Paprika, le dessin animé de 2006Feu vert cinéma

Papurika (2006)

Sorti au Japon le 25 novembre 2006.
Sorti en France le 6 décembre 2006.
Sorti aux USA le 22 juin 2007.
Sorti en blu-ray japonais le 23 mai 2007 (région A, japonais LPCM 5.1, pas de version ou sous-titres français)
Sorti en blu-ray français le 20 juin 2007 (région B, japonais LPCM 5.1)
Sorti en blu-ray américain le 27 novembre 2007 (région A, japonais True HD 5.1)

De Satoshi Kon (également scénariste), sur un scénario de Seishi Minakami, d'après le roman de Yasutaka Tsutsui. Avec Megumi Hayashibara, Tôru Emori, Katsunosuke Hori, Kôichi Yamadera, Katsunosuke Hori, Tôru Emori, Akio Ôtsuka, Hideyuki Tanaka, Satomi Koorogi, Daisuke Sakaguchi, Mitsuo Iwata, Rikako Aikawa, Shin'ichirô Ôta, Satoshi Kon, Yasutaka Tsutsui.

Pour adultes.

Sur la piste illuminée d’un cirque, une toute petite voiture arrive et s’arrête en plein milieu, sous le feu des projecteurs. Un clown au costume scintillant s’extraie impossiblement du véhicule et annonce en anglais que c’est le plus grand moment du spectacle : toute la troupe défile et fait son numéro, sous les applaudissements de la foule. Dans les gradins un homme grand, moustachu, en costume cravate, circule et fait son rapport à l’oreille d’un autre clown qui vent des ballons : il est là, c’est un traitre. Mais le clown, qui est une jeune fille, l’alerte que quelqu’un le regarde – en fait un magicien. Pour l’homme à moustache, il n’y a pas à s’inquiéter, c’est un ami.

Et pourtant, le magicien fait braquer un projecteur sur lui, puis, magiquement , le téléporte dans une cage dorée au centre de la piste. Alors des dizaines de sosies de l’homme moustachu habillés comme les spectateurs se ruent vers la cage, dont le sol cède sous les pieds du moustachu, qui tombe alors du haut du chapiteau. La jeune rouquine a troqué son déguisement de clown contre celui d’une trapéziste qui rattrape le moustachu au vol. Puis ils passent au travers d’un cerceau avec un centre de papier, et voilà la rouquine transformée en Jane et le moustachu en Tarzan volant sur une liane. Ils sont désarçonnés, et les voilà dans un wagon couchette tandis que le moustachu en James Bond se fait garotter et que la rouquine se réveille en nuisette. Elle s’empare d’une valise pour frapper l’agresseur, la valise se transforme en guitare, car ils sont à présent dans un bal-musette. L’agresseur s’enfuit. L’homme à moustache le poursuit, mais il se retrouve dans un couloir d’hôtel qui ondule, tandis que l’agresseur flotte immobile dans les airs, et qu’une voix d’homme lui demande en criant ce qu’il adviendra du reste.

Le moustachu se réveille dans un lit avec la rouquine qui lui explique qu’elle est entrée dans son rêve grâce à un petit appareil qui s’appelle le Mini-DC, mais qui n’est qu’un appareil incomplet. Une fois complété, l’appareil permettra à la jeune fille d’entrer dans le rêve de quelqu’un, même quand il sera éveillé. Ensemble, ils visionnent scène par scène le rêve, et tentent de l’analyser. Le magicien était bien un ami à lui, mais le moustachu ne comprend pas pourquoi son ami lui jouerait un mauvais tour. Elle lui explique que les différentes scènes de bagarre sont comme un genre de cinéma des rêves, faites pour le distraire. L’agresseur qui flotte est la victime d’un crime que le moustachu – le capitaine Konakawa – essaie d’élucider actuellement. La jeune fille ne veut pas précipiter le diagnostique : le traitement vient seulement de commencer.

