Shadow In The Cloud, le film de 2011ImageFeu orange cinéma

Shadow In The Cloud (2021)

Noter que ce film plagie l'épisode de la Quatrième Dimension S05E03: Cauchemar à 20.000 pieds de 1963 où William Shatner tente en vain de dénoncer un "gremlin" (sic).

Attention, ce film présente les hommes vétérans de la seconde guerre mondiale comme étant tous des violeurs ou des chiffe-molles débiles et criminellement indisciplinés et les femmes-pilotes de la même époque comme des victimes également criminelles, ce qui est du révisionnisme, de l'androphobie, de l'enfermement des femmes dans un triangle dramatique réel et de l'incitation à la haine, aux maltraitances, au lynchage et aux mutilations sexuelles. Il présente comme étant réaliste des impossibilités physiques mettant en danger toute personne qui tenterait la même chose que l'héroïne dans une situation de survie. Il présente la mise en danger d'un nourrisson et la trahison d'un détournement d'une mission militaire et du non signalement d'un acte de sabotage ou d'un assassinat sur une base militaire comme des actes d'héroïsme.

Moindre de ses défauts, ce film est aussi une Mary-Sue, c'est-à-dire un fantasme (sexuel) où l'héroïne est le centre de l'univers et la seule capable de sauver tout le monde seulement sur décision des scénaristes. Au même titre que la Marty-Sue (fantasme sexuel où le héros est le centre de l'univers etc.), une Mary-Sue doit être vue en pleine conscience qu'il s'agit seulement d'un fantasme et non d'un récit vraisemblable ou du discours cohérent d'une personne réelle, qu'il décrive une réalité ou une fiction. Le spectateur veillera à limiter son exposition tant aux Mary-Sues qu'aux Marty Sue ou à n'importe quel récit qui se borne à répéter les mêmes clichés au lieu de les développer. Dans le cas contraire et en cas d'accidents courants de la vie, le spectateur pourrait prendre ses désirs pour des réalités et les choses très mal tourner pour lui et les autres. 

Si vous êtes mineur, si vous êtes fatigué, si vous avez déjà été agressé notamment au travail par harcèlement, si vous avez été récemment exposé à des privations de liberté notamment par confinement ou de la fausse information officielle en continue ne vous exposez pas : les procédés toxiques détruisent physiquement le cerveau, nuisent à la santé physique autant que mentale, et mettent en danger les spectateurs dans la réalité qu'ils expérimentent au quotidien.


Sorti aux USA le 1er janvier 2020 (cinéma et VOD).

De Roseanne Liang (également scénariste), sur un scénario de Max Landis ; avec Chloë Grace Moretz, Taylor John Smith, Beulah Koale, Nick Robinson, Callan Mulvey.

En août 1943, Maude Garrett, une femme officier de l'armée de l'air va pour embarquer à bord d'un bombardier B-17 de nuit. Arrivée au pied de l'appareil, elle assiste à la disparition inexplicable d'un des mécaniciens au sol, mais se garde bien d'alerter quiconque (tant il est vrai qu'en temps de guerre, un mécano qui disparait d'une base militaire n'a absolument rien d'inquiétant). Comme elle embarque, elle déclare transporter des documents ultrasecrets dans une sacoche dont elle ne doit absolument pas se séparer. Elle s'en sépare quand même parce que l'équipage insiste qu'ils n'ont pas de place, et elle se retrouve enfermée dans la tourelle arrière, parce qu'il est bien connu qu'un équipage de bombardier au complet n'a jamais aucun mitrailleur à envoyer là en cas d'attaque). L'équipage d'une seule voix soutient par ailleurs qu'ils n'ont aucune chance de croiser aucun chasseur japonais en pleine guerre mondiale dans en pleine invasion japonaise, mais là aussi, cela parait tout à fait (= absolument pas) logique. Clairement hostile envers Maude qui est une petite blonde sur la défensive, l'équipage passe ensuite son temps à se vanter de ses prouesses sexuelles...

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