La quatrième dimension (1959) Feu vert télévision

The Twilight Zone S01E27: The Big Tall Wish (1960)
Traduction du titre original : Le gros grand vœu.

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Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)

Diffusé aux USA le 8 avril 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 15 juin 1991 sur TF1 FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).

De Rod Sterling (également scénariste) ; réalisé par Ron Winston ; avec Ivan Dixon, Steven Perry, Kim Hamilton.

Pour adultes et adolescents.

Une affiche placardée sur un poteau en ville au coin d’une rue, la nuit: à l’Arène de Saint nicholas, match de box principal en 10 round : Bolie Jackson contre Consiglio, plus trois autres combats en 6 et 4 rounds, prix d’entrée général, 11 dollars 25 cents ; place réservée 11 dollars 75 cents ; devant le ring, 13 dollars. Sur un escalier sur le côté du Café de Mme Duval, un clochard ronfle, le visage sous un journal. Sur le journal, en page des sports, on peut lire le titre d’un article sur la tentative de retour sur le ring de Bolie Jackson.

Dans une chambre, un boxeur noir se regarde en position de garde de boxe face à un son miroir, avec le même journal posé dans un coin : dans ce coin de l’univers, un boxeur renommé nommé Bolie Jackson, pesant 183 livres et à une heure trente d’un retour sur le ring à l’Arène de Saint Nick’. Le boxeur enfile une chemise. Monsieur Bolie Jackson, qui, selon les critères de sa profession est une relique vieillissante sur la pente descendante de ce qu’il était. Et Jackson voit désormais le reflet d’un homme qui a laissé trop de morceaux de sa jeunesse derrière lui, dans trop d’arènes, pendant trop d’années, devant trop de gens hurlants. Monsieur Bolie Jackson, qui ferait bien de trouver quelque gentille magie sur la dure surface en verre qui lui renvoie son regard.

Quand il approche son visage du miroir, Jackson peut distinguer toutes les cicatrices – ses arcades sourcilières, ses pommettes sont barrées de lignes claires. Assis sur le lit derrière, dans le reflet, un enfant noir le regarde. L’enfant, Henry, mange quelque chose, puis saute du lit, ayant enfilé les gants de boxes de Jackson, et joyeusement en faisant mine de le mitrailler de coups, demande au boxeur s’il se sent en forme et lui disant de capturer le tigre. Jackson lui assure qu’il capturera le tigre, qu’il lui donnera une gauche puis une droite, puis une à l’estomac, puis il attrapera le tigre par la queue… et à ces mots, Jackson soulève Henry, ravi, et hisse le jeune garçon au-dessus de lui. Puis il achève qu’il jettera le tigre par-dessus les cordes : il dépose alors Henry sur le rebord de la table devant le miroir.

Henry complimente Jackson : le boxeur a fière allure, il a l’air chic. Puis Jackson demande à Henry s’il regardera le match. Henry répond que Jackson plaisante : il va crier si fort que Jackson l’entendra depuis Saint Nick’. Jackson rit. Puis, se regardant à nouveau dans le miroir, il déclare qu’un boxeur n’a pas besoin d’album-photos : il sait ce qu’il a fait, où il a combattu – on peut le lire sur son visage, toute l’histoire a été gravée dans sa chair…

Puis Jackson commence à pointer chacune de ses cicatrices : au-dessus de l’arcade sourcilière droite – Saint Louis, 1949, un type nommé Levitt le marin, un vrai rapide ; au-dessus et sur son nez – le Memorial Stadium, Syracuse dans l’état de New-York, un gamin italien, se battait comme Henry Armstrong, tout dans les mains et les bras, comme un moulin qui vous recouvrait, la première fois qu’il a eu son nez cassé deux fois dans le même combat. Puis Jackson montre sa pommette droite, plus bas – Miami en Floride, le gamin l’a coincé contre un poteau du ring, et il a fait ça avec ses lacets… à ces mots, Henry baisse les yeux, ne supportant plus l’énumération…

Jackson porte sa main à ses paupières et les ferment. Puis il rouvre les yeux et soupire : « un vieil homme fatigué… » il répète, un vieil homme qui essaie de rattraper un bus qui est déjà parti, parti depuis quelques années déjà… Des bras lourds ; des jambes comme le caoutchouc ; à bout de souffle ; un œil presque mort… Et le voilà à dévaler la rue pour essayer d’attraper ce bus pour la gloire.

