Godzilla Minus One, le film de 2023
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Traduction du titre : Godzilla Moins Un.
Sorti au Japon le 3 novembre 2023.
Sorti aux USA le 1er décembre 2023.
Sorti en France le 7 décembre 2023.
Sorti en Angleterre pour le 15 décembre 2023.
De Takashi Yamazaki (également scénariste et aux effets spéciaux), d'après le film Godzilla de 1954 de Ishirō Honda; avec Ryunosuke Kamiki, Minami Hamabe, Yuki Yamada, Munetaka Aoki, Hidetaka Yoshioka, Sakura Ando, Kuranosuke Sasaki.
Pour adultes et adolescents.
(monstre géant, presse) Après la guerre, la situation économique du Japon a été réduite à zéro. Godzilla apparaît et plonge le pays dans un état de récession (d'où le titre "moins un" ?).
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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Le Voyage de Chihiro, la comédie musicale de 2022
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Spirited Away Live On Stage (2022)
Titre français : Le Voyage de Chihiro.
Ici la page de ce blog du film animé Le Voyage de Chihiro (2001)
Représenté à Tokyo du 28 février 2022 au 29 mars 2022 (deux ensembles de comédiens).
Annoncé en coffret 2 blu-rays américain SHOUT FACTORY (un blu-ray par ensemble de comédiens) le 14 novembre 2023.
De John Caird, avec Kanna Hashimoto et Mone Kamishiraishi dans le même rôle de Chihiro.
Pour tout public.
(fantasy urbaine, jeunesse) Son premier bouquet de fleur que ses camarades viennent de lui offrir pour son départ, la jeune Chihiro revient monter dans la voiture de ses parents, en route vers la nouvelle maison où les déménageurs sont censés d'avance apporter toutes leurs affaires. Seulement sur le chemin, son père se trompe de route et les voilà qui s'enfoncent dans une forêt à la route bosselée, jusqu'à s'arrêter en catastrophe devant un tunnel dans la montagne, gardé par deux idoles souriantes largement recouvertes de végétation. Ses parents veulent explorer le tunnel, Chihiro ne veut pas, mais la jeune fille a trop peur pour les attendre seule à l'entrée du tunnel.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cette comédie musicale.
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Le monstre sur le seuil, la nouvelle de 1937
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The Thing On The Door Step (1937)
Traduction du titre anglais : la chose sur le pas-de-porte.
Nouvelle écrite en 1933. Publié pour la première fois en janvier 1937 dans le magazine américain Weird Tales.
Traduit en français par Jacques Papy compilée en octobre 1956 dans Par delà le mur du sommeil pour DENOEL FR,
Traduction française de Jacques Papy révisée par Simone Lamblin pour LAFFONT FR
Traduction révisée ééditée en octobre 1994 dans Par delà le mur du sommeil pour DENOEL FR,
Traduction révisée réédité en décembre 1995 dans Le cauchemar d’Innsmouth pour J’AI LU FR,
Retraduit par Maxime Le Dain en janvier 2012 pour BRAGELONNE FR.
Retraduit par François Bon pour POINTS dans La couleur tombée du ciel suivi de la Chose sur le seuil, rééditée le 1er octobre 2020.
Retraduit par David Camus dans Le cycle de Providence pour MNEMOS FR, réédité en septembre 2021 et le 23 septembre 2022.
De Howard Philip Lovecraft.
Pour adultes et adolescents.
(dark fantasy urbaine, horreur, presse) Daniel Upton, le narrateur de l'histoire, explique qu'il a tué son meilleur ami, Edward Derby, et qu'il espère que son récit prouvera qu'il n'est pas un meurtrier. Il commence par décrire la vie et la carrière de Derby. Derby s'intéressait à l'occultisme depuis son plus jeune âge, ce qui l'a amené à se lier d'amitié avec Upton. Tous deux discutaient de mythologie obscure pendant leur temps libre. Lors de ses visites, Derby frappait toujours de la même façon : trois coups, une pause, puis deux coups supplémentaires sur le heurtoir ; Upton avait toujours été en mesure d'identifier Derby de cette façon.
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Le texte original anglais de Howard Philip Lovecraft de janvier 1937 pour le magazine Weird Tales US.
Ce texte est dans le domaine public.
The Thing on the Door-step
By H. P. LOVECRAFT
‘A powerful tale by one of the suprememasters of weird fiction—a tale in which the horror creeps and grows, to spring at last upon the reader in all its hideous totality.'
IT IS true that I have sent six bullets through the head of my best friend, and yet I hope to show by this statement that I am not his murderer, At first I shall be called a madman—madder than the man I shot in his cell at the Arkham Sanitarium. Later some of my readers will weigh each statement, correlate it with the known facts, and ask themselves how I could have believed otherwise than as I did after facing the evidence of that horror—that thing on the door-step.
Until then I also saw nothing but madness in the wild tales I have acted on. Even now I ask myself whether I was misled—or whether I am not mad after all. I do not know—but others have strange things to tell of Edward and Asenath Derby, and even the stolid police are at their wits’ ends to account for that last terrible visit. They have tried weakly to concoct a theory of a ghastly jest or warning by discharged servants; yet they know in their hearts that the truth is something infinitely more terrible and incredible.
So I say that I have not murdered Edward Derby. Rather have I avenged him, and in so doing purged the earth of a horror whose survival might have loosed untold terrors on all mankind. There are black zones of shadow close to our daily paths, and now and then some evil soul breaks a passage through. When that happens, the man who knows must strike before reckoning the consequences.
I have known Edward Pickman Derby all his life. Eight years my junior, he was so precocious that we had much in common from the time he was eight and I sixteen. He was the most phenomenal child scholar I have ever known, and at seven was writing verse of a somber, fantastic, almost morbid cast which astonished the tutors surrounding him. Perhaps his private education and coddled seclusion had something to do with his premature flowering. An only child, he had organic weaknesses which startled his doting parents and caused them to keep him closely chained to their side. He was never allowed out without his nurse, and seldom had a chance to play unconstrainedly with other children. All this doubtless fostered a strange secretive inner life in the boy, with imagination as his one avenue of freedom.
At any rate, his juvenile learning was prodigious and bizarre; and his facile writings such as to captivate me despite my greater age. About that time I had leanings toward art of a somewhat grotesque cast, and I found in this younger child a rare kindred spirit. What lay behind our joint love of shadows and marvels was, no doubt, the ancient, moldering, and subtly fearsome town in which we lived—witch-cursed, legendhaunted Arkham, whose huddled, sagging gambrel roofs and crumbling Georgian balustrades brood out the centuries beside the darkly muttering Miskatonic.
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La traduction au plus proche.
La Chose sur le seuil
par H. P. LOVECRAFT
‘Un conte puissant par l’un des maîtres suprêmes de la Bizarre Fiction—un conte dans lequel l’horreur rampe et grandit, the horror creeps and grows, pour sauter enfin au visage du lecteur dans toute sa hideuse totalité.'
