Yakamoz S-245, la série télévisée de 2022
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Yakamoz S-245 (2022)
Traduction du titre : étincelle de la mer S-245 (un sous-marin).
Titre anglais : Into the Deep.
Ne pas confondre avec les films de 2020 et 2022.
Une saison de 7 épisodes de 35 à 40 minutes chaque.
Diffusé à l'international à partir du 20 avril 2022 sur NETFLIX INT/FR.
De Jason George, d’après la série Into The Night 2020, d’après le roman polonais The Old Axolotl (Starość aksolotla, 2015) de Jacek Dukaj, avec Kıvanç Tatlıtuğ et Özge Özpirinçci.
Pour adultes et adolescents.
(Apocalypse) Le Soleil, cette explosion atomique perpétuelle criblée des tâches noires causées par les perturbations magnétiques passagères. Voilà-t-y-pas qu’une éruption solaire plus puissante fait jaillir un geyser de la surface, dans un fracas plutôt troublant pour qui sait que les ondes sonores ne se déplacent pas dans l’espace interplanétaire…
Sous l’eau, pour le plongeur photographe qui avance avec ses palmes, peu importe que le Soleil brille un peu plus fort. Au fond pas très profond, tout est étrangement calme pour qui sait que le monde du Silence est en réalité celui où tous les poissons nous cassent les oreilles avec leurs bulles, et pas seulement les plongeurs. Le photographe remonte enfin à la surface, ôte son masque, se téléporte magiquement à bord de son yacht pour se doucher virilement torse nu au tuyau d’arrosage sans craindre le moindre coup de soleil sur sa peau pale de blond mal rasé du visage, mais parfaitement du torse. Puis comme il a vraiment du temps à nous faire perdre, le revoilà à l’intérieur à contempler l’écran de son appareil photo et à prendre des notes en très gros sur les pages d’un carnet épais. Puis il boit du café ( ?) dans un thermos, puis va à la barre et démarre.
Sur la plage surpeuplée, les touristes sourient et jouent. Le photographe amarre son bateau au port, prend son sac, regarde sa montre (moi aussi), noue ses cheveux (et je mesure ma chance : il aurait pu se faire des tresses). Ses petits camarades du port l’appellent Arman et l’un d’eux lui signale qu’on l’attend au commissariat. Sans se presser, Arman traverse le marché, salue les joueurs de backgammon et comme il traîne encore parmi les étals, un autre lui signale que le Lieutenant de police le recherche. Arman commence alors à bafouiller à propos d’un requin bleu, de touristes et d’un certain Cenk (@ shink) et ils n’ont pas été d’accord sur ce point. Et de se vanter d’avoir passéà tabac le dénommé Cenk. Générique, cinq minutes de grattées sur 39 et les actions de Netflix continuent de chuter.
Arman sort du commissariat, une jeune femme l’attendait et lui sourit. Il l’appelle Defne (variante de Daphnée). Aussi inexpressif que Jared Jared Padalecki de Supernatural, il l’embrasse, censé être heureux de la retrouver. Elle lui répond qu’il la connait bien : elle a l’habitude de payer la caution de ses ex pour les sortir du commissariat, sans doute une mise en train sexuelle. Après quelques lignes de dialogue de remplissage, dialogue d’exposition : elle est là pour qu’il lui parle d’une certaine Oya, est-ce qu’elle va bien ? Arman répond que oui. Defne veut la voir, Arman veut savoir pourquoi. Defne refuse de répondre. Bras dessus bras dessous parce que Defne lui a vraiment manquée, ils retrouvent Oya, un sous-marin de poche rouge, dans son hangar. Et les banalités continuent de pleuvoir : il a fait un peu de bricolage, est-ce qu’il y a d’autres plongeurs qualifiés et comme c’est bon de revoir Defne, et pourquoi tu es là. Réponse de Defne : pourquoi tu ne réponds pas toi-même à ta question ? Arman insiste… courage, bientôt dix minutes de grattées sur 39.
Si je l’avais su, j’aurais zappé à 6 minutes 56. Defne demande à Arman s’il veut aller dans la fosse Erebée. Avec elle, son assistante Rana, son océanographe Felix et Cem. Ils feront cinq plongées de 15 heures chacune, s’ils trouvent un sous-marin qui peut tenir le choc.
