Arcadian, le film de 2024
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Arcadian (2024)
Annoncé aux USA et en Angleterre le 12 avril 2024.
De Ben Brewer, sur un scénario de Michael Nilon (également producteur), avec Nicolas Cage (également producteur), Jaeden Martell, Maxwell Jenkins, Sadie Soverall.
Pour adultes ?
(presse, invasion extraterrestre, post-apocalyptique) Un père et ses deux fils survivants dans une ferme au bout du monde doivent affronter des monstres qui attaquent la nuit.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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Sting, le film de 2024
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Sting (2024)
Traduction du titre : aiguillon.
Annoncé aux USA le 12 avril 2024.
Annoncé en Belgique le 24 avril 2024.
Annoncé en Angleterre le 3 mai 2024.
Annoncé en Allemagne le 30 mai 2024.
De Kiah Roache-Turner (également scénariste), avec Jermaine Fowler, Alyla Browne, Penelope Mitchell, Ryan Corr, Silvia Colloca, Noni Hazlehurst.
Pour adultes ?
(horreur, monstre géant, presse) Par une nuit froide et orageuse à New York, un objet mystérieux tombe du ciel et traverse la fenêtre d'un immeuble délabré. C'est un œuf, et de cet œuf sort une étrange petite araignée... La créature est découverte par Charlotte, une jeune fille rebelle de 12 ans, obsédée par les bandes dessinées. Malgré les efforts de son beau-père Ethan pour établir un lien avec elle par le biais de leur co-création de bandes dessinées, Fang Girl, Charlotte se sent isolée.
Sa mère et Ethan sont distraits par leur nouveau bébé et ont du mal à s'en sortir, laissant Charlotte s'attacher à l'araignée. La gardant comme animal de compagnie secret, elle la nomme Sting. La fascination de Charlotte pour Sting grandit en même temps que la taille de l'araignée. L'araignée grandit à une vitesse monstrueuse et son appétit pour le sang devient insatiable.
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Monster, le roman de 2009
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Monster (2009)
Traduction du titre : Monstre.
Publié pour la première fois aux USA le 22 avril 2009 chez Orbit Books.
Adapté en film Monster Run 2020.
De A. Lee Martinez.
(Fantasy urbaine, presse) Voici Monster. Voici Judy. Deux humains qui ne s'apprécient guère, mais qui, ensemble, doivent combattre des dragons, des félins cracheurs de feu, des trolls, des chiens morses inuits et une folle des chats, pour l'avenir de l'univers.
*
Le texte original de A. Lee Martinez de 2009 pour ORBIT US.
MONSTER
1
The thing was big and white and hairy, and it was eating all the ice cream in the walk-in freezer. Four dozen chewed-up empty cartons testified that it had already devoured half of the inventory and it wasn’t full yet.
From the safety of the doorway, Judy watched it stuff an entire carton of Choc-O-Chiptastic Fudge into its mouth with a slurp. The creature turned its had slightly and sniffed. It had vaguely human features, except its face was blue and its nostrils and mouth impossibly huge. It fixed a cobalt eye on her and snorted.
Judy beat a hasty retreat and walked to the produce aisle, where Dave was stocking lettuce.
“I thought I asked you to stock the ice cream, “ he said. “No need,” she said. “Yeti is eating it all.”
He raised his head. ”What ?”
She sighed. “Just go look for yourself, Dave. I’ll handle the lettuce.”
Dave trudged toward the freezer and returned. “There’s a yeti in the freezer,” he observed. “Mmm-hmm.”
Dave joined her in piling on lettuce. They moved on to bananas, then grapes. He checked the freezer again.
“Is it still there ?” she asked. “Yeaj. Now it’s eating the frozen chicken dinners.” He rubbed his fat chin. « What should we do ? »
« Don’t ask me, » she said. “You’re the manager.”
Dave scratched his head. He was obviously having trouble forming a coherent thought. Judy took pity on him.
“Isn’t there a book of emergency phone numbers, Dave?”
“Yeah.” He yawned. « But I don’t think it jas anything about yetis in it. »
“Have you checked?”
“Uh, no.”
“It’s in the office, right?” she asked.
He nodded. “Oh, Christ, Dave. Just give me the keys to the office already. »
On the way to the office, she passed the freezer. The yeti was making a mess, and she’d probably be the one who’d have to clean it up. She didn’t mind. She needed the overtime.
The emergency phone number book was a spiral notebook with a picture of a happy snowman on its cover. She sat in the creaky chair, propped her feet on the desk, and thumbed through the book. It wasn’t arranged in any particular order but she wasn’t in a a hurry. Fifteen minutes later, she decided on the only possibly appropriate number, picked up the phone, and dialed.
