer le plus hardis de l’autre groupe de grands singes, et ces derniers doivent fuir.

Beaucoup plus tard, l’Humanité a colonisé l’espace orbital et la Lune. Une navette spatiale emporte le docteur Floyd à son bord jusqu’à une station orbitale dont la seconde roue est encore en cours de construction. Il a rendez-vous avec avec un certain Miller de la sécurité de la station. Celui-ci arrive peu après que Floyd se soit présenté à la réception de la station. Ils passent un terminal d’identification par l’empreinte vocale. L’Américain Floyd doit se rendre sur la Lune. Son vol part dans 10 minutes. Miller veut l’emmener au restaurant, mais Floyd a quelques appels téléphonique à passer. Il entre dans une cabine et appelle sa maison au visiophone, mais n’arrive à obtenir que sa fille en bas-âge dont c’est l’anniversaire le lendemain et il lui confirme qu’il ne pourra y assister car il voyage beaucoup, mais il lui promet un beau cadeau à son retour. Puis Floyd retrouve Héléna, une connaissance russe dans la salle d’attente, accompagnée de son équipe et d’un certain Docteur Smyslov, alors que Miller l’attend toujours au restaurant. Ils échangent des banalités, puis Floyed leur demande où ils vont – ils rentrent sur Terre après avoir calibré une antenne. Puis les russes lui demandent en retour où il va, et il mentionne la base lunaire de Clavius, les russes deviennent curieux : selon eux, il règne un grand mystère sur ce qui se passe depuis deux semaines là-bas. Toutes les lignes téléphoniques sont censées être en panne. Floyd fait mine d’être étonné. Puis son amie Héléna lui apprend qu’une fusée russe demandant un atterrissage d’urgence sur Clavius, se l’est vue interdire, au mépris des conventions internationales. Floyd fait mine d’être choqué. Puis le Docteur Smyslov demande directement si une épidémie d’origine inconnue aurait éclatée sur Clavius. Floyd répond qu’il n’est pas autorisé à en discuter, et Smyslov s’inquiète de la possible extension de l’épidémie à l’une de leur base…

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La planète des singes, le film de 1968Feu orange cinéma

Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de La planète des singes (1968)

Ici la page Amazon.fr du coffret français 5 blu-rays La planète des singes l'héritage (5 films de 1968 à 1973)

Planet Of The Apes (1968)

Ici l'article de ce blog sur la suite de ce film Le secret de la Planète des Singes (1970, Beneath the Planet Of The Apes)

Sorti aux USA le 3 avril 1968.
Sorti en Angleterre le 12 avril 1968.
Sorti en France le 25 avril 1968.
Sorti en blu-ray simple américain le 4 novembre 2008 (région A, audio français inclu).
Sorti en coffret blu-ray américain 40 Years Evolution le 4 novembre 2008 (région A, audio français inclu).
Sorti en coffret blu-ray français 40 Years Evolution le 3 décembre 2008 (multi-régions).

De Franklin J. Schaffner, sur un scénario de Michael Wilson et Rod Serling, d'après le roman de Pierre Boulle. Avec Charlton Heston, Roddy McDowall, Kim Hunter, Maurice Evans, Linda Harrison, Wright King, James Whitmore , James Daly, Robert Gunner, Lou Wagner, Woodrow Parfrey, Jeff Burton, Buck Kartalian.

Pour adultes et adolescents.

George Taylor, capitaine d’un vaisseau spatial termine son rapport sur les six mois depuis le décollage de Cap Kennedy : leur vaisseau est sous pilotage automatique ; ses trois coéquipiers sont déjà en sommeil profond et lui les rejoindra bientôt. Selon un certain Docteur Heislein, il se serait écoulé 700 ans sur la Terre compte tenu de la vitesse relativiste du vaisseau : le reste de l’Humanité à leur époque seront morts depuis longtemps. Du point de vue du capitaine, tout est différent, l’espace est sans limite et le capitaine se sent seul et se demande si les pays se font encore la guerre et laissent mourir de faim les enfants de leurs voisins.

