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- Écrit par David Sicé
School Spirits (2023)
Ne pas confondre avec la série télévisée de 2012 sur SYFY.
Une saison de 10 épisodes de 45 minutes environ chaque.
Diffusé à l’international à partir du 9 mars 2023 sur PARAMOUNT+ INT/FR (trois premiers épisodes).
De Megan Trinrud et Nate Trinrud ; avec Peyton List, Milo Manheim, Maria Dizzia . Josh Zuckerman, Sarah Yarkin, Spencer Macpherson, Rainbow Wedell, Kiara Pichardo, Kristian Flores, Nick Pugliese.
Pour adultes.
(romance policière fantômatique woke) Une soixantaine d’élèves sont réunis dans un gymnase, assis sur huit rangées de chaises disposées sur le terrain, en face d’un écran de projection. En bas sur le côté de l’écran, un moustachu rougeau essaie d’obtenir un peu de silence pour annnoncer au micro que la police de Split River considère désormais l’affaire de ces quelques jours derniers comme une enquête au sujet d’une personne disparue.
L’homme déclare ensuite qu’il sait que ce sont des nouvelles alarmantes mais que tous les espoirs de retrouver l’élève en question sont permis. Dans le public, une pom-pom girl demande à sa voisine quel était le nom de la fille qui a disparu déjà. Sa voisine pense que c’était Maggie et ajoute gourmande qu’ils ont trouvé plein de sang dans la remise du concierge. La première pom-pom girl s’étonne : elle pensait que c’était dans la chaufferie. L’autre continue : la police pense que le téléphone de la victime est encore quelque part dans l’école. La première pom-pom girl est horrifiée : « oh mon dieu, elle n’a pas son téléphone avec elle ! C’est si triste… »
Claire, la chef des pom-poms girls rappelle à l’ordre les bavardes : elles doivent rester concentrées. De L’autre côté, à un rang différent, un garçon demande à sa voisine (Nicole) si elle a réussi à dormir. Elle répond que non, et demande en retour si lui a réussi. Il répond que non. Le moustachu au pupitre conclue : si quelqu’un sait quoi que ce soit, n’importe quoi, qu’il se présente.
Du haut de la mezzanine, une jeune fille blonde et bouclée qui suivait l’allocution semble attendre qu’un autre garçon grand brun se manifeste, mais celui-ci ne dit rien, ne bouge pas de sa place. Alors le moustachu au pupitre sourit largement pour annoncer un peu de légèreté à présent : leur équipe de pom-pom girls va à présent faire un numéro. Tout le monde applaudit, sauf la blonde sur la mezzanine qui semble effarée. Un garçon à lunettes en veste de jean vient la rejoindre et s’assied timidement à deux rangées derrière elle.
Et tandis que sous les applaudissements nourris, les pom-pom girls prennent place sous le portrait de la jeune fille disparue projeté sur le grand écran — une nommée Madison Nears, le moustachu en profite pour félicité leur équipe du championnat de débat arrivée troisième au classement.
Sur la mezzanine, le garçon à lunettes tente de consoler la blonde : au moins c’est une joli photo d’elle… (qui est projetée sur l’écran géant). La blonde — Maddie Nears — le rabroue : qu’il se concentre un peu. Le garçon à lunettes essaie encore : ce qui manque seulement là, c’est… un petit peu de tact.
La blonde préfère se lever et aller s’accouder à la rembarde. Le binoclard la rejoint. En bas, le numéro s’achève « Go, les bandits, Go ! » et l’une des pom-pom girls qui avait posé la question de quel était le nom de la disparue ajoute : « Pour Maggie ! »
A la rambarde de la mezzanine, la blonde s’indigne : « C’est Maddie ! ». Alors le binoclard propose de le dire encore une fois et crie bien fort : « ils ne peuvent pas T’ENTENDRE ! ». Et effectivement, personne ne réagit à cette déclaration. Assis en bas, le grand brun sourit — c’était le garçon que Maddie fixait dans l’espoir qu’il révèle quelque chose sur sa disparition. Sur quoi, le binoclard annonce philosophiquement que la bonne nouvelle, c’est-ce que c’est seulement une question de temps avant qu’ils ne réalisent tous que la blonde — Maddie — est morte.
