Alien : Romulus, le film de 2024
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Alien : Romulus (2024)
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Ici l'article de ce blog consacré au film original Alien, le huitième passager 1979.
Artificiel : les incohérences, l'absence de transition, le défaut de contact avec la réalité et les copiés collés systématiques indiquent que ce film a été écrit par Chat GPT ou son équivalent.
Sorti en France le 14 août 2024.
Sorti aux USA et en Angleterre le 16 août 2024.
Sorti en VOD US le 15 octobre 2024.
Annoncé en blu-ray +4K FOX US le 3 décembre 2024.
De Fede Álvarez (également scénariste), sur un scénario de Rodo Sayagues, d'après le film Alien 1979 ; avec Cailee Spaeny, David Jonsson, Archie Renaux, Isabela Merced, Spike Fearn, Aileen Wu.
Pour adultes.
(faux Alien, horreur spatiale woke raciste artificiel, monstre) Un astronef dans l’espace étoilé. Une console s’allume à l’intérieur, affichant sur un écran cathodique le message « EchoProbe 203 » en blanc sur fond rouge. Puis un crépitement familier et un message indiquant un réveil, puis la date : le 9 février 2142, et le lieu : le système de Zeta2 Reticulli. Puis : « Objectif de la mission à portée. »
Une cabine s’allume comme un arbre de Noël avec ses leds et ses gros boutons translucides, et des phares et autres lumières illuminent parcimonieusement l’extérieur du vaisseau. De manière peu claire, une structure de métal passablement sphérique entourée d’un nuage de débris se trouve l’instant d’après vivement illuminée plus ou moins par le côté, apparemment immédiatement sur la trajectoire du vaisseau.
L’un des écrans ayant annoncé qu’ils étaient dans un système solaire, le soleil de ce système aurait dû illuminer plus tôt l’épave, et si ce sont les deux phares avant qui l’illumine, pourquoi la lumière de ces phares en éclairerait le côté. Peu importe, le vaisseau fonce au milieu des débris sans les écarter d’avance par quelque bouclier déflecteur, ni les heurter alors que tout semble flotter immobile durant le plan entier, ce qui exclue toute turbulence causée par l’arriver du vaisseau : nous nageons a priori dans la physique de jeu vidéo.
A la lecture d’un bout de carcasse tournoyant très lentement, placé en plein champ de la caméra pour que nous le lisions, il s’agirait de l’épave du Nostromo, sans que cela soit clair qu’il s’agisse de la partie tractrice ou de sa cargaison, dans tous les cas complètement anéantie par une série d’explosion atomique qui avait apparemment éparpillés tous les débris pulvérisés très, très loin autour.
Puis, toujours sans rien heurter, même pas le débris identifié du Nostromo, se présente sur la trajectoire un curieux astéroïde déjà un peu plus plausiblement fondu, toujours pas pulvérisé, mais étrangement dentu. Immédiatement, les portes de la soute avant s’ouvre et l’astéroïde dentu passe tranquillement une espèce de champ de force rouge pour se faire immobiliser par quatre espèce de panneaux étendu depuis l’intérieur de la soute, à la taille parfaitement adaptée à l’astéroïde.
L’écran d’exposition dans la cabine de pilotage nous informe que l’objectif a été sécurisé. Je me pose alors beaucoup de question, comme, comment savait-il que l’objectif se trouvait là ? ses dimensions exactes ? est-ce que le vaisseau a été assemblé exprès pour que l’objectif puisse entrer dans la cale avant ? Mais je subodore vite que la production ne s’est pas posé de questions et a juste arrangé tout l’univers pour forcer le point B après le point A du début à la fin du film.
Puis l’écran indique fièrement : « Protocole de retour initié. » Et sans même éteindre ses éclairages extérieurs, et toujours sans heurter ni faire dévier aucun débris alors qu’il a foncé en plein dedans le nuage, il fait feu de ses quatre tuyères arrières, laissant derrière lui l’épave supposée du Nostromo.
Sans transition ni expliquer comment l’astéroïde dentu a été transféré de la cale avant du vaisseau du début au fond d’une autre cale, ou possiblement à bord d’un autre vaisseau ou sur une station spatiale, qui sait ? des individus en combinaison environnementale tire un rideau reflétant une lumière rouge, qui je le rappelle empêche de distinguer détails et couleurs dans la réalité, et l’astéroïde descend comme dans un puits pour s’appuyer sur des vérins, sans qu’il soit préciser comment l’astéroïde a été arrimé ou pourquoi il y aurait une gravité qui fait plier les vérins sous un certain poids, et pourquoi l’inertie n’existerait pas.
L’inertie, vous savez, la force omniprésente dans la vraie vie partout y compris sans pesanteur, mais dont les productions hollywoodiennes ignorent systématiquement l’existence… Au plan suivant, on croirait que quelqu’un a passé des lourdes chaînes autour, scène à laquelle nous n’avons pas été conviés ; et une espèce de robot industriel commence à tirer sur l’astéroïde dentu au laser, rouge bien sûr, faisant pleuvoir des étincelles.
