Crater, le film de 2023Feu rouge télévisionRécit toxique à ne regarder qu'avec prudence et esprit critique


Crater 2023
Traduction du titre français : Cratère.

Titre français : cratère. Diffusé à partir du 12 mai 2023 sur DISNEY MOINS INT/FR.

De Kyle Patrick Alvarez, sur un scénario de John Griffin, avec Isaiah Russell-Bailey, Mckenna Grace, Billy Barratt, Orson Hong, Thomas Boyce, Scott Mescudi.

Pour adultes.

(Prospective Toxique woke. ) Dernier quartier de Terre dans le ciel noir de la Lune. Monté sur deux chenillettes, un engin de chantier orange illuminé rappelant dans sa conception le couteau suisse, est à l’arrêt sur ce qui ressemble à une simple piste de poussière de lune damée. Un petit fourgon pressurisé sur six roues s’en éloigne, et comme deux autres roule en direction d’un dome transparent géodésique d’où part une autre piste damée, avec un autre engin de chantier du même type au bout. Le fourgon le plus avancé arrive à l’entrée d’un tunnel plus ou moins indiqué par une ligne de sport verts.

Sous le dome, une alarme et une annonce dans les hauts-parleurs : « Attention,à tout le personnel et les résidents du dome : à cause de l’alerte à la pluie de météores, le confinement commencera dans sept minutes. Veuillez retourner à vos quartiers et y rester jusqu’à plus ample information. »

Le dome, qui semble offrir une bien faible protection aux radiations et zéro concernant les pluies de météorites, donne sur un puits traversé à différents niveaux de passerelles. A chaque étage, des containers donnant sur une galerie, certains avec des enseignes lumineuses de service ou de commerce.

La surface n’est qu’à quelques étages, et il y a apparemment en contrebas des passerelles transversales une cafétéria où les clients sont complètements exposés aux radiations spatiales tandis qu’ils déjeunent… avec leur casque de protection de chantier pour certains, mais une majorité circule sans protection, ni se presser malgré l’alerte aux météores.

De manière plus problématique encore, rien n’indique que la gravité lunaire n’est que d’un tiers de celle de la lune : les gens marchent ou trottent tout à fait ordinairement, il n’y a rien à quoi se retenir en cas de bond inopiné à part des rampes d’escaliers tout à fait ordinaire.

Dans les tunnels, l’éclairage est mauvais, mais aucun casque ou passant n’est équipé de lampes frontales en cas de panne d’électricité, personne ne porte aucun équipement pour se protéger d’une décompression explosive ou d’une panne d’oxygène — et pourtant la lune ne semble toujours pas avoir d’atmosphère. Absolument aucun panneau spécifique ne permet de s’orienter, aucun écran ne rappelle l’existence de la terre ou ne donne l’actualité, ou des alertes météos et pourtant il y en a une. Il n’y aucune publicité nulle part, même pas pour Disney Moins.

Un ado demande combien ça va encore durer, (vu que) le confinément est sur le point de commencer, car les scénaristes n’ont pas peur de se répéter et pour l’instant, ne jurent que par le dialogue d’exposition. Un second ado répond « merci, on n’avait pas assez entendu l’alarme. » Je ne vous le fais pas dire. Un troisième ado demande si c’est supposer clignoter, mais nous ne voyons toujours rien à l’écran. Une wokette intervient pour narger les trois pauvres wokeus : « Vous êtes mauvais à être mauvais… » Et là encore, je ne vous le fais pas dire. Les scénaristes Disney manque tellement d’imagination et de compétence scénaristiques qu’ils en sont réduits à s’insulter eux-mêmes et leur propre production.

L’un des wokeu répond que la wokette pourrait aussi les aider. Et je crois bien les scénaristes ne savent même pas en quoi ou comment, parce que quelque part, leur niveau de maîtrise technologique de comment pourrait fonctionner une base lunaire semble inférieur à celui des productions Gerry & Sylvia Anderson en Supermarionation…

La wokette répond exactement comme dans la récente lamentable série woke Dark Knights : « Je vous ai fait entrer ici, je fais mon boulot. » Ce qui à nouveau semble indiquer que les scénaristes n’ont en fait aucune idée d’où se trouvent les héros et qu’ils semblent en plus ignorer la différence qu’il y a entre le passé et le présent : la question posée était bien si elle pouvait les aider maintenant, et sa réponse est qu’elle les a aidé dans le passé.