Henry claque des doigts – puis rejoint Jackson qui s’était détourné, lui promettant qu’il va remporter le combat de ce soir-là : Henry va faire un vœu, un grand bien gros – et Jackson ne sera pas non plus blessé cette fois – il l’a été suffisamment déjà, et il est l’ami d’Henry – son bon et proche ami. Jackson ne répond rien et ébouriffe les cheveux d’Henry, puis sort et dévale l’escalier. Il s’arrête devant Frances, la jolie femme en tablier au bas de l’escalier pour la complimenter : Frances a un sacré garçon, qui parle comme un petit vieux. Et de répéter l’expression « bon et proche ami », qu’il trouve réellement intense.

Frances répond que Bolie Jackson a effectivement été réellement bon pour Henry – il l’a tout le temps emmené aux matchs de Base-Ball, l’emmenant en promenade. Jackson va pour partir ; Frances le retient et lui demande de prendre soin de lui-même – de ne pas se laisser blesser. Jackson finit par répondre qu’il travaillera dur pour que cela n’arrive pas. Alors Henry descend à son tour l’escalier quatre à quatre et répète qu’il va faire un vœu : rien n’arrivera à Jackson. Alors qu’il n’ait pas peur.

Frances fait alors rentrer Henry dans son appartement, puis accompagne Jackson : vraiment, ce gamin l’a mis sur un autel. Henry s’étonne : lui, un vieil homme apeuré qui ne se souvient de rien à par de comment saigner ? Il ne tient pas sur un autel. Mais que Frances lui dise à quel point il lui est reconnaissant pour son vœu.

Frances sourit : Henry est toujours à faire des vœux – pas plus tard que la nuit d’avant, il… Elle s’arrête en plein milieu de sa phrase, alors Jackson demande ce qu’elle voulait dire. Frances soupire : elle avait besoin de 15 dollars pour payer le loyer. Henry a déclaré qu’il ferait le souhait gros et grand – le plus gros. Il ne le gaspille pas – c’est celui du genre le plus important. C’était le vendredi d’avant. Et une femme pour laquelle elle avait travaillé comme infirmière sur l’île de Manhattan lui a envoyé un chèque… Un chèque de 15 dollars.

Jackson s’écarte en soupirant : les petits garçons avec leurs têtes remplies de rêves... Mais quand est-ce qu’ils réalisent ? Quand est-ce qu’ils s’aperçoivent soudain que la magie n’existe pas. Quand est-ce que quelqu’un leur écrase le visage sur trottoir pour le dire : hé mon petit gars, c’est du béton. C’est de cela dont le monde est fait : de béton. Quand est-ce qu’ils découvrent que vous pouvez souhaiter perdre la vie ?

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La quatrième dimension, la série de 1959 Feu orange télévision

The Twilight Zone S01E26: Execution (1960)

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Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)

Diffusé aux USA le 1er avril 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 2 mars 1991 sur TF1 FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).

De Rod Sterling (également scénariste) ; d'après une histoire de G. C. Johnson ; réalisé par David Orrick McDearmon ; avec Albert Salmi, Russel Johnson.

Pour adultes et adolescents.

Novembre 1880 dans l'état du Névada. Un homme blond mal rasé et mal peigné aux poignets liés est conduit à cheval jusqu’à un arbre mort à la branche duquel pend un nœud coulant : c’est un lieu commun en matière de distraction plutôt sinistre en société connu sous le nom de Fête de la Cravate. L’invité de déshonneur est un vacher du nom de Joe Caswell, à quelques instants de la corde et d’une courte danse à quelques pieds au-dessus du sol, suivi de l’éternité ténébreuse réservée à tous les méchants hommes. Monsieur Joe Caswell, qui, lorsque le Seigneur faisait passer une conscience et un cœur rempli d’égard envers les autres hommes – devait être sorti prendre une bière et a raté la distribution. Monsieur Joe Caswell, dans un dernier moment de paix dans une vie de violence.

