Shrek (2001)
Du Yiddish שרעק shrek (frayeur) dérivé de l'allemand shrecklich (affreux, terrible, horrible), schrecken (épouvanter),
Présenté au Festival de Cannes le 12 mai 2001.
Sorti au USA et au Canada le 18 mai 2001.
Sorti en Angleterre le 29 juin 2001.
Sorti en France le 4 juillet 2001.
De Andrew Adamson et Vicky Jenson, sur un scénario de Ted Elliott, Terry Rossio, Joe Stillman et Roger S. H. Schulman, d'après l'album pour la jeunesse Shrek! 1990 de William Steig ; avec Mike Myers, Eddie Murphy, Cameron Diaz, John Lithgow et Vincent Cassel.
Pour adultes et adolescents.
(fantasy satirique) Il était une fois une très jolie princesse, mais elle avait été frappée d'un enchantement des plus effrayants, qui ne pouvait être rompu que par le premier baiser de l'amour. Elle fut emprisonnée dans un château gardé par un terrible dragon cracheur de feu. Nombreux furent les braves chevaliers à tenter de la libérer de sa redoutable prison, mais aucun n'y parvint. Elle attendit dans la forteresse du dragon, dans la chambre la plus haute de la plus haute tour, pour son véritable amour, et le baiser de son véritable amour.
Une grosse main verte arrache la page du livre de contes enluminé, et l’on peut encore lire sur la page suivante : « Tout le royaume célébra le jour de leur mariage. » Et le propriétaire de la main de ricaner : « Comme si ça pouvait jamais arriver ! »
La même grosse main verte referme le livre relié, et son propriétaire s’exclame encore : « Quel ramassis de… ! » Le bruit d’une chasse d’eau provenant d’un petit cabanon couvre le dernier mot de l’exclamation.
Puis la porte du dit cabanon s’ouvre brutalement et en sort un ogre vert grand et trapu, chauve avec les oreilles en forme de petites trompettes, vêtu d’une tunique blanche grossière, d’un petit gilet rugueux, et de guêtres à losanges marrons à ligne oranges.
L’ogre s’étire sur le pas de la porte du cabanon, puis se gratte l’entre-fesses, lève la jambe droite pour agiter le pied et en détacher la page enluminée qui s’est collé sur sa semelle, et sourit, car de là où il se trouve, il contemple sa chaumière au fond du bois, sise au milieu d’un marécage méphitique.
L’ogre referme la porte, se débarrasse de ses vêtements pour une douche de boue, puis se brosser les dents avec des chenilles, avant d’aller péter dans le marée.
S’en suivent les tâches ménagères comme déboucher son égout, puis les travaux artistiques comme peindre un panneau représentant un ogre grimaçant avertissant de se tenir à l’écart, panneau que l’ogre plante fièrement sur le chemin de sa chaumière.
L’ogre ne se doute pas qu’au même moment, dans la ville voisine, une petite troupe s’est assemblée dans la rue pour tracer dans le sable un plan d’attaque de son marécage. Puis les hommes prennent qui des torches, qui des fourches, tandis que l’ogre installé à table prend une cuillère en bois pour déguster son bol de globes oculaires.
Le soleil se couche, et les hommes de la ville sont en route. L’ogre gratte une allumette et rote devant, allumant son feu de cheminée, puis s’installe dans son fauteuil pour croiser ses bras derrière sa nuque, satisfait ...
... tandis que les hommes en arme et torches flambantes à la main accourent dans la nuit. Ils renversent le panneau d’avertissement sans davantage y prendre garde.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film animé.
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