IL EST vrai que j’ai envoyé six balles à travers la tête de mon meilleur ami, et pourtant j’espère démontrer par ce témoignage que je ne suis pas son meurtrier. En premier lieu on me qualifiera de fou furieux – plus fou que l’homme que j’ai abattu dans sa cellule capitonée du Sanitarium d’Arkham. Plus tard, quelques uns de mes lecteurs évalueront chacune de mes affirmations, les rapprocheront des faits connus, et se poseront la question de comment j’aurai pu croire autre chose que ce que j’ai cru après avoir été confronté à la preuve de cette horreur—à cette chose sur le seuil.
Et jusqu’alors, je n’y ai moi aussi rien vu que de la folie dans les fables délirantes qui m’ont fait passé à l’acte. Même à présent, je me demande encore si je me suis mépris—ou si je ne suis pas fou après tout. Je l’ignore—mais d’autres auront d’étranges choses à raconter à propos d’Edward et Asenath Derby, et même la police si butée serait bien en peine d’expliquer cette dernière, et si terrible visite. Ils ont faiblement essayé de concoter l’hypothèse d’une plaisanterie de très mauvais goût, ou la menace d’un domestique mis à la porte ; et pourtant ils savent en leur cœur que la vérité est quelque chose d’infiniment plus terrible et incroyable.
Alors je soutiendrai que je n’ai pas assassiné Edward Derby. Je l’ai plutôt vengé, et se faisant, j’ai purgé la Terre d’une horreur dont la survie aurait lâché des terreurs jamais articulées sur toute l’humanité. Il y a des zones d’ombres noire proche des chemins que nous suivons le jour, et de temps à autres quelque âme maléfique se fraye un passage à travers. Quand cela arrive, l’homme qui le sait doit frapper bien avant d’en mesurer les conséquences.
J’ai connu Edward Pickman Derby toute sa vie. De huit année mon cadet, il était si précoce que nous avions beaucoup en commun du temps qu’il avait hui ans et moi seize. Il était le plus phénoménal des écoliers que j’ai jamais connu, et à sept ans, il écrivait des vers d’un style sombre, fantastique, presque morbide, qui stupéfiaient les précepteurs qui l’entouraient. Peut-être que son éducation privée et son isolement choyé avait quelque chose à voir avec son épanouissement prématuré. Enfant unique, il avait une faiblesse biologique qui paniquait ses parents et les avait poussé à le garder toujours surveillé de près à leurs côtés. Il n’ était jamais autorisé à sortir sans une infirmière, et n’avait que rarement la chance de jouer librement avec les autres enfants. Tout cela sans doute aucun cultiva une étrange et secrète vie rêvée chez ce garçon, avec l’imagination comme seule avenue de liberté.
Par quelque bout qu’on le prenne, son apprentissage juvénile était prodigieux et bizarre; et sa facilité d’écriture me captivait, en dépit de mon âge plus avancé. Vers cette époque, j’étais attiré par l’art d’un style plutôt grotesque, et j’avais trouvé chez cet enfant plus jeune une rare âme sœur. Ce qui pavait notre amour commun des ombres et des merveilles était à l’évidence, l’ancienne, métamorphe et subtilement épouvantable ville dans laquelle nous vivions—Arkham infestée de sorcière et hantée par les légendes, dont les toits en bâtière recroquevillés et affaissés et les balustrades géorgiennes croulantes couvaient les siècles au bord de la sombre et murmurante Miskatonic.
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La traduction de Jacques Papy pour DENOEL FR.
LE MONSTRE SUR LE SEUIL
1
Il est vrai que j’ai logé six balles dans la tête de mon meilleur ami, et pourtant j’espère montrer par le présent récit que je ne suis pas son meurtrier. Tout d’abord, on dira que je suis fou, plus fou que l’homme que j’ai tué dans la maison de santé d’Arkham. Plus tard, certains de mes lecteurs pèseront chacune de mes assertions, les rattacheront aux faits connus, et se demanderont comment j’aurais pu avoir une opinion différente après m’être trouvé en présence de cette preuve abominable : le monstre sur le seuil de ma porte.
Jusqu’à ce moment-là, moi aussi je n’ai vu que folie dans les récits extravagants qui m’ont poussé à agir. Aujourd’hui encore je me demande si je ne me suis pas trompé, si, vraiment, je ne suis pas fou… Mais d’autres que moi ont d’étranges choses à raconter sur Edward et Asenath Derby, et les gens de la police eux-mêmes ne parviennent pas à expliquer cette dernière visite que j’ai reçue. Ils ont essayé de bâtir une théorie raisonnable : sinistre plaisanterie ou vengeance d’un domestique congédié ; mais, tout au fond d’eux-mêmes, ils savent bien que la vérité est infiniment plus terrible.
J’affirme donc que je n’ai pas assassiné Edward Derby. Je dirai plutôt que je l’ai vengé, et que, ce faisant, j’ai purgé la terre d’une horreur qui aurait pu déchaîner les pires désastres pour l’humanité. Il existe des zones d’ombre tout près des chemins de notre vie quotidienne, et, parfois, une âme maléfique sort des ténèbres. Quand cela se produit, l’homme qui en a connaissance doit frapper sans se préoccuper des conséquences possibles.
J’ai connu Edward Pickman Derby depuis sa plus tendre enfance. Il était si précoce que nous avions beaucoup de choses en commun alors qu’il avait huit ans et que j’en avais seize. C’était un élève pourvu de dons prodigieux. A sept ans, il écrivait des vers d’un genre fantastique, sombre, presque morbide, qui provoquèrent l’étonnement de ses professeurs privés. Fils unique, il souffrait de certaines faiblesses organiques qui poussèrent ses parents à le garder constamment auprès d’eux. Il ne sortait jamais sans sa gouvernante, et avait rarement l’occasion de jouer avec d’autres enfants. Tout cela contribua sans aucun doute à développer en lui une étrange vie intérieure, l’imagination étant son seul moyen d’évasion.
Quoi qu’il en soit, il possédait des connaissances phénoménales, et son œuvre poétique me séduisit. A cette époque, j’avais un penchant marqué pour le bizarre dans le domaine de l’art ; c’est pourquoi je découvris entre cet enfant et moi-même des affinités très grandes. A l’arrière-plan de notre amour commun des ombres et des merveilles, il y avait, sans aucun doute, l’antique et redoutable ville où nous vivions : cette vieille cité d’Arkham, maudite par les sorcières, hantée par les légendes, dont les toits en croupe affaissés bordent les eaux murmurantes du Miskatonic.
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Ender's Game, la stratégie Ender, le roman de 1977
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Ender’sGame (1977)
Ce roman a obtenu le prix Hugo en 1986.
Sorti d’abord sous la forme d’une nouvelle dans le magazine Analog d’août 1977.