Et là, le gag, l’astéroïde dentu est en fait très petit, ou alors il y a un humanoïde gigantissime en combinaison environnementale qui n’a pas peur de se faire tronçonner au laser dans la seconde où le rayon dévierait accidentellement, ou se recevoir des éclats d’astéroïde si celui-ci venait à exploser au contact du rayon laser, ce qui est assez courant quand vous exploser certaines structures à de très haute température d’un faisceau de lumière cohérent.
En fait, tout d’un coup parait tout petit : les rideaux rouges sont en fait en plastique et forment une toute petite enceinte traversée par des rails, que nous n’avons évidemment jamais vu avant. Les vérins, donc l’astéroïde dentu est sur un tout petit chariot. Le petit personnel en combinaison environnementale est peut-être au nombre de douze, trois devant l’entrée de l’enceinte de rideaux plastique et le reste sur une mezzanine, et quelqu’un a oublié d’éclairer les lieu, car il n’y a que des lumières indirectes : des « puits de lumières » d’où tombe une lumière blanche apparemment de l’espace profond où aucun soleil ne brile de cette manière, et des espèces de plafonniers grillagés fixés sous la mezzanine. Le petit personnel n’a aucun moyen de s’éclairer ou d’éclairer ce qu’il fait, quelqu’un a dû penser qu’un robot découpeur à rayon laser rouge suffirait à ne pas trébucher sur un rail ou tomber dans une trappe laissée ouverte, ou voir arriver dans toutes les directions une horde de bestioles tentaculaires et dentues.
L’astéroïde a été ouvert non pas comme une huître mais au laser, sans que cela soit clair de comment ils ne risquaient pas d’en tronçonner le contenu avec l’enveloppe. Les individus en combinaison environnementales laissent alors éclater leur joie, simplement pour un en pressant sur un bouton de leur énorme télécommande industrielle. Se pose à nouveau la question de comment, étant donné l’opacité de leur visière, ils peuvent voir quoi que ce soit, à part le rayon laser rouge bien sûr, dont l’intensité justifierait une visière opaque. Ou alors ils ont l’intention d’assister à une éclipse solaire juste après ?
Avec des effets sonores faisant office de musique tonitruante censée dramatiser le bidule, les voilà que deux pousse… euh, le même chariot avec les vérins ? En direction d’une autre section de leur astronef / astrobase / quartier général planétaire, la production s’en fiche, donc nous aussi, cette fois « éclairés » par la lueur frontale au bout du tunnel, apparemment sans se soucier d’inspecter l’enveloppe ou l’écorce ouverte, qui, d’un coup beaucoup mieux éclairée, on sait pas pourquoi à part pour faire de bien belles images destinées au spectateur qui n’est pas censé être là, ressemble plus ou moins à un moulage d’une créature gigeriennne, comme dans le premier film, mais chut, faut pas le dire, Giger n’était pas crédité au second film.
Sans transition, comme d’hab, une wokette le cul au frais dans l’herbe semble être restée tard ou ne pas avoir dormi ou s’être levée très tôt pour assister à un lever ou un coucher de soleil ou à un holocauste atomique. La production n’étant pas douée pour les dialogues ou la direction d’acteurs ou d’actrices, la wokette reste juste les yeux fermées, parce que les couchers / levers de soleil ou les holocaustes, c’est très surfait au fond. Plus c’est censé apparemment se passer en orbite de Jupiter qui est dans le ciel, ou nous sommes dans The Trueman Show la séquelle, ou alors… elle rêve.
Elle rêve. Vous avez déjà rêvé vous que vous aviez les yeux fermés et que vous regardiez le soleil levant / couchant etc ?
Quelqu’un a vraisemblablement pété dans les hauts-parleurs avec le volume à fond, et la wokette en question doit dormir dans la même pièce que les robots découpeurs au laser rouge. Et non, dormir dans la lumière rouge ne facilite pas le sommeil. Juste après le pet à plein volume, un homme déclare : « Votre attention, tous les travailleurs : la vacation de jour commence dans T moins 15 minutes. »
Et à nouveau, je ne comprends pas : si le message s’adresse à tous les travailleurs et qu’il y a une vacation de nuit, il ne s’adresse pas aux travailleurs de service de nuit, alors pourquoi s’adresser à tous les travailleurs, donc les travailleurs de nuit inclus ? » L’homme ajoute : « Les fermiers doivent se rendre au rapport dans le mess immédiatement. » Donc pas dans T moins 15 minutes, donc les fermiers ne sont pas des travailleurs de jour ?
