Le garçon et le héron, le film animé de 2023
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 1971
The Boy And The Heron (2023)
Titre original japonais : Kimitachi wa dô ikiru ka (Comment vivons-nous ?), 君たちはどう生きろか.
Sorti au Japon le 14 juillet 2023 (cinéma).
Annoncé en France pour le 1er novembre 2023 (cinéma).
Annoncé aux USA pour le 22 novembre 2023 (cinéma, limité).
Annoncé aux USA pour le 8 décembre 2023 (cinéma)
De Hayao Miyazaki (également scénariste), inspiré d'un roman de 1937 de Yūzō Yamamoto, complété par Genzaburô Yoshino, partiellement censuré en 1945 ; avec les voix japonaises de Soma Santoki, Masaki Suda, Aimyon, Yoshino Kimura, Shōhei Hino, Ko Shibasaki, Takuya Kimura.
Pour tout public ?
(presse, fantasy) Après avoir découvert une tour abandonnée dans sa nouvelle ville, un garçon, nommé Junichi Honda, entre dans un monde magique avec un héron gris qui parle.
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacré à ce film animé.
***
Bird Box Barcelona, le film de 2023
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 37313
Bird Box Barcelona (2023)
Traduction du titre: La boite à oiseaux, Barcelone.
Ici la page de ce blog consacré au premier film Bird Box 2018.
Annoncé à l'international pour le 14 juillet 2023 sur NETFLIX INT/FR.
De Álex Pastor et David Pastor (également scénaristes), d'après le roman Bird Box 2014 de Josh Malerman ; avec Mario Casas, Diego Calva, Georgina Campbell, Michelle Jenner, Leonardo Sbaraglia, Lola Dueñas, Patrick Criado, Alejandra Howard.
Pour adultes ?
(post-apocalyptique, invasion extraterrestre) Une jeune fille (Anna) demande si elle peut ouvrir les yeux maintenant, et un homme (son père, Sebastian) lui répond pas encore, mais ils sont presque arrivés. Elle demande encore où ils sont, il répond qu’elle le verra dans une seconde. Et effectivement la jeune fille peut enfin ouvrir les yeux et l’homme lui montre une paire de patins à roulettes. Visiblement ravie, la jeune fille regarde autour d’elle. C’est une grande salle vide, un gymnase éclairé par des baies vitrées en hauteur, sous un plafond voûté avec des gradins sur les côtés.
L’homme encore jeune, barbu, les cheveux longs remarque en souriant que l’activité aura vraiment manqué à la jeune fille (Anna). Celle-ci demande alors que l’homme patine avec elle, mais il ne le veut pas. Elle insiste et il cède, et tous les deux s’élancent, Anna en tête, et l’homme — son père — à la peine. Elle rit et lui recommande de plier un peu les genoux. Comme elle pirouette, son père lui recommande de s’économiser un peu. Alors ils entendent un choc à l’extérieur, et Anna alarmé stoppe sa pirouette et met un genou à terre. Elle se tourne vers son père, qui chuchote : « Les lunettes, dans le sac à dos. »
Et ils s’en vont dans un souterrain désert. Comme une espèce de gémissement résonne, ils se mettent à courir dans la direction opposée. Mais le père est alors frappé par une canne d’aveugle : trois individus dont une jeune fille se tenaient en embuscade. Ils sont là pour leur voler leurs provisions, mais comme ils peinent à ramasser le contenu du sac à dos répandu, le père s’empare d’une bouteille en verre cassée. Il aperçoit alors sa fille Anna assise contre le mur que les trois aveugles n’ont pas encore remarquée, et Anna lui fait non de la tête. Alors il abandonne le tesson de bouteille.
Les trois aveugles sont repartis, Anna aide son père à monter les marches de l’escalier qui mène à la lumière du jour. Il remercie sa fille pour ne pas l’avoir laissé faire du mal aux aveugles, parce qu’ils avaient juste faim. Ils enfilent leurs lunettes aux verres opaques, et il demande à Anna si elle est prête. Elle répond qu’elle l’est. Le père ouvre les portes vitrées tapissées de papier journal en haut des marches ; les portes donnent sur l’air libre, et se tenant par la main, ils traversent en diagonal un carrefour jonché d’épave de voitures en pleine ville. Et au carrefour suivant sur leur droite, l’épave d’un avion écrasé qui a largement détruit un angle du pâté de maisons et complètement détruit le pâté d’après.
