Fahrenheit 451 (1966)
Ici l'article de ce blog sur le roman Fahrenheit 451.
Sorti en France le 15 septembre 1966.
Sorti en Angleterre le 16 septembre 1966.
Sorti aux USA le 14 novembre 1966.
De François Truffaut (également scénariste) ; sur un scénario de Jean-Louis Richard ; d'après le roman de Ray Bradbury ; avec Oskar Werner, Julie Christie, Cyril Cusack, Anton Diffring.
Pour adultes et adolescents.
Une caserne de pompiers. Les combattants du feu descendent les uns après les autres par la barre de glisse et montent sur le camion de pompier, qui étrangement, n’a pas de citerne ni de grande échelle. Pendant ce temps, dans sa salle de séjour, un jeune homme croque une pomme. Son téléphone – un ancien modèle – sonne. Il décroche tranquillement et une voix de femme anonyme le supplie de quitter immédiatement les lieux. Il raccroche, et on entend la sirène des pompiers se rapprocher. Le jeune homme sort de son immeuble et fuit en courant.
Le camion de pompier se gare devant le bâtiment et l’escouade des combattants de feu entre au pas dans l’immeuble, puis dans l’appartement, qu’il se mettent à fouiller. L’un d’eux remarque la cigarette précipitamment écrasée dans le cendrier. Le chef de l’escouade – Montague – allume alors le lustre, et à travers le verre du lustre, il distingue une ombre. Il fait signe à l’un des pompiers, qui sort le livre qui était caché dans le lustre : une édition de poche de Don Quichotte de Cervantes. Le pompier jette le livre sur la table, attrape une pomme et mord dedans, mais Montagne donne un coup dans la pomme, la faisant rouler dans un coin de la pièce.
La fouille continue. Remarquant que le téléviseur ne s’allume pas, Montag fait démonter la façade de l’appareil, révélant deux étagères de livres – qui sont à leur tour jetés sur la table de la salle à manger. Puis ce sont des nouvelles piles de livres qui sont découvertes dans le cache du radiateur en fonte, puis dans la table de rangement tournant des verres à cocktails. Tous les livres sont regroupés dans un sac, qui est fermé et jeté par-dessus la rambarde pour aller s’écraser dans la cour. Les pompiers ramassent les livres épars, et sous le regard des voisins silencieux qui s’attroupent, les jettent dans un espèce de grillage portable qu’ils viennent de déplier. Alors Montag remarque qu’un enfant curieux a ramassé un livre tombé à terre et lance un regard désapprobateur au vieil homme à côté de l’enfant – qui arrache le livre des mains de l’enfant et le jette sur le tas.
Montag ôte son casque, se couvre d’un vêtement ignifugé, puis s’armant d’un lance-flamme, incendie le tas de livre sous le regard satisfait du chef de la caserne, qui resté assis sur le camion de pompiers. Alors ce dernier appelle Montag pour lui demander quelles sortes de « choses » c’était cette fois, et Montag répond qu’il n’a pas bien regardé – sans doute un peu de tout : romans, biographies, histoires d’aventures… Son chef résume : la routine, de la pure perversité. Puis le chef demande à Montag ce qu’il fait pendant son jour de repos. Montag répond qu’il ne fait pas grand-chose : il tond la pelouse. Alors le chef demande ce qu’il ferait si la loi interdisait de tondre la pelouse, et Montag répond qu’alors il se contenterait de la regarder pousser… Le chef a l’air très content, et après avoir approuvé, le chef annonce – tout en continuant de parler à la troisième personne de son subordonné – que Montag devrait recevoir une excellente nouvelle d’ici un ou deux jours, car un certain Benedict doit les quitter, et le nom de Montag a été prononcé…
***