Elle laisse une carte signée de la marque d’un baiser au rouge à lèvre, avec son nom – Paprika – et l’adresse d’un site et d’une heure pour la recontacter. Comme Paprika file sur sa motocyclette à travers la ville, il s’avère qu’elle n’est pas plus réelle que lorsqu’elle était dans le rêve du capitaine Konokawa, jusqu’à ce que la jolie rouquine se transforme en une froide doctoresse aux cheveux noirs, pâle, en tailleur clair. Comme la doctoresse – Atsuko Chiba – veut utiliser l’ascenseur du parking, celui-ci est bloqué par un homme énorme, le docteur Kōsaku Tokita. Celui-ci l’informe que l’on a volé le DC mini. La doctoresse Chiba informe immédiatement son supérieur, le chef Toratarō Shima, qui s’inquiète de la réaction des actionnaires et veut une enquête rapide et discrète avant que le vol s’ébruite. Chibaet Tokita, qui est en fait l’inventeur du DC Mini, prennent l’ascenseur et rejoignent le chef Shima. La doctoresse Chiba s’inquiète de l’usage que pourrait faire le voleur du DC mini.

Toute l’équipe se retrouve au sommet du gratte ciel dans le bureau du président de leur société, un vieil homme chauve en fauteuil roulant, qui qualifie d’arrogante l’idée d’inventer une machine pour contrôler les rêves des gens. Cependant la doctoresse Chiba rappelle que le DC Mini sert à guérir des gens. Le président rapporte alors la rumeur d’une certaine Paprika qui utiliserait clandestinement le DC mini, et la doctoresse Chiba répond qu’il ne faut pas croire la rumeur.

Alors le chef Shima intervient pour déclarer que la recherche du DC Mini est plus importante que le bikini de la jolie Paprika, puis il part dans une tirade sur le véritable bonheur et l’importance de la discipline, telle celle des cinq courtisanes qui dansent parfaitement synchronisée avec les flûtes et les tambours des grenouilles, tandis que tourbillonnent spectaculairement le papier recyclé, comme s’il s’agissait d’images de synthèse. Le chef Shima assure alors qu’il ne supporte pas le technicolor parfait et snob des petits bourgeois, et que tout le monde le sait en Océania, et qu’à présent il est temps de rendre la patrie au ciel bleu, et tandis que les confetti danseront autour des portes du Temple, la boite aux lettres et le réfrigérateur ouvriront le chemin, et quiconque tient compte des dates d’expiration s’écartera pour ne pas gêner l’avancée du train glorieux, car ils ont besoin de réaliser pleinement le foi des maîtres du triangle – et à présent, que ce festival a été décidé par les CM1 avec l’appareil photo de poche, il faut avancer, tous ensemble, car il est l’ultime gouverneur.

Sur ce, le chef prend son élan et se met à courir le long des couloirs, poursuivi par la doctoresse Chiba, tandis qu’il répète « maintenant, dès à présent, emmenez-moi… » - et Shima passe à travers une baie vitrée du sixième étage... Tandis que la boite aux lettres et le réfrigérateur dansent et chantent en tête du défilé sous une pluie de confetti. Et que les grenouilles jouent de la flute et du tambour suivi des châtons, des hiboux, des petits cochons et des lézards, des géants, des robots, des démons et des mannequins de vitrine, de la Statue de la Liberté, de Bouddha et de Shiva, des canards et des samouraï, et tous ensemble, ils emportent leur portails de temple, et sur un grand chariot remplie de poupée, le chef trône, souriant, en saluant les spectateurs de la main...

...comme toute l’équipe réunie autour du lit du chef inconscient peut le voir sur l’écran de l’ordinateur, qui projette le rêve du patient grâce au DC Mini.

Paprika, le dessin animé de 2006

Paprika, le dessin animé de 2006

Paprika, le dessin animé de 2006

Paprika, le dessin animé de 2006

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ImageFeu vert télévision

Freedom Project (2006)
Traduction du titre original : Le projet Liberté.