A la radio, un brouhaha de voix, dont celle d’une femme qui conseille de ne jamais sortir sans des lunettes opaques ou n’importe quel moyen de couvrir ses yeux, afin d’éviter le contact visuel avec l’une de ces créatures.
Ailleurs un embranchement autoroutier avec une section effondrée, une partie encore fumante et des groupes de pendus aux ponts. Une place ravagée. La plage jonchée de cadavres avec un paquebot à demi-coulé et un vol d’oiseau. Ailleurs, Anna et son père avance le long d’une rue d’une zone industrielle. Ils se figent en entendant un frémissement, puis un grincement : deux hommes qui poussent un caddie et déroulent une sorte de ligne de vie. Le père se penche vers Anna et lui souffle qu’elle sait ce qu’elle a à faire. Elle répond qu’elle ne doit pas venir avant qu’il l’appelle. Et il ajoute : pas tant qu’il ne se sera pas assuré que ce sont des gens biens.
Puis le père interpelle un jeune homme, une femme et les deux hommes qui tiennent la ligne de vie et le caddy qu’il ne peut pas voir à cause de ses lunettes aux verres peints en noir : il demande s’il y a quelqu’un, qui va là ? Il ajoute qu’il s’appelle Sébastian, qu’il est blessé, que cela fait cinq jours qu’il n’a pas mangé.
L’homme (Martial) qui pousse le caddie répond qu’il est désolé mais il ne peut pas l’aider. Sebastian reprend : il peut trouver de la nourriture mais il ne retrouve pas le chemin de sa maison. Le petit groupe discute à voix basse, la femme voudrait qu’ils attendent, mais les autres pressent de repartir alors Sebastian ajoute qu’il sait où trouver un groupe électrogène, parce qu’il travaille — travaillait — dans la construction, en tant qu’ingénieur. Il sait où son entreprise stocke ses groupes électrogènes mais ils sont trop lourds pour qu’il en déplace un tout seul. Mais avec leur aide… ils auraient tous besoin d’un peu de lumière, et de chaleur.
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
***
Biosphère, le film de 2023
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 3617
Biosphere (2023)
Ne pas confondre avec plus d’une douzaines de films intitulés Biosphère.
Sorti aux USA le 7 juillet 2023.
De Mel Eslyn (également scénariste et producteur), sur un scénario de Mark Duplass (également acteur et surtout propriétaire du studio qui produit le film); avec Sterling K. Brown et Mark Duplass.
Pour adultes.
(film covid, prospective woke toxique) Il était une fois… « D’accord, j’ai bossé sur une nouvelle approche. — Okay, écoutons-ça. — Jez suis encore en train de la bricoler. — Mais lors pourquoi tu m’en parles ? » Deux hommes — un noir (Ray) et un blanc (Billy) — font leur jogging à l’intérieur d’une sorte de hall avec baie vitrée géodésique donnant sur une obscurité absolue. Ils sont en tenue de sport. Billy est grisonnant, la barbe négligée, les traits tirés, Ray est pratiquement impeccable, cheveux et barbe d’un noir absolu, parfaitement taillés.
Billy reprend de sa petite voix nasillarde : « Okay, bien. Disons que deux types se soient retrouvés qualifiés pour la finale, et, que ce soient en fait des frères de sang, ou plutôt, des frères nés de différentes mères, des types du genre âmes sœurs, qui forment, un genre d’équipe, tu sais. — Ouaip. — Toutes les équipes ont besoin d’une mascotte et certains diraient même que Mario est peut-être celui qui a un peu plus de charme que l’autre. — Non, ils ont le même visage — Non, ils ne l’ont pas ! — Oui, ils l’ont : Luigi était littéralement le même gars, qui portait juste une couleur différente. — Non, non. Dans le premier, il l’était, mais plus tard, ils sont devenus leur propre individu. — Tu veux dire qu’ils ont étiré en hauteur Mario pour faire Luigi ? C’est sûr. — Mec, peu importe, c’est pas le sujet.