La wokette en petit short (pour qu’on ne voit pas sa petite culotte) mais débardeur super-épais (pour qu’on ne voit pas ses seins et surtout pas ses tétons pointer), se lève lentement, parce que ce n’est pas comme si le boulot commençait dans quinze minutes et qu’il fallait passer aux WC, à la douche, s’habiller conformément au protocole sans rien oublier.
On entend quelqu’un tousse, et aussitôt l’homme dans le haut-parleur ajoute : « Si vous faites l’expérience de n’importe quel symptôme… »
L’ennui profond ?
« … tel de la fièvre, ou de la toux ou vomir ou des difficultés à respirer… »
Ou des ballonnements, des convulsions, le ventre qui se déchire et un truc dentu et qui griffe en criant « Papa j’ai mes œufs qui descendent ! »
« Procédez à l’infirmerie pour être exécuté. » Pardon : « … être examiné. »
Il fait nuit et il pleut et les moteurs font du bruit, mais aucune difficulté pour entendre encore le speakrin ajouter : « La sécurité et le bien-être de notre colonie… »
Mais pas des colons.
« … est la première priorité de Weyland-Yutani. »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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Batman Forever, le coffret français br+4K de 2020
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Ici la page Amazon.fr de Batman Forever coffret français br+4K de 2020
Batman Forever, le coffret français br+4K WARNER BROS FR (2020)
Ici la page de ce blog consacré à ce film.
Ici la page de ce blog consacré au blu-ray de 2009.
Les captures illustrant cet article sont tirées du blu-ray inclus dans le coffret UHD français ; elles sont sans retouches. La qualité UHD HDR est très supérieure en détail, clarté, contraste et intensité des couleurs. Les réglages de votre moniteur peuvent changer l'aspect des captures. Je n'ai pas encore visionné ce blu-ray mais l'image apparaîtra forcément meilleure sur votre écran HD ou 4K, la luminosité, les contrastes et les couleurs étant toujours meilleures que celle des captures.
Sorti en France le 1er mai 2020.
Le coffret est graisseux, avec marques de rosace des deux côtés intérieurs, des traces de coulées avec rayures fines (sans doute la marque de mes ongles dans la couche de graisse recouvrant le plastique en essayant d'attraper l'UHD) dans trois coins (deux hauts, en bas à droite) côté gauche, du côté intérieur droit, une traînée large en haut, des traînées en épis en travers de l'emplacement du disque blu-ray et une fine coulée circulaire le long des bords à l'intérieur de l'emplacement du disque blu-ray, plus des petites éclaboussures de gras localisées des deux côtés faisant penser à une transpiration grasse en certain point du coffret plastique. Le disque UHD est lisible sans nettoyage à l'ouverture, il l'est toujours aujourd'hui, le blu-ray est également lisible sans nettoyage aujourd'hui.
Sur le film : vu ce film trois fois à sa sortie en salle afin de comparer la qualité de la présentation selon ce rang. La novélisation parue en avance annonçait un film bien meilleur, plus dramatique, dans la lignée du précédent. Il semblerait que ce soit les studios qui aient exigé un montage plus bouffon et Joël Schumacher a obligé. Si son montage original sort un jour, nous pourrons savoir si nous avons été, une fois de plus, dans le même cas de figure que pour la version américaine de Brazil, horriblement remonté et censuré par le studio, ou si les récentes allusions relèvent seulement de la pompe à clics. Le montage existerait en tout cas, vu qu'il a apparemment été projeté à Akiva Goldsman. En l'état, Batman Forever ressemble à un remake fluo sous amphétamine d'un épisode la série des années 1960 en forçant le volume du hooyay (des répliques ou des attitudes ou des métaphores sous-entendant des relations homosexuelles entre personnages quand factuellement il n'y en a aucune à l'écran - sic "plus qu'un ami, un partenaire").
Sur l'image native 4K 2160p HDR10 format original 1/85:1 respecté: Excellente. Après une première projection décevante sans comparaison avec mon expérience de la sortie en salle, j'ai recalibré mon écran 4K LCD Samsung quasi premier prix (contraste à 100%, luminosité entre 20 et 30) toujours à regarder dans le noir pour éviter les reflets) et l'expérience est bien meilleure du point de vue de la haute définition, ou dans ce cas, de l'ultra-haute définition. Cela ne correspond toujours pas avec mon expérience en salle où assis au premier rang je distinguais tout à fait les détails fins tel la texture de la cape. Cependant l'image sur le grand écran avait une qualité très proche d'un dessin ou d'une illustration animée réaliste tandis que le film en UHD a un aspect réaliste que j'apprécie de toute manière, mais pas le même rendu qu'à l'époque de la sortie. Il est possible que mon écran ait été mis à jour depuis la première projection et j'ai changé les réglages du lecteur UHD Sony concernant le HDR et la résolution de sortie HDMI.