Parmi la petite troupe qui accompagne Caswell à la potence, un prêtre descend de son cheval. Mais comme le révérend va pour ouvrir sa bible au bas de son cheval, Caswell déclare qu’il n’a pas besoin de sermon. Choqué, le révérend lui demande si Caswell s’intéresse à son âme immortelle. Caswell rétorque cyniquement que c’est son cou mortel qui l’intéresse à cet instant. Puis haussant le ton pour s’adresser aux trois témoins de son exécution, il remarque que ce sera un plaisir pour eux de voir son cou prochainement étiré de deux pieds. Et de conclure qu’étant donné que la Bible du révérend n’aidera en rien, autant que le révérend soit bref et qu’ils en finissent. Le prêtre se retourne vers son voisin, le juge, lui passant la parole.

Le juge demande à Caswell s’il a encore quelque chose à dire, vu que c’est son droit. Caswell répond que puisque si c’est droit, il déclare que le jeune gars à qui il a collé un trou dedans avait trop de bouche et pas assez de cervelle ; Caswell l’inviterait à sortir se battre en duel à nouveau dès le lendemain si tout était à refaire. Alors le troisième témoin, resté à cheval un peu plus loin répond que Caswell a abattu son fils en lui tirant une balle dans le dos, et cela est à un bon mile en rase-campagne d’une invitation à se battre en duel – et si c’est tout ce que Caswell a à dire, voilà ce que lui a à ajouter : il aimerait que l’exécution prenne un bon moment ; il aimerait que Caswell ressente le moindre détail de son agonie ; et le plus il donnera de coups de pieds, le plus le père de sa victime estimera qu’il y a de la Justice dans le monde. Caswell rétorque alors qu’en ce cas, il dansera la gigue pour lui, qu’il appelle alors Papi – Caswell dansera la gigue comme une marionnette.

Puis le meurtrier toise le juge et demande s’il ne serait pas temps d’en finir. Mais apparemment non, puisque le juge répond à Caswell qu’il peut lui dire cela : Caswell est une méchante personne ; il est une maladie ; et le pendre est un service rendu à l’Humanité. Puis il ordonne l’exécution. Alors l’un des bourreaux claque sur la croupe du cheval de Caswell, qui hennit et part au galop, laissant Caswell pendre au bout de sa corde. Mais d’un coup, la silhouette du meurtrier s’efface… et il n’y a plus que le nœud coulant qui oscille au bout de la branche, vide – sous les yeux effarés du prêtre et du juge, et du père de la victime. Le prêtre en appelle à son dieu, tandis que le juge s’interroge : qu’est-il arrivé à Caswell ?

Caswell, quant à lui, se réveille, frissonnant, sur un canapé, dans un lieu dont il ignore tout, avec un homme distingué en costume cravate penché au-dessus de Caswell qui lui conseille de se détendre et lui affirme que tout va bien se passer pour le meurtrier – l’inconnu lui expliquera ce qui est arrivé. Et comme Caswell demande d’une voix rauque où il se trouve, l’inconnu lui répond en souriant que Caswell est très loin, très loin de chez lui – l’appelant « mon vieil ami ». Comme Caswell insiste, l’inconnu finit par répondre qu’ils sont à New-York City, quatre-vingts années après le dernier moment dont Caswell peut se souvenir.

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La Quatrième dimension S01E26: Exécution (1960)

La Quatrième dimension S01E26: Exécution (1960)

La Quatrième dimension S01E26: Exécution (1960)

La Quatrième dimension S01E26: Exécution (1960)

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On l'appelle Jeeg Robot, le film de 2016 Feu orange cinéma

Lo chiamavano Jeeg Robot (2016)

Sorti en Italie le 25 février 2016.
Sorti annoncée en France pour le 12 avril 2017.