Lorsque le capitaine Taylor se réveille avec deux de ses coéquipiers, les lieutenants Landon et Dodge, ils se découvrent barbus. Puis ils réalisent Stewart que leur coéquipière est morte, momifiée dans son caisson de sommeil profond. Puis les joints des portes cèdent et l’eau envahit le cockpit : leur vaisseau est tombé dans un lac et s’y enfonce. Le capitaine donne encore l’ordre de vérifier la qualité de l’air et d’envoyer un appel de détresse, puis ils abandonnent leur vaisseau dans un canot de survie, emportant un minimum de matériel. Puis le vaisseau disparait complètement sous les eaux.

Navigant sur le lac, ils constatent qu’ils ignorent complètement dans quel système solaire et sur quelle planète ils sont. Ils n’auraient jamais dû amerrir. Parvenu sur la rive, ils font leur compte : ils auraient suffisamment de nourriture pour trois jours. Selon Taylor, leur coéquipière est morte à cause d’une fuite d’air. Ils auraient quitté la Terre depuis 2000 ans, mais Landon n’est pas d’accord : selon lui l’hypothèse d’Heislein n’est qu’une théorie, qui ne sera vérifiée que lorsqu’ils rentreront sur Terre. Taylor choisit une direction au hasard, tandis que l’un d’entre eux laisse un petit drapeau américain sur la rive, ce qui fait beaucoup rire Taylor, selon lequel leur nation n’existe plus depuis très longtemps.

Les astronautes commencent par longer la rive, puis franchissent un ravin, échappent à une chute de pierres. Taylor continue de démolir le moral de ses camarades, répétant plusieurs fois qu’ils ne reverront jamais la Terre, provoquant l’un d’eux en attaquant ses motivations, rappelant que la lignée humaine s’est éteinte avec la jolie lieutenant Stewart. Taylor révèle alors qu’il est à la recherche de quelque chose de meilleur que l’Humanité, tandis que l’autre l’accuse d’avoir seulement voulu fuir l’Humanité en choisissant d’accomplir cette mission. Pendant ce temps-là, le troisième astronaute a découvert une plante dans le désert, preuve que la vie existe sur cette planète, et le jour suivant, après avoir dû descendre d’un plateau rocheux, ils découvrent une forêt. C’est alors que l’un d’entre eux aperçoit d’étranges croix dressées sur un surplomb, avec des fourrures et des vêtements, comme des épouvantails.

Aucun d’entre eux n’a réalisé qu’ils étaient déjà suivis, et lorsqu’il entend l’eau des cascades toutes proches ruisseler, ils délaissent l’examen des épouvantails, et abandonnent leurs vêtements pour aller se baigner nus dans le bassin naturel de la cascade. Puis ils découvrent des empreintes de pieds nus sur la rive opposées, puis aperçoivent des individus en train de voler leurs vêtements.

La planète des singes, le film de 1968

La planète des singes, le film de 1968

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La guerre des cerveaux, le film de 1968Feu vert cinéma

The Power (1968)
Traduction du titre original : le pouvoir.
 
Sorti aux USA le 21 février 1968.
Apparemment inédit en France.

De Byron Haskin, sur un scénario de John Gay. D'après le roman de Frank M. Robinson. Avec George Hamilton, Suzanne Pleshette, Earl Holliman, Richard Carlson, Nehemiah Persoff, Michael Rennie, Yvonne De Carlo, Arthur O'Connell, Beverly Powers.

