Ghostbusters (2016)
Ne pas confondre avec le film Ghostbusters 1984 original (titre français S.O.S Fantômes)
Noter que ce film existe au moins en deux versions : original cinéma de juillet 2016 et longue blu-ray d'octobre 2016.
Ce film plagie largement le film Ghostbusters 1984, l'inversion des sexes ne changeant rien au plagiat et Ghostbusters étant déjà une comédie, Ghostbusters 2016 ne peut être considéré comme une parodie.
Sortie annoncée aux USA le 15 juillet 2016.
Sorti en Angleterre le 11 juillet 2016, avancé du 15 juillet 2016.
Sorti en France le 10 août 2016, repoussé du 20 juillet 2016.
Blu-ray américain extended edition 3D annoncé pour le 11 octobre 2016
De Paul Feig, sur un scénario de Katie Dippold, d'après le film de ; avec Kristen Wiig, Melissa McCarthy, Kate McKinnon, Leslie Jones, Cecily Strong, Elizabeth Perkins, Chris Hemsworth, Neil Casey, Andy García, Michael Kenneth Williams, Pat Kiernan, Charles Dance.
Pour adultes et adolescents.
(comédie fantastique woke, plagiat) New-York, la visite guidée du manoir Aldridge, la seule demeure du 19ème siècle de la ville à avoir été préservée autant de l’extérieur que de l’intérieur ; à l’époque de sa construction, c’était l’une des maisons les plus élégantes, équipée de tout ce qui était le plus luxueux, y compris un bidet pour le visage, et une barrière anti-irlandaise. Par une fenêtre donnant sur le salon, on peut imaginer Sir Aldridge recevoir ses invités. Il est dit que c’est dans cette pièce même que P.T. Barnum eut pour la première fois l’idée de réduire à l’esclavage des éléphants.
Mais le guide, Garrett, raconte également quelque chose d’un peu effrayant au sujet de la maison Aldridge : le matin du 25 octobre 1894, Sir Aldridge se réveilla, furieux, car son petit-déjeuner n’avait pas été préparé. Alors il appela ses domestiques, mais aucun d’entre eux ne répondit. Pourquoi ? Parce que durant la nuit, l’un après l’autre, ils avaient été poignardés dans leur sommeil… Il fut découvert plus tard qu’ils avaient été assassinés par la fille aînée de Sir Aldridge – Gertrude. Sir Aldridge écrivit dans son journal qu’il savait que Dieu ne faisait pas d’erreur, mais qu’il croyait que ce dernier devait être saoul quand il avait construit la personnalité de Gertrude… Pour éviter une humiliation publique, plutôt que de remettre sa fille à la police, il l’enferma dans une cave, gardée par une lourde porte, et la nourrit par un petit passe-plat… Des années plus tard, quand le nouveau propriétaire emménagea, ils déterrèrent les restes de Gertrude. Mais après avoir entendu de manière répétée d’étranges bruits, la porte fut refermée et scellée : personne ne l’a plus ouverte depuis. Soudain, un chandelier dégringole du meuble d’à côté la porte scellée. Garrett le guide invite alors les visiteurs à le suivre, en restant à l’écart de la porte. Les visiteurs enjambent alors le chandelier renversé sur le tapis sans remarquer l’étrange lueur bleuâtre ou les craquements électriques provenant d’une espèce de valise rangée sous le meuble.
Le soir venu, Garrett ramasse et replace le chandelier, non sans avoir vérifier avec la petite télécommande qu’il gardait dans sa poche, que le mécanisme pour le faire tomber de nouveau fonctionnait toujours. Comme le jeune homme va pour s’en aller, il est arrêté par le crissement de la porte de la cave – qui se déverrouille toute seule et dont la poignée tourne. Soudain une voix de femme hurle et des coups sont donnés contre la porte… Garrett prend immédiatement la fuite, mais la poignée en métal de la porte d’entrée est soudain chauffée au rouge. Le jeune homme est alors soulevé du sol et jeté contre un coin du plafond, pour retomber en brisant une tablette et un portrait.