The Animal Control line was automated. A pre-recorded voice informed her of the hours of normal operation, and she was unsurprised to discover that three in the morning wasn’t around them. She almost hung up, but it was a choice between listening to a recording or starting on the canned goods aisle, so it really wasn’t any choice at all.
After two minutes of interminable droning that Judy only half listened to, the voice instructed, “If this is an emergency, please press one now.”
She did.
The phone started ringing. She counted twenty-five before she distracted herself with an impromtu drum solo using the desktop, a pen, and a pencil. She was just settling into her beat when someone answered the other line.
“Animal Control Services. Please state the nature of your emergency.”
“Yeah, uh, I know this is going to sound kind of weird, but we’ve got, uh, like a yeti or something, I guess, in our store.”
She winced. She should’ve just said they had a big rabid dog. They might’ve believed her then. “I know how that sounds, but this is not a prank, I swear.”
“Please hold.”
Judy waited for the click and dial tone to replace the steady buzz in the earpiece. It didn’y come. The clock on the wall ticked off the seconds. Maybe they were tracing the call right now and dispatching a squad car to arrest her. Or at the very least, give her a stern talking-to. Well, let them. When the cops got here, she’d just show them the yeti and it would become their problem.
“Cryptobiological Containment and Rescue Services. Can I have your name, please ?”
La traduction au plus proche
MONSTRE
1
La chose était grande, blanche et poilue, et elle mangeait toute la glace du congélateur. Quatre douzaines de cartons vides mâchouillés témoignaient qu'elle avait déjà dévoré la moitié du stock et il n'était pas encore plein.
Depuis le seuil de la porte, Judy l'a regardé s'empiffrer d'un carton entier de caramel Choc-O-Chiptastic avec un slurp. La créature a légèrement tourné sa tête et a reniflé. Elle avait des traits vaguement humains, sauf que son visage était bleu et que ses narines et sa bouche étaient incroyablement grandes. Elle fixait un œil cobalt sur elle et reniflait.
Judy avait battu en retraite précipitamment et s'était dirigée vers le rayon des fruits et légumes, où Dave stockait de la laitue.
"Je croyais t'avoir demandé de stocker les glaces", dit-il. "Pas besoin," dit-elle. "Le Yéti est en train de tout manger."
Il a levé la tête. "Quoi ?"
Elle avait soupiré. "Va voir par toi-même, Dave. Je m'occupe de la laitue."
Dave se dirigea vers le congélateur et revint. "Il y a un yéti dans le congélateur", observa-t-il. "Mmm-hmm."
Dave l'avait rejoint pour empiler de la laitue. Ils étaient passés aux bananes, puis aux raisins. Il vérifia à nouveau le congélateur.
"Il est toujours là ?" demanda-t-elle. "Oui. Maintenant il mange les dîners de poulet congelés." Il avait frotté son gros menton. "Que devons-nous faire ? "
" Ne me le demandez pas," dit-elle. " Vous êtes le directeur. "
Dave s'était gratté la tête. Il avait visiblement du mal à former une pensée cohérente. Judy eut pitié de lui.
"Il n'y a pas un annuaire des numéros de téléphone d'urgence, Dave ?"
"Si." Il avait baillé. " Mais je ne pense pas qu'il y ait quelque chose sur les yétis dedans. "
"Vous avez vérifié ?"
"Euh, non."
"C'est dans le bureau, non ?" demanda-t-elle.
Il hocha la tête. "Oh, bon sang, Dave. Donnez-moi juste les clés du bureau. "
Sur le chemin du bureau, elle était passée devant le congélateur. Le yéti mettait le bazar, et c'est probablement elle qui allait devoir le nettoyer. Cela ne la dérangeait pas. Elle avait besoin des heures supplémentaires.
Le répertoire des numéros d'urgence était un carnet à spirales avec l'image d'un joyeux bonhomme de neige sur la couverture. Elle s'assit sur la chaise grinçante, posa ses pieds sur le bureau et feuilletta l'annuaire. Il n'était pas rangé dans un ordre particulier, mais elle n'était pas pressée. Quinze minutes plus tard, elle choisit le seul numéro possible, décrocha le téléphone et composa le numéro.
La ligne du contrôle des animaux était automatisée. Une voix préenregistrée l'informa des heures d'ouverture normales, et elle ne fut pas surprise de découvrir que trois heures du matin n'en faisaient pas partie. Elle faillit raccrocher, mais elle avait le choix entre écouter un enregistrement ou commencer par l'allée des conserves, alors ce n'était pas vraiment un choix.
