Bird Box Barcelona (2023)
Traduction du titre: La boite à oiseaux, Barcelone.
Ici la page de ce blog consacré au premier film Bird Box 2018.
Annoncé à l'international pour le 14 juillet 2023 sur NETFLIX INT/FR.
De Álex Pastor et David Pastor (également scénaristes), d'après le roman Bird Box 2014 de Josh Malerman ; avec Mario Casas, Diego Calva, Georgina Campbell, Michelle Jenner, Leonardo Sbaraglia, Lola Dueñas, Patrick Criado, Alejandra Howard.
Pour adultes ?
(post-apocalyptique, invasion extraterrestre) Une jeune fille (Anna) demande si elle peut ouvrir les yeux maintenant, et un homme (son père, Sebastian) lui répond pas encore, mais ils sont presque arrivés. Elle demande encore où ils sont, il répond qu’elle le verra dans une seconde. Et effectivement la jeune fille peut enfin ouvrir les yeux et l’homme lui montre une paire de patins à roulettes. Visiblement ravie, la jeune fille regarde autour d’elle. C’est une grande salle vide, un gymnase éclairé par des baies vitrées en hauteur, sous un plafond voûté avec des gradins sur les côtés.
L’homme encore jeune, barbu, les cheveux longs remarque en souriant que l’activité aura vraiment manqué à la jeune fille (Anna). Celle-ci demande alors que l’homme patine avec elle, mais il ne le veut pas. Elle insiste et il cède, et tous les deux s’élancent, Anna en tête, et l’homme — son père — à la peine. Elle rit et lui recommande de plier un peu les genoux. Comme elle pirouette, son père lui recommande de s’économiser un peu. Alors ils entendent un choc à l’extérieur, et Anna alarmé stoppe sa pirouette et met un genou à terre. Elle se tourne vers son père, qui chuchote : « Les lunettes, dans le sac à dos. »
Et ils s’en vont dans un souterrain désert. Comme une espèce de gémissement résonne, ils se mettent à courir dans la direction opposée. Mais le père est alors frappé par une canne d’aveugle : trois individus dont une jeune fille se tenaient en embuscade. Ils sont là pour leur voler leurs provisions, mais comme ils peinent à ramasser le contenu du sac à dos répandu, le père s’empare d’une bouteille en verre cassée. Il aperçoit alors sa fille Anna assise contre le mur que les trois aveugles n’ont pas encore remarquée, et Anna lui fait non de la tête. Alors il abandonne le tesson de bouteille.
Les trois aveugles sont repartis, Anna aide son père à monter les marches de l’escalier qui mène à la lumière du jour. Il remercie sa fille pour ne pas l’avoir laissé faire du mal aux aveugles, parce qu’ils avaient juste faim. Ils enfilent leurs lunettes aux verres opaques, et il demande à Anna si elle est prête. Elle répond qu’elle l’est. Le père ouvre les portes vitrées tapissées de papier journal en haut des marches ; les portes donnent sur l’air libre, et se tenant par la main, ils traversent en diagonal un carrefour jonché d’épave de voitures en pleine ville. Et au carrefour suivant sur leur droite, l’épave d’un avion écrasé qui a largement détruit un angle du pâté de maisons et complètement détruit le pâté d’après.
A la radio, un brouhaha de voix, dont celle d’une femme qui conseille de ne jamais sortir sans des lunettes opaques ou n’importe quel moyen de couvrir ses yeux, afin d’éviter le contact visuel avec l’une de ces créatures.
Ailleurs un embranchement autoroutier avec une section effondrée, une partie encore fumante et des groupes de pendus aux ponts. Une place ravagée. La plage jonchée de cadavres avec un paquebot à demi-coulé et un vol d’oiseau. Ailleurs, Anna et son père avance le long d’une rue d’une zone industrielle. Ils se figent en entendant un frémissement, puis un grincement : deux hommes qui poussent un caddie et déroulent une sorte de ligne de vie. Le père se penche vers Anna et lui souffle qu’elle sait ce qu’elle a à faire. Elle répond qu’elle ne doit pas venir avant qu’il l’appelle. Et il ajoute : pas tant qu’il ne se sera pas assuré que ce sont des gens biens.
Puis le père interpelle un jeune homme, une femme et les deux hommes qui tiennent la ligne de vie et le caddy qu’il ne peut pas voir à cause de ses lunettes aux verres peints en noir : il demande s’il y a quelqu’un, qui va là ? Il ajoute qu’il s’appelle Sébastian, qu’il est blessé, que cela fait cinq jours qu’il n’a pas mangé.
L’homme (Martial) qui pousse le caddie répond qu’il est désolé mais il ne peut pas l’aider. Sebastian reprend : il peut trouver de la nourriture mais il ne retrouve pas le chemin de sa maison. Le petit groupe discute à voix basse, la femme voudrait qu’ils attendent, mais les autres pressent de repartir alors Sebastian ajoute qu’il sait où trouver un groupe électrogène, parce qu’il travaille — travaillait — dans la construction, en tant qu’ingénieur. Il sait où son entreprise stocke ses groupes électrogènes mais ils sont trop lourds pour qu’il en déplace un tout seul. Mais avec leur aide… ils auraient tous besoin d’un peu de lumière, et de chaleur.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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