Voyage au centre de la Terre (1959), le blu-ray de 2013
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Journey To The Center Of The Earth (1959), le blu-ray
Blu-ray américain sorti le 8 mai 2012
Ici l'article de ce blog sur le film Voyage au centre de la Terre (1959).
Multi-régions (lisible en France), anglais seulement, tirage limité épuisé.
Sur le film : La meilleure adaptation à ce jour et à ma connaissance d'un roman extrêmement populaire de Jules Verne, lui-même un classique du roman de monde perdu. Contrairement à la récente adaptation en 3D, ce Voyage au centre de la Terre est une reconstitution de l'époque de Jules Verne, ce qui déjà rend les choses nettement plus festive. C'est aussi à l'origine, une comédie musicale dédiée à Pat Boone, l'idole des jeunes de l'époque. Sauf que pratiquement toutes ses chansons sont coupées, et il n'en restera que deux : le choeur à la gloire du professeur à l'ouverture du film, et la sérénade à la fille du professeur, coupée dans la version française mais rétablie lors de la dernière édition en DVD.
Le scénario et la réalisation, sans être vraiment fidèle au roman, respecte à la lettre les impératifs de rythme, d'humour, de violence et... de vêtements déchirés qui font encore aujourd'hui le succès des productions les plus modèles. Le moins qu'on puisse dire est que la production a mis le prix pour les décors, variés, frappant l'imagination et pour une immense majorité, non virtuels. Il y a des superpositions peintes ou budgétaires limites (une des premières scènes où James Mason lit un journal et quelques figurants passent devant une horrible photo déformée de la devanture d'une librairie), mais l'ensemble est détaillé de manière extrêmement plaisante. La musique de Bernard Herrman, devenue fameuse, est en revanche volontairement discordante, car elle se veut bizarre et menaçante, mais encore écoutable.
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Image : 2.35.1. Médiocre à bonne. Bien sûr, incomparable au DVD mais tout de même, on est loin de la révélation que sont d'autres films haut en couleurs et filmés dans le même format, et les superpositions sont très loin d'être les seuls en cause. Les détails des vêtements ou des décors peinent à sortir, l'image poudroie partout, avec des petits coups (points blancs) aléatoire. Les caractères imprimés des journeaux ne sont pas lisibles sur un plan moyen. Les couleurs sont légèrement passées. Les détails des peaux et des cheveux sont à peine visibles et confus. L'impression qui se dégage est qu'il s'agit du transfert HD réalisé pour l'édition DVD de 2003 ou plus tôt.
Je confirme après visionnage du DVD. C'est le même transfert que le DVD à chaque rayure et coup près, simplement en version HD... Un des membres du forum HomeTheater confirme aussi d'après son interlocuteur à la Fox qu'il n'y a pas eu de restauration 4K, juste un scan de la pellicule 35 mm tirée à l'occasion de la restauration du DVD.
Son : 4.0. DTS HD Master Audio. Version anglaise non sous-titrée uniquement. Version musicale isolée, pourquoi pas. Même combat que l'image, ce n'est pas le meilleur, mais on a entendu pire et c'est plus clair que le DVD, mais moins bien mixé il me semble, avec exactement le même niveau de bruit de fond quand on pousse le volume. Les dialogues paraissent limités et lointain (ce n'est pas comme s'ils étaient avec nous dans la pièce) ; il y a un début d'immersion, mais très insuffisant ; la musique est présente et certains effets (explosion) sont assourdissants (surtout quand on vient de pousser le son à cause des dialogues). Encore faudrait-il avoir rétabli les chansons manquantes pour que le plaisir soit complet, mais cela dépasse de loin les prérogatives de Twilight Times.
Bonus : limités. Un court livret papier, la musique en bande-son isolé. Et c'est tout !
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Ce Voyage au centre de la Terre est au fil du temps un film de vacances familial, l'équivalent d'une production Disney (qui n'a probablement pas manqué de s'en inspirer...), indémodable sinon par l'usure de ses copies. Car c'est bien là où le bât blesse : la restauration pour le DVD avait déjà accompli un travail considérable. La version Blu-ray aujourd'hui disponible ne va guère plus loin et l'image parait anormalement flou et encore abîmée par endroit - des défauts que l'on a vu parfaitement réparés dans le cas d'autres restaurations.
Le flou qui règne par exemple pourrait provenir du fait que personne n'a apparemment réaligné les trois tirage noir et blanc qui ont permis de conserver la version couleur du film : avec le temps, la pellicule rétrécit ou se déforme, et il faut un travail énorme pour réaligner les trois images, sans quoi apparait exactement le défaut dont souffre l'image. Cf. la version blu-ray de l'African Queen et son documentaire sur la restauration de ce film.