Après deux minutes d'un interminable bourdonnement que Judy n'avait écouté qu'à moitié, la voix lui dit : "S'il s'agit d'une urgence, veuillez appuyer sur la touche 1 maintenant."
Elle le fit.
Le téléphone se mit à sonner. Elle compta vingt-cinq avant de se distraire avec un solo de batterie improvisé en utilisant le bureau, un stylo et un crayon. Elle était en train de s'installer dans son rythme quand quelqu'un a répondu à l'autre ligne.
"Services de contrôle des animaux. Veuillez indiquer la nature de votre urgence."
"Ouais, euh, je sais que ça va vous paraître bizarre, mais nous avons, euh, un yéti ou quelque chose comme ça, je suppose, dans notre magasin."
Elle a grimacé. Elle aurait dû dire qu'ils avaient un gros chien enragé. Ils l'auraient peut-être cru alors. "Je sais de quoi ça a l'air, mais ce n'est pas une blague, je le jure."
"Veuillez patienter."
Judy a attendu que le clic et la tonalité remplacent le bourdonnement régulier de l'écouteur. Ça ne vient pas. L'horloge sur le mur affichait les secondes. Peut-être qu'ils étaient en train de tracer l'appel et de dépêcher une voiture de police pour l'arrêter. Ou au moins, lui donner une sévère réprimande. Eh bien, qu'ils le fassent. Quand les flics seront là, elle leur montrera le yéti et ça deviendra leur problème.
"Services de sauvetage et de confinement crypto-biologique. Puis-je avoir votre nom, s'il vous plaît ?"
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Civil War, le film de 2024
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Civil War (2024)
Traduction : Guerre civile.
Annoncé aux USA et en Angleterre le 12 avril 2024 (Ciné et Imax)
Annoncé en France le 17 avril 2024.
De Alex Garland (également scénariste), avec Kirsten Dunst, Cailee Spaeny, Wagner Moura, Stephen McKinley Henderson, Nick Offerman.
Pour adultes.
(prospective, propagande toxique woke, presse) Dans une Amérique du nord au futur dystopique, une équipe de journalistes intégrés à un bataillon armé tentent d'attendre la capitale de Washington avant que les méchants rebelles s'emparent de la Maison Blanche (mais sans avoir pu empêcher des élections truquées en amont comme en aval depuis des dizaines d'années).
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Monster Run, le film de 2020
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Monster Run (2020)
Autres titres : Monster-Jagd, Guai wu xian sheng / 怪物先生
Traduction : La course au monstre.
Diffusé sur Internet en Chine à partir du 18 août 2020,
Sorti au cinéma en Allemagne annoncée pour le 27 janvier 2022 ;
Annoncé en blu-ray 3D allemand KOCH MEDIA le 3 février 2022.
De Henri Wong (également scénariste), sur un scénario de Wenwen Fan, Yahe Wang, Alex Zhang, Disa Zhang, d’après le roman américain Monster (11 mai 2009, chez Orbit) de A. Lee Martinez ; avec Shawn Yue, Jessie Li, Shan Qiao, Kara Wai.
Pour adultes et adolescents.
(Fantasy Urbaine) « Personne ne m’a jamais crue. C’est seulement que je sais des choses que les autres ne veulent pas croire. Avez-vous jamais trouvé une égratignure sur votre bras alors que vous regardiez votre montre ? Peut-être que c’était un chat. Peut-être que c’était un bout de verre cassé. Mais quand est-ce arrivé ? Vous ne pouvez simplement pas vous en souvenir… En réalité, vous avez été égratigné par un monstre. C’est comme s’ils rampaient tout autour sur les gens, et quand ils bougent trop vite, ils laissent des marques de griffures. »
Ji Mo, Une jeune fille au pull bariolé et au pantacourt est assise dans une chaise en face de son psychiatre à lunette et blouse blanche, dans la clarté du matin filtrant par la baie vitrée à la grille de fer forgé. Pour elle, une espèce de petite bestiole rose tachetée de bleu et de vert toute lisse avec deux ailes et une queue de la taille d’une grosse coccinelle vient de sauter sur la main du psychiatre, et de l’égratigner.