Connaissant maintenant le truc des scénaristes pour me faire perdre mon temps, je zappe à 10 minute 31 plus : au-dessus de Arman dans son hamac, un satellite quelconque tourne et sans qu’aucun observateur n’ait remarqué l’éruption solaire, la flamme arrive en orbite et pulvérise le satellite. Et là, sur la base aérienne d’Ircirlik Adana — gnn ? peut-être préciser un jour que nous sommes en Turquie ? ce qui m’aurait évité de perdre encore une minute à chercher et trouver confirmation.
… Une militaire fixe son écran qui dans un silence le plus complet indique en rouge « panne de communication » et reproduit une image supposée représenter le soleil et un nuage de particules qu’il aurait perdu. S’il y avait une panne de communication, et si les satellites avaient été détruits, comment le moniteur pourrait-il encore afficher quoi que ce soit ? Et bien sûr, dans cette armée où tous les postes supérieurs sont occupées par des femmes, ce qui dans la réalité n’est en aucun cas une garantie d’échapper au viol ou harcèlement, la préposé à l’observation du Soleil — écrit en anglais dans le texte, qui aurait dû s’écrire güneş, ou encore si les turcs achètent toujours leur matériel à la Russie, Солнце.
Après une bonne minute de silence, la supérieur demande à la préposée de continuer d’observer, la remercie de l’avoir avertie et lui demande de n’avertir personne d’autre. La préposée est perplexe : sur son écran, la vague de particules progresse plus vite que la lumière en direction de Mercure, si toutes les planètes du système solaire tournaient autour du Soleil en permanence alignées les unes avec les autres.
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How Do You Go To The Bathroom In Space, le livre de 1999
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How Do You Go To The Bathroom In Space (1999)
Traduction du titre : Comment est-ce qu’on va aux toilettes dans l’Espace ?
Sorti aux USA le 30 septembre 1999 chez Tor.
De William R. Pogue, astronaute.
Pour adultes et adolescents.
(Témoignage, auestions fréquemment posées, conquête spatiale) Le Colonel William R. Pogue a volé pour l’USAF Thunderbirds et fut pilote d’essai à la fois pour l’US Air Force et la British Royal Air Force avant d’être sélectionné pour devenir astronaute en 1966. Il a servi d’équipage de soutien pour les missions Apollo 7 et 11 et fut pilote pour Skylab 4, la dernière mission Skylab. Il détient alors le record du plus grand nombre de jours à vivre dans l’Espace, 84 jours, record qui aura tenu 20 ans. Né en 1930, il est mort en 2014.
Skylab fut l’unique station spatiale américaine et la mission Skylab 4 est connue pour un incident surnommé la mutinerie Skylab : l’équipage épuisé par le planning surchargé et le refus du commandement de tenir compte de leur fatigue, refusa de suivre l’ordre d’être tous les trois présents à chaque briefing pour laisser prendre un peu de repos aux deux autres. Parce qu’ils étaient épuisés, les astronautes ont oublié d’allumer leurs radios pour le briefing et les communications furent rompues pendant cette journée, et rétablies à la révolution suivante.
C’est seulement après quoi que la NASA s’inquiéta des conséquences d’un séjour long dans l’espace sans aucun repos sur la santé et l’efficacité d’un équipage, ayant poussé à bout l’équipage de la mission Skylab 4. L’une des conséquences fut qu’il devrait y avoir dorénavant au moins un vétéran parmi l’équipage d’une station orbitale spatiale…
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Le texte original de William R. Pogue.
I6: Aren’t you really thrown back at lift-off ?
There is a common misconception that the astronauts feel the strongest force effect from engine thrust at the moment of lift-off. This force isn’t nearly as great as generally believed. In the older Saturn boosters (rockets), the astronauts were pressed back in the couches at just a bit more than their normal body weight; an astronaut weighing 150 pounds for instance, would feel like he weighed 160 pounds.
On the space shuttle, the same astronaut would be pressed back into the seat with a force of about 225 pounds. This is much higher lift-off acceleration than felt on the older boosters, but it isn’t nearly the force felt later on during boost. On Saturn Boosters the astronauts felt the most force just as the first stage of the rocket had burned up most of its fuel — about four times heavier than their normal weight. The space shuttle thrust is controlled so that the most force the astronauts feel is about three times their normal weight.
I7: What does it feel like in space?
The first thing you notice when you go into space is an absence of pressure on your body. You may feel light-headed or giddy. After a half hour or so, your face may feel flushed and you might feel a throbbing in your neck. As you move about, you will notice a strong sensation of spinning or tumbling every time you turn or nod your head. This makes some people uncomfortable or nauseated. You will also have a very “full feeling” or stuffiness in your head. You may get a bad headache after a few hours, and this too make you feel sick to your stomach.