L’un des wokeu voudrait une clé à molette. Et il répète sa question : pourquoi est-ce que ça clignote. S’il ne le sait pas, pourquoi est-ce qu’il y touche ? Et pourquoi est-ce qu’une base lunaire, qui plus est qui vient d’ordonner un confinement général, ne surveille rien ni personne, alors que la survie de tous en dépend à chaque minute ?

Nous voyons enfin le visage des petites crapules : comme attendu la blondasse wokette modèle standard ou si vous préférez, mini-Galadriel, votre wokeu de couleur censé être le plus intelligent / habile etc. dit « la tête » des trois, mais qui ne peut rien faire, rien réussir, rien comprendre sans Wokette de différentes tailles et couleurs. La wokette répond en amenant la fameuse clé à molettes (au moins ils savent ce que c’est) à la troisième crapule dit « les jambes », lâchant méprisante au passage : « C’est sans doute parce qu’on est train de la voler ».

« La tête » s’indigne en vociférant en retour : « Pourquoi tu ne dis pas ça un peu plus fort au cas où les microphones n’auraient pas détecté ça. » Ça quoi, au juste ? Leur respiration, les battements de leur cœur, leurs pas… à deux pas derrière eux, il y a une porte dans une paroi de métal garnies de nombreux tuyaux, et le bas de la porte semble rayonner de la lumière d’un incendie violent. Serait-ce une chaufferie ? Mais dans ce cas, comment se fait-il qu’il n’y ait pas de fumée ou de vapeur ou de condensation de l’eau dans l’atmosphère artificiel ni aucun système d’alarme ou volant extérieur qui permettrait de prévenir une catastrophe ? Et si c’est atomique, où sont les panneaux signalant le danger radioactif, les protections, etc. ? Notez qu’il n’y a pas un seul extincteur nulle part dans le décor depuis que nous visitons la base.

Et je crois bien que la direction artistique et les conseillers techniques sont à la fois aux fraises et privés de budget, à moins qu’ils ne l’aient simplement détourné.

La wokette prétend qu’ils n’ont pas de microphones ici en bas. Et elle le sait parce que ? Et ils n’ont jamais eu besoin de communiquer avec quelqu’un en bas ? Ils n’ont pas d’interphones à tous les étages ? Il n’y a jamais d’écho qui rebondit dans les couloirs pourtant étroits et leur puits pourtant en métal ?

Le troisième larron porte une capuche verte qui rétorque une question intelligente : « Qui c’est qui le dit ? » (seulement les scénaristes via la bouche pulpeuse de la wokette bien sûr super-maquillée peu importe que le personnage est mineur et qu’il pourrait être vital de ne pas porter de rouge à lèvre dans un milieu où l’oxygène peut vite manquer ou encore qu'il gaspille ce genre de ressource pour ce genre de sortie : "ce soir je s'rais la plus belle sous la visière du casque de ma combinaison spatial..." qui incidemment ne devrait pas permettre de voir le moindre visage, protection contre les radiations oblige, cf. les images documentées des sorties lunaires comme spatiales d'époque ou moderne).

Bref, ce Wokeu-là tombe dans le cliché du jeune asiatique que l’on fait passer pour un idiot parce qu’il se croit être plus intelligent que les autres, quand dans la réalité, pour des raisons de piété filiale, les jeunes asiatiques qui ne sont pas de la mafia tendent à bosser plus durs que les loques wokes d’aujourd’hui.

Et bien entendu, une autre petite crapule commente maintenant que nous pouvons voir le visage asiatique du garçon : « Maintenant t’as l’air d’un idiot… » Ce qui vaut bien une mention toxique à cette production de m.rde jusqu’ici.

Crater, le film de 2023

Crater, le film de 2023

Crater, le film de 2023

Crater, le film de 2023

Crater, le film de 2023

Crater, le film de 2023

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr à propos de ce film.

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