Superman, le film de 1978 Galactica, la bataille de l'Espace, le film de 1978

Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1978. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.

Ici le calendrier cinéma pour 1979.

Ici le calendrier cinéma pour 1977.

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Superman, le film de 1978 

Annoncés pour décembre 1978

En France

Le ciel peut attendre (13 décembre 1978, Heaven Can Wait)

Aux USA

Superman (11 décembre 1978)

L'invasion des profanateurs 1978 (20 décembre 1978, Invasion of the Body Snatchers)

En Angleterre

Superman (14 décembre 1978)

Au Canada

 

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La grande menace, le film de 1978

Annoncés pour novembre 1978

En France

La grande menace (22 novembre 1978, The Medusa Touch)

Aux USA

Magic (8 novembre 1978)

En Angleterre

Morts suspectes (10 novembre, Coma)

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Galactica, la bataille de l'Espace, le film de 1978

Annoncés pour octobre 1978

En France

Peter et Eliott le Dragon 1977 (animé, 18 octobre 1978, Petes's Dragon)

Galactica, la bataille de l'Espace (26 octobre, Battlestar Galactica)

Aux USA

Ces garçons qui venaient du Brésil (6 octobre 1978, The Boys From Brazil)

The Wiz (musical, 24 octobre 1978)

En Angleterre

 

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Annoncés pour septembre 1978

En France

 

Aux USA

 

En Angleterre

Furie (22 septembre, The Fury)

En Italie

Zombie: Le crépuscule des morts-vivants (2 septembre 1978, Zombie: Dawn Of The Dead)

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Annoncés pour août 1978

En France

Damien: la malédiction II (16 août 1978, Damien: Omen II)

Aux USA

Les yeux de Laura Mars (2 août 1978, Eyes Of Laura Mars)

En Angleterre

 

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Annoncés pour juillet 1978

En France :

 

Aux USA :

 

En Angleterre :

 

Au Canada :

Galactica, la bataille de l'Espace (7 juillet, Battlestar Galactica)

 

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Morts suspectes, le film de 1978

Annoncés pour juin 1978

En France

Morts suspectes (29 juin, Coma)

Aux USA

Damien: la malédiction II (9 juin 1978, Damien: Omen II)

Le ciel peut attendre (28 juin 1978, Heaven Can Wait)

En Angleterre

 

Au Japon

 

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Annoncés pour mai 1978

En France

 

Aux USA

 

En Angleterre

 

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Annoncés pour avril 1978

En France

 

Aux USA

La grande menace (22 novembre 1978, The Medusa Touch)

Au Japon

 

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Annoncés pour mars 1978

En France :

 

Aux USA :

Furie (10 mars, The Fury)

Les visiteurs d'un autre monde (10 mars 1978, Return From Witch Mountain)

En Angleterre :

Rencontre du Troisième Type (1977, Close Encounter Of The Third Kind)

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Rencontre du Troisième Type, le film de 1977 Génération Protéus, le film de 1977

Annoncés pour février 1978

En France

Génération Proteus 1977 (8 février 1978, Demon Seed)

Rencontre du Troisième Type 1977 (28 février 1978, Close Encounter Of The Third Kind)

Aux USA

 

En Angleterre

 

En Allemagne

 

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The Fury, le film 1978

Annoncés pour janvier 1978

En France

Les yeux de Laura Mars 1978 (31 janvier 1979, Eyes Of Laura Mars)

Aux USA

Morts suspectes (6 janvier, Coma)

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L'invasion des profanateurs, le film de 1978Feu rouge cinéma

Invasion of the Body Snatchers (1978)

Sorti aux USA le 22 décembre 1978.
Sorti en France le 7 février 1979.
Sorti en Angleterre le 22 mars 1979.
Sorti en blu-ray américain MGM US le 14 septembre 2010 réédité le 13 septembre 2011.
Sorti en blu-ray collector SHOUT FACTORY US le 2 août 2016 (nombreux bonus, région A)
Sorti en blu-ray français RIMINI FR le 25 avril 2017, réédité le 21 juillet 2021.
Sorti en blu-ray KINO LORBER US le 1er février 2022.
Sorti en coffret blu-ray+4K KINO LORBER US le 23 novembre 2021.