Most of all these symptoms will go away in a few days. The head congestion or stuffiness may bother you off and on during your entire time in space. Throughout the space flight, you will feel a powerful sensation of tumbling or spinning every time you move your head too fast.
There are two things you can do on Earth to get a reasonable idea of what it feels like in space. The general floating idea is quite similar to the effect of relaxing in a swimming pool. The head stuffiness experienced in space is much like the uncomfortable feeling that one gets when hanging upside down from gymnast bars. Normally, it is uncomfortable to stay in this position beyond a minute or two because of the full feeling in the head caused by the upside-down position.
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La traduction au plus proche
I6 : N'êtes-vous pas excessivement projeté en arrière au moment du décollage ?
On pense souvent, à tort, que les astronautes ressentent les effets les plus puissants de la poussée des moteurs au moment du décollage. Cette force est loin d'être aussi importante qu'on le croit généralement. Dans les anciens boosters (fusées) Saturn, les astronautes étaient repoussés dans les couchettes à un poids légèrement supérieur à leur poids corporel normal ; un astronaute pesant 68 kg, par exemple, aurait eu l'impression de peser 72 kg.
Sur la navette spatiale, le même astronaute serait repoussé dans son siège avec une force d'environ 102 kg. Il s'agit d'une accélération au décollage beaucoup plus importante que celle ressentie sur les anciens boosters, mais elle est loin de la force ressentie plus tard au cours de la poussée. Sur les boosters Saturn, les astronautes ressentaient la plus grande force au moment où le premier étage de la fusée avait brûlé la plus grande partie de son carburant - environ quatre fois plus lourd que leur poids normal. La poussée de la navette spatiale est contrôlée de manière à ce que la force la plus importante ressentie par les astronautes soit environ trois fois supérieure à leur poids normal.
I7 : Qu’est-ce qu’on ressent dans l'espace ?
La première chose que l’on remarque lorsqu’on va dans l'espace, c'est l'absence de pression sur son corps. On peut se sentir étourdi ou avoir le vertige. Après une demi-heure environ, le visage peut rougir et on peut ressentir une pulsation dans le cou. Lorsqu’on se déplace,, on remarque une forte sensation de tournoiement ou de bascule chaque fois que l’on tourne ou que l’on hoche la tête. Cette sensation met certaines personnes mal à l'aise ou les rend nauséeux. On aura également l'impression d'être très "plein" ou d'avoir la tête bourrée à craquer. On peut aussi avoir une mauvaise migraine au bout de quelques heures, vous soulève également l’estomac.
La plupart de ces symptômes disparaissent en quelques jours. La congestion ou le bourrage de la tête peut gêner de façon intermittente pendant toute la durée du séjour dans l'espace. Tout au long du vol spatial, on ressentira une forte sensation de bascule ou de tournoiement chaque fois que l’on bouge la tête trop rapidement.
Il y a deux choses que l’on peut faire sur Terre pour avoir une idée raisonnable de ce que l'on ressent dans l'espace. L'idée générale du flottement est assez similaire à l'effet de la relaxation dans une piscine. Le bourrage de crâne ressenti dans l'espace ressemble beaucoup à la sensation désagréable que l'on ressent lorsqu'on est suspendu à l'envers à des barres de gymnastique. Normalement, il est inconfortable de rester dans cette position au-delà d'une minute ou deux à cause de la sensation de tête pleine provoquée par la position tête en bas.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce livre.
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L'homme tombé du ciel, le roman de 1963
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The Man Who Fell To Earth (1963)
Traduction du titre : L'homme qui tomba sur (la planète) Terre.
Sorti aux USA en 1963 chez Gold Metal Books.
Sorti en France en 1973 chez Denoël (poche), traduction de Nicole Tisserand.
Adapté en film en 1976.
Rebooté en série télévisée woke en 2021.
De Walter Tevis.
(presse, extraterrestre) Thomas Jerome Newton est un extraterrestre humanoïde venu sur Terre pour chercher à construire un vaisseau spatial afin de transporter d'autres personnes depuis sa planète natale, Anthea, vers la Terre. Anthea connaît une terrible sécheresse à la suite de nombreuses guerres nucléaires, et la population est tombée à moins de 300 habitants. Leurs propres vaisseaux spatiaux sont inutilisables par manque de carburant et 500 ans de guerre. Les Anthéens n'ont plus d'eau, des réserves de nourriture qui diminuent lentement et une faible énergie solaire. Comme tous les Anthéens, Newton est doté d'une super intelligence, mais il a été sélectionné pour cette mission car il a la force physique nécessaire pour évoluer dans le climat plus chaud de la Terre et sa gravité plus élevée.