Sorti aux USA chez TOR US en 1985,
Traduit en français par Daniel Lemoine le 17 juin 1986 chez OPTA, Club du Livre d’Anticipation (grand format) ; réédité en juin 1989 au LIVRE DE POCHE ; réédité en janvier 1993 ; réédité septembre 1994 chez J’AI LU, réédité en juillet 1995, juillet 1996, 1998, 2000 ; mars 2001, janvier 2002, février 2009 ;
Traduit en français par Sébastien Guillot de août 2012 pour J’AI LU MILLENAIRE (grand format), réédité en septembre 2013 chez J’AI LU (poche), en avril 2014, novembre 2014, juillet 2017.
De Orson Scott Card.
Pour adultes et adolescents.
(Space opera) Troisième enfant d’un couple dans un futur où cela est devenu illégal, Andrew Wiggins a été conçu sur ordre de l’armée, en quête du commandant idéal qui triompherait des Doryphores. A six ans, on lui retire le moniteur qui permettait de voir par ses yeux : à présent sans protection apparente, Wiggins est menacé par une bande de gamin de son âge. Il abat involontairement, mais définitivement son ennemi, le chef de la bande — ce qui est la première preuve aux yeux de l’armée que Wiggins est bien Ender, en français le Finisseur, celui qui mettra fin aux invasions extraterrestres…
***
Le texte original d'Orson Scott Card pour la nouvelle de 1977 pour Analog d’août 1977
No simulator can reproduce all the elements of battle.
“Whatever your gravity is when you get to the door, remember—the enemy’s gate is down. If you step through your own door like you’re out for a stroll, you’re a big target and you deserve to get hit. With more than a flasher.” Ender Wiggin paused and looked over the group. Most were just watching him nervously. A few understanding. A few sullen and resisting.
First day with this army, all fresh from the teacher squads, and Ender had forgotten how young new kids could be. He’d been in it for three years, the’d had six months—nobody over nine years old in the whole buch. But they were his. At eleven, he was half a year early to be a commander. He’d had a toon of his own and knew a few tricks but there were forty in his new army. Green. All marksmen with a flasher, all in top shape, or they wouldn’t be here—but they were all just as likely as not to get wiped out first time into battle.
“Remember,’ he went on, “they can’t see you till you get through that door. But the second you’re out, they’ll be on you. So hit that door the way you want to be when they shoot at you. Legs up under you, going straight down.” He pointed at a sullen kid who looked like he was only seven, the smallest of them all. “Which way is down, greenoh!”
“Toward the enemy door.” The answer was quick. It was also surly, saying, « yeah, yeah, now get on with the important stuff. »
“Name, kid?”
“Bean.”
“Get that for size or for brains?”
***
La traduction au plus proche de la nouvelle de 1977 pour Analog d’août 1977
Aucun simulateur ne peut reproduire tous les éléments de la bataille.
« Quelle que soit la gravité, quand vous arrivez à la porte, rappelez-vous : le portail enemi est en bas. »
Si vous franchissez votre propre seuil comme si vous sortiez vous promener, vous n’êtes qu’une grosse cible et vous méritez d’être abattu. Par un truc plus dangereux qu’un flasheur. » Ender Wiggin fut une pause et considéra le groupe. Beaucoup étaient juste à le regarder avec nervosité. Un peu comprenaient. Un peu faisaient la tête et resistaient.
Premier jour avec cette armée, tous fraîchement sortis des escouades élémentaires ; et Ender avait oublié à quel point les nouveaux gamins pouvaient être jeunes. Il était dans le jus depuis trois ans, et eux n’auraient eu que six mois — aucun âgé de plus de neuf ans dans tout le lot. Mais ils étaient à lui. A onze ans, il était en avance d’une demi année pour être commandant. Il avait sa propre section et connaissait quelques tours, mais il étaient quarante dans sa nouvelle aréme. Des pelouse. Tous tireurs d’élite avec un flasheur, tous au top de leur forme, ou ils ne seraient pas là — mais ils n’avaient pas plus de chance de survivre à leur première bataille.
« Rappelez-vous, il continua, « Ils ne peuvent pas vous voir avant que vous ayez passé ce seuil. Mais à la seconde où vous êtes dehors, ils vous serreront. Alors sautez le pas pour arriver comme vous voulez être quand ils vous tireront dessus. Les jambes sous vous, pointant vers le bas. » il pointa du doigt un gamin qui faisait la tête qui avait l’air d’avoir seulement sept ans, le plus petit d’entre eux. « Où est le bas, Pelouse ? »
« Vers la porte de l’ennemi. » La réponse était vive. Elle était aussi agressive, pour signifier : « ouais, ouais, maintant passe aux trucs importants. »
« Ton nom, gamin ? »
« Fève. »
« Rapport à la taille de ton cerveau ? »
***
Le texte original de 1985 du roman d’Orson Scott Card pour Tor.
1
Third
"I've watched through his eyes, I've listened through his ears, and tell you he's the one. Or at least as close as we're going to get."
That's what you said about the brother."
"The brother tested out impossible. For other reasons. Nothing to do with his ability."
"Same with the sister. And there are doubts about him. He's too malleable. Too willing to submerge himself in someone else's will."
"Not if the other person is his enemy."
"So what do we do? Surround him with enemies all the time?"
"If we have to."
"I thought you said you liked this kid."
"If the buggers get him, they'll make me look like his favorite uncle."
"All right. We're saving the world, after all. Take him."
***
The monitor lady smiled very nicely and tousled his hair and said, "Andrew, I suppose by now you're just absolutely sick of having that horrid monitor. Well, I have good news for you. That monitor is going to come out today. We're going to just take it right out, and it won't hurt a bit."
Ender nodded. It was a lie, of course, that it wouldn't hurt a bit. But since adults always said it when it was going to hurt, he could count on that statement as an accurate prediction of the future. Sometimes lies were more dependable than the truth.
"So if you'll just come over here, Andrew, just sit right up here on the examining table. The doctor will be in to see you in a moment."
The monitor gone. Ender tried to imagine the little device missing from the back of his neck. I'll roll over on my back in bed and it won't be pressing there. I won't feel it tingling and taking up the heat when I shower.
And Peter won't hate me anymore. I'll come home and show him that the monitor's gone, and he'll see that I didn't make it, either. That I'll just be a normal kid now, like him. That won't be so bad then. He'll forgive me that I had my monitor a whole year longer than he had his. We'll be-- not friends, probably. No, Peter was too dangerous. Peter got so angry. Brothers, though. Not enemies, not friends, but brothers-- able to live in the same house. He won't hate me, he'll just leave me alone. And when he wants to play buggers and astronauts, maybe I won't have to play, maybe I can just go read a book.
But Ender knew, even as he thought it, that Peter wouldn't leave him alone. There was something in Peter's eyes, when he was in his mad mood, and whenever Ender saw that look, that glint, he knew that the one thing Peter would not do was leave him alone. I'm practicing piano, Ender. Come turn the pages for me. Oh, is the monitor boy too busy to help his brother? Is he too smart? Got to go kill some buggers, astronaut? No, no, I don't want your help. I can do it on my own, you little bastard, you little Third.
"This won't take long, Andrew," said the doctor.
***
La traduction au plus proche du texte du roman.
