Demolition Man, le film de 1993Feu vert cinéma

Demolition Man (1993)

Noter qu'il existe plusieurs versions de ce film : américaine, européenne.

Sorti aux USA le 8 octobre 1993.
Sorti en Angleterre le 12 novembre 1993.
Sorti en France le 2 février 1994.
Sorti en blu-ray français le 2 février 2011 (multi-régions)
Sorti en blu-ray américain le 16 août 2011 (multi-régions)

De Marco Brambilla, sur un scénario de Peter M. Lenkov, Robert Reneau, Daniel Waters. Avec Sylvester Stallone, Wesley Snipes, Sandra Bullock, Nigel Hawthorne, Benjamin Bratt, Bob Gunton, Glenn Shadix, Denis Leary .

Pour adultes et adolescents.

Los Angeles 1996. Le Hollywood en lettres géantes qui surplombe la ville est en flammes. Un hélicoptère de la police survole une zone de la ville embrasée et sous la mitraille. Alors que Zach Lam, l'un des deux pilotes se demande ce qu’il font ici, leur supérieur John Spartan répond qu’ils poursuivent un psychopathe, Simon Phénix, qui a pris en otage un bus de 40 innocents. Le chef se fait descendre en plein milieu du siège, et s’infiltre seul à travers le labyrinthe industriel. Pendant ce temps, Phénix crève des bidons d’essence. Spartan débarque et met Phénix en joue, le déclarant en état d’arrestation, et lui demandant où sont les otages. Phénix répond de manière incohérente, puis déclare que l’affaire est entre lui et Spartan, et menace de mettre le feu à la flaque d’essence, ce qu’il finit par faire. Surpris par les flammes, Spartan lâche son pistolet mais saute sur Phénix et poursuit l’interrogatoire avec les poings. Phénix refusant de répondre, Spartan le charge sur son dos et le sort du labyrinthe rempli de bidons d’explosifs C4, juste avant que la totalité du quartier explose.

Et c’est à Spartan que le chef de la police s’en prend : il ne voulait pas de Spartan sur le lieu de l’assaut, c’est à cause de lui si tout a sauté, car on le surnomme « Demolition Man » (le démolisseur) à cause de ses méthodes expéditives qui font que toutes ses arrestations se terminent par une explosion. Phénix, qui assiste à toute la scène n’arrête alors pas d’en rire. Puis le chef des pompiers annoncent qu’ils ont retrouver les corps des otages, et Phénix se lamente qu’il avait voulu prévenir Spartan, mais qu’il n’a rien voulu savoir. Malgré tous les services rendus à la ville, John Spartan est alors condamné à 70 ans de sommeil cryogénique rééducatif, et ne sera libéré qu’en 2046, et c’est William Smithers, le gardien de la prison cryogénique, qui exécute la sentence.

3 août 2032, 7H15 du matin. Alors qu’il s’apprête à faire passer un entretien de libération sur parole, William Smithers reçoit un appel vidéo de la charmante lieutenant de police Lenina Huxley, laquelle conformément à son code demande si la population de la prison est toujours aussi calme. Smithers lui rappelle que les prisonniers sont des cubes de glace et ne risquent pas de bouger. Lenina dit regretter ce calme, et Smithers lui rappelle qu’ils se sont occupés de tout cela et qu’il n’y aura plus jamais d’agitation, mais qu’il est normal d’être romantique à son âge.

Cependant, dans la cité radieuse, un étrange engin sort de la pelouse parfaite, et trace automatiquement un graph sur un mur, selon lequel la vie est un enfer. Le mur efface automatiquement le graph, et l’engin dijoncte, les étincelles alarmant les passants. Au commissariat, Lenina est ravie d’apprendre l’incident, qui a été censuré aux informations pour ne pas alarmer la population. Et comme son supérieur lui reproche sa passion pour le 20ème siècle, elle regagne son bureau décorée d’une affiche de l’Arme Fatale 3 et de divers objets du 20ème siècle et lâche un juron. Aussitôt, une voix automatique lui annonce qu’elle a une amende d’un demi crédit, et une facture sort d’une boite distributrice accrochée au mur.

Son collègue, Alfredo Garcia, vient alors la trouver comme elle pousse un gros soupir : pour lui, entre le chef et Lenina, c’était tendu. Lenina lui demande alors s’il ne finit pas par s’ennuyer à seulement arrêter les gens qui enfreignent le couvre-feu pour raconter des blagues cochonnes. Mais Garcia trouve au contraire que son travail le comble complètement. Pour Garcia, Lénina est accro au 20ème siècle, intoxiquée par la brutalité de cette époque, et tous les objets exposés dans le bureau seraient pour lui illégaux tant ils sont violents. Lénina admet que seul Gardia lui-même n’est pas un témoignage de violence dans ce bureau, mais elle lui répète sa question : n’aimerait-il pas que quelque chose arrive enfin. Il répond que certainement pas. Et comme Lénina répète qu’elle donnerait tout pour un peu d’action, son vœu est sur le point d’être exaucé : à la prison cryogénique, Simon Phénix vient d’être réveillé pour passer son entretien de libération sur parole auprès de son gardien William Smithers.

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