L'Imaginarium du Docteur Parnassus, le film de 2009 Feu orange cinéma

The Imaginarium of Doctor Parnassus (2009)
Traduction du titre original: Le cabinet d'imagination du professeur Parnasse.

Sorti en Angleterre le 16 octobre 2009.
Sortie en France le 11 novembre 2009.
Sortie aux USA le 25 décembre 2009.

Sorti en blu-ray français le 2 avril 2010 (1920p 16:9ème ; anglais et français DTSH HD MA 5.1, commentaire audio du réalisateur).
Sorti en blu-ray américain le 27 avril 2010.

De Terry Gilliam (également scénariste) ; sur un scénario de Charles McKeown ; avec Heath Ledger, Andrew Garfield, Johnny Depp, Jude Law, Colin Farrell, Christopher Plummer, Lily Cole, Richard Riddell, Katie Lyons, Richard Shanks, Verne Troyer, Bruce Crawford, Tom Waits, Paloma Faith, Vitaly Kravchenko, Ray Cooper, Emil Hostina, Igor Ingelsman.

Pour adultes et adolescents.

Londres, la nuit à la sortie d’une discothèque , non loin de Saint-Paul. Dans les rues dorment des clochards, tandis que des fêtards sortent et découvrent étonnés la scène dépliable et vieillote du camion du Professeur Parnassum.

De derrière le rideau aux très nombreux accrocs, un jeune comédien sort, en cape, casque ailé et armure romaine des gravures du 19ème siècle : il demande aux dames et aux messieurs d’approcher. Il se présente comme Mercure, messager des dieux, qui invite le public pour une seule nuit à entrer dans l’esprit, le très grand esprit du Professeur Parnassus… Les rideaux s’écartent, et arrive par le côté, mu par un mécanisme grinçant, un homme maquillé en vieillard, en costume oriental, assis en tailleur sur un piédestal de plexiglas censé faire accroire qu’il lévite, avec un petit nuage de fumée.

« Mercure » le confirme : c’est bien le Professeur Parnassus, aussi vieux que le Temps – il a plus de mille ans, il a le pouvoir de rendre votre esprit puissant – et d’enjoindre le public de laisser le Professeur Parnassus ouvrir leur imagination, de le laisser les transporter. À ces mots, un couple de jeunes anglais particulièrement saouls sortent de la discothèque d’en face de la scène. L’un d’entre eux, Martin, aperçoit la lumière de la scène et veut aller voir – et sur la scène, « Mercure » invite le public à transcender les sommets où la Beauté et les attend, tandis qu’une jolie jeune fille perruquée de blanc et en jupons apparait prenant une pose accrochée à un miroir tournant.

La jeune fille fait un pas de danse avec « Mercure » tandis que Martin entraîne ses amis devant la scène. Après avoir péniblement soulevé la jeune fille et l’avoir faite tourner, « Mercure » propose de plonger dans les abîmes puant avec un certain « Putride », un nain déguisé en crotte qui fait semblant de sortir d’entre les jambes de « Mercure » en passant entre. Le nain annonce que l’entrée ne coûtera que cinq livres... Alors Martin tente de lancer une bouteille de bière vide sur le nain. La bouteille se brise sur scène tandis que les amis de Martin l’acclame. Puis Martin monte à l’assaut de la scène en hurlant. « Mercure » tente de le raisonner : pas d’entrée sans billet. Martin jette alors « Mercure » au bas de la scène – puis le nain qui tentait de le retenir.

Martin va pour pousser le Professeur Parnassus, mais il est arrêté par la jeune fille qui lui ordonne de descendre de la scène. En réponse, Martin la complimente sur ses « nichons », répond qu’il ne descendra pas, et déclare qu’il la veut, elle. Il se met alors à poursuivre la jeune fille, d’abord autour de miroir. La jeune fille passe alors au travers le miroir – deux simples grandes feuilles de papier épais brillant – et Martin la suit...

Très surpris, Martin découvre devant lui un décor peint de forêt qui semble s’étendre à l’infini, et de loin, la jeune fille le nargue, courant d’arbres plats en arbres plats. Martin tente alors à nouveau de la rattraper en braillant qu’il va lui peloter le derrière. La jeune fille se laisse rejoindre en riant – puis comme il va pour l’attraper, elle lui assène trois violents coups de poing, qui le mettent à genoux. Elle s’enfuit à nouveau, et Martin se relève, rouge de colère, ordonnant à la jeune fille de revenir, en la traitant de chienne.

Martin trébuche et se retrouve le nez dans la boue. Mais quand il s’essuie, il réalise en voyant son reflet dans la mare, que son visage n’est plus le sien – et à ses yeux, il est devenu laid. À cet instant, la jeune fille ressort du miroir sur la scène dans la rue de Londres, tandis que hurlent les sirènes de la police. La petite amie de Martin le réclame à grand cri, accusant la jeune fille – qu’elle traite de chienne – de lui avoir volé, et la menaçant de lui arracher les yeux. La police l’appréhende.

Pendant ce temps, Martin appelle au secours : le décor de la forêt est devenu une véritable forêt d’allure malsaine, aux cris inquiétant et il s’est enfoncé au milieu d’un tas de bouteilles de verre, tandis que des bouteilles tombent du ciel et éclatent autour de lui. De la noirceur des branchages jaillit alors une main colorée comme un oiseau des îles, pendue au bout d’une liane, qui attrape Martin par l’épaule et l’emmène jusque dans l’Espace, peuplé de méduses translucides géantes...

La main lâche Martin, qui chute jusque dans le creux d’une punaise (l’outil) géante, sous un ciel bas à l’horizon incendié. Comme il tient à peine sur ses jambes, et gémit de peur, Martin aperçoit une forteresse sur un rocher, illuminée par les rayons d’un soleil transperçant les nuages. Des marches de pierre taillée semble mener à la forteresse – et la punaise géante est posée à côté des premières marches.

Comme Martin s’approche de la première marche – géante –, une voix de vieil homme tombe du ciel et lui annonce qu’il a bien choisi : le chemin jusqu’au Parnasse est abrupte et long, mais avec de la persévérance et une dévotion farouche, ses sommets peuvent être atteints… C’est alors que Martin aperçoit à l’opposé de l’escalier, dans le couchant, le Bar-Saloon de Mister Nick, une drôle de petite maison circulaire avec un toit en forme de chapeau melon rouge d’où s’échappe la musique d’un piano mécanique.

***

Donnez votre avis sur ce film en nous rejoignant sur le forum Philippe-Ebly.fr

***