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Écrit par David Sicé

Gotham Knights (2023)

Traduction : les chevaliers de Gotham.

Diffusé aux USA à partir du 14 mars 2023 sur CW US.

De James Stoteraux, Natalie Abrams et Chad Fiveash ; avec Oscar Morgan, Fallon Smythe, Tyler DiChiara, Olivia Rose Keegan, Navia Robinson, Misha Collins, Anna Lore, Rahart Adams.

Pour adultes

(baratin faux batman superwoke toxique) « Après que mes parents aient été assassinés, j’ai été adopté par l’homme le plus riche de la ville. Il m’a hébergé, donné tout ce que je pouvais vouloir, excepté l’explication de pourquoi. Dans une ville remplie d’orphelins, pourquoi moi ? Il s’avéra que ce n’était pas le secret qu’il gardait. Il a caché au monde qui il était vraiment. Mais de toute façon, moi aussi je l’ai fait, à prétendre que je prenais ma place dans un monde auquel je n’appartenais pas. C’est seulement quand vous êtes forcé d’ôter votre masque que vous découvrez qui vous êtes vraiment. »

NDT (note du traducteur) : en fait non.

Turner Hayes sort de sa compétition d’escrime avec une blonde qui n’imagine pas qu’ils seront en vacance sans faire de compétition pendant les quatre semaines suivantes. Turner lui propose d’inviter un camarade nommé Brody qu’il vient de faire tomber, pour une revanche. Et la blonde lui fait remarquer que cela ne plairait peut-être pas à son père de ne plus avoir un autre champion d’escrime dans sa famille. 

 

Puis Turner s’étonne que son père ne soit pas venu le retrouver dans le hall devant tous les autres élèves, la faculté et les parents ravis. Ne voyant pas venir son père, et plutôt que de l’appeler au téléphone ou d’appeler son larbin ou un taxi, Turner hausse à peine le ton et demande dans le hall quasiment vide s’il y a quelqu’un qui voudrait venir à sa fête à la maison. Est-ce que par hasard il habiterait dans son école où se déroulait aussi la compétition d’escrime ?

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Écrit par David Sicé

Chroniques de la Science-Fiction #2023-03-13(2023)

Numéro précédent <> Numéro suivant.

Téléchargez ici l'exemplaire gratuit .pdf 78 pages A5 couleurs.

Ici bientôt l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2023

Sorti le 3 mars 2023 (première édition).

De David Sicé.

Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraîtra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.

Au sommaire, l'actualité de la semaine du 13 mars 2023, et les critiques de Unwelcome 2023, The Swarm 2023, Glorious 2022, Batman Forever 1995, La Mutante 1995 = Species, Timescape = Grand Tour Disaster In Time 1992, Traitement de choc 1973, 1984 (1949).

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Écrit par David Sicé

Three-Body (2023)
Traduction du titre : Trois Corps. Titre original chinois simplifié : sān tǐ, 三体.

Attention, il s'agit de l'adaptation chinoise du roman The Three-Body Problem de Liu Cixin, et non de l'adaptation annoncée sur Netflix. Ne pas confondre non plus avec la série animée The Three-Body Animation (aka San Ti) adaptant le tome 2 The Dark Forest ou le film en post-production.

Une saison de 30 épisodes.

Tous les épisodes sont apparemment disponibles en streaming officiel gratuit sous-titré anglais sur YouTube à partir de la chaîne officielle de TENCENT = WE TV. Traduction automatique en français disponible via les réglages de la vidéo YouTube.

Diffusé à partir du 15 janvier 2023 en Chine et à l'international sur CCTV (China Central Television) en Chine et WE TV streaming hors de Chine (inclus US).

De Yang Lei et Vincent Yang sur un scénario de Tian Liangliang d'après le roman The Three-Body Problem de Liu Cixin; avec Zhang Luyi, Yu Hewei, Chen Jin, Wang Ziwen, Lin Yongjian, Li Xiaoran, Kenan Heppe, Eric Wang, Kou Zhenhai, He Dujuan.

Pour adultes et adolescents

(prospective, invasion) Le Soleil, Mercure, Vénus, la Terre et tout le système solaire s’éloignant à grande vitesse, la galaxie, devenant simple lueur dans un univers — qui se révèle être seulement une particule nanoscopique d’une bande de papier perforé crachée par un ordinateur dans un laboratoire. Dans la pénombre d’un laboratoire, un homme entre au clavier un message en anglais : « le déchiffrage a été complété… », puis « BU_1827…… YAO_5010…… HUI_2756…… DA_2080. Sur l’écran cathodique, l’écran se met à clignoter.