Sur le son Anglais Dolby Atmos : Formidable. J'ai enfin mes deux enceintes hautes de la bonne puissance pour expérimenter le dolby atmos. Toutes les pistes Atmos ne se valent pas, mais celle de cette édition de Batman Forever cumule toutes les qualités : puissance, immersion détaillée - tout peut arriver de tous les côtés et se déplacer dans la totalité de la sphère, les dialogues sont réalistes, l'orchestre est réaliste, les effets sonores sont réalistes et il n'y a aucune lutte, aucun élément de la bande son qui soit inférieur aux autres. Supérieur à mon souvenir de la sortie en salle où tous les équipements de salle alors ne se valaient pas. J'ai changé les réglages du lecteur UHD Sony concernant la sortie HDMI du son, en interdisant la mise à échelle vers une résolution maximale, qui abîmait les bandes sons à résolution maximale, justement. Aka, le mieux est définitivement l'ennemi du bien en matière de 4K et son haute résolution, en tout cas chez Sony en ce moment, et possiblement également chez Samsung avec ces mises à jour qui suppriment des options utiles.
Sur les bonus : limités; seulement le commentaire audio du réalisateur sur l'UHD; le coffret français inclue le blu-ray du nouveau transfert, que je n'ai pas encore visionné.
En conclusion : ma mauvaise impression du premier visionnage venait d'un mauvais calibrage de mon écran 4K et d'options du lecteur UHD censée améliorer la présentation et de fait, la dégradant légèrement. J'ignore si d'autres détails logiciels ont changé entre-temps, mais en tout cas revoir le même disque UHD avec les bons réglages et le son atmos a été spectaculaire, et je compte le revoir sous peu, et je l'espère souvent et encore longtemps pour expérimenter régulièrement ce niveau de qualité de présentation d'un film. Batman Forever apparaît comme un f.tage de g.le comparé à Batman le défi, à tous les niveaux, à toutes les scènes, et tout le monde à l'écran semble le savoir et le jouer comme tel. A l'époque, et sur la base de la novélisation très réussie, j'étais beaucoup plus impressionné, mais sans doute je n'avais retenu que ce qui me paraissait bon, et une bien meilleure présentation au cinéma hier ou une présentation spectaculaire image et son UHD aide clairement à faire passer la pilule à paillettes.
Et oui, le premier Batman de Tim Burton était bien une m.rde, pas la peine de jouer les indignés à ce sujet quand c'est James Gunn qui le dit : je l'écrivais déjà à l'époque de sa sortie et j'étais loin d'être le seul à le penser. De même Batman selon la trilogie de Christopher Nolan pris en otage par l'ignoble David S. Goyer est bien une ode au fascisme lèche-cul du Cartel ultra-riches de Davos et autres pensionnaires éternels de Wall-Street, là aussi, inutile de jeter la pierre pour une réplique parfaitement exacte de la bande-annonce de Blue Beetle, film woke minable au demeurant très certainement écrit par Chat GPT. Reste qu'ayant enfin pu profiter de la présentation de qualité de Batman Forever, j'ai désormais envie de compléter ma collection UHD des Batman des années 1990, en particulier le Défi. J'espère pouvoir le faire sous peu.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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Sapristi #29, hiver 1994
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Sapristi #29 (1994)
Présumé sorti en France le 1er octobre 1994 en kiosque, tiré à 4000 exemplaire.
De Alain Ledoux (rédacteur en chef et directeur de publication), avec O. Maltret, Stephan, J-P. Surest.
Pour adultes.
(magazine trimestriel sur la bande-dessinée) Luxueusement imprimé, abondamment illustré en particulier des dessins de l'interviewé, ou de grandes photos (noir et blanc) sur papier glacé moins attrayantes, le dossier Bilal occupe pas loin de 70 pages sur 88. Les réponses de Bilal sont toujours intéressantes et claires, les questions le semblent moins. Mon impression est que l'interview original a été largement redécoupé et possiblement coupé et que les questions ont été réécrites après coup. Le résultat final est un collector qui vaut largement son prix d'achat, même si je ne suis pas un spécialiste. Cela dit l'approche rédactionnelle privilégie clairement la forme sur le fond, donc la création, ce qui laisse sur sa faim et une vague impression de piège à clics, ou de contenus pour site web généré seulement pour détourner du flux de recherches d'internautes. Mais ce n'est pas un magazine jetable, et j'espère bien que les références et pistes au moins concernant Bilal vaudront la peine d'être suivies.
p.3 Edito : Alain Ledoux se félicite de l'extension de la diffusion de Sapristi à une centaine de points de vente, mentionnant que le numéro spécial Enki Bilal n'aura pas les rubriques habituels, excepté Dernières nouvelles du front consacré à l'actualité.
p.4 : présentation de l'interview d'Enki Bilal : "Paris, mai et juillet 1994, 1er arrondissement... correspondance spéciale Enki Bilal... Transmission par Scriptwalker... Né le 7 octobre 1951 à Belgrade, en ex-Yougoslavie, d'une mère tchèque et d'un père bosniaque, il passe les dix premières années de sa vie à Belgrade..."
p.5 ! Enki Bilal en six chapitres : (NDR : cf. encadré p.43, "interviews réalisés en mai et juillet 1994 à Paris par O. Maltret et A. Ledoux.)
p.7 : Bilal intime :
Souvenirs, souvenirs.
