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Le Ministère du Temps, la saison 4 de 2020 de la série télévisée de 2015.Feu vert télévision

El Ministerio Del Tiempo S04E02: El laberinto del tiempo (2020)
Traduction : Le ministère du Temps, le labyrinthe du Temps.

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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)

Diffusé en Espagne le 12 mai 2020 sur RTVE ES.
Annoncé à l'international sur NETFLIX FR.
Annoncé pour le 4 mai 2025 sur SYFY FR (PARAMOUNT+)

De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Macarena García, Nacho Fresneda, Hugo Silva.

Pour adultes et adolescents.

(Voyage dans le temps, uchronie) Musiquette de fanfare. Une mandarine animée qui louche danse et chante faux avec un canotier et une canne à pommeau, le logo TVE (Télévision Espagnole) dans le coin en haut à gauche de l’image carrée couleur : « Une, deux, trois, et nous revoilà maintenant avec vous ! Nous vous offrons un concours joyeux destiné à mettre à l’épreuve votre ingéniosité ; s’il vous plait, mettez votre mauvaise humeur de côté, et transformez votre télévision en jouet ! Une, deux, trois — Nous vous demandons de nous prêter attention, car bientôt le rideau se lèvera ! »

Flanquée de deux jeunes filles très court vêtues à grosses lunettes rondes, la présentatrice d’âge mur blonde décolorée au tailleur strict gris et au chemisier fuschia déclare à la caméra : « Bonsoir et merci beaucoup à vous tous de retrouver une fois de plus ‘une deux trois’. »

La présentatrice se tourne vers les deux demoiselles qui la flanque : « Et salut les filles ! » Celle à la gauche de l’écran répond : « Salut, Mayra. » Et l’autre à droite : « Salut, Mayra, bonsoir ! »

La présentatrice complimente la seconde : « Quelle tenue des plus originales ! » Puis elle se retourne vers la première « … Vous me rappelez Jane Fonda dans Barbarella. » La première explique : « C’est parce que ce soir, ce programme est dédié à la Science-fiction. » Applaudissements nourris du jeune et moins jeune public, eux-mêmes habillés de couleurs vives, à la manière des années 1970. Puis la présentatrice appelle : « Aljandra, tu nous présentes le couple numéro 1 ? »

Et une autre jeune femme habillée comme les deux Barbarella répond, debout derrière un couple assis tout ce qu’il y a de plus ordinaires, et même plutôt mornes de leur allure : Carolina et Eduardo, comme l’indique leurs badges verts ‘1,2,3’ : « Ce sont Carolina Bravo Mendoza et Eduardo Robles Prieto, mariés et résidents à Madrid. » Applaudissements convenus du jeune et moins jeune public de l’émission.

Mayra, la présentatrice rejoint le côté du plateau où trois couples sont assis dans un décor, tandis que deux femmes (ou deux hommes) costumées et maquillées, l’une en veuve l’autre en petite fille d’un autre siècle miment une scénette où la fillette fait un caprice et la veuve se détourne, l’air catastrophée.

« Bienvenue… » souhaite Mayra à Carolina qui semble intimidée et Eduardo, entre hostilité et accablement. Mayra déchire une enveloppe et lit : « Rosalia de Castro fut une femme d’une excuse sensibilité… »

A ce point de l’émission, la caméra resserre excessivement son cadre sur le visage de Carolina, soulignant son malaise aux yeux des spectateurs. « … qui a su insuffler à ses œuvres la douceur de la terre galicienne ; nous n’allons pas seulement parler de Rosalia de Castro… »

La caméra cadre à présent serré le visage de Eduardo, la barbe courte clairsemée, les yeux rougis et cernés, les épaules basses. « Mais plutôt, pour 250 pesetas, ils devront nous nommer les écrivains, auteurs et poètes qui ont écrit leurs œuvres ou une partie d’elles, en catalan, valenciano, gallo ou basque. »

Et à nouveau la caméra cadre serré le visage de Carolina, qui semble ouvrir de grands yeux en entendant le nom de toutes ces langues. « Par exemple, Rosalia de Castro, une deux trois, répondez à votre tour… » Eduardo répond, plutôt assuré : « Rosalia de Castro. »

Alors un très agaçant métronome combinant un tic-tac et des cris du coucou se met en marche, tandis que Eduardo se tourne vers son épouse Carolina. Carolina ne répond rien. La caméra revient sur le sketch des travestis où la veuve déclame tandis que la fillette tient un livre ouvert. Et le décompte en secondes est surimposé en vert à l’écran : 23, 22…

Carolina n’a toujours rien répondu. Elle regarde son mari, qui se détourne et se mord la lèvre. 16 secondes. A l’écran, une jeune fille du public semble se délecter du désarroi de Carolina.