De Philip Kaufman, sur un scénario de W. D. Richter, remake du film de 1956 adapté du roman The Body Snatchers 1954 de Jack Finney ; avec Donald Sutherland, Brooke Adams, Leonard Nimoy, Jeff Goldblum, Veronica Cartwright.

Pour adultes.

(horreur, invasion extraterrestre) Une planète à la surface habitée de flagelles bullées transparentes qui lévitent en direction d’un espace interplanétaire et migrent à travers l’espace intersidéral, apparemment certaines de leur destination : une planète bleue ressemblant à la terre, apparemment sur le point d’être littéralement fécondée par une éjaculation cosmisque super précise.

Un coup de tonnerre au-dessus des nuages puis une chute, avec la pluie en direction de la surface fortement urbanisée d’allure américaine. La pluie ruisselle sur les plantes et la terre, chargée de bulle, et sur une feuille en particulier la charge transparente darde des tentacules, forme un bulbe qui éclot en une fleur rouge, fleur que l’on retrouve un peu partout dans les buissons le long d’un parc : une jeune femme (Elizabeth Driscoll) cueille une fleur pour la sniffer, une institutrice propose aux enfants de cueillir toutes les fleurs (ce qui devrait être interdit dans un parc) sous le regard d’un prêtre qui se balance avec vigueur sur une balançoire avec deux jeunes garçons, et en se balançant fixe de son regard les enfants plus jeunes occupés à cueillir les fleurs.

Parce que c’est apparemment important pour le scénariste, la jeune femme du début (Elizabeth) tient absolument à faire voir sa petite fleur à son copain (Geoffrey) occupé à regarder un match de basket-ball à la télévision, vautré sur son fauteuil : à retenir pour une vie de couple réussi, interrompez systématiquement et constamment l’activité ou le plaisir de vos partenaires à chaque fois que vous débarquez ou l’apercevez, le plus fréquemment possible.

Ils se roulent une pelle, Elizabeth pesant de tout son poids sur son amant encore assis dans le fauteuil, quand, alors que le jeune homme s’exclame « hourra… » pour le supposé point marqué dans le match, alors qu’il n’a strictement aucun moyen de voir l’écran de télévision, et que le son de la télévision était coupé durant toute la scène. Peut-être essaie-t-il subtilement de communiquer à sa compagne quelque chose comme « pas maintenant, j’ai la migraine… »

Oui, la communication dans un couple est parfois difficile et subtile, surtout quand on viole systématiquement les règles élémentaires du savoir faire et du respect de l’autre. Gageons qu’une invasion extraterrestre devrait y mettre bon ordre.

Puis Elizabeth se lève enfin, change de pièce et poursuit son dialogue d’exposition dans une autre pièce, parce qu’elle s’imagine bien sûr que lorsqu’on regarde la télévision dans le salon, on entend parfaitement quelqu’un discuter botanique dans la chambre à coucher quand on lui parle en lui tournant le dos à plat-ventre sur le lit : elle estime qu’elle a vraiment trouvé quelque chose de rare, la petite fleur – vous savez celle que tout le monde retrouvait sur tous les buissons du parc. Elle pense que c’est un grex.

Définition d’un Grex selon Elizabeth : un grex c’est quand deux espèces différentes se pollinisent entre elles et en produise une troisième encore différente. Aka, la bestialité pour les plantes. Et de citer encore « épilobique », parce qu’elle sait très bien que son copain adore l’entendre lire des dictionnaires à haute voix depuis la chambre à coucher quand il regarde un match de basket-ball. Et juste histoire de, elle cite encore « beaucoup d’espèces (épilobiques) sont des mauvaises herbes dangereuses et devraient être évitée. » 

En fait la nuit est tombée, Geoffrey sort de la douche, la salle de bain donnant sur la chambre à coucher, et comme il veut se coucher avec un casque audio sur les oreilles, Elizabeth proteste : elle lit un livre (à haute voix !) et ça la dérange. Mais ce n’est pas grave, elle lira au rez-de-chaussée et nous en déduisons que la chambre est à l’étage, malgré le fait que nous n’avons jamais vu ni Elizabeth ni Geoffrey monter leurs escaliers.