Arrivé sur Terre dans une capsule de sauvetage, Newton atterrit d'abord dans l'État du Kentucky. Il se familiarise rapidement avec l'environnement et élabore un plan. Utilisant la technologie de pointe de sa planète natale, Newton fait breveter de nombreuses inventions et accumule une richesse incroyable à la tête d'un conglomérat technologique. Il prévoit d'utiliser cette richesse pour construire des véhicules spatiaux pour le reste de la population anthéenne.
En chemin, il rencontre Betty Jo, qui tombe amoureuse de lui. Ils se côtoient, malgré le fait que les sentiments de Newton ne soit pas réciproques. On rencontre aussi l'étrange Nathan Bryce, qui dirige son entreprise dans l'ombre. Betty Jo présente à Newton de nombreuses coutumes de la Terre, telles que la religion, la mode et la boisson. Cependant, son appétit pour l'alcool entraîne rapidement des problèmes, car il commence à ressentir des émotions intenses, alors inconnues des Anthéens.
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Le texte original de Walter Tevis (1963, Gold Medal).
1985: Icarus descending
Chapter One
AFTER TWO MILES of walking he came to a town. At the town’s edge was a sign that read HANEYVILLE : POP. 1400. That was good, a good size. It was still early in the morning — he had chosen morning for the two-mile walk, because it was cooler then — and there was no one yet in the streets. He walked for several blocks in the weak light, confused at the strangeness — tense and somewhat frightened. He tried not to think of what he was going to do. He had thought about it enough already.
In the small business district he found what he wanted, a tiny store called The Jewel Box. On the street corner nearby was a green wooden bench, and he went to it and seated himself, his body aching from the labour of the long walk.
It was a few minutes later he saw a human being.
It was a woman, a tired-looking woman in a shapeless blue dress, shuffling towards him up the street. He quickly averted his eyes, dumbfounded. She did not look right. He had expected them to be about his size, but this one was more than a head shorter than he. Her complexion was ruddier than he had expected, and darker. And the look, the feel, was strange — even though he had known that seeing them would not be the same as watching them on television.
Eventually there were more people on the street, and they were all, roughly, like the first one. He heard a man remark, in passing, “… like I say, they don’t make cars like that one no more,’ and, although the enunciation was odd, less crisp than he had expected, he could understand the man easily.
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La traduction au plus proche.
1985 : La descente d'Icare
Chapitre 1
APRÈS TROIS KILOMÈTRES de marche, il arriva à une ville. A l’entrée de la ville se trouvait un panneau indiquant HANEYVILLE : POP. 1400. C'était bien, une bonne taille. Il était encore tôt le matin — il avait choisi le matin pour sa marche de trois kilomètres, parce qu'il faisait plus frais — et il n'y avait encore personne dans les rues. Il marcha le long de plusieurs pâtés de maisons dans la faible lumière, troublé par l’étrangeté, tendu et quelque peu effrayé. Il essaya de ne pas penser à ce qu'il allait faire. Il y avait déjà assez pensé.
Dans le petit quartier des affaires, il trouva ce qu'il voulait, un petit magasin appelé La boîte à bijoux. Au coin de la rue voisine se trouvait un banc en bois peint en vert, il s'y dirigea et s'assit, son corps endolori par l’effort de la longue marche.
Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il vit un être humain.
C'était une femme, une femme à l'air fatigué dans une robe bleue informe, qui se dirigeait vers lui en traînant les pieds dans la rue. Il détourna rapidement les yeux, abasourdi. Elle n'avait pas l'air normale. Il s'était attendu à ce qu'ils fassent à peu près sa taille, mais celui-ci était plus petit que lui d'une tête. Son teint était plus rougeaud qu'il ne l'avait imaginé, et plus foncé. Et l'aspect, la sensation, était étrange —même s'il s’était douté que les voir ne serait pas la même chose que de les regarder à la télévision.
Finalement, il y eut d'autres personnes dans la rue, et elles étaient toutes, en gros, comme la première. Il entendit un homme dire, en passant, "... comme je le disais, ils ne font plus de voitures comme celle-là", et, bien que l'énonciation soit étrange, moins claire que ce à quoi il s'attendait, il pouvait comprendre l'homme facilement.
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La traduction de Nicole Tisserand (1973).