Garrett veut après quoi sortir de la maison en brisant une fenêtre à coup de chaise, mais la chaise s’arrête en vol et lui revient à la tête. Garrett repart en direction opposée dans le couloir, et comme la porte de la cave s’ouvre, il s’engouffre par le passage et descend l’escalier de bois, ne réalisant son erreur qu’au moment où le sol lézardé de la cave s’illumine d’une lueur verte. Puis un liquide collant vert se met à sourdre du sol et dégouliner sur la rampe de l’escalier, et le jeune homme tente en hurlant de regagner la porte. L’escalier s’effondre sous ses pas et il se retrouve pendu par les mains à la dernière marche de pierre…
Selon les calculs que Erin Gilbert a étalé sur le tableau blanc de son amphithéâtre, elle sera bientôt capable de combiner la théorie quantique avec celle de la relativité. Mais Gilbert a beau s’adresser à des étudiants, l’amphithéâtre est complètement vide : elle n’était qu’en train de répéter. Puis elle tente de détendre son corps en remuant ses bras et ses fesses et en faisant du bruit avec sa bouche, pour répéter ensuite « Grande salle » (Big Hall) plusieurs fois en guise d’exercice de prononciation. Elle n’a pas remarqué qu’un homme âgé vient de la rejoindre sur l’estrade (ah, ah, ah !). Celui-ci a en effet un besoin urgent de lui parler à propos de quelque chose qu’elle a écrit. Comme elle lui demande de quelle publication il parle, l’homme répond qu’il parle de son livre. Gilbert fait mine de s’étonner : elle ne sait pas de quel livre il veut parler, et de toute manière sa classe arrivera d’ici quelques minutes. L’homme lui met alors sous le nez un gros volume intitulé « Les Fantômes de notre passé, au sens littéral autant qu’au sens figuré : étude du Paranormal ».
Gilbert répond qu’aucun scientifique qui se respecte ne croit au Paranormal, elle peut en assurer l’homme : il doit la confondre avec une autre Gilbert. Le doyen insiste et lui présente la quatrième de couverture – car la femme sur la photo ressemble beaucoup à Gilbert. Gilbert finit par admettre que c’est bien elle sur la photo, mais prétend que le livre était seulement un gag entre copines, qui date de bien longtemps. L’homme insiste à nouveau : un gag de 460 pages dont la première phrase est « ceci n’est pas une plaisanterie » ?
Gilbert fait face au vieil homme et lui demande ce qu’il veut. Celui-ci se présente comme Ed Mulgrave, et l’historien du manoir Aldridge – et il pense que ce manoir est hanté. Si seulement elle voulait bien y jeter un coup d’œil ; il aurait bien essayé la police, mais on le prendrait pour un fou. Gilbert répond qu’elle est désolé mais le livre que Mulgrave tient est du grand n’importe quoi. Elle s’étonne d’ailleurs que Mulgrave en détienne encore un exemplaire car elle croyait avoir brûlé les deux seuls édités. Mulgrave rétorque que le livre est en vente sur Amazon à la fois en version papier et en version électronique et également en version audio, mais il sait lire...
Gilbert sentant que son poste est en danger, elle va visiter le laboratoire de son ancienne amie, Abigail Yates, qui prend d’abord Gilbert pour son livreur de pizza (ah, ah, ah). Yates demande à ce que le livreur de pizza la raccompagne, Gilbert refuse et s’indigne : comment Yates a pu mettre en vente le livre sur Amazon sans son accord (je me le demande aussi parce que c’est impossible : si un livre a deux auteurs, Amazon réclame la preuve que les deux auteurs sont d’accords avant toute mise en vente).
Puis Gilbert se fait draguer par une blonde bricoleuse, Holztman. Yates explique alors qu’ils construisent ensemble des applications pratiques des théories de leur livre : un rayon tracteur inverse, un détecteur électronique de voix… Comme Gilbert est dubitative, Yates entend lui faire entendre un enregistrement. Comme Yates demande à Gilbert de prêter attention à ce qu’elle va entendre, Yates émet un pet sonore (ah, ah, ah). Il n’y a rien sur la bande – et Yates et Holztman sont très fières de leur gag. Gilbert déclare alors sans aucune raison qu’elle a été contactée par Ed Mulgrave pour inspecter le manoir Aldridge, et aussitôt Yates et Holztman se précipitent pour procéder à l’inspection, déclarant qu’elles ne veulent pas que Gilbert les accompagnent. Gilbert, qui ne voulait plus entendre parler de fantômes depuis le début du film, les accompagne immédiatement jusqu’au manoir Aldridge.
Devant le manoir, un jeune homme interpelle les trois femmes : le manoir est fermé pour les visites. Gilbert déclare que c’est Ed Mulgrave qui leur a demandé de venir (faux, il a demandé à Gilbert de venir), et le jeune homme objecte que Mulgrave est mort quinze ans auparavant. Immédiatement, Yates et Holtzman en déduise que Mulgrave est un fantôme et crient leur enthousiasme. Arrive Ed Mulgrave, et Gilbert demande au jeune homme qui est alors le vieil homme. Le jeune homme répond que c’est le fils d’Ed Mulgrave, Ed Mulgrave Junior (ah, ah, ah – comme si ce n’était pas évident que Gilbert parlait du Ed Mulgrave encore en vie le matin-même).
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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