Une femme militaire chinoise entre dans un centre d’observation spatiale militaire, avec ses armoires contenant les circuit d’un ordinateur. Elle tire une chaise, s’installe à un pupitre, ouvre un almanach astronomique chinois à la page de l’année 1979. Elle compose avec des molettes les coordonnées pour braquer un énorme radio-télescope dans une certaine direction, apparemment celle du soleil. Elle approche alors son doigt d’un bouton rouge, attendant que l’aiguille de la trotteuse de son horloge atteigne le chiffre 12.

Eté 2007. Des barres d’appartements chinois aux façades miteuses. Pendant qu’à la radio on annonce la sélection des porteurs de la torche olympique, une jeune femme écrit une lettre à son bureau. Elle est distraite par une fourmi qui grimpe à l’extérieur de la vitre de sa fenêtre. Puis la même regarde par la fenêtre, murmurant que la Physique n’existe pas. Plus tard, la police est entrée dans l’appartement : la femme est étendue morte sur son lit, sans trace de blessures. L’un des officiers annonce à l’inspecteur qu’ils ont identifié la victime comme étant une physicienne, apparemment fameuse. Comme l’inspecteur demande la cause de la mort, on lui répond qu’ils ont seulement trouvé des somnifères sur place. D’après le légiste, ce serait un suicide par overdose de somnifères.

La police emporte son corps. Alors une escouade d’autres policiers débarque. L’inspecteur demande ce qui se passe : on lui annonce que le corps de la physicienne a été confisquée par l’armée. Dans une voiture garée juste devant eux, un homme joue à un jeu vidéo sur son téléphone portable. Comme l’inspecteur et le chef de la police passe devant le joueur, le chef s’indigne : comment peut-il jouer à Snake à un moment pareil ? L’inspecteur lui répond que le capitaine Shi dit toujours que se charger d’une enquête, c’est comme jouer à Snake : ils doivent avancer et être patients. Shi éteint son téléphone, sort de la voiture et demande à l’inspecteur s’il a fini d’examiner la scène du crime. L’inspecteur confirme et annonce un suicide, présente la preuve — la lettre de suicide— mais l’autre officier lui tend une enveloppe scellé et annonce que la réunion prévue le lendemain est maintenue. Cigarette au bec, Shi lit : « la physique n’existe pas… » L’autre officier annonce qu’ils auront à inviter divers scientifiques à leur réunion. Shi accepte.

5 juin. Un quartier de tours. A la radio, une présentatrice souhaite la bienvenue à Interaction avec la Science, puis annonce qu’un nouvel incident regrettable vient de frapper les cercles scientifiques. Yang, une physicienne réputée s’est suicidée chez elle la nuit du 3 juin, alors qie l’on sait que plusieurs autres scientifiques se sont également suicidés… Nous sommes dans la chambre noire d’un photographe baignant dans la lumière rouge où justement, parmi toutes les photos mises à sécher à la corde à linge, se trouve celle de Yang.

La présentatrice poursuit : comme il s’agit d’un désastre scientifique, ils ont invité Pan Han, un biologiste réputé… Dans la chambre noire, un jeune homme mince à lunette vide un bac plastique blanc dans l’évier. Puis il sort de la chambre noire alors que la présentatrice poursuit sur un grand écran plat d’un vaste salon : Pan Han avait correctement prévu le désastre écologique causé par les plantes génétiquement modifiées, que pense-t-il de cette vague de suicide de ces deux dernières années ? Selon Pan Han, le développement exagéré de la recherche scientifique est une plaie pour l’humanité comme une explosion de cellules cancéreuses qui au final mène à la mort de l’hôte ; la planète n’y survivra pas, il le réalise seulement à présent.

On sonne à la porte de l’appartement du jeune homme à lunettes : ce sont trois militaires en uniformes et l’inspecteur Shi (Qiang), qui lui demande en sortant une cigarette, s’il est bien Wang Miao. Wang l’arrête immédiatement : Shi ne peut pas fumer ici.

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Une saison de 30 épisodes

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Écrit par David Sicé

Diabolik : Ginko all’attacco ! (2022)
Traduction du titre : Diabolique: Ginko à l'attaque !

Ici la page de ce blog consacré au film Diabolik de 2021.

Ce film est la suite de Diabolik, une nouvelle adaptation de la bande dessinée de 1962, dont le premier volume est un plagiat du roman-feuilleton Fantomas 1911 de Marcel Allain et Pierre Souvestre.