— Okay, mais alors Billy, c’est quoi ton sujet ? — Je suis désolé, t’avais peut-être rendez-vous quelque part ailleurs ? — Non mais… — t’es pressé ? — J’ai seulement les nerfs à fleur de peau, en toute honnêteté. — Le sujet, mon ami Ray, c’est que quelqu’un est encore le porte-parole de l’opération. — Okay, mais pourquoi ? — Parce que quelqu’un doit être le chef. — Ou se faire passer pour le chef. — ça le fera : quelqu’un doit donner l’impression qu’ils sont aux commandes, alors l’un des frères endosse ce rôle, et l’autre, en quelque sorte, devient un genre de… — Quoi, comme un acolyte ? — J’allais dire comme l’ingrédient secret — Ou bien est-ce que tu parles de l’homme caché derrière les rideaux ?
— Eh bien, ils sont, la même chose ; alors, écoute, quoi qu’il en soit, cela m’a fait réfléchir aux relations entre mecs et peut-être ces types pouvaient avoir une dynamique similaire dans la vraie vie, non ? Comme, l’un d’entre eux parle au nom des deux, mais en réalité, dans les coulisses… — l’ingrédient secret, j’ai compris. — Et aussi, tu sais, quand des gens fabriquent quelque chose, et qu’ils n’ont pas réalisé qu’ils se sont en quelque sorte, investis dans le truc ? — Ouais. — Exactement, ces types, ils ne l’ont pas réalisé, n’est-ce pas ? Mais ils ont mis leur relation en jeu, et maintenant, ici, nous on se pose la question « Hé, est-ce que Mario c’est le chef ? »
Un ange passe. Billy reprend « Okay, vas-y, dis-le ; tu penses que c’est stupide. — Ce n’est pas ce que j’ai dit. — Mais tu n’as pas eu besoin de dire. — Je n’ai réellement rien dit ! » Quelque chose bip et ils s’arrêtent de courir. Billy déclare « Je hais quand tu fais ça — Quand je fais quoi ? Okay, écoute : est-ce que c’est toute ta théorie ? Et ça t’a pris deux semaines pour en arriver là ? — Je n’ai pas dis que c’était tout, c’est à moitié fini, tu me l’as fait dire trop tôt : voilà pourquoi ça a l’air débile. — Car il y en a tellement plus à développer, n’est-ce pas ? C’est juste que c’est un filon tellement profond à exploiter ? »
Puis Ray pose sa main sur l’épaule de Billy : « C’est moi qui me montre facétieux. Ce qui veux dire que je plaisante. » Billy a l’air soudain très triste et bégaie avec une petite voix : « Ne… Fais pas… fais pas ça ! Je sais, je sais ce que ça veut dire !!! » Ray sourit alors de toutes ses dents : « Vraiment ? » Et il éclate de rire. Billy reprend : « Tu sais quoi ? Tu prononces mal le mot « Capricieux » une fois, une seule fois, une seule fichue fois, tu sais ? »
Ray s’arrête pour regarder son reflet dans la vitre donnant dans l’obscurité totale et répond : « En tout cas, tu leur en as remontré à tous, on dirait… » et il ricane. Ray semble effondré et murmure : « C’est pas drôle… — Un tout petit peu quand même. » Billy fait mine de lui donner un coup de serviette. Ray pousse un grand cri pour rire et répond : « Alors on essaie de se débarrasser de moi ? Jamais tu survivras sans moi ? »
Et après une dispute à coup de serviette vite interrompue par un « Trève ! »
*
Chroniques de la Science-fiction du 10 juillet 2023
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 258
Chroniques de la Science-Fiction #2023-07-10 (2023)
Numéro précédent <> Numéro suivant.
Téléchargez ici l'exemplaire gratuit .pdf 77 pages A5 couleurs.
Ici l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2023.
Sorti le 10 juillet 2023 (première édition).
De David Sicé.
Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraîtra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.
Au sommaire, l'actualité de la semaine du 10 juillet 2023, et les critiques de My Adventure With Superman 2023, Biosphere 2023, Infinity Pool 2023, Peacemaker 2022, Paprika 2006, Vanilla Sky 2001, Battlestar Galactica 1978, How-2 = Brikol'âge =Plus besoin d'hommes 1954.
