ImageFeu orange cinéma

The Wandering Earth II (2023)
Traduction du titre original : La Terre errante II.

Noter que ce film est la suite du film de 2019 du même titre.

Sorti en Chine, aux USA, en Angleterre, en Australie le 22 janvier 2023.
Sorti le 27 janvier 2023 en Angleterre.
Sortie du blu-ray anglais annoncé pour le 30 octobre 2023.
Sortie du Steelbook blu-ray+4K français JOKERS FR annoncé pour le 6 décembre 2023.
Sortie du coffret blu-ray+4K anglais CINE ASIA UK annoncé pour le 11 décembre 2023.
Sortie du blu-ray américain WELL GO US annoncé pour le 19 décembre 2023

De Frant Gwo, sur un scénario de Gong Geer, Frant Gwo, d'après le roman de Cixin Liu ; avec Andy Lau, Wu Jing, Li Xuejian, Sha Yi, Ning Li, Wang Zhi et Zhu Yanmanzi.

Pour adultes et adolescents

(Prospective) Dans un laboratoire de neuroscience avec plusieurs assistants et un patient, un binoclard en blouse blanche enregistre une entrée de son blog vidéo et déclare à la caméra : « Les êtres humains sont essentiellement un tas de signaux électriques. Votre perception de ce monde, votre mémoire, tout va là-dedans… » Il pose sa main sur le crâne couronné d’électrodes d’un barbu allongé sur une table d’examen surplombée d’une arche et d’un écran affichant une image de son cerveau. « En passant directement par ce câble… Oui, juste là. » Il pointe un équipement cubique que l’on pourrait prendre de loin pour une imprimante 3E.

Une autre entrée du même blog, le binoclard est mal rasé, sans sa blouse blanche, dans la pénombre de son laboratoire désert : « Qu’ils aillent se faire foutre, je ne vais pas prendre la fuite : je me fous d’un foutu problème qui n’arrivera que dans cent ans. » Il crie : « C’est pas mon problème ! » Puis se ronge les ongles et déclare plus calmement : « C’est la technologie qui gardera l’Humanité en vie… » Et à nouveau, il crie : « Je construis un nouveau monde ! Pourquoi c’est interdit ? » Puis il se met à ricaner comme un dément et crie à nouveau : « Pourquoi ? »

Une autre entrée du même blog, cette fois rasé de près, cravaté, et en blouse blanche à nouveau, dans le laboratoire illuminé avec ses trois assistants à leurs postes. Il déclare : « Votre corps est fragile, il s’abîme, il tombe malade, il vieillit ; il meurt ! il foutu déprime ! Mais, votre double digital peut vivre éternellement, en théorie. »

« Au début, personne ne s’inquiétait du désastre : c’était seulement un autre feu de brousse, une autre sécheresse, l’extinction d’une espèce, et la disparition d’une ville. » L’œil rouge d’une caméra sur laquelle s’est perché un genre de corbeau, dans les ruines fumantes d’une grande ville. « Puis un jour, cela se mit à compter — pour tout le monde. » Le corbeau s’envole à tire d’aile. Nous sommes à Libreville, capitale du Gabon — ou plutôt ce qu’il en reste…

« Tu sais, autrefois, à cet endroit, on n’avait même pas besoin d’être armé. Le bon vieux temps nous manque. » Le soldat qui parle marche sur une plaque de verre au sol qui se brise : « Cette rue n’était pas comme ça. Le marché de nuit était génial. On le connaissait sous le nom du Petit Nord-Est de l’Afrique. Il y avait des stands de viande grillées partout… » Les deux soldats lèvent la tête tandis que deux drones quadri-héliportés filent au-dessus des murs. « Tout va bien, une patrouille. » Le gâteau moustique, épais comme ça… 500.000 moustiques dans un seul gâteau. Délicieux. On peut même plus manger des moustiques aujourd’hui… »

Ils arrivent à un hélicoptère écrasé dans la rue, au bas d’un immeuble à la façade éventrée. « On y est. C’est là qu’ils sont. » Ils s’arrêtent tous les deux devant l’épave de l’hélicoptère. « Mon frère, ma sœur, déclare le soldat qui parlait depuis le début : je vous ai amené Peiquiang pour qu’ils vous voient. » Le soldat s’agenouille et avec un briquet, allume une feuille de papier jaune. « Vous pouvez être fiers de votre fils : il a passé le concours des astronautes chinois de réserve, et ils l’envoient sur la Lune. Il s’entraîne là-bas. » Les deux soldats font un feu avec plusieurs feuilles de papier. « Soyez-en certains, je prendrai soin de lui. »

Des détonations dans le lointain. L’un des soldats s’est relevé, ôte ses lunettes de soleil pour regarder dans la direction du lever, et demande à l’autre, pensivement : « Chef, est-ce qu’il y a vraiment une crise solaire ? » L’autre, qui s’est également relevé mais n’a pas ôté ses lunettes de soleil, lui répond sèchement : « Tu vas te faire aveugler. » Le jeune homme remet précipitamment ses lunettes de soleil.

Nous sommes 34 années avant le flash d’Hélium solaire.

« Il doit y en avoir une… » répond le chef. « Sinon pourquoi tout le monde se battrait ? De toute façois, la Terre sera avalée dans un siècle, et le système solaire aura disparu dans trois. Fin de l’histoire, quoi d’autre pourrions-nous faire ? »

Ils sont montés à bord d’un avion de chasse à décollage vertical. « Tout doux, tout doux… » Grâce à la puissance des réacteurs, l’avion lévite au-dessus des ruines. Dans les écouteurs des casques, l’un demande à l’autre s’il est prêt pour la Lune. « Tu passeras plus de dix ans là-haut, peut-être vingt. » L’autre répond : « Génial, comme toute notre famille sera réunie là-haut. La Terre n’est plus si géniale, même si c’est déjà génial d’être encore en vie. »

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

***