Dégoutée, Maddie se lève et s’en va, précipitamment suivie par le binoclard (Charley).
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- Écrit par David Sicé
Chroniques de la Science-Fiction #2023-03-06(2023)
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Ici bientôt l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2023
Sorti le 28 février 2023 (première édition).
De David Sicé.
Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraîtra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.
Au sommaire, l'actualité de la semaine du 6 mars 2023, et les critiques de We Have A Ghost 2023, Knock At The Cabin 2023, The Magic Flute 2022 = La Flûte Enchantée, Ernest 2017, L’Apocalypse selon Saint Jean = The Book Of Revelations 96.
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- Écrit par David Sicé
The Last Sentinel (2023)
Annoncé en Angleterre le 24 mars 2023 (sortie cinéma limitée).
De Tanel Toom, sur un scénario de Malachi Smyth ; avec Kate Bosworth, Lucien Laviscount, Thomas Kretschmann, Martin McCann.
Pour adultes ?
(presse, prospective militariste) 2063. Sur une Terre ravagée par la guerre, quatre soldats occupent Sentinel, une base militaire isolée dans un vaste océan qui sépare deux continents en guerre. Ils attendent la relève ou l'ennemi, selon ce qui se présente en premier. Mais alors que les semaines vides se transforment en mois, une paranoïa s'installe, mettant les relations à rude épreuve. Alors que leur mission s'est terminée il y a trois mois, l'équipe de secours ne s'est toujours pas présentée. Seuls et incertains quant à leur sort, la tension qui couve au sein de l'équipage ne fait qu'augmenter lorsqu'un mystérieux bateau dérive vers eux. S'agit-il de l'aide qu'ils attendent depuis si longtemps, ou de quelque chose de bien plus sinistre ?
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- Écrit par David Sicé
Unwelcome (2023)
Traduction du titre anglais : malvenu.
Sorti au cinéma en Angleterre et en Irlande le 27 janvier 2023 — repoussé du 28 octobre 2022, repoussé du 4 février 2022.
Sorti en VOD au Canada le 27 janvier 2023.
Annoncé aux USA pour le 10 mars 2023 (sortie limitée).
Annoncé le 14 mars 2023 en VOD.
De Jon Wright et Mark Stay (également scénaristes) ; avec Hannah John-Kamen, Douglas Booth, Colm Meaney, Jamie-Lee O'Donnell, Kristian Nairn, Chris Walley, Niamh Cusack, Finbar Lynch, Rick Warden.
Pour adultes.
(Fantasy horrifique woke) En ville, la nuit, des voitures quittent un parking au milieu de tours (d’habitations ?). Une jeune femme au toilette semble considérer d’un air gourmand une barre chocolatée enveloppée dans un papier bleu ? En fait un test de grossesses.
Son mari ( ?) un barbu en train de cuisiner lui demande depuis son poste si elle a un résultat, et elle répond qu’il faut leur laisser une chance. Il pose donc le couvercle de sa marmite à côté de ses feux, puis va à l’entrée du couloir qui donne sur la porte ouverte des toilettes en demandant si elle est en train de dire que toute cette incroyable partie de jambes en l’air aura été pour rien… Elle lui demande de mettre en route le riz à feu doux. Il exécute en rappelant que ce n’est pas la faute des œufs de la jeune femme, c’est celle de ses garçons (car il n’est qu’un homme ?), ils ont juste besoin d’un peu de discipline pour leur faire lever leur derrière et y aller. Puis il propose d’encore essayer les petits pois congelés sur ses boules — ce que je déconseillerai au lecteur, les engelures n’aident pas à la fertilité humaine.
