ImageFeu orange cinémaRécit toxique à ne regarder qu'avec prudence et esprit critique

We have a ghost (2023)
Traduction du titre : Nous avons un fantôme.

Toxique : (dit et répété) un adulte ne doit jamais rester seul avec un mineur qui n'est pas de sa famille, un mineur ne doit jamais rester seul avec un adulte qui n'est pas de sa famille. Tous les hommes sont wokeux faibles et/ou amoraux, stéréotype raciste de l'asiatique surdouée bonne à faire les recherches informatiques et à coucher.

Diffusé à l’international et en France à partir du 24 février 2023 sur NETFLIX INT/FR.

De Christopher Landon (également scénariste), d’après la nouvelle en ligne Ernest 2017 de Geoff Manaugh ; avec David Harbour, Jahi Winston et Anthony Mackie.

Pour adultes.

(comédie fantastique woke toxique) La nuit. Une pleine lune verte ( !) semble éclairer bien mieux la petite maison en bois aux toits pointus malgré les réverbères éclairant la rue d’une lueur orange vive. Le silence, car apparemment rien ne vit dans le quartier — est soudain troublé par le grand cri d’une femme, provenant possiblement de la maison : elle vient de réaliser que son abonnement Netflix a encore augmenté et que ce film était la seule nouveauté de la semaine.

Une fenêtre à l’étage s’allume. Possiblement un trucage numérique, mais quand même, cela représente sûrement un surcoût budgétaire important dans une telle production — puis un couple piaillant de manière incompréhensible sort, dévale le perron et saute de la voiture garée sur le côté, même pas devant le portail au bout de la petite allée, resté grand ouvert tout ce temps. La voiture recule et emporte la boite aux lettres, qui se trouvait à la sortie de l’allée pour se garer plutôt qu’au portail pour aller sonner à la porte d’entrée. Incidemment, c’est un gag à répétition, mais on s’en fiche. Une fois la voiture partie, quelqu’un claque la porte d’entrée, et éteint la lumière à l’étage. Au moins quelqu’un aura suivi la consigne d’économie d’énergie.

Un an plus tard, de jour, les plantes du jardin ont poussé, un volet de la fenêtre à l’étage menace de se décrocher. Il y a une voiture de sport blanche déjà garée dans l’allée je suppose du garage, et une grande voiture type familiale bleue vient s’arrêter devant le portail de l’allée de la porte d’entrée. Une femme blanche et blonde en tailleur (la même qui fait visiter toutes les maisons dans toutes les séries et dans tous les films) qui avait dû entendre la voiture arriver — parce qu’elle surgit de nulle part — s’élance pour leur faire signe et les saluer : eux, c’est le nouveau Capitaine America et l’ancien Faucon (une seule personne en fait),s es deux grands bénêts de fils, ainsi que son insignifiante épouse – pratiquement la même famille que The Curse of Bridge Hollow 2022 également sur Netlix. La mère s’inquiète qu’un certain Kevin ne les aient pas suivi, mais l’autre de ses fils s’enva on ne sait où, et cela, elle ne s’en inquiète pas du tout.

Captain América (Frank) revient chercher son fils Kevin pour la visite parce que le grand nigaud était en fait remonté en douce dans la voiture au lieu de les suivre, mais on ne nous l’a pas montré. La blondasse agente immobilière se ridiculise comme dans chaque film, la maison ressemble à celle d’American Horror Stories, Kevin monte direct seul à l’étage pour nous faire croire à un film d’horreur. Mais dans la réalité, il aurait aussi pu passer au travers le plancher du grenier et périr empalé sous les yeux de ses parents.

Au lieu de cela, il a le temps d’explorer une chambre à l’étage en-dessous et comme il entre une balle rouge lui roule entre les jambes (une citation d’une adaptation de Stephen King ?). Puis comme il entre dans la pièce, un bras tente de l’attraper à travers la cloison : c’est son frère — petit ou grand, je l’ignore ; son nom, je l’ignore (Fulton, 26ème minute) — je suis bien sur Netflix. Et le grand frère (au moins par la taille) de s’écrier : « je t’ai eu, pute ! » (Bitch en version originale). Difficile de faire divertissement plus familial et surtout idéal pour combattre les préjugés. Est-ce qu’ils vont fumer en douce du crack plus tard ?

Comme à la fenêtre, Kevin s’inquiète de s’ils vont emménager dans cette maison, son grand frère lui répond qu’absolument pas : cette endroit est une poubelle. Et au plan suivant le camion de déménagement arrive (gag), et fait tomber la boître au lettre (gag récurrent). Manque les rires enregistrés. Capitaine América proteste (gag) se tenant juste derrière le camion de déménagement, dans un angle mort, sans craindre que le camion ne recule à nouveau et criant alors qu’il paraît impossible que le chauffeur l’entende. Presque j’aurai cru à un vrai rebondissent et un gag authentique, quand bien même il aurait à nouveau presque cité Beetlejuice.

La scène suivante est un placement de produit, une enceinte wifi qui diffuse une musique aussi kilométrique que le reste du film. A 12 minutes du début, Kevin film son premier fantôme, un blanc wokeu lavette qui ressemble à la fée clochette mais chauve — et Kevin rate vraisemblablement son jet de santé mentale : il éclate d’un rire inquiétant tandis qu’il était en train de filmer un fantôme qui a la particularité d’apparaître aussi clairement dans la réalité que sur les écrans de smartphone. Maintenant nous savons tous ce que deviennent les trolls des réseaux sociaux.

Scène suivante, Kevin rejoint une petite asiatique dans les toilettes de son école (l’endroit idéal pour rencontrer des filles). Elle est occupée à attraper le cancer en bombant son numéro de téléphone écrit sur la porte des toilettes, je cite, pour qu’on lui demande du rix, parce que les asiatiques ne mange que du riz. Je suppose que c’est un cliché raciste parmi tant d’autres que Netflix veut faire répéter cette semaine. Incidemment, la fille apprend à Kevin qu’il habite la maison « de la mort ». Des promesses, toujours des promesses.

Kevin retrouve le fantôme blanc beaucoup plus âgé que lui, lui assurant qu’il ne lui fera jamais peur — un discours qui rappelle encore une fois la jeune héroïne de Beetlejuice sauf que Kevin n’a rien d’un gothique, qu’il est mineur, et que fantôme ou pas, et tente de se lier d’une (profonde ?) amitié avec un homme plus âgé que lui, sur la base de deux lignes déchiffrées avec difficulté sur internet. Et Kevin de découvrir qu’Ernest, un peu comme un strip-teaser, peut le toucher, mais lui ne le peut pas. Et quand Ernest le tripote, Kevin récupère apparemment une super-force qui lui permet de balancer son frère à travers le grenier.

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