***
LUNDI 10 JUILLET 2023
BLU-RAY UK
The Black Demon 2023** (monstre horreur woke, br, 10/7, SIGNATURE UK)
Avatar II 2022** (planet opera, 2br+4K, 10/7, DISNEY UK)
Le Cinquième élément 1997*** (space opera, br+4K, 10/7 ST CANAL UK)
The Naked Lunch 1991** (horreur monstre, 4K seulement, 10/7, ARROW UK)
Eternal 831 2022 (animé, superpouvoir, cata; br, 10/7, ANIME LDT UK)
*
MARDI 11 JUILLET 2023
BLU-RAY FR
Yeti: Giant of the 20th Century 1977 (Le Géant d'un autre monde, br, 11/7, français et italien inclus, ELEPHANT FILMS)
The Land Unknown 1957 (l’oasis des tempêtes, br4/7, fr inclus ELEPHANT FR)
BLU-RAY ES
Avatar II 2022** (planet opera, 2br+4K, 11/7, DISNEY ES)
Project Wolf Hunting 2022* (monstre, br, 11/7, A CONTRACORRIENTE ES)
King Solomon’s Mines 1950 (br, 11/7, fr inclus, EDITEUR INCONNU ES)
BLU-RAY US
Knights Of The Zodiac 2023* (fantasy, br, 11/7, SONY US)
Beau is Afraid 2023* (horreur woke toxique, br+dvd, 11/7, LIONSGATE US)
Day Zero 2022 (apocalypse zombies
Shin Ultraman 2022* (monstres géants, br, 11/7, CLEOPATRA US)
White Noise 2005+2007 (fantastique, La voix des morts, un seul br, VF incluse, 11/7, MIL CREEK)
Netherworld 1992** (sorciers, br, 11/7, FULL MOON FEATURES US)
Invaders From Mars 1953 (les envahisseurs de la planète rouge, br ou 4K, 11/7, IGNITE FILMS US)
Doctor Who 1972 S9=S3** (invasion ET, 8 br, 11/7, BBC US)
One Piece Red 2022 S1+OVA (fantasy, 2 br, 11/7, CRUNCHY ROLL US)
*
MERCREDI 12 JUILLET 2023
TELEVISION US+INT
Marvel: Secret Invasion 2023* S01E04 (superwoke ET, 12/7, DISNEY INT/FR)
Nancy Drew 2023* S4E07: The Reaping of Hollow Oak (woke,12/7, CW US)
What We Do In Shadows 2023 S4E1: Reunited +2: The Lamp (12/7, FX US)
Riverdale 2023** S07E15: Miss Teen Riverdale (pas avant le 15/7, CW US)
BLU-RAY FR
Avatar II 2022** (planet opera, 2br+4K, 12/7, DISNEY FR)
Peacemaker 2022*** S1 (invasion ET, superhéros, satire, 2br, WARNER FR)
*
JEUDI 13 JUILLET 2023
CINE US
Gray Matter 2023 (super woke, 13/7, ciné US)
TELEVISION US+ INT
Strange New Worlds 2023* S2E06: Charades (faux trek woke, 6/7, PARAMOUNT+)
My Adventure With Superman 2023* S01E03 (13/7, woke toxique ADULT SWIM US, HBO+1)
BLU-RAY DE
Evil Dead Rise 2023* (horreur, br+4K, 13/7, WARNER BROS DE)
Infinity Pool 2023** (horreur, prospect., br, 13/7, UNIVERSAL DE)
Avatar II 2022** (planet opera, 2br+4K, 13/7, DISNEY DE)
Vanilla Sky 2001** (remake, prospective, br+4K, 13/7, PARAMOUNT DE)
The Truman Show 1998*** (dystop, prospec, br+4K, 13/7, PARAMOUNT DE)
Jurassic Park 1993*** (catadino, prospective, br+4K, 13/7, UNIVERSAL DE)
Battlestar Galactica 1978*** (space opera, br+4K, 13/7, UNIVERSAL DE)
BLU-RAY IT
Avatar II 2022** (planet opera, 2br+4K, 13/7, DISNEY IT)
Paprika 2006**** (cyberpunk, br+dvd 13/7, VF incluse, EAGLE PICTURES IT)
*
VENDREDI 14 JUILLET 2023
CINE INT
Bird Box : Barcelona 2023** (invasion ET, 14/7 NETFLIX INT/FR)
TÉLÉVISION US/ INT
Foundation 2023* S2E01 (faux Asimov, space opera? woke, 14/7, APPLE MOINS INT/FR)
Outlander 2023** S07E05: Singapore (romance temporelle, 14/7, STARZ US)
BLU-RAY IT
Hellraiser IV: bloodlines 1996 (horreur démons, br, 14/7, QUADRIFOGLIO IT)
BLU-RAY DE
Ghost In The Shell : Innocence 2022* (cyber, br+4K, 14/7, LEONINE DE)
*
SAMEDI 15 JUILLET 2023 & DIMANCHE 16 JUILLET 2023
TÉLÉVISION US / INT
The Walking Dead: Dead City 2023* S01E05: Stories We Tell…(16/7, AMC US)
*
LE TEXTE DE LA SEMAINE
How-2 1954**** (Brikol’âge / Plus besoin d'hommes, la nouvelle de Clifford D. Simak sortie dans le magazine Galaxy Science Fiction US en novembre 1954)
***
My Adventures With Superman, la série animée de 2023
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 465
My Adventures With Superman (2023)
Traduction du titre anglais : mes aventures avec Surhomme.
