Slumberland, le film de 2022Feu rouge cinémaRécit toxique à ne regarder qu'avec prudence et esprit critique

Slumberland (2022)

Attention, ce film n'est pas l'adaptation fidèle la bande dessinée Little Nemo in Slumberland (1905) de Windsor McCay.
Ce film serait un plagiat de la série animée Slumberland / Slumbernet dont le script avait été soumis aux agents des auteurs.

Diffusé à l’international à partir du 18 novembre 2022 sur NETFLIX INT/FR. 

De Francis Lawrence, sur un scénario de David Guion et Michael Handelman, d'après la la bande dessinée Little Nemo in Slumberland (1905) de Windsor McCay ; avec Jason Momoa, Marlow Barkley, Chris O'Dowd, Kyle Chandler, Weruche Opia.

Pour adultes.

(fantasy covid toxique woke) Les gens pensent que les rêves sont une évasion, une chance d’échapper à la vraie vie vers un monde sans conséquence ; mais ce n’est pas vrai. Vos rêves ne sont pas dû au hasard, nous les faisons arriver et nous les concevons avec soin juste pour vous. Nous avons nos raisons, et nous avons nos règles. Nous fabriquons vos rêves pour vous aider en chemin et là où celle-là va, elle aura besoin de toute l’aide qu’elle peut avoir… »

La jeune fille dit bonjour à son doudou, un cochon élimé. Puis elle sort d’un phare pour demander à son père ce qu’il a ramené. Il répond qu’il a parcouru des ligues à travers la mer pour lui rapporter le petit-déjeuner. En fait un cageot rempli de provision. La jeune fille se propose de l’aider à le porter et en fait se juche sur son dos.

Puis nous retrouvons à la fille à jouer une version marchée rapide de la valse Star of the County Down (la jolie fille étoile du comté) apparemment également connu sous le titre de The Parting Glass (aka le dernier verre avant que la mort ne nous sépare), The Peacock (Le Paon) et Sweet Cootehill Town (la douce ville de la colline de la cotte), Clamanda etc. Ils déjeunent, puis vont faire de la voile, puis c’est la jeune fille qui répare le phare, qui coupe le bois tandis que le père cuisine, dégustation de crabes ébouillantés vivants auxquels tendre attention ils sont donné les prénoms de Fred et de Seymour avant de les dévorer — puis à nouveau piano, le même morceau parce qu’apparemment ils n’en connaissent qu’un, sachant que les morceaux rapides s’enchaînent traditionnellement par trois.

Puis la fille dont nous ignorons encore le prénom à cette heure demande à son père pourquoi elle doit apprendre les mathématiques vu qu’elle va s’occuper du phare après lui, et qu’elle sait déjà tout ce qu’il y a à savoir sur le phare. Hum.

Attention, voilà que les auteurs des Anneaux du pouvoir sont à nouveau à l’œuvre. Le père répond à sa fifille — qui sait tout faire sauf les courses, la cuisine, le ménage, repriser etc. c’est seulement son père qui s’en occupe, ce n’est pas comme si l’autonomie comptait quand on habite un phare — « Réponds à cette question : à quoi sert un phare ? » La fille répond sans hésiter : « à sauver les navires… » Et le père de répondre « non, ce n’est pas à ça que sert un phare. »

Et de poser une nouvelle question : « sais-tu pourquoi un navire flotte, contrairement à une pierre ? Parce que la pierre ne regarde que vers le bas. » Et sa fille de lui poser la question « Mais comment sait-on alors dans quelle direction est le bas ? » (Les Anneaux de Pouvoir », décidément un excellent référent pour mesurer le nombre de c.nneries que des gens qui prennent les spectateurs pour des c.ns leurs servent à tout bout de champs).