Diffusé à partir du 24 novembre 2006.
Sorti en blu-ray français le 9 décembre 2008 chez Beez (édition limitée, 4 blu-rays, multi-régions, manga inclu).
Sorti en blu-ray anglais le 10 octobre 2011 chez Manga Home Entertainment (édition collector, 1 blu-ray, 2 DVD, pas de version française).
Sorti en blu-ray français le 3 juillet 2013 chez Kaze (édition standard, un seul blu-ray)

De Shuhei Morita. Avec Daisuke Namikawa, Morikubo Shotaro, Kappei Yamaguchi. Univers et graphisme : Katsuhiro Otomo.

Des siècles après la mission Apollo de 1969, les Humains ont bâti une base sur la Lune, base avancée pour la terraformation de Mars. Mais en 2101 la station orbitale Freeport s'écrase sur la Terre et c'est une catastrophe écologique, qui entraîne des guerres pour le contrôle des ressources accélérant l'anéantissement de toute civilisation et rendant la Terre inhabitable. Les habitants de la station lunaire abandonnent leur projet de terraformation de Mars et crée la cité éternelle d'Eden. Un siècle a passé et personne ne s'aventure hors de Eden, où la population vit une vie bien réglée et étroitement surveillée sous un ciel artificiel.

Cependant, certains citoyens comme Takeru et Kazuma, 15 ans, supportent mal le carcan idéologique et disciplinaire auquel ils auront bientôt à se soumettre complètement. A l'occasion d'une course illégale utilisant une voiture de course à réaction qu'ils ont eux-mêmes bricolée, ils violent le couvre-feu et se retrouvent condamnés à des travaux d'intérêt général à l'extérieur du dôme. C'est alors que l'impensable se produit : les deux adolescents découvrent les fragments d'une fusée éparpillés à la surface de la Lune, et parmi ceux-ci, des photos de la Terre et des messages les appelant à contacter ses habitants : "nous sommes vivants, venez nous retrouver...". Les jeunes gens croient d'abord à une supercherie, mais la réaction très violente des autorités les surprend et les pousse dans leur dernier retranchement.

Freedom Project (2006) photoFreedom Project (2006) photo

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Saison 1 (2006-2008)

Freedom Project S01E01: Freedom 1.
Freedom Project S01E02: Freedom 2.
Freedom Project S01E03: Freedom 3.
Freedom Project S01E04: Freedom 4.
Freedom Project S01E05: Freedom 5.
Freedom Project S01E06: Freedom 6.
Freedom Project S01E07: Freedom 7.

La grande croisade, le film de 2006Feu vert cinéma

Kruistocht in spijkerbroek (2006)
Traduction du titre original et alternatif français : La Croisade en Jeans.
Titres anglais : Crusade, Crusade in Jeans.

Sorti en Hollande et en Belgique le 15 novembre 2006.
Sorti en coffret 3 DVD hollandais (version anglaise et néerlandaise, sous-titré néerlandais, DVD 1 film 125 minutes + DVD 2 bonus + DVD3 jeu vidéo).
Sorti en DVD français le 26 mars 2014 sous le titre La Grande Croisade (version française 97 minutes et anglaise).

Attention, ce film existe au moins en trois montages : long 125 minutes hollandais et anglais ; moyen 100 minutes américain ; court 97 minutes français. Seul le hollandais semble fidèle au roman, le montage français est très altéré, fortement censuré et la fin est changée.

De Ben Sombogaart ; sur un scénario de Bill Haney, Jean-Claude Van Rijckeghem et Chris Craps ; d'après le roman de Thea Beckman ; avec Johnny Flynn, Stephanie Leonidas, Emily Watson, Udo Kier, Michael Culkin, Jan Decleir, Benno Fürmann, Amy Jenkins, Herbert Knaup.