Sorti en Italie le 17 novembre 2022.
Sorti en blu-ray italien le 9 mars 2023.

Des frères Manetti (Antonio Manetti et Marco Manetti, également scénaristes), sur un scénario de Michelangelo La Neve, d’après la bande dessinée des sœurs Giussani (Angela Giussani et Luciana Giussani) ; avec Giacomo Gianniotti, Miriam Leone, Valerio Mastandrea, Monica Bellucci, Alessio Lapice, Linda Caridi, Pier Giorgio Bellocchio.

Pour adultes et adolescents.

(superméchant, mystère, policier, techno-thriller, merveilleux réaliste) La nuit sur la côte illuminée, un bâtiment en forme de triangle tronqué, le Musée National de Ghenf. Le long de la paroi inclinée, une silhouette noire monte en rappelle jusqu’à l’une des trois fenêtres illuminées de l’avant-dernier étage – les seules de ce mur. Comme le monte en l’air arrive à la première fenêtre, quelqu’un qui regardait par la seconde fenêtre voisine quitte son poste d’observatoire — et entre dans la pièce où donne la première fenêtre. Le monte-en-l’air s’embusque précipitemment sous le parapet de la fenêtre. Le nouveau venu dans la pièce est un policier en uniforme. Il regarde à travers la première fenêtre puis tourne des talons. Le monte-en-l’air se juche aussitôt sur le parapet et fait coulisser le vantail — non verrouillé ! — de la fenêtre pour sauter en fait dans un couloir : ce ne sont pas trois pièces séparées, mais un seul couloir à trois fenêtres.

Tandis que le policier lui tourne le dos, l’intru sort un couteau à lancer et le plante en plein cœur du policier, qui pousse un cri étouffé et tombe. L’intru retire le couteau sanglant. Puis il va crocheter la double porte suivante qui est celle d’un coffre fort avec au centre une cache aux barreaux épais. A l’interieur une vitrine et dans la vitrine, un objet qui ressemble à une couronne en or incrustée de joyaux.

Ailleurs, dans un poste de surveillance, quatre gardes ou policiers jouent aux cartes sans entrain. L’un se plaint qu’il nest pas amusant de jouer avec eux, et comme un autre prétend que c’est amusant de prendre des risques, une sirène d’alarme retentit et une lampe orangée se met à flasher, faisant bondir les quatre hommes de leurs chaises. Le gardien chauve s’exclame que c’est l’alarme de la crypte (du coffre-fort) de la Couronne Armen. Le plus jeune des quatre explique que quelqu’un est en train d’en scier les barreaux.

Les quatre hommes apparaissent alors dans l’ascenseur qui s’ouvre sur le couloir menant au coffre, et sagement groupés se hatent en direction du coffre, sans prendre garde d’examiner les lieux, inclus le couloir latéral où le corps du policier assassiné gît. Le jeune gardien constate que la porte du coffre est verrouillée. Le plus corpulent s’empresse de sortir un trousseau de clés et de trouver la bonne et de glisser la clé dans la serrure. Pendant ce temps, le voleur continue d’attaquer à la scie circulaire (visqueuse ?) un barreau.

A l’extérieur du coffre, le garde corpulent constate que sa clé ne tourne pas. Le jeune en déduit que la serrure est coincée de l’intérieur. Et à l’intérieur en fait, au moins quatre barreaux ont déjà été sciés. Comme il est impossible d’enfoncer la porte du coffre, le plus corpulent ordonne d’aller vite chercher des explosifs. Ce que je ne comprends pas si le coffre n’a pas d’autre issue : il suffit de bloquer l’arriver d’air et la seule issue. Et peut-être bloquer les fenêtres laissées ouvertes, couper la corde, bloquer l’escalier et l’ascenseur, puis gazer l’étage. Mais le gardien corpulent semble confiant, brandissant la clé rouge des explosifs.

Les explosifs sont en place au bas de la porte, ce qui implique que le douffle tuera forcément les quatre gardes qui n’ont rien pour les protéger, réfugiés dans la cabine de l’ascenseur, qui pourrait très bien chuter et un incendie se déclencher. Mais rien de tout cela n’arrive, il n’y a même pas d’alarme incendie et figurez-vous que la chambre forte avait une fenêtre, grande ouverte, l’intru une aile volante, et il s’est en allé par là avec sa couronne, pour rejoindre sa blonde complice, qui est la même actrice que dans le premier film, pas comme pour Diabolik.

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