La rayure qui apparait (discrètement) au début du film (sommet du volcan) en plein milieu de l'image ou encore les points blancs (coups) aléatoires sont typiques de défauts déjà réparés sur une majorité de films correctement restaurés. Le premier exemple est l'un des plus anciens de l'histoire du Blu-ray, à savoir la série Star Trek, mais le documentaire de restauration offert avec le blu-ray de James Bond contre Docteur No est assez éloquent sur ce point. Cela implique de payer la licence d'un logiciel coûteux et surtout une réparation manuelle, le genre que Criterion semble mener sur son catalogue, mais pas les autres petits éditeurs spécialisés dans la réédition de film ancien.
En conclusion, Voyage Au Centre de la Terre est un classique qui ne peut rester avec un transfert aussi médiocre et ses scènes coupées oubliées. J'espère bien qu'une nouvelle édition / restauration se prépare dans un avenir le plus proche. En attendant, je rongerai mon frein avec cette version.
Apparemment le film devrait sortir à nouveau en blu-ray dans une version restaurée... mais chez le même éditeur américain Twilight Time, toujours hors de prix et à tirage limité à 3000 exemplaires.
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L'invention de Morel (1967), le DVD de 2012
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Ici la page Amazon.fr du DVD de l'Invention de Morel (1967)
L'invention de Morel (1967), le DVD français de 2012 de chez INA édition.
Sorti le 2 mai 2012 chez l'INA.
Ici l'article de ce blog sur le téléfilm l'Invention de Morel (1967).
Sur le film : je l'ai découvert lors d'une rediffusion, je crois sur France 2, un été des années 1970 et j'avais été très impressionné. J'ai longtemps cru que cela s'appelait "la semaine du Docteur Morel", mais il s'agit bien d'une adaptation fidèle du court roman de Casarès, remarquable novella de pure Science-fiction. Comme souvent chez cet auteur, les faits sont déformés jusqu'à la dissimulation complète à travers les prismes des points de vue, des faux-semblants, des croyances et de l'équivoque. Le film lui-même avec sa narration en voix off suit le rythme lent et les errements du narrateur (encore une fois très fidèle au roman), donc si vous aimez les films d'action, vous détesterez, et si vous êtes d'humeur critique, vous soulignerez qu'une fois de plus, les français ont choisi la facilité, l'introspection, voire l'auto-contemplation hypnotique plutôt que l'aventure et le grand spectacle. Cependant, c'était l'époque où les français passaient encore de la science-fiction ou du fantastique inédit à la télévision, ce qu'ils ne font plus du tout : le scénario existe, l’œuvre d'origine est respectée, et ce téléfilm est resté gravé dans ma mémoire (mais largement déformé par l'imagination) après une seule diffusion, trente années durant. Pour moi, c'est donc une réussite, et cette nouvelle édition DVD permet enfin de la revoir dans des conditions à peu près décentes.
Image : Correcte, format 4:3 d'origine. La bonne surprise, c'est qu'il s'agit d'une version restaurée jusqu'à un certain point, contrairement à la version que l'INA vendait sur son site avant 2012 et qui coûtait cher à l'époque, pour une image et un son pourris. La mauvaise nouvelle: ce n'est pas une restauration HD et les couleurs sont encore virées. Les détails fins sont donc absents, mais l'image est (presque) débarrassée de ses coups, rayures, tâches, sans oublier l'instabilité et les images qui sautaient du DVD gravé à la demande de l'INA. Il faudra donc attendre, et possiblement toute l'éternité, avant de pouvoir admirer la version cristalline et non virée du négatif d'origine correctement restauré.
Son : Bon. Dolby Digital 2.0. De même le son est stéréo. Le bruit est encore là, mais faible, et il n'y a plus de coups et de saute comme dans le DVD gravé à la demande.
Bonus : aucun en rapport avec le film. Il y a quand même les bandes-annonces (couleurs largement virées) de la collection de l'INA "les inédits fantastiques" : parmi lesquelles le navire étoile, Fantomas, la poupée sanglante, tout splique étaient les Borogroves, le voyageur des siècles, le coffret Jules Verne, la main enchanté, aux frontières du possible etc. Tout cela rappelle les productions de la BBC et donne envie, même si c'est souvent maladroit au niveau du scénario et de la réalisation, en mauvais état ou mal restauré, avec des exceptions. Plus il y a beaucoup de choses que j'avais dû voir passer, sans avoir pu le voir en entier, le comprendre ou y prêter attention.