1
Troisième
« J’ai regardé par ses yeux, j’ai écouté par ses oreilles, et je vous dis que c’est lui. Ou pour le moins, le plus proche de ce que nous aurons jamais. »
« C’est ce que vous disiez déjà à propos du frère. »
« Le frère a été testé impossible. Pour d’autres raisons. Rien à voir avec ses capacités. »
“De même pour la soeur. Et il a des doutes à son sujet. Il est trop malléable. Trop prompt à se laisser submergé par la volonté d’un autre. »
« Pas si l’autre personne est son ennemi. »
« Alors qu’est-ce qu’on fait ? On le cerne d’ennemis tout le temps ? »
« S’il le faut. »
« Je pensais vous avoir entendu dire que vous aimiez ce gamin. »
« Si les punaises le tuent, on me fera jouer le rôle de son oncle favori. »
« D’accord. Nous savons le monde, après tout. Prenez-le. »
*
La dame du moniteur sourit très gentiment et ébouriffa ses cheveux et dit. « Andrew, je suppose désormais que vous en avez absolument assez d’avoir cet horrible moniteur. Eh bien, j’ai de bonnes nouvelles pour vous. Ce moniteur va devoir partir aujourd’hui. Nous allons l’extirper, et cela ne fera pas le moindre mal.”
Ender hocha la tête. C’était un mensonge, bien sûr, que cela ne ferait pas le moindre mal. Mais comme les adultes le disait toujours quand ça allait faire mal, il pouvait tenir cette affirmation comme une prédiction exacte du futur. Parfois, les mensonges sont plus fiables que la vérité.
***
La traduction de 1986 de Daniel Lemoine pour OPTA et J’AI LU.
1
TROISIEME
— J’ai vu à travers ses yeux, j’ai entendu à travers ses oreilles, et je vous assure que c’est le bon. De toute façon nous ne trouverons pas mieux ?
— C’est-ce que vous avez dit à propos de son frère.
— Le frère s’est révélé impossible. Pour d’autres raisons. Rien à voir avec ses aptitudes.
— La même chose avec la sœur. Et il y a des doutes en ce qui le concerne. Il est trop influençable. Il est trop enclin à s’abandonner à une volonté extérieure.
— Pas si cette volonté est celle d’un ennemi.
— Alors que devons-nous faire ? L’entourer continuellement d’ennemis ?
— S’il le faut.
— J’ai cru entendre dire que vous aimiez bien cet enfant.
— Si les doryphores finissent par l’avoir, on me fera passer pour son oncle préféré.
— Très bien. Nous sauvons le monde après tout. Prenez-le.
La femme responsable du moniteur sourit avec beaucoup de gentillesse, lui ébouriffa les cheveux et dit :
— Andrew, je présume que tu en as plus qu’assez de cet horrible moniteur. Eh bien, je vais t’annoncer une bonne nouvelle. Le moniteur va disparaître aujourd’hui même. Nous allons le retirer, tout simplement, et tu ne sentiras rien du tout.
Ender hocha la tête. Elle avait menti, bien entendu, en disant qu’il ne sentirait rien. Mais comme les adultes disaient toujours cela lorsqu’ils allaient lui faire mal, il pouvait estimer que cette affirmation était une prédiction exacte de l’avenir. Parfois, il était plus facile de se fier aux mensonges qu’à la vérité.
***
La nouvelle traduction d’août 2012 de Sébastien Guillot pour J’AI LU
1
Troisième
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« J’ai regardé par ses yeux, j’ai écouté par ses oreilles, et je vous dis que c’est le bon. Ou du moins le meilleur que nous pourrons trouver. »
« C’est-ce que vous disiez à propos de son frère. »
« Le frère s’est révélé inadéquat. Pour d’autres raisons. Rien à voir avec ses aptitudes. »
« Pareil avec la sœur. Et il y a des doutes à son propos. Il est trop influençable. Trop prompt à se laisser submerger par les désirs d’autrui. »
« Sauf s’il s’agit d’un ennemi. »
« Que faut-il faire dans ce cas ? L’entourer en permanence d’ennemis ? »
« S’il le faut ».
« J’avais cru vous entendre dire que vous aimiez bien cet enfant. »
« Si les doryphores l’attrapent, ils me feront passer pour son oncle préféré. »
« Très bien. Nous sauvons le monde, après tout. Allez-y. »
La responsable du moniteur lui adressa son plus beau sourire, lui ébouriffa les cheveux et dit : « Andrew, tu dois en avoir plus qu’assez de cet horrible moniteur. Eh bien, j’ai une bonne nouvelle pour toi. Il va disparaître aujourd’hui. Nous allons le retirer complètement, et tu ne vas rien sentir du tout. »
Ender hocha la tête. C’était un mensonge, bien sûr — qu’il n’allait rien sentir. Mais vu que les adultes disaient toujours ça quand ça allait faire mal, il pouvait considérer cette affirmation comme une juste prédiction de l’avenir. Parfois, les mensonges se révélaient plus fiables que la vérité.
***
Dracula, le roman de 1897 de Bram Stocker
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Dracula (1897)
Sorti le 26 mai 1897 en Angleterre chez ARCHIBALD CONSTABLE AND COMPANY (Londres).
De très nombreuses fois traduit et réédité.
De Bram Stoker.
Pour adultes et adolescents.
(roman épistolaire d’épouvante fantastique gothique) Jonathan Harker, un avocat anglais nouvellement diplômé, rend visite au comte Dracula dans son château des Carpates pour l'aider à acheter une maison près de Londres... Pendant ce temps, à Whitby, Lucy Westenra décrit dans une lettre à sa meilleure amie, Mina Murray, la fiancée de Jonathan Harker, les demandes en mariage du Dr John Seward, de Quincey Morris et d'Arthur Holmwood. Lucy accepte celle de Holmwood, mais tous restent amis. Mina rejoint Lucy en vacances à Whitby. Lucy commence à faire du somnambulisme.
***
Le texte original de Bram Stoker de 1897
(domaine public)
Whitby
9 August.—The sequel to the strange arrival of the derelict in the storm last night is almost more startling than the thing itself. It turns out that the schooner is a Russian from Varna, and is called the Demeter. She is almost entirely in ballast of silver sand, with only a small amount of cargo—a number of great wooden boxes filled with mould. This cargo was consigned to a Whitby solicitor, Mr. S. F. Billington, of 7, The Crescent, who this morning went aboard and formally took possession of the goods consigned to him. The Russian consul, too, acting for the charter-party, took formal possession of the ship, and paid all harbour dues, etc. Nothing is talked about here to-day except the strange coincidence; the officials of the Board of Trade have been most exacting in seeing that every compliance has been made with existing regulations. As the matter is to be a “nine days’ wonder,” they are evidently determined that there shall be no cause of after complaint. A good deal of interest was abroad concerning the dog which landed when the ship struck, and more than a few of the members of the S. P. C. A., which is very strong in Whitby, have tried to befriend the animal. To the general disappointment, however, it was not to be found; it seems to have disappeared entirely from the town. It may be that it was frightened and made its way on to the moors, where it is still hiding in terror. There are some who look with dread on such a possibility, lest later on it should in itself become a danger, for it is evidently a fierce brute. Early this morning a large dog, a half-bred mastiff belonging to a coal merchant close to Tate Hill Pier, was found dead in the roadway opposite to its master’s yard. It had been fighting, and manifestly had had a savage opponent, for its throat was torn away, and its belly was slit open as if with a savage claw.