Sapristi : Tu puises tes sources d'inspiration dans ton enfance, dans un univers meurtri par la Seconde Guerre Mondiale. Quelles sont à l'époque, les images qui sont restées gravées dans ta mémoire ?
Enki Bilal : En fait, je me rends compte que j'ai une mémoire très sélective, y compris pour tout ce qui concerne la vie quotidienne... Restent surtout gravées des sensations, des atmosphères, des odeurs. Ce qui s'impose à moi, curieusement, ce sont des images fortes des saisons, des saisons très marquées par des hivers très rigoureux, très enneigés. Je garde les souvenirs d'une ville, Belgrade, totalement recouverte de neige...
Bilal, le personnage
Sapristi : Extérieurement, tu apparais comme un personnage froid, solitaire et mystérieux... quels sont réellement tes traits de caractères principaux ?
E. B. : C'est assez délicat de parler de soi, il y a probablement un sentiment de distance à l'égard des autres, car je n'aime pas devoir m'imposer dans une foule. J'ai plutôt tendance à me refermer dans ces cas-là. Je suis plutôt un solitaire, un solitaire ouvert à 3-4 personnes, pas plus.
Autre passion : le sport
E. B. : J'ai hérité ça de mon père qui était un grand gymnaste...
p.15 : Actualité
Politique extérieure
S. : Le portfolio "Le Mur" est, à notre avis, l'un des plus beaux jamais réalisé. On y trouve le lien entre le futur et le passé, l'absurdité de la guerre et la beauté d'un monde renaissant...
E. B. : J'ai envie de dire qu'il y a une réponse rationnelle et une réponse irrationnelle. La chute du Mur, ça représentait quelque chose d'emblématique et de souhaitable. Sur le plan intellectuel, c'est l'élimination de ce que j'appelle un chancre en plein cœur de l'Europe, un chancre qui était le symbole de la guerre froide et du totalitarisme. Ça fait plaisir sur le moment, et presque simultanément, on a le sentiment désagréable que ce n'est peut-être pas aussi simple que cela...
La Yougoslavie
S. : Comment ressens-tu les événements en Yougoslavie en ce moment ? (NDR : en 1994, Sarajevo est assiégée par les Serbes qui seront plus tard condamnés pour crimes contre l'Humanité)
E. B. : Très mal. La Yougoslavie était un pays parfaitement bien placé géographiquement pour ne pas être si sauvagement planté. Bien mieuw que la Pologne ou les autres pays du Comecon, qui avaient des structures plus lourdes. Depuis la mort de Tito, la Yougoslavie s'était sérieusement occidentalisée et aurait pu entrer dans une communauté européenne élargie. Mais l'Europe n'était ni prête ni assez généreuse pour ça. La vraie première fausse note Européenne, c'est la Yougoslavie. Et c'est grave.
Medias
S. : Nous avions parlé avec Jean GIRAUD (NDR : MOëbius) de leurs bienfaits et de leurs méfaits, de l'info-intox. N'y a-t-il pas aujourd'hui une réelle banalisation de l'information ?
E. B. : Oui, banalisation par manque de hiérarchisation dans l'information. Il est grave de passer d'un massacre de 200.000 personnes à un concert à Bercy en une fraction de seconde et en images...
S. : Et dire qu'avant la fin même du siècle, nous aurons près de 200 chaînes de télévision. Cela va être infernal... on va zapper dans tous les sens.
E. B. : On finira par ne plus sortir de chez soi. On va se barricader et vivre dans des bunkers individuels et familiaux où l'on aura tout sous la main...
*
J'aurai bien voulu lire Jean Giraud avant 1994 sur l'info-intox des médias. La simple lecture de Langelot Agent secret indique que dans les années 1960, les médias (français et autres) intoxiquaient déjà largement la population, et je pense que cela a toujours été ainsi : les riches et les puissants n'ont jamais cessé de répandre des fausses rumeurs, de faire chanter leur louange, étouffer les scandales, attisaient les haines qui les arrangeaient : c'est le métier sans fard d'agent de propagande, qui n'a rien à voir avec la profession de journaliste ou d'éditorialiste systématiquement usurpées par les guignols de l'info dans les médias complètement inféodés à l'élite ultra-riche et aux dictatures qu'ils font et défont.
"Banalisation de l'information" ne veut rien dire, même en 1994. Banaliser l'information, c'est le fait de permettre l'accès à tous à l'information (la vraie), c'est le principe d'une démocratie car sans une information saine, impossible de voter à bon escient, impossible de diriger efficacement à n'importe quelle échelle de la société une entreprise, une famille etc. Impossible d'assurer la sécurité des siens, de son alimentation, de son quartier etc.