Quelqu’un frappe à la porte : c’est un inspecteur de l’hygiène. En fait non, c’est à la porte d’un restaurant français qui mijote de la crotte de rat en cuisine. L’inspecteur d’hygiène téléphone ensuite, possiblement le même soir à Elizabeth parce qu’il veut un test de la salmonellose, et parce qu’apparemment Elizabeth laisse son numéro personnel et accepte les appels au milieu de la nuit quand quelqu’un a besoin de ce genre de test. Elle se recouche avec la fleur cueillie dans un verre d’eau sur la table de nuit de son mari.

Pourquoi garder une plante potentiellement allergisante et contenant les parasites du parc type puce dans la chambre à coucher à côté de sa tête ? Pourquoi poser sa petite fleur sur la table de nuit de son copain et pas la sienne ? Juste pour arranger le scénariste. Et une fois levée, le lendemain matin, Elisabeth aperçoit par sa fenêtre une scène particulièrement dérangeante : son copain a sorti les poubelles.

L'invasion des profanateurs, le film de 1978

L'invasion des profanateurs, le film de 1978

L'invasion des profanateurs, le film de 1978

L'invasion des profanateurs, le film de 1978

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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Superman, le film de 1978Feu vert cinéma

Superman (1978)
Traduction du titre original : Le Surhomme.

Sorti aux USA le 11 décembre 1978.
Sorti en Angleterre le 14 décembre 1978.
Sorti en France le 26 janvier 1979.
Sorti en blu-ray américain le 28 novembre 2006 (multi-régions, français inclus, anglais DD 5.1).
Sorti en blu-ray français le 27 juin 2007 (multi-régions, son anglais et français DD 5.1, image et son correct, bonus 4:3).

De Richard Donner, sur un scénario de Mario Puzo, David Newman, Leslie Newman, Robert Benton, d'après la bande dessinée de Jerry Siegel et Joe Shuster ; avec Christopher Reeve, Margot Kidder, Gene Hackman, Jeff East, Valerie Perrine, Terence Stamp, Marlon Brando, Susannah York, Jackie Cooper, Glenn Ford, Ned Beatty, Aaron Smolinski.

Pour tout public.

Juin 1938. Dans les années 1930, même la grande ville de Métropolis n’était pas épargnée par les ravages de la crise financière mondiale. À une époque de peur et de confusion, la mission d’informer le public incombait au Daily Planet (La planète au quotidien), un grand journal national dont la réputation de clarté et de véracité était devenu le symbole de l’espoir pour la ville de Métropolis.

Sur la planète glacée de Krypton, au soleil rouge, sous un dome de protection, Jor-El achève sa plaidoirie à charge contre une bande de trois criminels mené par le Général Zod, qui a tenté d’établir une dictature, et réclame la sentence du Conseil, qui les déclare coupable. Cependant, pour que Zod soit condamné, il faut encore que Jor-El se range à la décision du Conseil, avec lequel Jor-El lui-même a pu être en désaccord. Zod demande alors à Jor-El de rejoindre sa rebellion, mais laissé sans réponse, il jure alors que Jor-El et ses héritiers s’inclineront un jour devant lui. Jor-El quitte le dome, qui s’ouvre sur le ciel. Une dalle volante va alors planer au-dessus des trois criminels, et les capture, les emportant emprisonnés et hurlants à travers l’Espace.

Sur Krypton, le Conseil félicite Jor-El d’avoir bien mené un tâche déplaisante – isoler les rebelles dans la Zone Fantôme et les avoir condamné à une éternité de mort-vivante. Ce que Jor-El considère au contraire comme une chance de survie, alors que la population de Kryton court au suicide, et même pire, au génocide. Le Conseil rappelle à Jor-El qu’il a déjà examiné sa théorie farfelue, mais Jor-El rappelle qu’il n’a jamais été précipité ou impulsif, qu’il ne prétend rien sans appuyer ses propos par des faits, et il affirme que la planète Krypton doit être évacuée immédiatement.

Le Conseil oppose aux conclusions de Jor-El celles d’une autre éminence scientifique, Vond-Ah, qui, sans nier les faits, affirme que Jor-El fait erreur quant à ce qu’il faut en déduire. Or selon Jor-El, leur planète va exploser dans les trente jours ou plus tôt. Pour Vond-Ah, la planète Krypton est simplement en train de changer d’orbite. Et comme on accuse Jor-El d’être déraisonnable, celui-ci répond que la folie est entièrement dans l’autre camp. Le Conseil met alors fin à toute discussion, sa décision étant finale – puis déclare que toute tentative de créer un climat de panique doit être considérée comme un acte de rebellion, et menace alors Jor-El de le bannir à son tour dans la Zone Fantôme. Puis le Conseil demande de déclarer qu’il approuve la décision du Conseil. Jor-El répond alors qu’il restera silencieux et que ni lui, ni son épouse ne quitteront Krypton. Le Conseil semble satisfait.