Later.—By the kindness of the Board of Trade inspector, I have been permitted to look over the log-book of the Demeter, which was in order up to within three days, but contained nothing of special interest except as to facts of missing men. The greatest interest, however, is with regard to the paper found in the bottle, which was to-day produced at the inquest; and a more strange narrative than the two between them unfold it has not been my lot to come across. As there is no motive for concealment, I am permitted to use them, and accordingly send you a rescript, simply omitting technical details of seamanship and supercargo. It almost seems as though the captain had been seized with some kind of mania before he had got well into blue water, and that this had developed persistently throughout the voyage. Of course my statement must be taken cum grano, since I am writing from the dictation of a clerk of the Russian consul, who kindly translated for me, time being short.
LOG OF THE “DEMETER.”
Varna to Whitby.
Written 18 July, things so strange happening, that I shall keep accurate note henceforth till we land.
On 6 July we finished taking in cargo, silver sand and boxes of earth. At noon set sail. East wind, fresh. Crew, five hands ... two mates, cook, and myself (captain).
On 11 July at dawn entered Bosphorus. Boarded by Turkish Customs officers. Backsheesh. All correct. Under way at 4 p. m.
On 12 July through Dardanelles. More Customs officers and flagboat of guarding squadron. Backsheesh again. Work of officers thorough, but quick. Want us off soon. At dark passed into Archipelago.
On 13 July passed Cape Matapan. Crew dissatisfied about something. Seemed scared, but would not speak out.
On 14 July was somewhat anxious about crew. Men all steady fellows, who sailed with me before. Mate could not make out what was wrong; they only told him there was something, and crossed themselves. Mate lost temper with one of them that day and struck him. Expected fierce quarrel, but all was quiet.
On 16 July mate reported in the morning that one of crew, Petrofsky, was missing. Could not account for it. Took larboard watch eight bells last night; was relieved by Abramoff, but did not go to bunk. Men more downcast than ever. All said they expected something of the kind, but would not say more than there was something aboard. Mate getting very impatient with them; feared some trouble ahead.
On 17 July, yesterday, one of the men, Olgaren, came to my cabin, and in an awestruck way confided to me that he thought there was a strange man aboard the ship. He said that in his watch he had been sheltering behind the deck-house, as there was a rain-storm, when he saw a tall, thin man, who was not like any of the crew, come up the companion-way, and go along the deck forward, and disappear. He followed cautiously, but when he got to bows found no one, and the hatchways were all closed. He was in a panic of superstitious fear, and I am afraid the panic may spread. To allay it, I shall to-day search entire ship carefully from stem to stern.
Later in the day I got together the whole crew, and told them, as they evidently thought there was some one in the ship, we would search from stem to stern. First mate angry; said it was folly, and to yield to such foolish ideas would demoralise the men; said he would engage to keep them out of trouble with a handspike. I let him take the helm, while the rest began thorough search, all keeping abreast, with lanterns: we left no corner unsearched. As there were only the big wooden boxes, there were no odd corners where a man could hide. Men much relieved when search over, and went back to work cheerfully. First mate scowled, but said nothing.
22 July.—Rough weather last three days, and all hands busy with sails—no time to be frightened. Men seem to have forgotten their dread. Mate cheerful again, and all on good terms. Praised men for work in bad weather. Passed Gibralter and out through Straits. All well.
24 July.—There seems some doom over this ship. Already a hand short, and entering on the Bay of Biscay with wild weather ahead, and yet last night another man lost—disappeared. Like the first, he came off his watch and was not seen again. Men all in a panic of fear; sent a round robin, asking to have double watch, as they fear to be alone. Mate angry. Fear there will be some trouble, as either he or the men will do some violence.
28 July.—Four days in hell, knocking about in a sort of maelstrom, and the wind a tempest. No sleep for any one. Men all worn out. Hardly know how to set a watch, since no one fit to go on. Second mate volunteered to steer and watch, and let men snatch a few hours’ sleep. Wind abating; seas still terrific, but feel them less, as ship is steadier.
29 July.—Another tragedy. Had single watch to-night, as crew too tired to double. When morning watch came on deck could find no one except steersman. Raised outcry, and all came on deck. Thorough search, but no one found. Are now without second mate, and crew in a panic. Mate and I agreed to go armed henceforth and wait for any sign of cause.
30 July.—Last night. Rejoiced we are nearing England. Weather fine, all sails set. Retired worn out; slept soundly; awaked by mate telling me that both man of watch and steersman missing. Only self and mate and two hands left to work ship.
1 August.—Two days of fog, and not a sail sighted. Had hoped when in the English Channel to be able to signal for help or get in somewhere. Not having power to work sails, have to run before wind. Dare not lower, as could not raise them again. We seem to be drifting to some terrible doom. Mate now more demoralised than either of men. His stronger nature seems to have worked inwardly against himself. Men are beyond fear, working stolidly and patiently, with minds made up to worst. They are Russian, he Roumanian.
2 August, midnight.—Woke up from few minutes’ sleep by hearing a cry, seemingly outside my port. Could see nothing in fog. Rushed on deck, and ran against mate. Tells me heard cry and ran, but no sign of man on watch. One more gone. Lord, help us! Mate says we must be past Straits of Dover, as in a moment of fog lifting he saw North Foreland, just as he heard the man cry out. If so we are now off in the North Sea, and only God can guide us in the fog, which seems to move with us; and God seems to have deserted us.
3 August.—At midnight I went to relieve the man at the wheel, and when I got to it found no one there. The wind was steady, and as we ran before it there was no yawing. I dared not leave it, so shouted for the mate. After a few seconds he rushed up on deck in his flannels. He looked wild-eyed and haggard, and I greatly fear his reason has given way. He came close to me and whispered hoarsely, with his mouth to my ear, as though fearing the very air might hear: “It is here; I know it, now. On the watch last night I saw It, like a man, tall and thin, and ghastly pale. It was in the bows, and looking out. I crept behind It, and gave It my knife; but the knife went through It, empty as the air.” And as he spoke he took his knife and drove it savagely into space. Then he went on: “But It is here, and I’ll find It. It is in the hold, perhaps in one of those boxes. I’ll unscrew them one by one and see. You work the helm.” And, with a warning look and his finger on his lip, he went below. There was springing up a choppy wind, and I could not leave the helm. I saw him come out on deck again with a tool-chest and a lantern, and go down the forward hatchway. He is mad, stark, raving mad, and it’s no use my trying to stop him. He can’t hurt those big boxes: they are invoiced as “clay,” and to pull them about is as harmless a thing as he can do. So here I stay, and mind the helm, and write these notes. I can only trust in God and wait till the fog clears. Then, if I can’t steer to any harbour with the wind that is, I shall cut down sails and lie by, and signal for help....
