El Ministerio Del Tiempo S04E01: Perdido en el tiempo (2020)
Titre complet : Capitulo 35, Perdido en el tiempo.
Traduction : Le Ministère du Temps S04E01 : Perdu dans le temps.
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)
Diffusé en Espagne le 5 mai 2020 sur RTVE ES.
Sorti en coffret 2 blu-rays espagnol le 8 janvier 2021 (multi-régions, espagnol sous-titré seulement).
Annoncé en France à partir du 2 février 2025 sur SYFY FR ?
De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Hugo Silva, Nacho Fresneda, Macarena García, Rodolfo Sancho.
Pour adultes et adolescents
(Voyage dans le temps, aventure, uchronie)
NO-DO, Notario Documentales Cinematograficos, une bobine de pellicule noir et blanc sur l’actualités projetées dans les salles de cinéma. L’image est abîmée, elle concerne l’actualité espagnole et s’ouvre au son sur une fanfare.
La voix off commente l’image d’un caméraman : « Le cinéma espagnol continue d’avancer pas à pas, fermement et sûrement, en route pour rivalisert avec les plus grandes industries du monde. Divertissement et patriotisme se conjugue dans un nouveau film et avec un nouvel acteur. »
Les plans de cinéastes à caméra se succèdent, de bobines de film et de pellicules pendantes probablement en court de montage. Puis un soldat fusil à la main, le visage masqué, sur fond de paysage enneigé et avec la fausse neige qui tombe : « De héros de guerre à star de cinéma, Eulogio Romero… »
Le soldat ôte le cache-nez qui protégeait le bas de son visage et sourit, charmeur. Mais pas ses yeux. Puis comme la caméra zoome sur son visage, son sourire grandit, et les coins de ses yeux se plissent : « … qui a combattu le Communisme dans la Division Azur, débute dans ‘Amour et Patrie’… »
L’image se fige sur l’écran de projection du Ministère du Temps. Dans la pénombre de son vaste bureau, le sous-secrétaire Salvator Marti, à la tête du Ministère, sinistre ; la télécommande tenue haute, rembobine : « … un nouveau film et avec un nouvel acteur. De héros de guerre à star de cinéma, Eulogio Romero qui a combattu le Communisme dans la Division Azur, débute dans ‘Amour et Patrie’… »
Marti pose la télécommande et sirote son verre de whisky.
Le jour. Pacino sursaute, réveillé dans son lit par une alarme de son téléphone. Par réflexe, il plaque sa main sur la table de nuit où se trouve des clés, un verre d’eau ( ?)… trop court, son téléphone à écran plat se trouve juste un peu plus loin sur la tablette, hors de sa portée.
Pacino se tend encore mais n’y arrive toujours pas, alors il se retourne vers le grand coussin bleu plaqué contre le chef de son lit. Il ôte le coussin de sa main droite, et découvre sa main gauche menottée au montant du lit, et lâche un juron.
Pendant ce temps, son téléphone portable sur la table de nuit n’arrête plus de bourdonner, sonner et vibrer. Et comme Pacino n’arrive toujours pas à atteindre son téléphone, il appelle : « Hé, à l’aide ! »
« J’arrive ! » répond la jeune Lola Mendieta sortant visiblement de la douche, en débardeur mouillé limite transparent. Sans prêter attention aux menottes et à Pacino, elle s’assied du côté de la table de nuit et prend le téléphone portable pour en consulter l’écran. La sonnerie s’arrête et elle déclare simplement en reposant le téléphone : « C’était Salvador. »
Pacino répond : « Bien sûr que c’était Salvador ! Libère-moi s’te plait ! »
Lola monte sur Pacino, aguicheuse, en shorty émeraude à trois bandes : « Tu en es sûr ? » Et Pacino de répondre : « Euh… » Alors elle se penche sur lui et répond, taquine : « Je ne sais pas, ça me semble dommage, non ? — Oui, mais… »
Et c’est un autre téléphone portable qui se met à sonner avec la sonnerie du générique de la série du Ministère du Temps. Lola Mendieta, tout en restant juchée à cheval sur Pacino, ramasse immédiatement le téléphone portable posé à gauche du lit, et répond, tout à fait professionnellement : « Oui, Salvador ? » (une pause) « Parfait, je suis en route moi-même à cet instant. » (une pause) « Pacino ? »
L’intéressé regarde impérieusement la jeune femme, un doigt sur la bouche. En réponse elle ôte son doigt et plaque son seul bras libre contre le côté de l’oreiller : « Mmm… non, non, non, à la vérité c’est que je ne sais pas. » Et voilà qu’elle lui roule un patin. « Très bien, à tout de suite. »
Ayant raccroché et reposé son téléphone tout en restant plaquée sur Pacino, la jeune Lola Mendieta lui sourit, et son nez pressé contre celui de Pacino, elle précise, à voix basse : « Réunion urgente. »
Pacino demande : « Il t’a demandé de me joindre ? » Elle confirme, et Pacino : « Je crois qu’il se doute de quelque chose, non ? » Ce à quoi la jeune femme répond en souriant : « Tu es très parano, non ? » Et de répéter, catégorique : « Très parano ! »
Sur le petit écran plat d’une télévision d’un intérieur pimpant, un soap opera sur la première chaîne nationale espagnole suit son cours : « La seule conclusion possible, c’est que la vie n’a pas de sens… » déclare un jeune homme brun barbichu l’air convaincu de ce qu’il raconte à une jeune femme un peu grassouillette qui apparemment le regarde d’un air catastrophé, « … si l’on est pas aux côtés de ceux que nous aimons. »
Ce à quoi répond dans le salon ensoleillé Alonso de Entrerríos Fresneda « De sages paroles. »
L’ex soldat implacable du 16ème siècle est méconnaissable : les cheveux courts, moustache courte et barbe de trois jours poivre et seul, chemise cosy, regard doux. Et de se retourner vers la petite fille qui cherche à s’échapper de son siège de bébé pour attraper un petit cheval-jouet : « Blanchette, Blanchette, oh la la, ne me fais pas de frayeur ! »
Et cuillère remplie de compote levée haut : « Hop ! Hop ! Regarde la moto qui fait brrr… »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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