Plus tard, Lara, l’épouse de Jor-El vient trouver son mari, avec leur bébé dans ses bras. Jor-El affirme que c’est pour eux la seule solution : si leur bébé reste sur Krypton, il mourra avec eux. Mais Lara ne comprend pas pourquoi Jor-El a choisi d’envoyer leur enfant sur la Terre, alors que c’est une planète primitive, en retard de plusieurs milliers d’années de civilisation. Jor-El estime que leur enfant aura besoin de cet avantage pour survivre : l’atmosphère de la Terre lui permettra de survivre. Lara fait alors remarquer que leur enfant défiera la gravité de la Terre. Jor-El répond que leur enfant aura l’air d’un terrien. Lara objecte que leur enfant ne sera pas un terrien – la densité de sa structure moléculaire le rendra fort. Lara réplique que leur enfant sera bizarre, différent – mais selon Jor-El, rapide et quasiment invulnérable. Lara réplique que leur enfant sera isolé, et seul. Jor-El répète alors, un cristal à la main que leur enfant ne sera jamais seul.

Pendant ce temps, le Conseil est en alerte : ils ont détecté que Jor-El utilisait trop d’énergie pour sa résidence, et ordonne une enquête. Au même moment, Jor-El place son bébé dans une capsule cristalline, et déclare que la richesse de leurs vies sera à lui, car il lui lègue toutes ses recherches, toute sa connaissance, et que sa vie à lui sera dans son fils, qui deviendra en quelque sorte son père. Un cristal vert remonte alors du pupitre de Jor-El, et Jor-El le place parmi les cristaux qui entourent le bébé. Une secousse se produit, et des débris commencent à tomber du plafond, tandis que les murs de la cité se disloquent. Le berceau du bébé se referme en une étoile qui monte jusqu’au plafond et le traverse pour s’envoler. Au même moment des gigantesques cristaux traversent le sol de la cité, qui s’ouvre sous les pieds des kryptonniens, tandis que des blocs tombent de tous les côtés et que les Kryptoniens sont projetés dans le vide. Les glaces de la surface se liquéfient, et finalement la planète explose.

La capsule du bébé passe alors à tout allure devant la dalle qui emprisonne Zod et ses complices, qui s’engouffre dans un trou donnant sur un autre point de l’Espace, tandis que la voix de Jor-El dicte des connaissances, et des règles, comme ne pas intervenir dans l’Histoire Humaine. Puis c’est la chute à travers l’atmosphère terrienne, et sur une route poussiéreuse de campagne, un pick-up transportant George et Martha Kent, est stoppé par une détonation. Comme ils descendent, ils découvre un grand bambin qui leur tend les bras depuis la tranchée creusée par un météore. Martha est persuadé que l’enfant n’a pas de parents, et qu’ils pourront prétendre que c’est le fils de sa cousine du Dakota. George n’est pas d’accord car ils ne savent pas d’où vient l’enfant. Comme le cric, que George utilisait pour remplacer leur pneu crevé, plie, et que George manque de se faire écraser par la voiture, Martha le rattrape, et tous les deux réalisent que c’est l’enfant qui tient la voiture à bout de bras.

Clark Kent est à présent un adolescent, qui ne peut pas se rendre à la fête avec la jolie Lana parce que c’est à lui de ranger tout le matériel de football américain. De rage, il donne un coup de pied dans un ballon, qui s’envole jusqu’au ciel. Puis il dépasse un train à la course, et comme une petite fille nommée Lois Lane, qui voyage dans le train déclare qu’elle a vu un garçon courir plus vite que le train, ses parents lui déclarent qu’elle a le don de l’écrivain pour imaginer des choses, et comme on lui demande de se remettre à lire son livre, la fillette soupire que personne ne la croit jamais.