Toxique woke psychopathe schizophrène : vise à imprimer et normaliser chez le spectateur des comportements toxiques facilitant les viols et la violence sous toutes les formes en particulier sexuelle, les conduites à risque et une incapacité totale à identifier un problème y compris de survie et y remédier. Protégez-vous et protégez les enfants.
Une saison animée de 6 épisodes de 22 minutes chaque.
Diffusé aux USA à partir du 7 juillet 2023 (annoncé le 6 juillet) sur ADULT SWIM US, du 8 juillet 2023 (annoncé le 7 juillet) sur HBO MAX US (deux épisodes, puis un par semaine ?).
De Jake Wyatt, d’après la bande dessinée Superman de Jerry Siegel dessinée par Joe Shuster, avec les voix de Jack Quaid, Alice Lee, Ishmel Sahid.
Pour adultes.
(superhéros, fantasy toxique woke psychopathe schizophrène) Le soleil brille dans un ciel bleu d’une campagne verdoyante. Sur la route, un panneau vert liseré de blanc affiche que Smallville n’est plus qu’à quatre miles, Baker à 52 et Metropolis à 198. Nous sommes à deux pas d’une ferme, avec sa grange rouge, un pick-up bleu garé devant une maison blanche devant un grand arbre feuillu, un tracteur garé derrière la remise et un champ de blé haut et doré.
Dans les branches de l’arbre, un cerf-volant rouge est coincé, et au bas de l’arbre, un jeune garçon à grosses lunettes, aux cheveux noirs et au jersey blanc à manches rouges le fixe en faisant la moue. Va-t-il y mettre le feu et embraser l’arbre tout entier avec sa vision laser ou… ? Non, il tente plutôt de sauter plusieurs fois en l’air sans avoir aucune chance de saisir la queue du cert-volant, décorée de trois losanges bleus alternés de deux jaunes. Au moins, il aura fait de l’exercice et se bousillera peut-être un genou en retombant ?
Puis il semble se décider, gratte d’un pied la terre comme un petit poulain sur le point de charger, tend ses bras en l’air, et reste au sol. On se demande vraiment à quoi il s’attendait, en fait.
Soudain il se retourne : arrive une voiture (à essence) qui file à vive allure sur la route juste à côté, dont on n’entend le vrombissement qu’après que le gamin se soit retourné, et encore. La voiture roule apparemment sur une route à deux voies, mais elles ne sont pas indiquées au sol, simplement elle roule à contre-sens du grand panneau qui indique les distances au bord de la route à la hauteur de la ferme.
Le garçon instantanément se retrouve au bord de la route, sur la même ligne parallèle à la route que le panneau. Il était pourtant au bas de l’arbre sous le cerf-volant, et l’arbre qui est très gros ne pousse pas sur la route ni même au bord. Et pourtant, ce garçon n’a ni marché le temps que la voiture approche en vrombissant au loin, ni couru alors que la voiture déboulait, histoire de maximiser ses chances d’être écrasée en cas de perte de contrôle du véhicule par son chauffeur, ou d’un écart volontaire.