Carolina regarde à nouveau son mari, dont les épaules s’affaissent complètement et qui baisse à présent les yeux, sourcils froncés. La caméra cadre sur le visage du mari, qui fait non de la tête, en proie à une colère sourde. Puis sur le visage de Carolina qui tressaille, comme si elle imaginait un sort terrible pour elle.

Carolina a dû mal à déglutir, le caméra zoome sur son nez et ses yeux et sa bouche. De même pour Eduardo, puis à nouveau Carolina, qui semble être prête à fuir. Puis sur le visage de Eduardo qui regarde désormais son épouse avec haine.

Une sirène et des cloches retentissent, lointaine. Eduardo et Carolina sont rentrés chez eux, Eduardo hurle à travers la porte de la salle de bain que Carolina vient de verrouiller en sanglotant : « Ouvre cette putain de porte ! » Il tambourine à la porte : « Je vais te tuer ! Ouvre cette putain de porte, je te dis !!! »

Carolina fait couler l’eau, et des gouttes de sang pleuvent dans l’évier. Elle se regarde dans le miroir, et essaie d’essuyer le sang qui coule de son nez. Derrière la porte, son mari continue, plus calmement : « Ouvre la porte, allez, s’il te plait, allez, ouvre… » Et comme elle ne bouge pas, il se remet à tambouriner : « Ouvre la porte sale pute, ouvre-la ! »

La même Caroline semble sortir d’un rêve, allongée dans un lit somptueux, maquillée, vêtue d’une robe d’époque, dans un palais d’un autre siècle. Elle s’est assise sur le côté du lit à baldaquins : là, tout n’est que calme, luxe et volupté et couloirs sans fin.

Carolina s’est levée, et pieds nus, marche légèrement sur le dallage inégal, passe les embrasures, à travers des salles aux plafonds hauts et aux murs peints. Elle rejoint nuls autres que Diego Velasquez lui-même, dubitatif, et le roi Philippe IV et sa moustache en guidon de vélo, clairement émoustillé et ravi...

Le tableau représente une femme nue de dos qui se regarde dans un miroir tenu par un angelot — Et dans le reflet, le visage de Carolina, elle-même.

« C’est cool ! » déclare Carolina en découvrant le tableau, à Philippe IV. Le roi rougit de plaisir à la vue de la jeune femme, et Velasquez grimace, et possiblement frémit de défiance. Le roi Philippe IV présente : « Ma Carolina chérie, approche-toi. » Puis le souverain montre le tableau : « Qu’en penses-tu ? »

Radieuse, Caroline répond : « Je voudrais dire que c’est… très beau. » Et Philippe IV de renchérir : « Tu as entendu, Diego ? C’est cool ! » Et de rire de bon cœur. Velasquez le rejoint, plus crispé, pour répondre : « Oui, votre Majesté, mais je ne crois pas que l’Inquisition sera du même avis. »

Le Ministère du Temps S04E02: Le labyrinthe du Temps (2020)

Le Ministère du Temps S04E02: Le labyrinthe du Temps (2020)

Le Ministère du Temps S04E02: Le labyrinthe du Temps (2020)

Le Ministère du Temps S04E02: Le labyrinthe du Temps (2020)

Le Ministère du Temps S04E02: Le labyrinthe du Temps (2020)

Le Ministère du Temps S04E02: Le labyrinthe du Temps (2020)

Le Ministère du Temps S04E02: Le labyrinthe du Temps (2020)

Le Ministère du Temps S04E02: Le labyrinthe du Temps (2020)

Le Ministère du Temps S04E02: Le labyrinthe du Temps (2020)

Le Ministère du Temps S04E02: Le labyrinthe du Temps (2020)

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.

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