(presse, montage hollandais) Dolf Vega, 15 ans, joue avec l'équipe néerlandaise des moins de 17 ans lors des championnats du monde juniors à Spiers. Mais à la dernière minute, il manque une grande occasion, ce qui empêche l'équipe d'atteindre les demi-finales. Dolf visite alors le laboratoire de sa mère, Mary Vega, occupée à tester sur un singe une machine à remonter le temps. Sous prétexte d'aider, Dolf soutire le mot de passe de sa mère pour activer la machine, et revient dans la nuit utiliser la machine pour retourner avant le match, pour jouer à nouveau et ne pas faire d'erreur cette fois-ci. Mais il déclenche une alarme. Dans sa précipitation, Dolf remplit correctement les coordonnées, mais pas la date d'arrivée qu'il remplace par le mot de passe de sa mère : 15071212 devient le 15 juillet 1212.

Dolf se retrouve dans une forêt, où il est attaqué par des bandits qui tentent de le dépouiller. Il alors est secouru par Jenne qui fait fuir les bandits à coup de fronde. Jenne exhorte Dolf à quitter les lieux car selon elle, les bandits reviendront. Dolf cède, mais place une petite pyramide de pierres noires pour marquer son point d'arrivée et pouvoir repartir en temps en heure plus tard. En suivant Jenne, Dolf réalise qu'elle fait partie à la croisade des enfants, et quand elle lui confirme la date du jour 15 juillet, il comprend son erreur et qu'il est au Moyen-Âge.

La grande croisade, le film de 2006

La grande croisade, le film de 2006

La grande croisade, le film de 2006

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La guerre des mondes de Jeff Wayne, Live on Stage (2006), le coffret 2 DVD anglais édition spéciale de 2006 Feu vert blu-ray / DVD

La guerre des mondes, la version musicale de Jeff Wayne, Live on Stage (2006), le coffret 2DVD anglais édition spéciale

Sorti en Angleterre le 6 novembre 2006 (image bonne, son excellent, anglais DD 2.0, DD 5.1, DTS 5.1, attention au volume sonore).

Ici l'article de ce blog sur la Guerre des Mondes, la version musicale de Jeff Wayne (2006)

Sur le film : il s'agit d'un album culte de 1978 de rock progressif (entendez rock plus orchestre plus effets expérimentaux et non formaté pour la radio). Au début j'étais très dubitatif : c'est seulement l'orchestre sur scène répétant de longs motifs rocks émaillées de citations du romans, plus de trop rares chanteurs en costume et des animations vidéos de mauvaise qualité avec la tête décapitée de Richard Burton flottant au-dessus de la scène vous fixant de ses yeux morts tout en débitant son texte ! Puis en me concentrant sur le son et en m'habituant à la musique et l'ambiance, j'ai commencé à réaliser ce qu'était l'album : c'est le même genre d'expérience que lorsque vous lisez un roman, que vous trippez dessus et que vous laissez votre imagination musicale (ici rock) vagabonder, sauf que là, la musique est jouée et chantée pour de vrai - et j'ai compris pourquoi tant de jeunes anglais ont trippé dessus au temps du microsillon que l'on pouvait écouter dans le noir nuit après nuit. Et au milieu, le grand frisson est venu, prouvant que c'est du tout bon.

Image : 16/9ème bonne pour le live un peu floue à cause d'un grand nombre d'effets de lumière, médiocre voire moche quand la production se met à filmer les images de synthèses grossières en résolution vidéo sur le grand écran, au lieu de monter au moins les images sources fauchées pour cause de budget limité.

Son : Excellent. Trois pistes anglaises DD 2.0, DD 5.1, DTS 5.1, sous-titre français inclus. On demeure en dessous du maximum de qualité possible - les instruments ne sont pas aussi clairement localisés dans l'espace qu'ils le devraient, les détails des effets, des percussions ne sont pas si élevés que cela, les synthétiseurs ne sont pas hallucinants - mais on entend les coups d'archets, les chanteurs ou le narrateur n'ont pas l'air d'être dans la pièce, il n'y a pas d'effet d'ambiance de salle comme des sons qui vont rebondir en direction de l'arrière et des côtés de sa salle, aucun détail non plus dans les réactions de la foule. attention les effets sonores sont douloureux à fort volume.

Bonus : nombreux, pas encore visionnés.