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La cabane dans les bois, le film de 2012
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The Cabin In The Woods (2012)
Sorti aux USA et en Angleterre le 13 avril 2012.
Sorti en France le 2 mai 2012.
Sorti en blu-ray américain le 18 septembre 2012 (région A, pas de version ni sous-titres français).
Sorti en blu-ray français le 18 septembre 2012 (région B, sous-titres anglais forcés sur la VO).
De Drew Goddard (également scénariste), sur un scénario de Joss Whedon ; avec Kristen Connolly, Chris Hemsworth, Anna Hutchison, Fran Kranz, Jesse Williams, Richard Jenkins, Bradley Whitford, Brian White, Amy Acker, Tim DeZam, Tom Lenk, Dan Payne, Jodelle Ferland, Dan Shea, Maya Massar, Sigourney Weaver.
Pour adultes.
C’est la pause café. Deux employés discutent de petits problèmes domestiques devant un distributeur, puis alors qu’ils repartent dans le couloir, leur conversation est interrompue par une collègue très inquiète : les Suédois ont raté leurs objectifs, il ne reste donc plus les Japonais et eux pour réussir. Les deux autres sont blasés : les Japonais ont un taux de réussite de 100% et leur propre agence vient en seconde position. Les deux hommes montent dans une petite voiture et l’un des deux hommes veut reprendre leur conversation à propos de meubles trop hauts qui s’ouvrent mal – mais l’autre n’écoute pas, car il a dû mal à ouvrir le couvercle de sa tasse de café en plastique.
Pendant ce temps, dans une banlieue américaine ordinaire, deux jeunes filles préparent leurs sacs pour un week-end entre étudiants dans une cabine au fond des bois. Comme la première, Dana, une rouquine, feuillette un carnet de croquis, la seconde, Jules, l’interrompt pour lui montrer la couleur blonde qu’elle vient de se faire. Jules insiste pour que sa camarade lui dise que c’est une couleur de cheveux qui la rend fabuleuse. Puis Jules arrache et déchire le portrait au crayon que Dana avait fait de son professeur, au motif que celui-ci avait non seulement couché avec une étudiante, mais également rompu avec elle par mail. Dana est résignée : elle savait où elle allait en engageant une telle liaison. Jules insiste alors pour qu’elle porte un bikini rouge pendant le week-end afin de séduire un certain Holden que son petit ami Curt a également invité. Mais c’est la dernière chose que Dana souhaite : elle est d’ailleurs prête à renoncer au week-end si le but de la sortie est seulement de lui permettre de rebondir après sa déception sentimentale. Jules répond qu’elle n’essaie pas de la forcer, mais elle veut mettre le bikini dans le sac de Dana et pour cela, il lui parait indispensable d’en enlever deux livres d’Économie que Dana veut emporter au cas où elle s’ennuierait.
Curt, un athlète blond, interrompt la conversation en lançant aux deux jeunes filles un ballon de football américain, et comme ces dernières ne réagissent pas, le ballon passe par la fenêtre et est rattrapé par un jeune en contrebas, qui manque de se faire renverser par une voiture qui passait : précisément Holden, que Curt déclare être quelqu'un de gentil et une excellente recrue pour son équipe. Curt s’interrompt en apercevant entre les mains de Julie les livres que Dana s’apprêtait à emporter, et très en colère, demande à Dana qui les lui a donné, et surprise par le reproche, Jules sort de la pièce en sanglotant qu’elle voulait seulement l’imiter. Curt échange les livres contre d’autres, que leur professeur d’Économie connait moins et qui feront passer Dana pour plus intelligente qu’elle ne l’est.
Mais le couple s’est semble-t-il instantanément raccommodé quand la bande rejoint dans la rue Marty, le cinquième membre de leur virée, alors que celui-ci compte emmené tout son matériel de fumeur de cannabis. Curt estime que Marty ne doit pas amener cela à la cabane, car cela pourrait causer des ennuis légaux au cousin qui lui prête la cabane. Marty refuse. Ils montent tous dans un van et quittent le quartier. Alors un homme posté sur un toit voisin fait son compte-rendu par radio : le nid est vide. A bord du van, Julie s’étonne que la route qu’ils suivent n’est même pas sur la carte de son navigateur GPS. Au contraire, le frère de Julie se félicite qu’ils sortent des cartes : il estime que la société contrôle trop le monde.