Il ajoute que cette fois-là fut la nuit la plus humiliante de sa vie, et la jeune femme part d’un grand éclat de rire : elle s’en souvient, mais est-ce que c’était seulement un truc qui se faisait ? Le barbu répond : Dieu seul le sait. Puis de s’exclamer « et puis d’abord, qui a besoin de faire des gamins ? tu ne peux plus aller au pub, en vacance... Le barbu continue une bouteille de vin à la main… « et notre vie sexuelle se réduira à moi en train de me masturber six nuits par semaine…. »
« Deux fois le dimanche. » Et comme la jeune femme est sortie des toilettes et se tient dans l’embrasure du couloir, mais il ne l’a pas encore vue, il se met à chanter « et petit bébé, ne pleure pas ! Maman t’achètera une maison dans une partie de Londres devenue bourgeoise…» Elle le prend dans ses bras, et lui rappelle que c’est normal que ça soit un peu bancal au début. Ils s’embrassent, et sont interrompus par un carillon : « Le moment de vérité… » selon le barbu. Tous les deux soupirent, la jeune femme va à la table récupérer son test, sourit, hoche la tête. Ils crient de joie, il veut la soulever, elle lui dit de faire attention : elle en enceinte. Et lui d’embrasser son biceps : ses garçons y sont arrivés, il est un homme.
Plus tard, le barbu sort de son immeuble, dont l’entrée est défendu par de hautes grilles renforcées de pointes en hauteur. Il a un moment d’hésitation quand il aperçoit les trois jeunes en capuches attroupés devant la supérette en face, mais il est trop tard, ils l’ont déjà vu. Ils veulent une cigarette, le barbu n’en a pas, il entre dans la superette, achète une bouteille de champagne. Le chef de la meute demande si le barbu est riche, l’autre répond que ce n’est pas du vrai champagne, puis comme il est déjà en haut des marches, répond que sa femme est enceinte et que l’autre peut aller se faire (censuré). Et de rentrer chez lui.
Seulement les trois voyous l’ont suivi et enfoncent la porte. La copine appelle la police des toilettes, mais ils enfoncent aussi la porte des toilettes. Ils tabassent le jeune couple, donnant des coups de pieds au ventre à la jeune femme qui finit par s’emparer d’un couteau et menacer le chef de bande armé lui-aussi d’un couteau. Le chef de la petite bande la met au défi de l’égorger alors qu’il a posé le couteau, mais les sirènes de polices retentissent et les voyous s’en vont. Plus tard, ils emménagent dans une maison de campagne, la maison de la tante du barbu, ignorant que l’occupante, Maeve, précédente a été assassinée. Alors qu’ils sont ravi, la dame qui fait la visite veut leur montrer une petite chose un peu particulière.
Ayant emmené le couple devant une porte basse au fond du jardin, et le barbu de se demander s’ils peuvent l’emprunter, si le bois derrière leur appartient aussi — la dame ne répond pas et commence à expliquer que Maeve croyaient aux vieilles superstitions : chaque soir, avant le coucher du soleil, elle laissait une offrande de sang juste là devant la porte. La copine du barbu s’étonne : du sang ? La dame explique qu’il ne s’agissait pas d’un sacrifice dans le genre des Aztecs qui arrachaient des cœurs de leurs poitrines. Non, elle laissait une petite tranche de foie ou quelque chose du même genre. La copine (Maya) demande pour qui. La dame répond, pour les Petites Gens. Le barbu (Jamie) demande alors si c’était pour les Léprechauns (prononcez Léprékaonz). Jaimie est ravi : il adore, c’est tellement irlandais !
La dame corrige : pas exactement des Lépréchauns. Certains les appellent les Far Darrig, ou les Capuches rouges. La copine s’étonne que Maeve y ait cru. La dame explique que Maeve aura eu une vie très tristes : elle a perdu son enfant, juste après avoir perdu son mari jeune, cause d’une pneumonie. Elle était alors persuadé que c’était sa punition, pour avoir tourné le dos aux anciennes traditions : elle est tombée amoureuse, a eu une famille, et elle a oublié de respecter les Petites Gens. La dame offre alors de prendre la relève de Maeve, mais Maya promet de faire l’offrande elle-même. La dame en doute : « chaque jour ? ». Mais Maya l’assure. Après le départ, Jamie assure Maya qu’ils sont en sécurité à présent : il ne laissera jamais ce qui leur est arrivé se reproduire.
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