De Gabriele Mainetti ; sur un scénario de Nicola Guaglianone et Menotti ; adapté du dessin animé japonais Steel Jeeg (1975, Kôtetsu jîgu) ; avec Claudio Santamaria, Luca Marinelli, Ilenia Pastorelli, Stefano Ambrogi, Maurizio Tesei, Francesco Formichetti, Daniele Trombetti, Joel Sy, Gianluca Di Gennaro, Salvatore Esposito, Antonia Truppo, Juana Jimenez, Tommaso Di Carlo, Giampaolo Crescenzio.

Pour adultes.

(presse) Poursuivi par la police dans les rues de Rome, Enzo plonge dans les eaux du Tibre et entre en contact avec une substance radioactive qui le contamine. Il réalise bientôt qu'il possède des pouvoirs surnaturels : une force et une capacité de régénération surhumaines qu'il décide de mettre au service de ses activités criminelles.

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L'histoire sans fin, le film de 1984 Feu orange cinéma

Die unendliche Geschichte (1984)
Titre anglais : The Never Ending Story.

Sorti en Allemagne le 6 avril 1984.
Sorti aux USA le 20 juillet 1984.
Sorti en France le 21 novembre 1984.
Sorti en Angleterre le 4 avril 1985.

De Wolfgang Petersen (également scénariste) ; sur un scénario de Herman Weigel et Robert Easton ; d'après le roman de Michael Ende ; avec Barret Oliver, Tami Stronach, Noah Hathaway, Alan Oppenheimer, Thomas Hill, Gerald McRaney.

Pour adultes et adolescents.

Un jeune garçon, Bastien, se réveille dans son lit et se met immédiatement à lire un livre de Fantasy illustré. Au petit-déjeuner, seul dans la cuisine avec son père, Bastien avoue à ce dernier qu’il a encore fait un rêve avec sa mère dedans. Le père soupire et répond que la mort de la mère de Bastien ne doit pas lui servir d’excuse pour échapper à ses responsabilités. Bastien l’admet.

Puis le père de Bastien en profite pour changer de sujet, toujours dans l’idée de culpabiliser davantage son fils : selon le professeur de Mathématiques, Bastien dessine des chevaux sur son cahier. Bastien corrige : des licornes, pas des chevaux.

Le père de Bastien ne sait pas ce que sont les licornes ; il ajoute donc aux accusations que Bastien n’avait pas rendu un devoir et n’avait pas essayé d’entrer dans l’équipe de natation (le père de Bastien estimant sans doute qu’attraper toutes sortes de maladies de peau et se voir forcer de se dénuder devant des voyeurs renforce l’amour-propre d’un enfant).

Comme Bastien ne répond rien, le père de Bastien ne lâche pas l’affaire : Bastien prétend adorer les chevaux mais il refuse de participer au club d’équitation (donc le père traite son fils de menteur) parce que Bastien prétend avoir peur de monter sur un cheval (pourquoi Bastien aurait-il peur de finir paraplégique ou de finir la nuque brisée comme tant d’écuyers, on se le demande ?). Et le père de conclure que Bastien est assez grand pour comprendre qu’il doit arrêter de vivre dans les nuages et qu’il faut commencer à avoir les pieds sur terre (en mentant sur la réalité du monde qui nous entoure comme son père).

Bastien répond qu’il est d’accord, son père enfonce le clou : Bastien ne doit plus rêver éveiller. Et l’homme conclue très fier qu’ils viennent d’avoir ensemble une conversation utile (où il a fait les questions et les réponses) comme ils devraient en avoir plus souvent. Le père souhaite une bonne journée à son fils et l’accuse avant de partir d’être toujours en retard.

Parti à pieds pour l’école, Bastien n’a pas fait deux pas dans la rue qu’il est coincé par trois camarades qui ont pris l’habitude de le racketter à chaque fois qu’il va à l’école. Bastien prend la fuite et est poursuivi par la racaille dans l’indifférence générale des adultes qui passent tout autour. Bastien est rattrapé, fouillé et mis à la poubelle.