"Manque de hiérarchisation dans l'information" fait allusion à une constatation faites notamment par des internautes qui dénonçaient la manière dont les rédactions des journaux télévisés construisaient leur sommaire, d'une manière qui semblait spécialement tordue pour empêcher la mémorisation de l'actualité. Le procédé n'est pas particulier à la télévision et relève de procédés de manipulation qui sont appris dans les écoles des serviteurs de nos élites : on passe d'un massacre à un concert (et plus tard d'un massacre à un concert à autre chose) parce que ces rédactions utilisent ultra-violence (choquer avec des horreurs), panique (baratiner le plus vite possible, mélanger vérité et mensonge, pertinence et n'importe quoi) et La vie est belle (en anglais Sunny Side Up, regardez comme on mange bien, buuuuut, on est les meilleurs etc.) pour bloquer le raisonnement et le libre-arbitre du spectateur.
p. 19 : La bande-dessinée.
p.20 Généralités
S. : Penses-tu que la B.D après un âge d'or certain qui couvre la période 1978-1988 n'a été qu'un genre à la mode aujourd'hui démodé ? (NDR : ça s'appelle faire les questions et les réponses).
E. B. : Non, on ne peut pas ramener la Bande Dessinée à un simple phénomène de mode... Même si l'effet d'explosion a tendance à s'estomper.
S. : On a quand même l'impression qu'il y a eu un réel tassement...
E. B. : Il reste une base solide grâce à certains auteurs qui n'ont pas joué le jeu de la facilité...
NDR, et maintenant comparez avec l'explosion du roman et de la nouvelle de la Science-fiction (un genre dit "subversif") en France dans les années 1950-1970, celui du cinéma fantastique dans les années 1980 et celui du film de super-héros Disney Marvel puis les effondrements des années 1980 pour le roman, 1990 pour le cinéma fantastique puis de tous les studios hollywoodien depuis 2015 ou des jeux vidéo AAA des années 2022-2024.
p.24 : Le Fantastique, la Politique, la ville
S. : Quand on regarde les histoires sur lesquelles tu as travaillé seul ou avec Pierre Christin, on s'aperçoit que quelques thèmes dominent. Tout d'abord le fantastique...
(NDR, le Fantastique n'est pas un thème, c'est un genre littéraire donc artistique, qui embrasse un multitude de thèmes, autant que l'univers peut lui en fournir ; le genre fantastique suppose un récit mimant la réalité avec des éléments qui ne peuvent pas être réels au vu et au su du lecteur spectateur, même si l'auteur peut l'ignorer, en particulier quand il y a décalage dans le temps entre la date de création du récit et la perception de la réalité de l'époque)
E. B. : (Le fantastique) était un choix dès le départ, j'ai commencé par faire des histoires courtes pour PILOTE (NDR le magazine) (dans les années 1971-1972) qui étaient totalement inspirées de LOVECRAFT, ma grande fascination de lecture d'adolescence. LOVECRAFT était un grand pourvoyeur de frissons, et c'est le frisson qui fait dessiner...
p.37 : Le cinéma
p. 45: Bibliographie.
p. 71: Dernières nouvelles du front
Une rubrique effectivement dédiées aux collectionneurs d'affiches, d'ex-libris, d'objets publicitaires, tels une nouvelle collection de verres à Moutarde Amora Tintin etc. liés à la bd. Cependant...
p. 78 Les livres du trimestre
Là aussi rien n'est traité au fond, l'info n'existe que pour des collectionneurs fans de tel illustrateur.
Le monde de TINTIN (réédition, de Pol Vandromme aux éditions de la table ronde)
L'oeil du loup, (collection Pleine Lune chez Nathan.)
La guerre du feu (Rosny Ainé, Pleine Lune chez Nathan.
p. 80 Les fanzines
Reflets, le fanzine du club Bob Morane (chez René Fontaine)
Les rêveurs de Rune #4 (interview de Schuiten et Peeters)
p. 81 Divers et d'été
Catalogue J'ai lu 2ème trimestre 1994 illustré par Caza.
Publicités
p.2 (seconde de couverture) : La librarie de bande dessinée sur minitel, 3615 bdfil, toute la bd dans un fauteuil!. Commandez, offrez, consultez.
p.85 : une série d'encarts publicitaires pour des librairies :
Librairie des 15/20 à Troyes
Librairie des fragments à Caen
Librairie Bédélire à Bordeaux
Librairie et galerie fantastique Le Robec à Rouen.
Libraire Aladin à Nantes
Libraire Majuscule à Dieppe
Librairie Magne à Rouen.
Librairie Vitamine C à Reims.