1985 : LA CHUTE D’ICARE
I
APRÈS TROIS KILOMÈTRES de marche, il arriva à une ville. A la frontière, un panneau indiquait : Haneyville, 1 400 habitants. C’était bien, c’était une bonne taille. Il était encore tôt — il avait choisi de faire ces trois kilomètres à pied pendant la matinée car il faisait plus frais, et les rues étaient encore désertes. Il en traversa quelques-unes dans le petit jour blafard, dérouté par cette étrangeté, tendu et légèrement effrayé. Il essaya de ne pas penser à ce qu’il allait faire. Il y avait déjà suffisamment réfléchi.
Dans le petit quartier commerçant, il trouva ce qu’il cherchait : une minuscule boutique appelée La Boîte à Bijoux. Non loin de là, au coin de la rue, il y avait un banc de bois vert où il alla s’asseoir, le corps endolori par la longue marche qu’il venait d’accomplir.
Quelques minutes plus tard, il vit un être humain.
C’était une femme, une femme à l’air fatigué vêtue d’une robe bleue informe qui se dirigeait vers lui en traînant les pieds. Il détourna rapidement les yeux, sidéré. Il y avait en elle quelque chose qui n’allait pas. Il s’attendait à ce qu’elle soit à peu près de la même taille que lui, mais il dépassait celle-ci de plus d’une tête. Son teint était plus rougeaud et plus sombre qu’il ne le prévoyait. Et c’était étrange de la voir, de la sentir — même s’il savait déjà que ce ne serait pas pareil de les voir en vrai que de les regarder à la télévision.
La rue s’anima peu à peu, et tous les habitants étaient à peu près comme la première femme. Il entendit un passant dire : « … comme je dis, des voitures comme ça, on n’en fabrique plus » ; et, bien que la prononciation fût bizarre, moins nette qu’il ne se l’imaginait, il comprit facilement.
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The Jacket, le film de 2005
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The Jacket 2005
Traduction du titre : la camisole (de force).
Sorti aux USA et au Canada le 4 mars 2005.
Sorti en Angleterre le 13 mai 2005.
Sorti en France le 24 août 2005.
Sorti en blu-ray français ARP SELECTION FR le 20 août 2013.
Sorti en blu-ray français L'ATELIER D'IMAGES FR le 19 avril 2022.
Sorti en blu-ray allemand le 28 février 2020.
Diffusé à partir du 24 mars 2022 sur Paramount + US.
De John Maybury sur un scénario de Massy Tadjedin, Tom Bleecker, Marc Rocco (également producteur) d'après le roman The Star Rover 1915 de Jack London ; avec Adrien Brody, Keira Knightley, Kris Kristofferson, Jennifer Jason Leigh, Kelly Lynch, Brad Renfro, Daniel Craig. Notamment produit par George Clooney et Steven Soderbergh.
Pour adultes.
(Voyage dans le temps) Un vétéran de la Guerre du Golfe manque de mourir d'une balle en pleine tête. Rapatrié, mais devenu amnésique, il est accusé du meurtre d'un policier - qu'il n'a pas commis. Son avocat le fait passer pour fou et le vétéran tombe entre les mains d'un médecin qui prétend le "guérir" en le bourrant de substances chimiques, puis en l'enfermant dans un casier de morgue, prisonnier d'une camisole de force. Contre toute attente, le prisonnier s'échappe... dans le futur.
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Ronja, fille de brigands, la série télévisée de 2024
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Ronja Räubertochter (2024)
Traduction : Ronja, fille de voleur.
Titre anglais : Ronja the robber's daughter.
Noter que ce roman a déjà été adapté deux fois pour les écrans : en film et mini-série en 1984, en série animée en 2014 par les studios Ghibli.
Six premiers épisode à partir du 28 mars 2024 sur NETFLIX INT/FR.
De Lisa James Larsson sur un scénario de Hans Rosenfeldt d'après le roman Ronja Rövardotter de 1981 de Astrid Lindgren ; avec Kerstin Linden, Christopher Wagelin, Krista Kosonen, Johan Ulveson, Sverrir Gudnason, Maria Nohra, Kim Kold, Joakim Nätterqvist, Björn Elgerd, Per Lasson, Isa Aouifia, Logi Tulinius.
Pour adultes et adolescents.
(presse, Fantasy pour la jeunesse) Les aventures d'une jeune fille née au sein d'une bande de brigands dans une forteresse médiévale scandinave au cœur d'une forêt enchantée.
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