
Altered (2025)
Autre titre : Project Darwin.
Présenté au Festival de Cannes 2024 le 25 mai 2024.
Sorti en Russie le 18 septembre 2025.
Sorti aux USA le 21 novembre 2025.
Annoncé en blu-ray allemand SPLENDID FILMS le 28 novembre 2025.
De Timo Vuorensola (également scénariste) ; avec Tom Felton, Liza Bugulova, Richard Brake, Igor Jijikine, Aggy K. Adams
Pour adultes et adolescents.
(dystopie post-apocalyptique, mutants, cyborg) Depuis l’orbite de la terre, les braises incandescentes des réacteurs des missiles fusent au-dessus des champignons pyroclastiques qui poussent un peu partout dessous sur les continents. Trois missiles d’un côté, trois de l’autre...
Okay, alors on s’est planté : quelqu’un a poussé le bouton et ça a failli être la fin du monde. Nous ne savons pas encore exactement qui, mais ça n’a pas d’importance.
Et les six missiles de se croiser gracieusement en haute altitude.
Ce qui est important, c’est que cela n’a pas été la fin du monde : nous l’avons reconstruit, et rendu meilleur.
Un missile frappe le cœur d’une ville, le champignon incendiaire monte, l’onde de choc et le nuage pyroclastique roule sur les constructions les plus basse tandis que les tours qui dépassent explosent. Et la population hurle en continu... jusqu’à ce qu’elle se taise.
Euh, meilleur pour certains. On les appellent les Génétiques : les humains génétiquement améliorés, qui vivent désormais comme des rois. Et après, il y a ceux de nous qui restent : les Spéciaux. Bien que nous n’ayons absolument rien de spécial. Pour nous, l’amélioration génétique, ça ne marche simplement pas : nous sommes aussi normaux que les êtres humains l’ont jamais été. Mais dans le monde d’aujourd’hui, cela fait de nous la lie de l’Humanité. Enfin, de ce qu’il en reste. Et ceci, est notre histoire.
Une ville futuriste avec ses tours torsadées, sa circulation automobile fluide mais plutôt danse, ses jardins-passerelles verdoyant suspendus et un grand bâtiment plat circulaire avec une boule géante métallique au centre : l’Institut Genesis (NDT Genèse), au centre du quartier Génétique.
Institut qu’une petite classe d’adolescents prétentieux en uniforme blanc – short pour les garçons, jupette pour les filles – est en train de visiter. Ils sont en arrêt devant un grand écran montrant une forêt incendiée dans la nuit.
Une conférencière blonde raconte joyeusement : « Il y a soixante-cinq ans, la Grande Guerre Nucléaire a mis fin à l’Ancien Monde. Des structures jadis jugées formidables, telle le réseau électrique et le réseau de communication internationale, se sont écroulés en une seule nuit, plongeant le monde dans une crise technologique, qui se tourna enfin vers un pouvoir qui avait toujours été à porté de main : la Nature... »
L’une des jeunes filles du public chuchote : « Léon, vas-y, on passe à autre chose ! » Et un homme en casquette et condition anthracite dont la chaise roulante fait aussi office de chariot de ménage, les entend. L’homme s’empresse de rouler plus loin où il n’y a apparemment pas d’escaliers.
La blonde conférencière pointe alors du doigt dans le dos des jeunes visiteurs, qui se retournent, la statue stylisée angulaire d’un homme doré tendant une fleur. Elle demande : « Combien d’entre vous savent qui est cet homme ? » Un garçon soupire, et répond : « Liam Smith. »
Et pendant ce temps, le technicien de surface en chaise roulante bricole dans un local fermé ce qui pourrait bien être une bombe. La conférencière reprend : « Correct : Liam Smith, notre plus grand botaniste et ingénieur génétique ; dans les forêts de l’Amazone, le professeur Smith a trouvé l’Arbre de la Genèse.
La même jeune fille qui chuchotait demande à son oreillette : « Léon, tu es prêt ? » Et dans son oreillette, le technicien de surface répond : « Juste donne-moi une seconde, là. »
La conférencière continue : « Une merveille de la Nature qui apparut après la Guerre ; les anciennes ressources étaient détruites, mais les scientifiques apprirent très vite à employer la fleur de la Genèse pour collecter et générer l’énergie qui remplacerait le réseau d’alimentation en électricité ; les fleurs de l’Arbre de la Genèse accumulent une incroyable quantité d’énergie, et désormais, l’énergie de la Génèse est partout. »
La conférencière poursuit : « L’Arbre de la Genèse... » mais Léon de son côté appelle : « Chloé, j’y suis. » Et la conférencière : « ... est sensible au variation des conditions externes, la température et l’humidité... » Léon : « Comment ça se passe là-bas ? » Chloé répond : « Dépêche, c’est mortellement ennuyeux. »
Léon sort et déplie un plan griffonné sur du papier tâché. La conférencière : « Si l’on prend en considération la portée de ces plantes, chacun des Arbres de la Genèse est contrôlé par le gouvernement : ils sont cultivés et maintenus...
Nous retrouvons Léon embusqué derrière un pilier tandis que dans son oreillette, la voix de la conférencière continue de bourdonner... »
Deux gardes armés discutent du match de la veille : « Ouais, la passe de d’Abruzzo a failli assommer Juniper. » L’autre commente : « C’est vraiment difficile de trouver un bon demi de mêlée de nos jours. »
Pendant ce temps, Léon a sorti un jouet mécanique en forme de souris bleue, stylisée, avec, qui en dépasse du bas du dos, une grosse clé métallique pour en remonter le ressort. Léon remonte la souri, murmurant : « D’accord, vieux pote, le moment est venu d’aller causer des problèmes. »



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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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