Le psychiatre demande à la jeune fille si elle se souvient de pourquoi elle est là. Elle répond d’un seul mot : paranoïa. Le psy lui demande encore : est-ce qu’il y a des monstres dans ce monde. Et la bestiole à six pattes perchée sur la main du psy regarde la jeune fille de ses petits yeux noirs en remuant ses ailes. Après une hésitation, la jeune fille répond qu’elle ne voit aucun monstre. La bestiole saute de la main du psy, qui découvre la griffure sur le dos de la main, entre la montre au poignet et les phalanges du majeur et de l’annulaire. Le psy demande ce qu’est l’égratignure, et l’air égarée, la jeune fille répond qu’il s’agit de la coupure d’une feuille de papier. Et de sourire : il se l’est faite quand il tourné la page. Le psy répond qu’il suppose que c’est vrai. « Ce n’était pas une coupure de feuille de papier. J’ai seulement dit ce qu’il voulait entendre pour que je puisse quitter cet endroit. »
Et la jeune fille peut effectivement quitter la clinique. « Maman, ce jour, je t’ai attendue au portail un long moment. Ils ont dit qu’ils n’étaient pas arrivés à te joindre. Où es-tu à présent ? Comment ça s’est passé pour toi ? Je travaille dans un supermarché. Les affaires tournent au ralenti, alors le directeur me fait distribuer des prospectus la nuit… » (déguisée en peluche géante). C’est un métier difficile, mais je vais m’appliquer. Et peut-être qu’un jour, tu verras que je suis une jeune fille ordinaire désormais. »
Dans les allées désertes du supermarché brillamment éclairé, un jeune homme passe la serpillière au rayon des surgelés. Il découvre un bac de crèmes glacées et sorbets vidés de ses boites, restées à même le sol. Il soupire et demande qui a bien pu faire ça, alors qu’un brouillard glacé rampe le long du sol. De son côté, Ji Mo dresse l’oreille : elle entend un souffle rauque, presqu’un ronflement et sa main se met à trembler. Elle pense : « ça recommence… »
Dans son bureau, le directeur, très agressif, demande à Ji Mo si elle a terminé l’inventaire. Elle répond : presque… Le directeur l’insulte : elle est trop lente, elle n’est qu’une idiote, et si elle ne peut pas tenir le rythme, il va la virer. Il lâche un lourd paquet de prospectus sur son bureau et lui crie de sortir et de les distribuer, et qu’elle ne rentre pas chez elle avant d’avoir fini. La jeune fille se dépêche de quitter le bureau, puis ayant renfilé la tenue de peluche géante, se glisse avec difficulté dehors par les portes vitrées du supermarché tandis que son déguisement couine.
Et là voilà toute seule dehors de nuit dans la rue déserte à glisser les dépliants dans les essuie-glaces des voitures garées au tour déguisée en bouteille à plume et à fourrure et à ceinture de fausses bananes éclairée de l’intérieur. Elle n’arrive même pas à passer entre deux voitures sans les heurter... « J’ai tellement essayé de m’adapter, mais maintenant j’entends à nouveau ce bruit bizarre, et je me demande s’il existe un moyen de s’en débarrasser… »
Une camionnette s’arrête dans l’allée voisine. Un jeune homme en saute, et ayant rajusté sa chaussure, il enfile une sorte d’imperméable noir avec cousu dessus une espèce de mandala barrée d’idéogrammes. Un sac à la main, un mouchoir en papier dans la narine, il va en direction du supermarché et immédiatement la jeune fille le rejoint pour lui demander s’il va au supermarché, parce qu’il est fermé jusqu’au lendemain, mais les soldes de leur anniversaire sont justement demain : s’il dépense 888 crédits, il peut recevoir 888 en liquides ! Puis elle le devance pour lui barrer la route et ajouter, presque à bout de souffle : facile à choisir, facile à acheter, les plus bas prix en toutes saisons !
Alors le jeune homme attrape la jeune fille par la bouche du déguisement et lui dit d’écouter : il est chasseur, chasseur de monstres. Qu’elle continue de distribuer ses prospectus, et lui s’occupera du monstre. Et après cette nuit, elle n’aura qu’à oublier toute l’affaire. D’accord ? Ji Mo répond que oui, il lâche sa prise et la remercie pour l’abandonner sur le perron du supermarché, tandis que lui-même passe les portes vitrées. Ji Mo reste une seconde stupéfaite, puis lui cours après : « Monsieur ? quel monstre ? »
Cependant, du côté de l’allée des surgelés, la glaciation de surface a pris de proportions, et la glace monte jusqu’au plafond tandis que deux employés gisent à terre, congelés. Le chasseur n’est cependant pas venu seul, et un origami bavard s’étonne que Ji-Mo puisse le voir.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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