Indiana Jones et la dernière croisade, le film de 1989Feu vert cinéma

Indiana Jones And The Last Crusade (1989)

Ici l'article de ce blog sur le film précédent : Indiana Jones et le Temple maudit (1984)
Ici l'article de ce blog sur le film suivant : Indiana Jones et le Crâne de Cristal (2008)

Sorti aux USA le 24 mai 1989.
Sorti en Angleterre le 30 juin 1989.
Sorti en France le 18 octobre 1989.
Sorti en blu-ray américain coffret 5 blu-ray (quatre films et bonus) le 18 septembre 2012 (multi-régions, anglais DTS HD MA 5.1, français inclus).
Sorti en blu-ray français coffret 5 blu-ray le 19 septembre 2012 (identique à l'américain).
Sorti en blu-ray français le 17 décembre 2013 (un seul film, probablement multi-régions identique au coffret américain).
Sorti en blu-ray français le 16 décembre 2013 (un seul film, probablement multi-régions identique à l'américain).

De Steven Spielberg ; sur un scénario de Jeffrey Boam, Menno Meyjes et George Lucas ; d'après le film Les aventuriers de l'Arche perdue ; avec Harrison Ford, Sean Connery, Alison Doody, John Rhys-Davies, Denholm Elliott, Julian Glover, River Phoenix, Richard Young, Michael Byrne, Kevork Malikyan, Robert Eddison.

Pour adultes et adolescents.

Le désert du Colorado ? Une colonne de scouts avancent à cheval entre les roches monumentales, jusqu’à ce que leur chef, M. Havelock, leur disent de mettre pieds à terre, leur ordonnant de ne pas s’écarter car certains chemins peuvent les perdre à des miles de là. Cependant, deux scouts en retard prennent sur eux d’explorer la cité troglodyte voisine, et l’attention du second est alors attiré par des bruits de chantier. Ils arrivent juste à temps pour assister à la découverte de quelque chose par des bandits menés par un certain Fedora – un aventurier à la veste de cuir et au chapeau du même nom, qui vient de faire main basse sur une croix en or garnie de pierres précieuses.

Nous sommes en 1912, dans l’état de l’Utah, et l’un des deux scouts, que son camarade surnomme Indy, ou Indiana, identifie d’un seul coup d’œil l’objet comme étant la Croix de Coronado – un cadeau de Cortès donné à Coronado en 1520. Et Indy est persuadé que cette croix doit revenir à un musée, compte tenu de son importance historique. Il envoie alors son camarade retrouver le chef de la troupe, M. Havelock, pour le prévenir que des hommes sont en train de piller les cavernes, et qu’il ramène le shérif. Comme l’autre scout tremble de peur… à cause d’un serpent sur ses cuisses, le jeune Indy soulève sans sourciller le serpent en question et le rejette : ce n’est qu’un serpent après tout. Son camarade a bien compris les consignes, mais s’inquiète : qu’est-ce que va faire Indy pendant ce temps-là ? Indy répond qu’il trouvera bien quelque chose à faire.

En fait, Indy profite de l’inattention de Fedora pour aller voler la Croix, mais en remontant la corde, il fait craquer une poutre, et les bandits se lancent à sa poursuite. Hors des cavernes, Indy appelle M. Havelock, mais il doit se rendre à l’évidence : tout le monde s’est perdu, sauf lui. Il appelle alors son cheval en sifflant. Le cheval arrive, mais quand Indiana veut sauter en selle, le cheval préfère s’écarter plutôt que de subir le choc. Indy remonte quand même à cheval, et se retrouve poursuivi par les pétrolettes de la bande à Fédora jusqu’au passage du train d’un cirque. Indy saute sur le toit d’un wagon – et les bandits l’y rejoignent… Or les toits ne sont pas solides, et les wagons remplis d’animaux sauvages !

Indy parvient finalement à s’échapper et en courant retourne chez lui et tente d’alerter son père. Mais ce dernier refuse d’écouter son fils, tant qu’il n’aura pas compté jusqu’à 20 en grec, et poursuit tranquillement la rédaction de son journal de sa quête du Graal. Indy renonce cependant à compter quand il entend le bugle de son camarade, qui à sa porte, lui annonce fièrement qu’il lui a ramené le sheriff, et Indiana remet au sheriff la croix en or. Le sheriff annonce alors qu’Indy a très bien fait, car ainsi le propriétaire légitime de la Croix ne portera pas plainte contre lui : et c’est à Fédora, épaulé par le témoignage de toute sa bande, qui récupère la Croix, pour le compte d’un homme moustachu en costume et panama blanc, portant un œillet rouge à la boutonnière. Cependant, Fédora reste en arrière de sa bande pour dire à Indy qu’il a perdu aujourd’hui, mais que ce n’est pas une raison pour qu’il se mette à aimer perdre. Et d’offrir son chapeau à Indy.