It is nearly all over now. Just as I was beginning to hope that the mate would come out calmer—for I heard him knocking away at something in the hold, and work is good for him—there came up the hatchway a sudden, startled scream, which made my blood run cold, and up on the deck he came as if shot from a gun—a raging madman, with his eyes rolling and his face convulsed with fear. “Save me! save me!” he cried, and then looked round on the blanket of fog. His horror turned to despair, and in a steady voice he said: “You had better come too, captain, before it is too late. He is there. I know the secret now. The sea will save me from Him, and it is all that is left!” Before I could say a word, or move forward to seize him, he sprang on the bulwark and deliberately threw himself into the sea. I suppose I know the secret too, now. It was this madman who had got rid of the men one by one, and now he has followed them himself. God help me! How am I to account for all these horrors when I get to port? When I get to port! Will that ever be?
4 August.—Still fog, which the sunrise cannot pierce. I know there is sunrise because I am a sailor, why else I know not. I dared not go below, I dared not leave the helm; so here all night I stayed, and in the dimness of the night I saw It—Him! God forgive me, but the mate was right to jump overboard. It was better to die like a man; to die like a sailor in blue water no man can object. But I am captain, and I must not leave my ship. But I shall baffle this fiend or monster, for I shall tie my hands to the wheel when my strength begins to fail, and along with them I shall tie that which He—It!—dare not touch; and then, come good wind or foul, I shall save my soul, and my honour as a captain. I am growing weaker, and the night is coming on. If He can look me in the face again, I may not have time to act.... If we are wrecked, mayhap this bottle may be found, and those who find it may understand; if not, ... well, then all men shall know that I have been true to my trust. God and the Blessed Virgin and the saints help a poor ignorant soul trying to do his duty....
Of course the verdict was an open one. There is no evidence to adduce; and whether or not the man himself committed the murders there is now none to say. The folk here hold almost universally that the captain is simply a hero, and he is to be given a public funeral. Already it is arranged that his body is to be taken with a train of boats up the Esk for a piece and then brought back to Tate Hill Pier and up the abbey steps; for he is to be buried in the churchyard on the cliff. The owners of more than a hundred boats have already given in their names as wishing to follow him to the grave.
No trace has ever been found of the great dog; at which there is much mourning, for, with public opinion in its present state, he would, I believe, be adopted by the town. To-morrow will see the funeral; and so will end this one more “mystery of the sea.”
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La traduction au plus proche
Whitby
9 août.— La suite de l’étrange arrivée de l’épave dans l’orage de la nuit dernière est presque plus choquante que la chose elle-même. Il s’avère que la goéellette est russe de Varna, et se nomme la Demeter. Elle est presque entièrement lestée de sable argenté, avec seulement une petite quantité de cargaison— un certain nombre de grandes caisses de bois remplie de terre battue. Cette cargaison était à remettre à un avocat d’affaire de Whitby, Mr. S. F. Billington, sis au 7, Le Croissant, qui ce matin monta à bord et prit formellement possession des marchandises à lui remettre. Le consul russe, également, représentant l’armateur, prit possession formelle du vaisseau, et paya pour tous les frais de mouillage, etc. (…).
JOURNAL DE BORD DE LA DEMETER.
De Varna à Whitby.
Ecrit le 18 juillet, des choses si étranges survenant, je me dois d’n prendre précisément note depuis ce jour jusqu’à ce que nous touchions terre.
Le 6 juillet, achevons de charger la cargaison, du sable argenté et des caisses de terre. A midi, faisons voile. Vent d’Est, frais. L’équipage, cinq membres… deux lieutenants, le cuisinier et moi-même (capitaine).
Le 11 juillet à l’aube, entrâmes dans le Bosphore. Abordé par deux officiers des douanes turcs. Bakchich. Tout en règle. Repartons vers 4 heures de l’a.m.
Le 12 juillet passons les Dardanelles. Encore des officiers des douanes et bateau battant pavillon d’une patrouille naval. Bakchich à nouveau. Travail des officiers sérieux mais rapide. Nous veulent repartis tôt. À la nuit, entrons dans la Mer Egée.
Le 13 juillet, passons le Cap Matapan. Equipage mécontent à propos de quelque chose. Semble effrayé, ne veut pas parler.
Le 14 juillet, suis quelque part anxieux à propos de l’équipage. Les hommes, tous des gars fiables, qui ont déjà navigué avec moi. Le lieutenant n’arrive pas à comprendre ce qui ne va pas ; ils lui ont seulement dit qu’il y avait quelque chose, et tous se sont signés. Mon second a perdu son sang froid avec l’un d’eux ce jour et l’a frappé. M’attendait à une querelle violente, mais tout est resté calme.
Le 16 juillet, le lieutenant rapporte ce matin qu’un des membres de l’équipage, Petrofsky, est manquant. Pas trouvé de raison. Avait pris le quart de huit heures la nuit dernière; fut relevé par Abramoff, mais n’est pas allé se coucher. Les hommes sont plus abattus que jamais. Tous ont dit qu’ils s’attendaient à quelque chose de ce genre, mais n’ont rien voulu dire de plus, sinon qu’il y avait quelque chose à bord. Mon second devient très impatient avec eux ; je crains des problèmes à venir.
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La traduction de 1920 de Ève et Lucie Paul-Margueritte
(domaine public)
Whitby, 9 août
Les conséquences de l’arrivée inattendue de ce bateau étranger, pendant la tempête de la nuit dernière, sont presque plus étonnantes que le fait lui-même. On sait à présent que ce petit bâtiment est russe, qu’il vient de Varna et qu’il s’appelle le Demeter. Il est presque entièrement lesté de sable, n’ayant qu’une cargaison peu importante — des caisses remplies de terreau — expédiée à l’adresse d’un solicitor de Whitby, Mr S.F. Billington, 7, The Crescent, qui, dès ce matin est venu à bord prendre réglementairement possession des marchandises qu’on lui envoyait. Le consul de Russie, de son côté, après avoir signé la charte-partie, prit officiellement possession du bateau et remplit toutes les autres formalités. À Whitby, aujourd’hui, on ne parle que de l’étrange événement. On s’intéresse aussi beaucoup au chien qui a sauté à terre dès que la goélette eut touché le rivage ; presque tous les membres de la S.P.C.A, qui est fort influente ici, auraient voulu se faire un ami de cette bête. Mais, au désappointement général, on ne l’a pas retrouvée. Peut-être le chien a-t-il été si effrayé qu’il s’est sauvé vers les landes, où il se cache encore. Certains redoutent cette éventualité et y voient un réel danger, car l’animal, disent-ils, est évidemment féroce. De bonne heure, ce matin, un grand chien, appartenant à un marchand de charbon qui habite près du port, a été trouvé mort sur la route, juste en face de la maison de son maître. Visiblement, il s’était battu contre un adversaire puissant et cruel, car il avait la gorge véritablement déchirée et le ventre ouvert comme par des griffes sauvages.