Et comme ce garçon semble brillamment raisonner, il estime que le chauffeur l’entendra et le verra parfaitement en agitant les bras et en criant : « vous devez ralentir, vous roulez trop vite ! ». Étonnamment, il n’ajoute pas que le chauffeur doit se convertir à la voiture électrique pour cause de réchauffement climatique et en conséquence mourir de soif et d’ennui dans le désert parce que l’autonomie est trop faible, et qu’il n’y a ni borne de recharge ni de relais 5G pour lui permettre de regarder HBO ou pas pire, Netflix.
Mais d’un autre côté, ce garçon n’ignore pas l’énorme crevasse dans l’asphalte de la route, à peu près à la hauteur de sa ferme, qui apparaît subitement alors que nous n’avons rien vu avant que la voiture arrive : c’est magique et personne ne pense jamais à reboucher, à moins que ce soit les occupants de la ferme qui aient creusé le trou pour faire partir les usagers en tonneau et piller leurs affaires tandis qu’ils nouriront leurs cochons avec les cadavres et revendront le métal de la carcasse : la sinécure que cela peut-être d’habiter à la campagne…
Contre toute attente, le chauffard est une chauffarde, qui a bien mis sa ceinture ainsi que celle du bébé à l’arrière, mais conduit sans regarder en avant pour agiter un biberon sous le nez du bambin, histoire de le faire pleurer davantage. Elle lui dit « je sais, donne-moi encore quelques minutes et nous serons rentrés chez nous… », suivant une logique à peu près aussi brillante que celle du garçon à lunettes. Sans doute ont-ils grandit en regardant les mêmle dessins animés, séries et films débiles, biologiquement, socialement et physiquement improbables en streaming ?
A peine a-t-elle prononcé ces mots qu’un des pneus (un seul ?) s’enfonce presque entier dans la crevasse, ce qui n’arrête pas la voiture et ne fait même pas éclater le pneu, ce qui est physiquement curieux : la voiture aurait dû immédiatement partir en tonneaux ou se retourner et glisser. La mère de famille se contente d’apparemment lâcher son volant et crier.
Soudain, la route, qui n’était immédiatement bordée que de prés dans les plans précédents, et à perte de vue — est soudain jalonnés de très près d’arbres aux troncs bien épais. Tandis que l’impact (ou pas) semble avoir lieu hors d’écran, je suppose d’abord pour des raisons budgétaires, le garçon à lunettes se met à sprinter pendant de longues secondes, tandis que le ciel s’obscurcit, alors il allume ses yeux un peu comme des phares. Et là, tout le monde se dit, cette fois il va la faire rôtir à point, cette mère indigne et son bébé qui fait chier au volant. Plus il fera exploser le réservoir à essence et la planète sera sauvée du réchauffement climatique.
Mais non, même pas : il se zappe lui-même sur une musique informe censée selon l’AI forcer notre enthousiasme, pour agripper l’arrière de la voiture, ce qui physiquement – à supposer que le garçon ait à la fois une prise, la supervitesse et la superfort, faire partir en tonneaux arrières le véhicule qui semble encore lancé à pleine vitesse… sur la route ? sur de l’herbe poussant sur un terrain parfaitement égal et aussi solide qu’une route ?
Apparemment, c’est de la route car notre garçon freine des talons de ses baskets super-résistante sur de la terre, ne déclenchant qu’un tout petit volute de poussière, aucune projection de cailloux ou de brins d’herbes. Sans doute ces fermiers font bien garde de bien nettoyer les sols tout autour de leurs fermes ?
La conductrice continue de crier sans toucher à son volant tandis qu’un tronc d’arbre semble foncer dans sa direction. Quels chauffards ces arbres ! on devrait leur retirer un point de temps en temps et leur faire payer un stage pour qu’ils puissent recommencer le plus vite possible.
De manière toujours incroyable, la voiture ralentit petit à petit jusqu’à s’arrêter devant l’arbre. Si la conductrice a apparemment reposé ses mains sur le volant – nous ne l’avons pas vue faire, elle n’a pas retiré ses pieds des pédales, ni coupé le contact et pourtant quand le gamin retire ses propres quenottes de l’arrière de la voiture parfaitement intact, nous n’entendons plus le moteur — l’avons-nous jamais entendu quand la voiture allait droit sur l’arbre ? — et les roues ne tournent plus — ont-elles jamais tourné au même moment ?