Sur un cargo de nuit, au large du Portugal, en 1939 ? Indiana Jones est de nouveau au prise avec des bandits travaillant pour l’homme au panama, et à nouveau pour récupérer la Croix de Coronado. Passé par-dessus le bord, Indiana voit alors le cargo exploser, et met la main sur une bouée de sauvetage rejetée dans sa direction. De retour à l’université où il enseigne, Jones explique à ses étudiants que l’Archéologie s’intéresse aux faits, et non à la Vérité : si la Vérité les intéresse, qu’ils se rendent plutôt en classe de Philosophie en bas au bout du Hall. Il leur faut donc oublier toutes les idées qu’ils peuvent se faire à propos des cités perdues, des voyages exotiques et de creuser à travers le monde entier : les archéologues ne suivent pas les cartes au trésor, et l’endroit où il faut le trouver n’est jamais marqué d’une croix. Soixante-dix pour cent de tout le travail se fait à la bibliothèque, et l’archéologue ne peut se permettre de prendre la mythologie pour argent comptant…

Pendant qu’il achève son cours, Jones est rejoint par le doyen Marcus Brody, et comme la sonnerie retentit, Jones annonce que le cours de la semaine suivante concernera l’Égyptologie et la mise à jour de Naukratis en 1885, et il sera dans son bureau pendant la prochaine heure et demi au cas où quelqu’un aurait des difficultés. Ses étudiants sortis, Jones annonce fièrement à Marcus Brody qu’il a réussi : il a récupéré la Croix de Coronado, alors qu’il l’avait cherché toute sa vie. Brody le félicite : la Croix aura une place d’honneur dans la collection espagnole du musée de l’université. Mais quand Jones arrive enfin à son bureau, le secrétariat est rempli à craquer d’étudiants, tandis que sa secrétaire Irène lui remet son courrier, son planning, la liste de ses messages téléphoniques et une pile de copies à corriger. Jones lui demande en retour de faire une liste de tous les étudiants qui veulent le voir et annonce qu’il verra chacun à son tour.

Jones s’empresse ensuite de retrouver le calme de son bureau tandis que les étudiants continuent de l’appeler et taper contre la vitre de sa porte. Il s’étonne de trouver dans son courrier un paquet en provenance de Venise en Italie, et après un gros soupir, s’enfuit par la fenêtre, sans se douter que trois hommes à chapeau mou le guettait depuis leur voiture. Ceux-ci sortent et l’entourent dans l’allée – pour l’amener à Walter Donovan, un généreux bienfaiteur du musée de l’université, qui tenait à lui présenter le bas d’une dalle brisée, recouverte de caractères latins du début du 12ème siècle et portant symbole chrétien. Selon Donovan, le fragment a été retrouvé par ses ingénieurs au nord d’Ankara, alors qu’ils étaient à la recherche de cuivre. Les inscriptions racontent la légende du Saint Graal, lequel, selon le seigneur fera jaillir en quiconque le boira la source de la vie éternelle. Le récit continue en décrivant la route que devra prendre le Graal jusqu’au Canyon du Croissant de Lune jusqu’au temple où la coupe qui contient le sang du Christ demeurera à jamais.

Jones ne croit pas à la fable de la légende arthurienne et traite le récit de rêve pour vieillard. Alors Donovan lui fait remarquer que c’est aussi le rêve du père de Jones. Ce dernier rappelle alors que son père est le professeur d’Histoire Médiévale qu’aucun étudiant ne souhaite avoir. Ils sont interrompus par Mme Donovan qui fait remarquer à son mari qu’il néglige ses invités. Jones trouve bien trop vague les indications de la dalle brisée, mais Donovan affirme qu’une expédition est déjà partie. Donovan a à ce sujet une autre fable à raconter à Jones : mille ans après sa disparition, le Graal fut retrouvé par trois frères chevaliers partis pour la Première Croisade. Jones complète la légende : deux frères ressortirent du désert 150 ans plus tard et repartirent pour la France, mais un seul parvint à revenir, et avant de mourir à un âge impossiblement avancé, il est censé avoir transmis son récit à un frère franciscain.

Alors Donovan corrige : ce n’est pas une supposition. Et de présenter à Jones le manuscrit de la chronique de frère franciscain en question. Il ne contient pas la position du Graal, mais le chevalier survivant a promis que deux indices la donnerait : la dalle brisée est l’un de ces indices et prouve que l’histoire est vraie. Le second indice est dans la tombe du frère chevalier mort. Or le chef de l’expédition de Donovan croit que cette tombe se trouve à Venise en Italie : ils sont bien à un pas d’achever une quête de deux mille années. Jones remarque alors que c’est en général le moment même où le sol se dérobe sous vos pieds. Donovan le confirme : leur chef d’expédition vient de disparaître, et avec lui, toutes ses recherches. Donovan veut donc que Jones prenne sa place, le retrouve, et retrouve le Graal. Jones refuse, au motif qu’il n’est pas le bon Jones pour ce travail. Donovan lui répond alors que c’est le père de Jones qui était le chef de l’expédition, et qui a disparu.

Indiana Jones et la dernière croisade, le film de 1989

Indiana Jones et la dernière croisade, le film de 1989

Indiana Jones et la dernière croisade, le film de 1989

Indiana Jones et la dernière croisade, le film de 1989

Indiana Jones et la dernière croisade, le film de 1989

Indiana Jones et la dernière croisade, le film de 1989

Indiana Jones et la dernière croisade, le film de 1989

Indiana Jones et la dernière croisade, le film de 1989

Indiana Jones et la dernière croisade, le film de 1989

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