Quelques heures plus tard
L’inspecteur du ministère du Commerce a bien voulu me permettre d’ouvrir le journal de bord du Demeter, qui fut régulièrement tenu jusqu’à trois jours d’ici ; mais il ne contenait rien d’intéressant, hormis ce qui concerne les pertes humaines. En revanche, le rouleau de feuilles de papier trouvé dans la bouteille et que l’on a produit aujourd’hui à l’enquête offre le plus haut intérêt ; pour ma part, je n’ai jamais eu connaissance d’un récit plus étrange. On m’a permis de le transcrire ici à l’intention de mes lecteurs ; j’omets simplement les détails techniques. À lire ces feuillets, il semble que le capitaine ait été pris d’une sorte de folie avant même d’avoir atteint le large et que le mal n’ait fait que s’aggraver pendant le voyage. On devra se rappeler que j’écris sous la dictée d’un secrétaire du consul de Russie qui me traduit le texte.
Journal de bord du « Demeter » de Varna à Whitby
« Des événements si extraordinaires ont eu lieu jusqu’à ce jour, 18 juillet, que je veux désormais, tenir un journal jusqu’à notre arrivée à Whitby.
Le 6 juillet, nous avons terminé le chargement du bateau — sable et caisses remplies de terre. À midi, nous prenions la mer. Vent d’est, assez frais. L’équipage est composé de cinq hommes, deux officiers en second, le cuisinier et moi, le capitaine.
Le 11 juillet, à l’aube, nous entrions dans le Bosphore. Les employés de la douane turque sont montés à bord. Bakchich. Tous très corrects. Repartis à quatre heures de l’après-midi.
Le 12 juillet, passé les Dardanelles. Encore des agents de la douane et bakchich de nouveau. Tout cela s’est fait très vite. Ils désiraient nous voir partir au plus tôt. Le soir, nous passions l’Archipel.
Le 13 juillet, nous arrivions au cap Matapan. L’équipage semblait mécontent, on eût dit que les hommes avaient peur de quelque chose, mais aucun ne voulait parler.
Le 14, je commençai à être assez inquiet à leur sujet. Je savais que je pouvais compter sur ces hommes, j’ai souvent navigué avec eux. Mon second ne comprenait pas plus que moi ce qui se passait ; les hommes lui dirent seulement, en se signant, qu’il y avait quelque chose. Il se mit en colère contre l’un deux et le frappa. À part cela, aucun incident.
Le 16 au matin, le second vint me dire que l’un des hommes, Petrofsky, manquait. Chose inexplicable. Il a pris le quart à bâbord à huit heures, hier soir, puis a été relevé par Abramoff ; mais on ne l’a pas vu qui allait se coucher. Les autres étaient plus abattus que jamais ; à les entendre, ils redoutaient depuis quelque temps une disparition de cette sorte, mais, quand on les questionnait, ils persistaient à répondre seulement qu’il y avait quelque chose à bord. Le second, finalement, s’est fâché ; il redoutait une mutinerie.
Le 17 juillet, hier, Olgaren, un matelot, est venu me trouver et m’a confié avec effroi qu’il pensait qu’un homme étranger à l’équipage se trouvait à bord. Il m’a raconté que, pendant son quart, alors qu’il s’abritait du gros temps derrière le rouf, il avait aperçu un homme grand et mince qui ne ressemblait à aucun des nôtres, apparaître sur le pont, se diriger vers la proue et disparaître ; il voulut le suivre, mais quand il arriva à l’avant, il ne vit personne et toutes les écoutilles étaient fermées. Il était encore en proie à une panique quasi superstitieuse, et je crains que cette panique ne gagne tout l’équipage. Pour les rassurer tous, aujourd’hui, je vais entièrement fouiller le bateau.
Je viens de rassembler les hommes et je leur ai dit que, puisqu’ils croyaient qu’il y avait un inconnu à bord, nous allions le chercher partout, de la proue à la poupe.
Le second me désapprouva, s’écria que c’était ridicule de céder ainsi à des propos stupides et que cela ne pouvait que démoraliser davantage ceux qui les tenaient. Il ajouta qu’il s’engageait à les faire revenir à plus de sagesse en se servant d’une barre de cabestan. Le laissant au gouvernail, je partis avec les autres, lanternes à la main, fouiller le bâtiment ; nous ne négligeâmes pas le moindre coin où un homme eût pu se cacher. Nos recherches terminées, chacun se sentit soulagé, et retourna joyeux à sa tâche. Le second me regardait de travers, mais il ne me dit rien.
22 juillet
Gros temps depuis trois jours, et tous ont fort à faire à s’occuper des voiles. Pas le temps d’avoir peur ; il semble même qu’ils n’y pensent plus. Le second aussi est à nouveau de bonne humeur. Félicité les hommes de leur bon travail par cette houle. Passé Gibraltar et entré dans le Détroit. Tout va bien.
24 juillet
Décidément, la malédiction nous poursuit. Un homme déjà manquait et, en entrant dans la baie de Biscay toujours par gros temps, hier soir, nous nous sommes aperçus qu’un autre avait disparu. Comme le premier, il venait d’être relevé de son quart, et on ne l’a pas revu. De nouveau, c’est la panique générale ; les hommes font leur quart deux à deux, car ils ne veulent plus se trouver seuls. Le second s’est mis en colère. Je crains quelque éclat, soit de sa part, soit de la part de l’équipage.
28 juillet
Un véritable enfer, depuis quatre jours ; le vent souffle en tempête ; personne ne dort plus, tout le monde est épuisé. Aucun des hommes n’est plus capable de faire son quart. Le second officier s’est proposé pour faire le quart et tenir la barre en même temps afin que les hommes puissent se reposer quelques heures et essayer de dormir. Le vent s’apaise un peu, mais les vagues sont encore très fortes ; toutefois, on ressent moins leurs secousses, le bateau est plus stable.
29 juillet
Autre tragédie. Cette nuit, un seul homme à la fois a pris le quart, étant donné leur fatigue à tous. Quand le matelot qui devait le remplacer le matin est monté sur le pont, il n’y a trouvé personne, excepté l’homme à la barre. À son cri de terreur, nous sommes tous accourus sur le pont, mais nos recherches ont été vaines. Nous n’avons plus de lieutenant. Nouvel affolement de l’équipage. Avec le second, j’ai décidé de nous armer et d’attendre les événements…
30 juillet
Dernière nuit sans doute. Heureux que nous approchions de l’Angleterre. Beau temps, toutes les voiles sont déployées. Je me suis couché, n’en pouvant plus ; j’ai dormi profondément ; mais le second m’a réveillé en m’annonçant que les deux hommes de quart avaient disparu, de même que celui qui tenait la barre. Nous ne sommes plus que quatre à bord — moi, le second et deux matelots.
