Daybreakers, le film de 2010Feu orange cinéma

Daybreakers (2010)
Traduction du titre original : Les passeurs de l'aube (ceux qui passe l'aube)
Autre titre : L'aube des survivants.

Sorti en Angleterre le 6 janvier 2010.
Sorti aux USA le 8 janvier 2010.
Sorti en France le 3 mars 2010.
Sorti en blu-ray américain le 11 mai 2010 (région A et B, Anglais DTS HD MA 7.1, français DD 5.1, nombreux bonus dont commentaire audio des réalisateurs).
Sorti du blu-ray français le 12 juillet 2010 (région B, Anglais et français DTS HD MA 5.1)
Sorti en blu-ray belge (Région A et B, Anglais DD 5.1, Anglais DTS HD MA 5.1, français DD 5.1, pas de commentaire audio des réalisateurs, court métrage The Big Picture et le Making of)

De Michael Spierig et Peter Spierig (également scénaristes) ; avec Ethan Hawke, Willem Dafoe, Sam Neill.

Pour adultes et adolescents.

Le crépuscule. Une chauve-souris s’envole en crissant. Dans sa chambre, une jeune fille écrit une lettre qu’elle laisse sur son lit. Nous sommes en avril 2019. La jeune fille sort de sa maison, va s’asseoir sur la pelouse, et alors que le soleil se lève, ses yeux se mettent à lui d’un éclat orange. Sur la lettre, elle parle du fait qu’elle ne changera jamais, qu’elle ne grandira jamais, qu’elle ne peut pas continuer ainsi. La lumière du soleil descend le long des murs blancs de la grande maison. Les feuilles des arbres se mettent à étinceler d’un éclat doré, et la jeune fille se met à hurler, toutes canines dehors, tandis qu’elle s’embrase au contact des rayons du soleil.

Dans ce monde, il y a seulement école la nuit. Les stations d’essence signalent quand elles ouvrent aussi le jour. Les journaux consacrent un dossier spécial à l’épidémie, dix ans après – ou comment une seule chauve-souris fut à l’origine de tout, et comment la tentative de mettre au point un substitut au sang humain échoua. À présent les villes sont désertes en journées, et leurs habitants empruntent les trottoirs souterrains, jalonnées de publicité pour des dentitrices renforçant la blancheur de vos canines. Au coucher du soleil, les volets opaques se soulèvent et les villes s’illuminent, les rues se peuplent, les routes se remplissent. Les humains se virent offrir une chance d’être assimilés, mais ils refusèrent, et devinrent alors ennemis de l’Etat, destinés à être capturés et élevés dans des fermes afin d’approvisionner en sang la population. Mais selon d’aucun, c’est une honte que les humains à travers le monde aient été réduits à de simples sacs à nourriture.

Dans la rue, sous une pluie battante, un sans abri aux yeux injectés de sang avec une pancarte au cou marqué « j’ai fin, j’ai besoin de sang » regarde les actualités télévisées dans une vitrine, puis s’en détourne. Comme un couple âgé passe devant lui, il lance soudain un coup de griffe, en grognant et en montrant ses canines acérées, effrayant la femme. Mais immédiatement une pince l’attrape par le cou et l’électrocute : ce sont deux policiers qui viennent capturer le sans-abri, qu’ils jettent à terre.

Une voiture luxueuse passe alors devant eux, et, arrivant dans un quartier résidentiel, vient se garder devant un immeuble. Dans le miroir du rétro-viseur, le conducteur n’a pas de tête – mais au volant, il a l’air parfaitement humain. Le conducteur – Edward Dalton – sort, met son chapeau, et toise les enfants-vampires qui squattent sur un banc voisin, indifférents à la pluie, sirotant leur coupe de boisson au sang et fumant des cigarettes. Sur les quais d’une gare, où attend Dalton, les écrans diffusent le journal télévisé, qui évoque le manque de réserve de sang qui handicape le Tiers-monde. Au lieu de café, on vend différents groupes sanguins, dilués à 20 pour cent. Il y a des affiches de propagande incitant la population à capturer les humains en rejoignant les rangs de l’Armée Vampire Américaine, et lorsqu’un train fait de l’ombre à la foule, tous les yeux brillent dans le noir. Et sous les pieds des passagers, des chauve-souris géantes monstrueuses se battent pendues au plafond des égouts.

Le chef hématologiste Edward Dalton s’est rendu à l’immeuble de la firme pharmaceutique Bromley Marks. Il passe le sas défendant l’entrée du hall, et ses tests de reconnaissance faciale – puis, passant devant les militaires qui gardent les lieux, prend l’ascenseur pour arriver dans une mezzanine avec vue sur les fermes d’humains : des centaines de corps nus suspendus aux murs à la peau perforée par les pompes aspirant leur sang. Après avoir examiné des échantillons de sang, Dalton assiste à une conférence au contenu top secret : on y présente le résultat d’une expérience sur les effets de la privation de sang pour un vampire. Après un mois de privation totale, le corps se déforme, avec en premier l’allongement des oreilles. Puis les fonctions intellectuelles s’effondrent – et le vampire perd la faculté du langage, beaucoup plus rapidement que ce que la firme le pensait. Et livrés à elles-mêmes, dans la rue, ces créatures inférieures sont en train de devenir un vrai problème. Or, d’après les statistiques, il reste moins de 5% de la population humaine. Alors Dalton intervient en remarquant qu’ils sont en train de parler de l’extinction de l’espèce humaine. Le conférencier ne relève pas et conclue sur le fait qu’il ne reste dans les réserves de sang que de quoi alimenter la population vampire pendant un mois.

Daybreakers, le film de 2010

Daybreakers, le film de 2010

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