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The Magazine Of Fantasy And Science-Fiction, le numéro d'octobre 1978

The Dark Tower 1: The Gunslinger (1978)

Adapté au cinéma dans La Tour sombre (février 2017, The Dark Tower)

Attention, ce roman existe au moins en versions : une série de six nouvelles de 1978 à 1981, le recueil de 1983, la version révisée et augmentée de 2003.

Sorti aux USA de octobre 1978 à novembre 1981 dans The Magazine of Fantasy and Science-Fiction.
Sorti aux USA en 1982 chez DONALD M. GRANT US (grand format)
Sorti en France en 1991 chez J'AI LU (poche, traduction de Gérard Lebec)
Sorti aux USA en juillet 2003 chez SIGNET US (poche, texte révisé et augmenté)
Sorti en France en 2004 chez J'AI LU FR (semi-poche, texte révisé, nouvelle traduction de Marie de Prémonville)

De Stephen King.

Comprend les nouvelles suivantes :

Le Pistolero (1978, The Gunslinger, paru dans The Magazine Of Fantasy And Science-Fiction d'Octobre 1978)

Le Relais (1980, The Way Station, paru dans The Magazine Of Fantasy And Science-Fiction d'avril 1980)

L'Oracle et les Montagnes (1981, The Oracle and the Mountains, paru dans The Magazine Of Fantasy And Science-Fiction de Février 1981)

Les Lents Mutants (1981, The Slow Mutants, paru dans The Magazine Of Fantasy And Science-Fiction de Juillet 1981)

Le Pistolero et l'Homme en Noir (1981, The Gunslinger and the Dark Man, paru dans The Magazine Of Fantasy And Science-Fiction de Novembre 1981).

La Tour Sombre 1: Le pistolero, le roman de 1978  La Tour Sombre 1: Le pistolero, le roman de 1978

La Tour Sombre 1: Le pistolero, le roman de 1978  La Tour Sombre 1: Le pistolero, le roman de 1978

La Tour Sombre 1: Le pistolero, le roman de 1978   La Tour Sombre 1: Le pistolero, le roman de 1978

La Tour Sombre 1: Le pistolero, le roman de 1978  La Tour Sombre 1: Le pistolero, le roman de 1978

La Tour Sombre 1: Le pistolero, le roman de 1978  La Tour Sombre 1: Le pistolero, le roman de 1978

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(Texte original non révisé de 1982)

THE GUNSLINGER

The man in black fled across the desert, and the gunslinger followed.

The desert was the apotheosis of all deserts, huge, standing to the sky for what might have been parsecs in all directions. White; blinding; waterless; without feature save for the faint, cloudy haze of the mountains which sketched themselves on the horizon and the devil-grass which brought sweet dreams, nightmares, death. An occasional tombstone sign pointed the way, for once the drifted track that cut its way through the thick crust of alkali had been a highway and coaches had followed it. The world had moved on since then. The world had emptied.

The gunslinger walked stolidly, not hurrying, not loafing. A hide waterbag was slung around his middle like a bloated sausage. It was almost full. He had progressed through the khef over many years, and had reached the fifth level. At the seventh or eighth, he would not have been thirsty; he could have watched own body dehydrate with clinical, detached attention, watering its crevices and dark inner hollows only when his logic told him it must be done. He was not seventh or eighth. He was fifth. So he was thirsty, although he had no particular urge to drink. In a vague way, all this pleased him. It was romantic.

Below the waterbag were his guns, finely weighted to his hand. The two belts crisscrossed above his crotch. The holsters were oiled too deeply for even this Philistine sun to crack. The stocks of the guns were sandalwood, yellow and finely grained. The holsters were tied down with rawhide cord, and they swung heavily against his hips. The brass casings of the cartridges looped into the gun belts twinkled and flashed and heliographed in the sun. The leather made subtle creaking noises. The guns themselves made no noise. They had spilled blood. There was no need to make noise in the sterility of the desert.

His clothes were the no-color of rain or dust. His shirt was open at the throat, with a rawhide thong dangling loosely in hand-punched eyelets. His pants were seam-stretched dungarees.

He breasted a gently rising dune (although there was no sand here; the desert was hardpan, and even the harsh winds that blew when dark came raised only an aggravating harsh dust like scouring powder) and saw the kicked remains of a tiny campfire on the lee side, the side which the sun would quit earliest. Small signs like this, once more affirming the man in black’s essential humanity, never failed to please him. His lips stretched in the pitted, flaked remains of his face. He squatted.