1er août
Deux jours de brouillard et pas une voile en vue. J’avais espéré qu’une fois dans la Manche nous pourrions recevoir du secours… Comme il nous est impossible de manœuvrer les voiles (je n’ose pas les faire amener, de crainte que l’on n’arrive plus à les déployer) nous devons courir vent arrière. On dirait que nous sommes chassés, vers un terrible destin. Le second est maintenant plus découragé qu’aucun des deux matelots. Il est dur de tempérament, mais on dirait que toute son énergie s’est retournée contre lui-même et le ronge de l’intérieur. Les deux hommes, eux, ne songent même plus à avoir peur ; ils continuent simplement à travailler avec patience, s’attendant au pire. Ils sont Russes, le second est Roumain.
2 août, minuit
Endormi depuis quelques minutes à peine, je viens de m’éveiller en entendant un cri poussé, m’a-t-il semblé, à mon hublot. Mais il m’a été impossible de rien voir, à cause du brouillard. En toute hâte, je suis monté sur le pont, où j’ai rencontré le second qui accourait, lui aussi. Il me dit avoir également entendu ce cri mais que, arrivant presque aussitôt sur le pont, il n’a pas vu l’homme qui était de quart. Encore un disparu. Que le seigneur veuille nous protéger ! D’après ce que dit le second, nous sommes maintenant dans la mer du Nord, et seul Dieu peut nous guider à travers ce brouillard qui semble avancer vers nous ; mais Dieu semble nous avoir abandonnés !
3 août
À minuit, j’ai voulu aller relever l’homme qui tenait la barre mais quelle ne fut pas ma stupeur ! Personne n’était au gouvernail ! J’appelai le second qui apparut presque aussitôt. Il avait l’œil hagard, l’air véritablement affolé, et je craignis qu’il ne fût en train de perdre la raison. S’approchant de moi, il me parla à l’oreille comme s’il craignait que le vent lui-même l’entendit :
— La chose est ici, j’en suis sûr maintenant. La nuit dernière, je l’ai vue : ça ressemble à un homme grand et mince, affreusement pâle. Il était à la proue et regardait vers le large. Je me suis glissé derrière lui, et j’ai voulu lui donner un coup de couteau ; mais mon couteau est passé au travers, comme s’il n’y avait eu là que de l’air.
Tout en parlant, il avait sorti son couteau de sa poche et le maniait avec des gestes brusques, comme s’il voulait déchirer l’espace. « Mais il est ici, reprit-il, et je le trouverai. Dans la cale, peut-être dans une de ces caisses… Je vais les ouvrir l’une après l’autre, et, je verrai. Vous, tenez la barre. » Puis, me jetant un regard de connivence, il mit un doigt sur la bouche et descendit. Le vent se faisait de plus en plus fort, et je ne pouvais pas quitter le gouvernail. Bientôt, je vis mon second remonter sur le pont avec un coffre à outils et une lanterne puis disparaître de nouveau par l’écoutille de l’avant. Il est fou, il divague, et ce serait en vain que j’essayerais de la raisonner. Qu’il fasse ce qu’il veut de ces caisses ! Il ne court aucun risque de se blesser… Je reste donc ici à m’occuper du gouvernail, tout en prenant ces notes. Tout ce que je peux faire, c’est d’avoir confiance en Dieu et attendre que le brouillard se dissipe. À ce moment-là, si je peux me diriger vers un port, quel qu’il soit, par ce vent de tempête, j’amènerai les voiles et ferai des signaux de détresse…
Hélas ! Je crains bien que tout soit fini maintenant. À l’instant même où je commençais à espérer que le second se calmerait, (car je l’avais entendu, dans la cale, donner des coups de marteau) un brusque cri d’épouvante me parvint par l’écoutille, et notre homme fut projeté de la cale sur le pont tel un boulet de canon ; mais c’était un fou furieux, les yeux égarés et le visage convulsé par la terreur. « Au secours ! Au secours ! » criait-il en promenant ses regards sur le mur de brouillard. Puis, sa frayeur faisant place à un sentiment de désespoir, il me dit d’une voix assez ferme :
— Vous feriez bien de venir vous aussi, capitaine, avant qu’il ne soit trop tard. Il est là. Maintenant, je connais le secret. La mer seule peut me protéger de cette créature !
Avant que je ne pusse dire un mot ou faire un mouvement pour le retenir, il sauta par-dessus bord, se jeta à l’eau. Je suppose que moi aussi, maintenant, je connais le secret. C’est sans doute ce malheureux devenu fou qui s’est débarrassé de tous les hommes, l’un après l’autre, et, à présent, lui-même a voulu les suivre. Que Dieu me vienne en aide ! Comment expliquerai-je de telles horreurs quand j’arriverai au port ? Quand j’arriverai au port ! Arriverai-je jamais au port ?
4 août
Toujours ce brouillard que le lever du soleil ne parvient pas à percer. Si je n’étais pas un marin, je ne saurais même pas ce que c’est le lever du soleil. Je n’ai osé ni descendre dans la cale, ni quitter le gouvernail ; je suis donc resté ici toute la nuit et, dans l’obscurité, j’ai aperçu la chose, je l’ai aperçu, lui ! Que Dieu me pardonne, mais le second a eu raison de se jeter dans la mer. Il a eu raison de vouloir mourir en homme ; on ne peut pas reprocher à un marin de vouloir mourir ainsi. Mais, moi, je suis le capitaine et je ne peux abandonner mon bateau. Mais je saurai déjouer les plans de ce démon, de ce monstre : quand je sentirai que mes forces diminuent, je me lierai les mains à la roue du gouvernail et j’y lierai aussi ce que… ce qu’il n’osera pas toucher ; alors, que le vent soit favorable ou non, je sauverai mon âme et mon bonheur de capitaine !… Je me sens plus faible et, bientôt, ce sera de nouveau la nuit. S’il vient encore me regarder en plein visage, je n’aurai peut-être pas le temps d’agir… Si nous faisons naufrage, peut-être trouvera-t-on cette bouteille et ceux qui la trouveront comprendront peut-être… Sinon… Eh bien ! alors que l’on sache que je n’ai pas manqué à mon devoir. Que Dieu et la sainte vierge et tous les saints viennent au secours d’une pauvre âme innocente et de bonne volonté !… »
Comme il fallait s’y attendre, le jugement conclut au crime sans désigner le coupable. Il n’existe aucune preuve à conviction, et personne ne peut dire si l’homme est coupable ou non de tous ces meurtres ; les habitants de Whitby sont unanimes pour soutenir que le capitaine est tout simplement un héros et on lui fera des funérailles solennelles. Déjà, on a décidé que son corps serait placé sur un train de barques pour remonter une partie de l’Esk, puis ramené à la Tate Hill Pier et de là au cimetière, par l’escalier qui monte à l’Abbaye. Car c’est là-haut qu’il sera enterré.
On n’a retrouvé aucune trace du grand chien ; ce qui est dommage car l’opinion publique est telle en ce moment que la petite ville tout entière l’aurait adopté. Nous assisterons donc demain aux funérailles du capitaine. Et ce sera la fin de ce « mystère de la mer » qui s’ajoute à tant d’autres.
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