El Ministerio Del Tiempo S03E08: Tiempo de conquista (2017)
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)
Diffusé en Espagne le 25 septembre 2017 sur RTVE ES.
Annoncé à l'international sur NETFLIX FR.
Annoncé pour le 23 mars 2025 sur SYFY FR (PARAMOUNT+)
De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Macarena García, Nacho Fresneda, Hugo Silva.
Pour adultes et adolescents.
(Voyage dans le temps, uchronie) 1516. La péninsule du Yucatan. Les conquistadors débarquent sur une plage, armés d’arquebuses — de long fusils qu’ils montent sur des pieds pour se préparer à faire feu, tandis qu’un prêtre les bénit. Leur capitaine vocifère : « Arquebusiers !!! »
Alors des indigènes armés les chargent en hurlant, armés de couteaux et d’arcs. « Feu ! » crie le capitaine, et les arquebusiers tirent une fois, dans le nuage de la fumée de leurs canons. Puis le capitaine vocifère : « Espagnols ! (NDT littéralement « châtelains »), attaquez !!! »
Et de pointer son épée vers les indigènes. Les soldats casqués et barbichus s’élancent à leur tour, épées levées. Les soldats sabrent, et ceux qui ont un fusil tire, tandis qu’un archer abat un espagnol, et les cadavres s’amoncèlent sur le sable de la plage, entre les rochers.
« Finissez-les !!! » crie le capitaine tandis que certains indigènes prennent la fuite. « Qu’il n’en reste aucun de vivant !! »
La bataille sur la plage est terminée, et les soldats espagnols poursuivent désormais les fuyards à travers la jungle, les abattant dans le dos un à un à l’arquebuse.
L’un des fuyards arrive à son village caché dans la jungle et crie en Maya : fuyez, fuyez, courez ! Et à ces cris, les femmes et les enfants paniquent, d’autant plus que l’indigène qui les alertait est à son tour abattu dans le dos, avec le fracas de l’arquebuse.
Le capitaine des Conquistadors arrivent en vociférant : « Exterminez ces animaux !!! Ne les laissez pas s’enfuir dans la jungle !!! »
Et le massacre se poursuit. Comme le capitaine remarque que les mères et leurs enfants se réfugient dans les cabanes, il entre dans l’une d’elle, écartant la toile qui sert de porte, et s’arrête à l’entrée, très surpris pour interroger : « Qu’est-ce que vous faites ici ? »
Le capitaine est en fait tombé nez à nez avec un jeune prêtre espagnol en soutane noire avec son chapelet autour du cou, qui à sa posture, entend protéger de son corps les femmes et les enfants indigènes réfugiés dans la case. Il souffle : « J’attendais que vous veniez me secourir… »
Et d’ajouter, dans une colère contenue : « Mais à la place, je suis le témoin d’un massacre ! »
En réponse, le capitaine s’indigne : « Ce ne sont pas des êtres humains, ce sont des animaux ! » Puis il ordonne au prêtre : « Ecartez-vous si vous voulez que je vous ramène avec moi. »
Le prêtre ne bouge pas, secoue sa tête baissée, et le capitaine avance encore d’un pas, mais dans son dos quelqu’un gronde : « Bats-toi avec moisi t’es un homme ! »
Le capitaine se retourne et reçoit un coup de poing dans le nez qui le fait chanceler, et en gémissant, le soldat contemple son agresseur debout devant lui — un espagnol très grand et athlétique aux cheveux longs, vêtu et coiffé comme un indigène, qui déclare sinistrement : « Tant de temps sans se voir… »
Resté à terre, le capitaine bredouille : « Nous nous connaissons ? » La brute fait alors un pas en avant, apparaissant en pleine lumière, pour gronder à voix basse : « Bien sûr que oui. » Et d’ajouter : « Je suis Gonzalo
Guerrero » (NDT Gonzague le guerrier). Puis dégainant sa propre épée : « Et à partir de maintenant, tu te rappeleras toujours de moi. »
Guerrero plante alors la pointe de son couteau dans la joue du capitaine, qui hurle tandis que l’autre le balafre, précisant : « Encore un instant, que j’entre bien (dans ta mémoire). »
En 2017, dans le bureau du sous-secrétaire Salvador Marti, qui citait ces derniers mots, Pacino s’étonne : « Un Maya qui parlerai espagnol ! »
Assis à son bureau, traditionnellement flanqué d’Irène debout à sa droite et d’Ernesto Jimenez debout à sa gauche, Marti explique : « C’est qu’il était espagnol. Concrètement, de Palos de la Frontera. »
Pacino est interloqué, Alonzo intervient : « J’ai toujours cru que c’était seulement une légende. » et Irène corrige : « Non, il fait partie de notre histoire, et de celle des Amériques. »
Pacino lève ses mains paume ouverte : « Un peu de méthode ! De qui sommes nous en train de parler ? Agacé, Marti répond : de Gonzalo Guerrero, un soldat espagnol qui s’est transformé en chef tribal maya. »
1516 à nouveau. Le capitaine est jeté hors de la cabane et comme un autre soldat espagnol accourt, Guerro l’étale d’un coup. Le prêtre sort à son tour de la cabane, abrité par Guerrero, tandis que d’autres archers indigènes mettent en joue les soldats espagnols survivants.
Le capitaine lève sa main pour se protéger de Guerrero mais celui-ci ordonne simplement : « Partez, et ne revenez jamais. » Et le jeune prêtre de se signer.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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