Pour adultes et adolescents
 
San Marino, Californie – Demain. Un garde filtre l’accès à l’entrée d’une université. Un homme important en complet veston et malette entre décidé tandis qu’on lui ouvre la porte. Puis, suivi d’un militaire, il entre dans un laboratoire où, dans l’obscurité, un étudiant en tenue de natation, trempé de sueur, est attaché à plan incliné. Comme par intermittence une lueur verdâtre illumine les visages. Le cœur du jeune homme se met à battre de plus en plus fort, puis il se met à hurler.
Le responsable de l’expérience, le professeur Jim Tanner, arrête tout, la lumière est rétabli, le jeune homme est libéré de ses sangles, et Tanner lui demande ce qu’il va faire. L’autre répond qu’il va marcher tout droit le plus loin possible, et Tanner lui répond que ce dernier ne devra pas oublier de laver son visage en chemin. Le jeune homme sort sans demander son reste, puis Tanner s’excuse auprès de l’homme important – Nordlund – d’avoir crié en sa présence et Nordlund d’excuse d’être entré au milieu de l’expérience. Nordlund demande à Tanner s’il pense que l’étudiant va revenir. Tanner lui répond qu’il en est sûr : quand ils sortent du laboratoire et qu’ils avancent dans le large couloir, ils s’arrêtent devant un aquarium au fond duquel un plongeur stationne, puis devant une vitre derrière laquelle un homme endure la chaleur d’une batterie de lampes à infrarouge. Quand Nordlund demande à Tanner comment il arrive à convaincre des volontaires de souffrir ainsi, l’autre répond en riant que les étudiants gagnent en une heure beaucoup plus qu’à servir au restaurant universitaire. Et puis comment protéger les astronautes des dangers qui les menacent sans torturer les gens pour connaître les limites humaines ?

En guise de démonstration, Tanner amène Nordlund dans le poste de contrôle d’une centrifugeuse : passez cinq fois la force d’attraction gravitique, la plupart des êtres humains s’évanouissent. Ils sont dérangés par un collègue, le professeur Scott, qui lui parle en privé : un membre de leur équipe, le professeur Hallson, aurait découvert un humain mutant, et insiste pour qu’ils s’occupent du « surhomme » immédiatement, prétendant que celui-ci les « surveillerait » tous. Tanner lui rappelle que s’ils font une réunion, ce sera forcément Nordlund qui vient de débarquer pour inspecter leurs travaux.

La réunion commence, et l’on commence par présenter les membres du comité à l’homme important : le professeur Carl Menicker, physicien, débraillé et fumeur ; le professeur Talbot Scott, biologiste roux, Margerie (Marjorie) Lansing, très jolie généticienne sachant jouer des transparences de son pull blanc ; Henry Hallson, le comportementaliste fébrile ; Norman Van Zandt, distingué et riche et enfin le président du comité, Jim Tanner, spécialiste de l’Endurance. Tanner veut reporter la question de Hallson, mais celui-ci insiste : ils ont fait passer un test à l’ensemble des étudiants pour détecter des gens capables de capacités surhumaines. Et un des questionnaires, qui incluait un test d’intelligence très poussé, établit que une force intellectuelle très au-delà de la mesure humaine – et c’est un des membres du comité, assis à cette table. Tanner demande si quelqu’un à la table veut admettre sa supériorité intellectuelle et tout le monde se tait.

Tanner veut passer à autre chose, mais Henri Hallson est terrorisé : le membre du comité en question serait capable de contrôler les esprits, faire ce qu’il veut du comité et de tous leurs travaux sur l’endurance humaine. N. propose que l’on réfléchisse à un test simple, et demande à Karl d’en suggérer un. Karl prend un gros livre, plante un crayon dans une feuille de papier, et coince le crayon dans la tranche du haut. Puis chacun essaie à tour de rôle de faire tourner le crayon. Personne n’y réussit, et Hallson proteste : jamais le surhomme ne se révèlera ainsi. Il propose que tout le monde essaie ensemble. Après quelques secondes de concentration inutile, la feuille de papier se met à osciller autour du crayon, puis à virevolter à grande vitesse.

Le soir venu, Tanner passe une soirée romantique avec le professeur Lansing. Pendant ce temps, Hallson, qui était encore à l’institut, découvre que son bureau n’a plus de porte.

La guerre des cerveaux (1968) photo
 
La guerre des cerveaux (1968) photo
 
La guerre des cerveaux (1968) photo
 
La guerre des cerveaux (1968) photo

 
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