Bastien sort de la poubelle, sort de l’impasse et se retrouve face aux trois racailles qui l’attendaient pour recommencer. Cette fois Bastien court se réfugier dans une librairie dont le patron, sans le voir, lui dit de sortir, parce qu’il n’aime pas les enfants. Bastien essaie d’expliquer ce qui lui arrive, mais le patron de la libraire répond qu’ici il ne vend pas de jeu vidéo mais des livres. Bastien rétorque qu’il connait bien les livres, dit qu’il en a 186 et pas des bandes dessinées : il commence d’ailleurs à citer les titres : l'île au trésor, le dernier des Mohicans, le Magicien d'Oz, Vingt Mille lieues sous les mers, Le Seigneur des Anneaux, Tarzan...

Du coup le libraire demande enfin à Bastien pourquoi il cherchait à se cacher et pourquoi (ce qui était tout de même la première question à poser quand on sait le genre de chose qui arrive aux enfants seuls de nos jours). Comme Bastien explique que des garçons de l’école voulait le mettre dans une poubelle, le libraire demande à Bastien pourquoi il ne leur a pas donné de coup de poing sur le nez. Bastien (qui aurait pu répondre que ce coup est potentiellement mortel et qu’il ne voulait pas aller en prison, à l’asile ou en maison de redressement, ou encore qu’il n’est pas recommandé d’attaquer de front et au contact quand l’adversaire est plus nombreux et mieux armé et qu’il n’a pas l’habitude d’emmener une arme lourde pour se rendre à l’école) répond qu’il ne sait pas, puis demande au libraire quel livre ce dernier lit.

Le libraire répond qu’il lit un livre pas comme les autres. Les autres livres sont sans danger : on se prend Tarzan, Robinson Crusoé pendant qu’on les lit, puis on redevient soi-même. Les histoires que Bastien lit sont sans danger car il peut s’en échapper en refermant le livre. Bastien en déduit que le livre en question est dangereux car on ne peut pas s’en échapper. Le téléphone sonne, le libraire s’en va répondre, cachant le livre sous un journal – devant Bastien, qui vole le livre intitulé L’histoire sans fin, laissant derrière lui un mot sur le carnet du libraire : qu’il ne s’inquiète pas, Bastien lui ramènera son livre. Le libraire sourit alors, visiblement très satisfait d’avoir trouvé un moyen de kidnapper Bastien.

Bastien arrive évidemment en retard à l’école. Il court dans le couloir vide, puis arrivé devant la porte de sa classe, il hésite, et jette d’abord un coup d’œil par la vitre : c’est un contrôle de Mathématiques. Bastien va alors voler la clé du vaste grenier de l’école pour aller s’y cacher. Le grenier est très poussiéreux mais illuminé par le soleil. Bastien tire un matelas de gymnastique, s’assied dessus et commence à lire l’Histoire sans fin...

Et dans le monde de l’Histoire sans fin, plusieurs créatures s’affolent tandis qu’approche un géant de pierre faisant rouler devant lui une meule qui écrase tout sur son passage. Le géant de pierre s’arrête juste avant d’écraser les créatures, et leur demande la permission de se joindre à elles. Sans attendre de répondre, il s’assoit, arrache un rocher, qu’il dévore, car le monstre est un mangeur de pierres. Or, une fois le rocher rompu, le géant et les créatures réalisent qu'ils sont témoins de la même catastrophe - le Néant ronge le monde de Fantasia, et à l'instar du mangeur de Pierre, les deux autres créatures sont toutes des émissaires de leurs peuples respectifs auprès de la Tour d'Ivoire afin de demander le secours de l'Impératrice, l'un monté sur un escargot de course et l'autre sur une chauve-souri.

L'histoire sans fin, le film de 1984

L'histoire sans fin, le film de 1984

L'histoire sans fin, le film de 1984

L'histoire sans fin, le film de 1984

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