P.86 LIste des librairies qui diffusent Sapristi et bulletin à découper pour accueillir un dépôt de numéros. Remise directe 35% et règlement à 60 jours.
p.87 (troisième de couverture) commande d'anciens numéros numéro 1 à 19, +21, 25, 26 épuisés.
Abonnement : 4 numéros 120F, portfolio 80F, tirage 120F (non abonnés 150F) +30F de port.
p.88 "Pourquoi ils nous ont choisi pour faire la pub à Canal +? Parce qu'on n'a pas des têtes à passer à la télé." sous-titre : Pendant qu'on regarde Canal+, au moins on n'est pas devant la télé (NDR : on est devant la télé, aka Double-Contrainte déguisé en trait d'humour).
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce numéro.
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Star Trek S01E08: Miri (1966)
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Ici la page Amazon.fr du nouveau coffret intégrale 20br allemand UNIVERSAL DE, français inclus.
Star Trek S01E08: Miri (1966)
Titre français : La patrouille du cosmos, Miri.
Épisode précédent <> Épisode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Star Trek (1966).
Diffusé aux USA le 27 octobre 1966 sur NBC US.
Diffusé en France (sud) sur TMC début des années 1970.
Diffusé en France le 28 août 1986 sur LA CINQ FR.
Sortie en blu-ray US le 28 avril 2009 (effets spéciaux reconstruits en HD, son 7.1, avec possibilité de voir l'épisode avec les anciens effets et son stéréo, multi-régions, piste française et sous-titres français inclus).
De Gene Roddenberry; sur un scénario de Adrian Spies ; avec William Shatner, Leonard Nimoy, DeForest Kelly, George Takei, Nichelle Nichols, Kim Darby, Michael J. Pollard.
Pour adultes et adolescents.
(Space Opera) Sur la passerelle de l’U.S.S Enterprise filant parmi les étoiles, le capitaine Kirk constate : « Signal de détresse de style terrien : S.O.S… »
Le membre d’équipage chargé des télécommunications annonce : « J’ai accusé réception sur toutes les fréquences, Monsieur. Ils ne répondent pas. » Spock à la console scientifique annonce : « Pas un vaisseau : un émetteur au sol, la troisième planète dans ce système solaire d’après mes instruments. »
Une planète bleue apparaît au centre de l’espace obscur sur le grand écran de la passerelle, qui grossit rapidement. Le même membre d’équipage chargé de télécommunication confirme : « Droit devant, définitivement un signal de style terrien. »
Kirk se détourne de l’écran et remarque : « Nous sommes à des centaines d’années-lumières de la Terre, Monsieur Spock ; pas de colonie ou de vaisseaux de sortie si éloignés. »
Sur l’écran de la passerelle, la planète aura progressivement grossi jusqu’à l’emplir totalement. Spock annonce « Je mesure la planète à présent, Capitaine : en forme de sphéroïde ; circonférence, 24,874 miles (NDT 40.030 km, quasimen celle de la planète Terre), masse, six fois dix puissance vingt-un tonnes, densité implicite : 5.517, atmosphère : oxygène azoté. »
Présente sur la passerlle, l’assistante Janice Rand s’exclame : « la Terre ! », alors que sur l’écran géant, la planète bleu a encore grossi et tout le monde peut distinguer les contours caractéristiques des continents : l’Afrique, l’Europe… »
Kirk corrige immédiatement : « Pas la Terre. Une autre Terre. » … les Amériques. « Une autre Terre ? » répète Kirk, à son tour aussi étonné que Rand.
Journal de bord du Capitaine, date stellaire 2713.5 : aux confins distants de notre galaxie, nous avons fait une découverte étonnante : des signaux radios de type terriens provannt d’une planète qui apparemment est une réplique exacte de la Terre. Cela semble impossible, mais là voici. »
Assis dans son fauteuil de commandement sur la passerelle de l’USS Enterprise, le docteur McCoy debout à sa gauche, l’assistante Janice Rand debout un pas derrière eux, Kirk ordonne : « Maintenez-nous sur une orbite fixe, Monsieur Spock. » Et son premier officier d’acquiecer : « Affirmatif, capitaine. »
Puis, Kirk demande : « Toujours aucune réponse, Communications ? — Aucune, capitaine. » Kirk hésite une fraction de seconde, puis déclare : « Nous nous téléporterons au sol : alertez la sécurité, préparez-vous à transporter une expédition d’exploration en surface ; nous débarquerons dans le voisinage du signal de détresse actuellement en cours de réception. »
… à savoir l’avenue d’une ville terrienne d’allure abandonnée, aux façades et véhicules noircis, rappelant l’Amérique des années 1930 sur la Terre : six silhouettes argentées apparaissent et vacillent dans une vibration auditive cristalline — de gauche à droite : Spock, un membre de la sécurité à chemise rouge, Janice Rand, le capitaine Kirk, un autre membre de la sécurité à chemise rouge, et le docteur McCoy.
