Les morsures de l'Aube (2001)
Autre titre : Love Bites.
Sorti en France le 21 mars 2001.
Sorti en DVD français le 4 décembre 2001 chez STUDIO CANAL (image 16/9 et son DD5 français non sous-titré bons, commentaire et making of, bonus caché promis mais qui n'existe pas).
De Antoine de Caunes ; sur un scénario de Laurent Chalumeau ; d'après le roman de 1992 de Tonino Benacquista ; avec Guillaume Canet, Asia Argento, Gérard Lanvin, Gilbert Melki, José Garcia, Vincent Perez, Jean-Marie Winling, Orazio Massaro.
Pour adultes.
En voulant forcer l’entrée dans le Café Moderne, un jeune homme, Antoine, se fait plaquer contre la porte vitrée de l’établissement par le videur, qui le traite – à raison – de parasite. Cela n’empêche pas Antoine d’ironiser sur l’utilité de la profession du videur, ce qui n’empêchera pas ce dernier de rejeter Antoine sur le trottoir. Jamais à court d’arguments, Antoine prétend alors qu’il a rendez-vous… à l’intérieur du Café bien sûr. Ce à quoi le videur répond froidement de dégager ou il massacrera Antoine. Antoine ne s’éloigne que pour s’adosser à un mur un peu plus loin et s’allumer une cigarette. Il avait bien rendez-vous avec un certain Etienne, quoi que le rendez-vous « prenait en compte les imprévus de la vie », c’est-à-dire qu’Etienne n’avait pas pris le rendez-vous. Coup de chance – mais en réalité, de malchance – un acteur connu arrivait dans la ruelle en direction du Café Moderne.
Aussitôt Antoine s’élance et le salue comme s’il le connaissait bien – mais l’autre ne le reconnait pas. Alors Antoine prétend que ce soir c’est lui qui paiera la note, alors immédiatement l’homme le reconnait, et le fait entrer dans café en passant devant tous ceux qui faisaient la queue. Le videur ne veut pas, mais l’homme le fait entrer quand même. Désormais dans la place, Antoine fait mine d’avoir perdu son portefeuille, et comme l’autre veut l’aider à le retrouver, Antoine déclare s’être trompé : ce n’est pas celui qui l’a fait entrer à qui il devait offrir sa tournée. L’homme comprend enfin qu’il s’est fait avoir et s’en va – et Antoine peut rejoindre Etienne à la table voisine.
Antoine se plaint du videur, Etienne essaie de faire admettre à Antoine qu’il peut agacer les gens. Antoine veut savoir ensuite où Etienne compte sortir ce soir-là. Etienne prétend rester chez lui à regarder une vidéo avec sa copine. Antoine veut alors savoir si Etienne n’a pas un petit plan pour taper l’incruste dans une fête, et Etienne fait remarquer qu’un jour il faudra que Antoine se trouve tout seul ses plans d’incruste – mais il consent à noter, sans garantie, une adresse – puis fait signe à Antoine d’aller voir ailleurs. En voulant sortir du café, Antoine est à nouveau pris à partie par le videur : Antoine est mort, le videur va le tuer – cela fera une m…rde de moins et puis ça fera réfléchir les autres, double bénéfice. Antoine répond qu’un bénéfice supplémentaire sera qu’à Fleury (la prison), le videur n’aura pas à garder la porte puisque d’autres à casquette seront payés pour ça, et cela lui fera vingt ans de vacances.
Alors que le videur repart sur une tirade selon laquelle Antoine est un parasite, l’homme s’interrompt pour saluer le passager d’une limousine aux vitres fumées – un certain Jordan, qui est un véritable seigneur de la nuit, lui, pas comme Antoine. Le videur garantit enfin que Antoine est un mort en sursis et lui fait respirer son haleine. Comme Antoine répond que le videur a un problème à une dent, le videur réplique que Antoine va avoir un problème avec toutes ses dents et le lâche enfin.
Antoine retrouve une amie, qui elle aussi tente le plan d’incruste dans la soirée privée. Ils décident qu’ils auront plus de chance d’entrer en se présentant comme un couple, mais sont bloqués à l’entrée car leurs noms ne sont évidemment pas sur la liste. Antoine prétend alors que c’est Jordan, le seigneur de la nuit qui est toujours en limousine, qui les a invité… et contre toute attente et surtout, après avoir attentivement écouté son oreillette, le videur les laisse entrer et leur présente ses excuses pour toutes les questions. Immédiatement après, ils se retrouvent à l’étage à siroter le champagne. L’amie d’Antoine s’excuse car elle veut se trouver un « petit remontant » (de la cocaïne) et Antoine n’étant pas intéressé, par de son côté à l’aventure espérant séduire une jolie femme.
Alors qu’il branche une danseuse qu’il prend pour une actrice, Antoine se fait embarquer par deux gardes du corps, qui le fouillent et remettent son passeport (périmé) au maître des lieux, un vieil homme en smoking, qui après avoir établi que Antoine vivait la nuit et n’avait plus de logis, demande au jeune homme de décrire Jordan, avec lequel Antoine est censé avoir rendez-vous. Antoine tente de baratiner, prétendant que si Jordan n’est pas encore arrivé, c’est parce qu’il adore les fins de soirées. Le vieil homme répond à Antoine qu’il a bien de la chance de connaître Jordan, et qu’il organise précisément toutes ces soirées comme un moyen de faire la connaissance avec ce Jordan. Et il conclue qu’à défaut il se contentera d’Antoine. Antoine avoue alors qu’il ne connait pas du tout Jordan. Le vieil homme lui propose alors un million de francs pour retrouver Jordan. Cent mille de suite. Antoine veut refuser, il n’est pas du tout le type qu’il faut. Mais le vieil homme insiste : Antoine est exactement le type qu’il lui faut.
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