De retour dans l’agence, les deux employés entrent dans un poste de contrôle et rencontre un nouvel officier de la sécurité. Les deux employés s’installent tandis que les écrans géants s’allument et affichent des vues par satellite : ils veulent contrôler leur cible et voir ce qu’ils ont. Du côté du van, la petite bande a atteint une station service décrépite et au terrain jonché de détritus. La station semble déserte et Holden commence à explorer, et découvre un atelier de taxidermie. Il est alors surpris par le propriétaire des lieux, qui affirme que la station est fermée. Curt explique qu’ils cherchaient de l’essence. Holden lui demande alors une direction pour trouver la route de Tillerman. Le propriétaire explique que c’est une impasse qui mène seulement à la cabane Buckner – la cabane que le cousin de Curt a acheté. Comme Jules veut se renseigner sur l’ancien propriétaire de la cabane, le garagiste répond que les propriétaires changent tout le temps, et ce, depuis la dernière guerre. Puis il insinue que le problème n’est pas d’avoir assez d’essence pour arriver à la cabane, mais d’en avoir assez pour repartir.
Le van suit la route indiquée par le garagiste, celle qui monte la colline à travers la forêt, et ils finissent par arriver à un tunnel bordé d’un précipice. Un aigle plane dans le ciel à leur suite… et va exploser en flammes contre une barrière invisible qui défend la sortie du tunnel.
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Détention, le film de 2012
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Detention (2012)
Traduction du titre original : Heure de colle.
Sorti aux USA le 13 avril 2012.
Sorti en blu-ray américain le 21 juillet 2012 (région A et B, lisible en France, français inclus, anglais et français DTS HD MA 5.1).
De Joseph Kahn (également scénariste), sur un scénario de Mark Palermo ; avec Josh Hutcherson, Shanley Caswell, Spencer Locke, Alison Woods, Parker Bagley, Aaron David Johnson, Lindsey Morgan, Spencer Locke, Michael Esparza, Arthur Darbinyan, Erich Lane, Mickey River, Julie Dolan, Dane Cook, Walter Perez, Jonathan Park, Tiffany Boone.
Pour adultes.
Elle s’appelle Taylor Fischer, et de son propre avoeu, elle est une BITCH (chienne) : Beauté, Intelligence, Talent, Charisme, Hoobastank – parce que c’est bon groupe de rock indépendant, bien que la mode en la matière change vite : aujourd’hui, son réveil est réglé sur les Drunges (jeu de mot sur Drunks et Grunges). Mais au moment où vous regarderez cette horloge, les Drunges feront la queue devant les toilettes de Toledo – avec un balai-serpillère.
C’est alors que le chanteur des Drunges sur le poster affiché au-dessus du lit de Taylor lui fait remarquer que ce n’est pas cool de dire cela. Et Taylor de répondre quelque chose de très vulgaire. Puis elle jette un coup d’œil sous son lit pour récupérer ses cachets contre l’Herpès et son téléphone portable. Après avoir gobé deux cachets, elle consulte sa messagerie, contenant de nombreux messages sans réponse laissés par un certain Don Waters, recontré à l’Abîme à Pizza. Puis comme elle veut aller aux toilettes, elle constate que son petit frère y est déjà et lâche une salve de jurons, et traite l’enfant de bébé de l’Ecstasy.
Une fois tranquille aux toilettes, elle consulte une série de messages sans réponse de tous les garçons avec lesquels elle est sortie à l’Abîme à Pizza, dont un certain Gupta, qui ne lui a pas fait son devoir de Mathématiques correctement et est donc traité en conséquence de looseur. Puis c’est le petit-déjeuner, où elle insulte sa mère pour lui avoir fait des French Toasts (pain perdu) alors qu’elle est soit-disant au régime sans pain. Sa mère lui demande depuis quand, et Taylor hurle, depuis maintenant. Et d’ajouter qu’elle déteste sa mère et qu’elle espère qu’elle mourra.