He had burned the devil-grass, of course. It was the only thing out here that would burn. It burned with a greasy, flat light, and it burned slow. Border dwellers had told him that devils lived even in the flames. They burned it but would not look into the light. They said the devils hypnotized, beckoned, would eventually draw the one who looked into the fires. And the next man foolish enough to look into the fire might see you.

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(traduction de Gérard Lebec, 1991 - texte original non révisé)

LE PISTOLERO

L'homme en noir fuyait à travers le désert et le pistolero le poursuivait.

De tous les déserts ce désert était l'apothéose, immensément posé sous le ciel et couvrant jusqu'à plusieurs parsecs en tous sens. Blanc ; aveuglant ; aride ; sans rien pour le rompre sinon la trainée brumeuse des montagnes se découpant sur l'horizon et l'herbe du diable, porteuse de songes délicieux, puis de cauchemars, et de mort. Une pierre tombale, de temps à autre, montrait la direction à prendre, car cette piste tracée dans l'épaisse croûte d'alcali avait été jadis une route fréquentée. Le monde avait changé depuis. Le monde s'était vidé.

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(Texte original révisé de 2003)

CHAPTER ONE

The Gunslinger

I

The man in black fled across the desert, and the gunslinger followed.

The desert was the apotheosis of all deserts, huge, standing to the sky for what looked like eternity in all directions. It was white and blinding and waterless and without feature save for the faint, cloudy haze of the mountains which sketched themselves on the horizon and the devil-grass which brought sweet dreams, nightmares, death. An occasional tombstone sign pointed the way, for once the drifted track that cut its way through the thick crust of alkali had been a highway. Coaches and buckas had followed it. The world had moved on since then. The world had emptied.

The gunslinger had been struck by a momentary dizziness, a kind of yawing sensation that made the entire world seem ephemeral, almost a thing that could be looked through. It passed and, like the world upon whose hide he walked, he moved on. He passed the miles stolidly, not hurrying, not loafing. A hide waterbag was slung around his middle like a bloated sausage. It was almost full. He had progressed through the khef over many years, and had reached perhaps the fifth level. Had he been a Manni holy man, he might not have even been thirsty; he could have watched his own body dehydrate with clinical, detached attention, watering its crevices and dark inner hollows only when his logic told him it must be done. He was not a Manni, however, nor a follower of the Man Jesus, and considered himself in no way holy. He was just an ordinary pilgrim, in other words, and all he could say with real certainty was that he was thirsty. And even so, he had no particular urge to drink. In a vague way, all this pleased him. It was what the country required, it was a thirsty country, and he had in his long life been nothing if not adaptable.

Below the waterbag were his guns, carefully weighted to his hands; a plate had been added to each when they had come to him from his father, who had been lighter and not so tall. The two belts crisscrossed above his crotch. The holsters were oiled too deeply for even this Philistine sun to crack. The stocks of the guns were sandalwood, yellow and finely grained. Rawhide tie-downs held the holsters loosely to his thighs, and they swung a bit with his step; they had rubbed away the bluing of his jeans (and thinned the cloth) in a pair of arcs that looked almost like smiles. The brass casings of the cartridges looped into the gunbelts heliographed in the sun. There were fewer now. The leather made subtle creaking noises.

His shirt, the no-color of rain or dust, was open at the throat, with a rawhide thong dangling loosely in hand-punched eyelets. His hat was gone. So was the horn he had once carried; gone for years, that horn, spilled from the hand of a dying friend, and he missed them both.

He breasted a gently rising dune (although there was no sand here; the desert was hardpan, and even the harsh winds that blew when dark came raised only an aggravating harsh dust like scouring powder) and saw the kicked remains of a tiny campfire on the lee side, the side the sun would quit earliest. Small signs like this, once more affirming the man in black’s possible humanity, never failed to please him. His lips stretched in the pitted, flaked remains of his face. The grin was gruesome, painful. He squatted.

His quarry had burned the devil-grass, of course. It was the only thing out here that would burn. It burned with a greasy, flat light, and it burned slow. Border dwellers had told him that devils lived even in the flames. They burned it but would not look into the light. They said the devils hypnotized, beckoned, would eventually draw the one who looked into the fires. And the next man foolish enough to look into the fire might see you.

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