Sans un mot pour la mère et son bambin, qui apparemment se sont évanouis dans les airs, le garçon à lunettes repart tranquillement en marchant jusque devant sa maison, et sans se soucier des témoins – la voiture n’est jamais repartie, elle n’a fait aucune manœuvre, les oiseaux chantent sans qu’aucun moteur ne vrombisse — le garçon s’envole d’un bond jusqu’à la branche qui retenait son cerf-volant et s’en empare en souriant.
Puis il semble surpris de léviter dans les airs, alors qu’il n’avait pas été surpris de rattraper instantanément une voiture sortie de route, de l’arrêter simplement en lui collant ses doigts l’arrière-train, pas plus que la conductrice n’avait été surprise à se retrouver avec un gamin dans le rétroviseur en train de se frotter à son coffre. Et pourtant, s’il devait y avoir une explication à son accident, c’en était une toute trouvée : un binoclard a sauté sur l’arrière de son véhicule et lui a fait perdre tout contrôle ! Adieu la ferme et ses terres, bonjour la BMW et les vacances sur la côte mexicaine, sans compter l’occasion de revendre le bébé !
Le garçon à lunettes fait semblant d’être surpris : il doit tourner une vidéo pour un réseau social et n’est pas encore bon acteur. D’un coup, son cerf-volant disparaît et il s’en fiche complètement, il le laissera pendre à la première ligne électrique haute tension sur le chemin sans doute pour que son vieux papa s’occupe de le décrocher. Ou peut-être un autre gamin de son âge ?
Il s’envole comme une flèche pour pousser des cris de petite fille et cabrioler dans le couchant nuageux – d’un coup, alors que le soleil était haut dans le ciel il y a moins d’une minute. Il repart en flèche survolant les exploitations agricoles et sans craindre de vomir ou de destabiliser son oreille internet ou d’attraper un tournis pouvant le faire s’évanouir, il n’arrête pas de faire des vrilles, sans se préoccuper d’entrer en collision avec un petit avion ou une bande d’oiseaux. D’ailleurs c’est bien simple : à la campagne, les animaux et les insectes, ça n’existe pas.
Deux derniers plans pour la route : le garçon en extase regarde dans la direction de la caméra, éclairé sur le côté alors qu’il a le disque solaire complet derrière la tête. Puis il contemple d’en haut a ferme avec l’arbre devant la maison qui se retrouve devant la grange, la route censée être à proximité immédiate visible nulle part et j’en passe — sans oublier qu’il avait seulement l’air d’avancer en continue au-dessus des champs : en fait il faisait du sur-place.
Alors le garçon — qui n’a toujours pas eu l’idée de remettre les pieds sur terre, dès fois que ses batteries aient une limite d’autonomie ou que l’absence de gravité et la propulsion par pets puissent toucher à leurs fins et une chute spectaculaire s’en suivre — se pose plutôt les questions les plus évidentes en ce genre de circonstances : « comment je fais ça ? » et « qui suis-je ? ». Mais pas « est-ce que je rêve ? » et « Qu’est-ce qu’il y avait dans ces cookies que ce gentil monsieur m’a offert avant de m’emmener chez lui ? »
De toute façon, la production s’en fiche de nous donner des réponses — pas le budget — et nous nous retrouvons (beaucoup) plus tard apparemment à Métropolis où le garçon à lunettes est devenu grand et se réveille en tee-shirt rose avec un jeune noir dans un appartement, et casse tout ce qu’il touche, parce qu’il ne maîtrise apparemment pas sa force, ce qui risque d’être un problème si un jour la production se montre capable d’animer deux personnages dont les mains (ou autre chose) se touchent et font des trucs un peu hu-mains sans qu’il leur pousse des doigts supplémentaires.
Le garçon a beau avoir grandi, mais nous ignorons toujours son nom — typique des films et séries en streaming des années 2020, le spectateur n’a qu’à regarder les sous-titres ou la bulle-information pendant la diffusion, et la reprise de la projection comptera pour une vue de plus. Mais il sort apparemment pour faire un jogging vu sa tenue, en répétant à haute voix claire et intelligible sans doute à l’attention de tous les passants — invisibles, faute de budget — qu’il peut y arriver et être un homme ordinaire durant un jour ordinaire et cacher ses pouvoir, à partir de… maintenant.
***