Et de conclure l’édifiante conversation par « Quand tu sauras répondre à cette question, je te donnerais les clés du phare… »

Et en attendant il continuera de la garder enfermée histoire de préserver sa virginité en attendant de la revendre pour un bon prix à des trafiquants d’esclaves en partance pour les royautés du Moyen-Orient ? En tout cas, il l’envoie se coucher, elle refuse son doudou pour s’endormir parce qu’elle a onze ans, et apparemment, elle n’a pas encore eu la conversation sur les règles puisqu’elle n’exige pas de serviette à flot petit, moyen ou grand. Mais peut-être n’est-ce pas ce genre de femme ? Nous sommes dans une adaptation woke après tout…

Elle réclame une histoire à son père, qui lui raconte comment avec son pote Flip il faisait les quatre cents coups. Et maintenant vous comprenez pourquoi elle ne sait pas à quoi sert un phare selon lui. Bref, il continue d’hypnotiser sa fille qui commence à voir ce qu’il raconte dans les ombres projetées sur les murs, puis il lui parle d’un monstre tentaculaire qui s’approche d’elle avec un sphincter pour la bouffer comme dans Nope, et elle voit le monstre. Sûr qu’elle va faire de beaux rêves, et que si elle se prend une tentacule mal placée cette nuit, ce sera de la faute du monstre du pays des rêves.

Bref, elle rêve que sa tisane drogué a gelé avec le reste de sa maison, puis se précipitant dehors, ce qui est la meilleur chose à faire en cas de blizzard, elle tombe dans l’eau, elle est aspirée par un vortex, et aperçoit son père en train de se noyer, et quand elle se réveille, une certaine Carla lui apprend que son père s’est noyé et qu’elle devra aller vivre chez son oncle au lieu de s’occuper du phare, et les navires peuvent tous couler. Donc le phare ne servait à l’évidence pas à les sauver, alors à trafiquer de la cocaïne ? ce qui expliquerait pourquoi le père serait sorti tout seul en mer par une nuit d’orage.

Son oncle lui présente dans son appartement une antique serrure de la prison d’Alcatraz car à l’évidence il a un fétiche dont il racontera plus tard les détails à sa nièce. Celle-ci refuse poliment et va dans sa chambre parler à son doudou tandis que son oncle google « Comment élever un gamin ? »

Dans la nuit, le cochon en peluche est devenu vivant et le lit fait pousser ses pattes pour défoncer la baie vitrée et aller galoper dans la rue. Manquant certainement de réflexe pour quelqu’un qui est censé s’occuper d’un phare, et n’ayant jamais appris ce que mange les cochons dans la réalité aussi bien que dans les pires cauchemars — notamment télévisés — elle se laisse enlever par son lit et son cochon pour voguer vers les aurores boréales et un apparemment son phare, si son phare était entouré d’herbes en images de synthèse vraiment pas cher. A l’intérieur de la maison version yeux de boutons cousus, elle appelle son père et se retrouve face à un satyre (littéralement) qui grogne avec les cornes, des canines proéminentes, mais celui-là a gardé son pantalon, pour l’instant. Le satyre se cache dans une armoire. Elle le fait sortir, il la renifle et se vautre sur une chaise dans la posture de la statue, sauf qu’il a encore ses vêtements et un chapeau.

Le satyre se présente comme Flip, elle le reconnaît comme l’ami imaginaire de son père, mais elle l’imaginait moins euh, plus normal (blanc ?), et sentant moins fort. N’oubliez pas que cette jeune fille n’est jamais allée à l’école et n’a jamais été sous un vent d’aisselles masculines. Maintenant je commence à m’inquiéter sérieusement du genre de personne qui envoie dans ses rêves un satyre odorant.

Puis comme la fille commence à poser trop de question, le satyre la défenestre et elle se réveille dans l’appartement alors que son oncle lui apporte un verre de lait et lui apprend que ce jour est son premier jour de garderie d’école. Comme une femme vient les accueillir à l’école, l’oncle veut des conseils et pour cela se colle à la femme qui en retour le tripote. Il se trouve que c’est une école woke où il n’y a que huit élèves par classe tous handicapés ou appartenant à des minorités majoritaires sur Netflix et Disney Moins. Immédiatement un intellectuel fan de zombies avec de grosses lunettes se colle à elle et voudrait qu’ils mangent à la même table, le déjeuner étant apparemment la seule activité scolaire proposée aux élèves dans cet établissement, et c’est tout à fait cohérent avec le reste du tableau.

Image

Image

Image

Image

***