L'Armée des 12 singes, le film de 1995Feu vert cinéma

12 Monkeys (1995)
Traduction du titre original : Douze singes.
Autre titre : Twelve Monkeys.

Sorti aux USA le 20 décembre 1995.
Sorti en France le 28 février 1996.
Sorti en Angleterre le 19 avril 1996.
Sorti en blu-ray américain le 28 juillet 2009 (multi-régions, français inclus, anglais DTS HD MA 5.1).
Sorti en blu-ray anglais le 28 juillet 2009 (multi-régions, identique à l'édition américaine)
Sorti en blu-ray français le 20 octobre 2009 (région B, apparemment un mauvais transfert).

De Terry Gilliam ; sur un scénario de David Webb Peoples et Janet Peoples ; d'après le court-métrage "La jetée" (1962) de Chris Marker ; avec Bruce Willis, Madeleine Stowe, Brad Pitt, Simon Jones, Bill Raymond, Irma St. Paule.

Pour adultes et adolescents.

Cinq milliards de personnes mourront d’un virus mortel en 1997. Les survivants abandonneront la surface de la planète. À nouveau, les animaux dirigeront le monde (extrait d’un entretien avec un sujet diagnostiqué comme étant un schizophrène paranoïaque du 12 avril 1990, Hôpital du Comté de Baltimore.

Les couloirs d’un aéroport. Les yeux bleus écarquillés d’un tout petit enfant. Les cris de la foule, la détonation d’un tir de pistolet. Tandis que les passagers en transit se sont jetés à terre, un homme blond aux cheveux longs, à pantalons blancs et chemise hawaïenne tombe à genoux et laisse échapper son révolver. Un cri désespéré d’une femme, également blonde en robe d’été rouge à fleurs jaune, qui court rejoindre l’homme. L’enfant est immobile, stupéfait par la scène qui se déroule sous ses yeux : l’homme à terre, qui passe sa main ensanglantée sur le visage de la femme penchée sur lui.

Embarquement immédiat du prisonnier numéro 87645, James Cole. Un homme mal rasé et presque chauve se réveille, tandis que la voix de femme dans le haut-parleur appelle désormais le numéro 27631, Johnson. James Cole est allongé dans une sorte de hamac grillagé. Il appelle à voix basse son voisin, José, et lui demande ce qui se passe. Du mauvais, selon José. Cole demande s’ils appellent des volontaires, José le confirme, et il confirme qu’ils ont appelé Cole. Cole soupire et descend de son hamac en plastique. José remarque que peut-être Cole sera ensuite grâcié. Ironiquement, Cole répond que c’est pour cela que les volontaires ne reviennent jamais : ils sont tous grâciés. José répond de suite qu’il a entendu dire que certains volontaires reviennent. Cole répond que ceux qui sont revenus sont gardés au septième étage. On les cache là-haut parce qu’ils reviennent dérangés du cerveau… Quelques cages plus loin, un détenu est hissé hors de sa propre cage par une grue. José hausse le ton : ce n’est qu’une rumeur et il n’y croit pas. Le plafond de la cage de Cole et José s’ouvre, et José souhaite bonne chance à Cole. Le gardien qui contrôle la grue annonce qu’il vient chercher un volontaire. Cole répond qu’il n’est pas volontaire. Le gardien lui demande s’il va encore faire des problèmes, mais Cole répond qu’il ne fera pas de problème.

Dans une antichambre aux lumières orangées, Cole enfile une tenue pressurisée, tandis qu’une voix débite les instructions pour une première sortie, à écouter attentivement, car elles doivent être suivies exactement : toutes les ouvertures de la combinaison doivent être étanche. Si l’intégrité de la combinaison s’avère comprise – si le tissu est déchiré ou une fermeture ouverte, on refusera à Cole la possibilité de rentrer dans l’abri souterrain. Puis Cole s’engage dans le sas. On referme derrière lui, il reçoit une douche désinfectante, un voyant vert s’allume, et il tourne le volant d’ouverture de la porte à l’autre bout du sas. Il se retrouve alors dans un monte charge, qui le débarque dans des couloirs souterrains inondés mal éclairés.

Cole consulte un plan, trouve une échelle qui donne sur la surface, et soulève une plaque d’égout. Il se retrouve alors dans une rue enneigée de New-York, pas loin du Chrysler Building. Les arbres sont morts et gelés, partout des voitures abandonnées aux vitres crevées. Cole ouvre sa mallette. Il ramasse un gros cancrelat qui cheminait sur un rebord voisin, et le glisse dans un flacon. A peine le flacon rebouché, Cole entend un ours rugir. L’animal est dressé sur ses pattes arrières. De surprise et de peur, Cole chute dans la neige. Satisfait, l’ours retombe sur ses pattes de devant et repart tranquillement, tandis que Cole ramasse sa lampe. Cole reste accroupi, s’assurant que l’animal quitte effectivement les lieux. Cole entre ensuite dans un grand magasin voisin. Tout les rayons sont pleins et couverts de toiles d’araignées. La lampe de Cole tombe sur le panneau annonçant des soldes de Noël. Cole s’arrête alors devant une toile d’araignée et récupère l’araignée qui était juchée dessus. Puis, comme il avance à nouveau, Cole butte contre un arbre de Noël renversé, ce qui provoque l’envol d’oiseaux effrayés.

L'Armée des 12 singes, le film de 1995

L'Armée des 12 singes, le film de 1995

L'Armée des 12 singes, le film de 1995

L'Armée des 12 singes, le film de 1995

***

Donnez votre avis sur ce film en nous rejoignant sur le forum Philippe-Ebly.fr

***