Complètement matérialisés, ils regardent autour d’eux. Ils sont debouts, complètement à découvert, dans une rue recouverte de sable, juste devant l’entrée de l’Hôtel Trusk, en anglais dans le texte.
Tous se retournent pour avancer de quelques pas vers le centre du carrefour, jonché de quelques chaises et caisses de bois abandonnés, avec plusieurs voitures rouillées garées ça et là, qui font dire à Kirk : « Identique… à la Terre, telle qu’elle était au début des années 1900. »
Spock corrige son capitaine : « Plutôt le milieu du vingtième siècle, je dirais, capitaine, approximativement 1960. »
« Mais où sont passés les gens ? » demande Janice Rand.
Spock répond : « Les relevés indiquent que la détérioration naturelle a suivi son cours sur cette planète depuis au moins plusieurs siècles. » Janice reformule : « Vous voulez dire qu’il n’y a plus personne en vie ? » Spock corrige : « Ce n’est pas prouvé, Assistante. La preuve suggérerait que le signal de détresse est automatisé. »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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The Phantom of The Air S01E04 : Battle in the Clouds (1933)
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 343
Ici la page d'Amazon.fr du blu-ray The Phantom Of The Air, le sérial de 1933
Phantom Of The Air S01E04: The Battle in the Clouds (1933)
Traduction : Le fantôme des airs, la bataille dans les nuages.
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacrée à ce serial.
Sorti aux USA à partir du 12 juin 1933 (un nouvel épisode par semaine)
Sorti en blu-ray américain VCI US le 6 juillet 2021 multi-régions (image correcte limitée et son correct, aucun bonus).
De Ray Taylor, sur un scénario de Basil Dickey, Ella O'Neill et George H. Plympton ; avec Tom Tyler, Gloria Shea, LeRoy Mason, Craig Reynolds, William Desmond.
Pour adultes et adolescents.
(Science-fiction, aventure, espionnage) Chapitre 4 : La bataille dans les nuages.
Mary et Bob ont été sauvés de la salle rempli de gaz. Les hommes de Crome se sont échappés avec leur avion et Bob s'est envolé à leur poursuite. Mary a pris sa voiture et l'a vu s'écraser. Edmonds a envoyé le Fantôme, un avion équipé de mitraillettes et a repoussé l'ennemi. Mary et Bob sont retournés à l'aéroport à bord du Fantôme, avec Edmonds surveillant le vol et pilotant à distance l'avion.
Comme une bagarre à coups de poing éclate entre l'inventeur Edmonds et les hommes de main de Crome dont Blade, l'avion piloté à distance à bord duquel se trouve Mary et Bob se met à voler erratiquement. Mary s'exclame : "Quelque chose ne va pas, Bob : l'avion est sans contrôle..."
Et le Fantôme tournoie tandis que ses commandes à distance sont laissées à l'abandon par Edmonds. Après une première vrille, Bob lance à Mary : "Faut qu'on s'échappe !"
Et au même instant, Blade, l'homme de main en chef de Crome se retient à un tableau électrique avec deux rangées d'interrupteurs mécaniques ; horrifié, Edmonds le supplie : "L'interrupteur, ne touchez pas à cet interrupteur ! Vous allez détruire l'avion et tuer ma fille !"
Mais à bord du Fantôme, Bob a déjà poussé Mary depuis une aile, et le parachute blanc de la jeune fille s'ouvre presque aussitôt après. Bob s'extrait à son tour de l'habitacle du Fantôme et dos au vide, repousse des pieds l'aile pour basculer à son tour ; et de même son parachute s'ouvre presque aussitôt après.
Quant à Blade, il s'est figé fixant Edmonds, mais l'instant d'après un des pugilistes est précipité dans son dos et sans l'avoir voulu, Blade ouvre l'interrupteur et tombe, et au même instant, le Fantôme est précipité en vrille en direction du sol, et se désintègre tout le long d'un champ en une longue traînée de feu éjectant des débris roulants et rebondissants. Puis au bout de la traînée, une nouvelle explosion, en forme de champignon de fumée noire, au chapeau brûlant et au pied en fumerolles blanches.
Pendant ce temps, Mary puis Bob touchent le sol assez sèchement et luttent pour rester debout sans être entraînés par le vent qui gonfle encore leurs parachutes respectifs. Ce n'est pas un franc succès, mais, en défaisant leurs harnais, les deux se libèrent et se relèvent, puis se cherchent du regard.
Dans le laboratoire, Edmonds, désespéré, est contenu dans un coin de la pièce par Blade. Comme Edmonds l'accuse : "Vous les avez tués tous les deux !" Blade rétorque que personne n'a été tué. Blade ordonne alors Skid de tenir Edmonds pendant qu'il jettera un coup d'oeil. Mais comme Blade avise le panneau de télécommande du Fantôme et veut voir par l'un des périscopes, Skid hurle : "Touche pas à ça, Blade : tu pourrais tout faire sauter !"
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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