The City And The City, la mini-série de 2018 Feu orange télévision

The City And The City S01E01: Besźel (2018)
Traduction du titre original : La Ville et la Ville, Besźe.

Ici l'article de ce blog sur la mini-série télévisée The City And The City (2018)

Diffusé en Angleterre à partir du 6 avril 2018 sur BBC 2 UK.

De Tony Grisoni, réalisé par Tom Shankland ; d'après le roman de China Miéville ; avec David Morrissey, Christian Camargo, Ron Cook, Mandeep Dhillon, Lara Pulver, Robert Firth, Maria Schrader, Paprika Steen, Danny Webb, Cokey Falkow, Rebecca Dyson-Smith, Michael Moshonov, Marama Corlett

Pour adultes et adolescents ?

Il n’existe aucun lieu qui fonctionne comme les Villes : Besźel (« Béjeul ») et Ul Qoma (« oul koma »). Depuis l’enfance, je me suis abstenu de voir Ul Qoma comme mes parents m’avaient appris à le faire. Mais il y a des endroits où les deux villes se rencontrent, et où il est difficile de discerner les limites... De voir et de s’abstenir de voir ce que vous devez voir – et ce que vous ne devez pas voir. Cela prend tout une vie d’y arriver, et je suis bien placé pour le savoir : je suis flic.

Les hauts talons d’une femme qui claquent sur les marches usées d’un escalier en ville dans la nuit, sous un peau, tandis que l’eau clapote, et que l’écho d’un métro aérien résonne au-dessus d’eux. La femme en blanc est suivi par un homme barbu qui titube sur une bouteille d’alcool vide. Nous sommes rue de Gunther, et la femme s’agrippe à une grille tandis que le barbu frappe contre une autre pour l’alerter en vain. Mais tout cela n’est qu’un rêve ? Le barbu s’éveille da ns la lumière dorée du soleil alors que la même femme tire les rideaux de sa chambre. Il soupire et elle vient vers lui, lui demandant si vient de faire un cauchemar. Elle ne porte qu’une serviette de bain autour du corps, et le rejoint au lit, déclarant que le barbu l’a sauvée – et monte sur lui pour l’embrasser ; puis elle repart aussitôt.

Habillé, le barbu va à sa fenêtre : la ville, une tour avec des messages lumineux qui s’affichent en haut (« croyez en Bréach »), la rumeur de la rue et des annonces par les haut-parleurs : « Quand vous êtes dans Besźel, voyez Besźel ; ayez confiance en Bréach... » . Le barbu hésite à écarter les lames du store vénitien pour mieux voir une silhouette rouge en contrebas dans le parc. Il relâche précipitamment le store quand la femme revient et remercie l’Inspecteur Borlu de l’avoir accueillie chez lui ; il sourit et lui recommande d’être prudente, alors qu’elle quitte l’appartement (habillée) ; elle répond, ironique, d’être prudent lui-même.

Borlu s’allume un cigarillo, puis son téléphone sonne et au bout de la ligne fixe, une femme lui souhaite le bonjour et déclare qu’elle est l’inspectrice Lizbyet et qu’elle a avec elle une dame venue pour le voir. Borlu promet d’arriver de suite. Il descend de son appartement, salue le réceptionniste, qui lui annonce de la pluie sur Besźel – ce à quoi Borlu répond ironiquement que c’est une surprise. Il s’arrête au bas des marches de l’entrée de son immeuble. Il y a des caméras qui surveillent la rue – un dédale bruyant embouteillé coloré de terrasses de cafés, véhicules utilitaires et d’étals de marché. Une femme brune en uniforme de police l’attend debout une voiture banalisée, visiblement impatiente.

Borlu prend le temps de se faire servir un cornet de frites et la policière soupire. Prenant son temps pour traverser la rue, il demande si elle s’appelle Corwi, elle hoche la tête ; il lui offre des frites, elle refuse, et il se moque : et elle prétend être une fille de Besźel ? Elle rétorque qu’elle ne prétend pas être un genre de filles, alors... Elle salut avec un sourire crispé, et monte au volant de la voiture, et Borlu monte côté passager (ils roulent à gauche dans cette partie de la ville). L’affiche du kiosque voisin proclame que « Repërer Bréach est fácile : Ìls önt exäctemeňt la même appárence que vöus et möi ».

Tandis qu’ils roulent à vitesse modérée sur l’avenue, Borlu demande à Corwi où « elle » se trouve, elle répond aux Docks de Bulkya, six kilomètres à l’extérieur de la ville. Borlu demande alors qu’elle donne un coup d’accélérateur, et Corwi rétorque qu’elle les attend déjà depuis toute une f...tue nuit. Borlu s’étonne, Corwi confirme.

Ils arrivent devant une palissade taguée et surmontée de fil barbelé avec des lambeaux de papier toilette accrochés dessus, à l’entrée de laquelle est posté un policier en uniforme. Un autre surveille des enfants chaudement vêtus tandis que les mouettes crient au-dessus d’eux. Corwi gare leur voiture devant et ils descendent rejoindre un homme chauve à lunette en imper qui leur explique : c’est un gang de bébé-gamins qui l’a retrouvée après avoir vu un van jaune stationné dans la zone.

Comme Corwi marche derrière Borlu, elle remarque que c’est toujours la même histoire ; ce à quoi Borlu corrige blasé que dans ce cas, il n’y a pas d’histoire. Ils arrivent là où est le cadavre, entouré par des hommes en combinaisons et gants bleus. La « file » est à plat ventre, en manteau de fourrure. Un autre inspecteur barbu aux allures de gitan – le médecin légiste – déclare qu’il estime que le cadavre est là depuis plus ou moins douze heures.
Comme Borlu fait retourner la femme, il s’étonne du truc brun qu’elle a sur les genoux, et comme il demande ce que c’est au légiste, celui-ci répond que c’est un truc brun.

The City And The City S01E01: Besźel (2018)

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