Cinderhella II : Beauty Scream vient de sortir cette semaine à la gallerie marchande Galaxy Pines. Selon Taylor, si vous êtes n’importe qui à Grizzly Lake, vous irez voir ce film : Moscow Hyatt, la vedette, est l’idole de Taylor. Ce qui l’amène au sujet du guide de Taylor Discher pour ne pas être un déchet total : 1°) Allez voir Cinderhella II le vendredi soir (jour de sortie du film aux USA) ; 2°) Prenez un selfie avec une moue vulgaire pour Facebook ; 3°) Affirmez de manière dérageante son manque de foi dans la durabilité de Ke$ha en essayant puis retirant un faux piercing de nez ; 4°) Affirmez de manière vestimentaire que les années 1990 sont les nouvelles années 1980 ; 5°) Portez les jeans les plus collants possibles jusqu’à se retrouver avec les parties génitales moulées ; 6°) Régime : ne mangez pas les lundi et mercredi – vomissez ; 7°) Utilisez une nouvelle orthographe géniale pour communiquer par SMS…
Et pour illustrer ce précepte, Taylor répond à un SMS d’un inconnu qui prétend s’appeler CNDRHLLA avec lequel elle serait sortie à l’Abîme à Pizza, qui prétend être son plus grand fan et qui veut la tuer. Taylor répond KKKKAYYY – Okay, mais selon elle, les harceleurs font trop années 2011, sans remarquer que Cinderhella, le tueur en série est déjà dans sa chambre, en tout point semblable au monstre du poster affiché dans sa chambre. Puis elle le remarque et lui hurle de sortir de sa chambre. Ce à quoi le monstre répond en l’égorgeant et en la criblant de coups de couteau. 8°) Ne soyez pas une victime de la Mode.
Pendant ce temps, la mère de Taylor qui l’attend pour la conduire à l’école en dessous de la fenêtre, se demande où est sa fille, et soupire que celle-ci n’est jamais punie pour ses fautes. Le tueur en série défenestre alors Taylor, qui atterrit sur le capot de la voiture. 9°) Conduisez une voiture sexy.
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Donnez votre avis sur ce film en nous rejoignant sur le forum Philippe-Ebly.fr
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Mondwest (1973) le blu-ray français de 2012
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Ici la page Amazon.fr de ce blu-ray français.
Westworld (1973), le blu-ray français de 2012
Sorti en blu-ray français le 3 avril 2012 (région 2, illisible sur les lecteurs de 2010, sans bonus, français et anglais DTS HD HR 5.1).
Ici l'article de ce blog sur le film Mondwest (1973)
Attention, le blu-ray n'est pas lisible sur certains lecteurs blu-rays (par exemple les LG de 2010, Sony multirégions de la même époque), sans doute pour cause d'une architecture exotique ou d'un nouveau système anticopie. Le menu est granuleux.
Sur le film : Mondwest (Westworld) est de la science-fiction de qualité, comme on n'en voit simplement pas aujourd'hui, c'est à dire écrite par quelqu'un (Michael Chrichton) qui a effectivement lu les nouvelles et romans les plus emblématiques des années 1930 à 1960. Aujourd'hui, Mondwest frappe par son actualité, malgré le côté année 70/80 : à sa sortie, cela ressemblait surtout à une satire pour adulte des parcs Disney, mais aujourd'hui, le film frappe non seulement par le comportement des héros "con-sommateurs" - seulement là pour profiter d'une technologie qui leur permet tout, et complètement ignorants des compétences et des savoir-faire qui leur permettrait de survivre à la réalité - mais également par celui des artisans de mondwest, qui ne maîtrisent rien, ne recherchent que le profit et se moquent des conséquences jusqu'à ce qu'il soit trop tard - pour le client, puis pour eux. Les effets spéciaux ont vieillis, et le sang n'est pas très réaliste. En revanche, s'il s'agit de mettre le feu à quelqu'un, nous sommes à l'époque où on le fait pour de vrai, et c'est beaucoup plus impressionnant que la version After Effect. On notera que Yul Brynner parodie son rôle dans les Sept Mercenaires, le western classique et culte lui-même adapté des Sept Samuraïs.
Image : Correcte à bonne - 1080p 2.39:1 : très bonne lorsque les scènes sont bien éclairées, notamment lors des extérieurs ; seulement bonne pour les scènes en intérieur ; médiocre chaque fois qu'il y a des fonds projetés ou d'autres trucages vidéos. Dans l'ensemble, la projection est agréable, voire occasionnellement impressionnante car à l'époque, il n'y a pas d'images de synthèse. Mon avis est que l'image n'est pas complètement restaurée et les petits défauts (griffures) masqués plutôt que retouchés, mais les détails fins sont quasiment visibles jusqu'aux cils dans un bon nombre de plans.
Son : Correct. Anglais DTS HD HR 5.1. L'immersion n'est pas spectaculaire, le son des voix parait daté. Le son est cependant suffisamment puissant et bien détaillé pour que la projection demeure agréable. Piste française de qualité identique fournie, avec des sous-titres français.
Bonus : Aucun.
L'édition américaine multi-régions est meilleure au niveau de la fiabilité (lisible sur tous les lecteurs), du nombre de versions en plus, et des bonus, même limités. Cependant, l'édition française a une image peut-être meilleure. Aucun des deux formats ne respecte en fait le format original du film, allez savoir pourquoi.