The Dead Zone (1983)
Sorti aux USA le 21 octobre 1983.
Sorti en Angleterre le 13 janvier 1984.
Sorti en France le 7 mars 1984.
Sorti en blu-ray italien le 4 novembre 2014 (région B, anglais DD 5.1)
De David Cronenberg ; sur un scénario de Jeffrey Boam ; d'après le roman de Stephen King ; avec Christopher Walken, Brooke Adams, Tom Skerritt, Herbert Lom, Anthony Zerbe, Colleen Dewhurst, Martin Sheen, Nicholas Campbell, Sean Sullivan, Jackie Burroughs, Géza Kovács, Roberta Weiss, Simon Craig, Peter Dvorsky, Julie-Ann Heathwood, Barry Flatman.
Pour adultes et adolescents.
L’école publique de Summit View. Johnny Smith achève la lecture du poème du Corbeau d’Edgar Allan Poe à ses jeunes élèves qui s’ennuient ferme : « Et le corbeau, qui jamais ne s’envole – reste juché, reste juché ; sur le buste pâle de Pallas – au-dessus de la porte de ma chambre ; et ses yeux ont la semblance – de ceux d’un démon rêvant ; et la lampe su’ lui projette de ses rayons – son ombre sur le sol ; et mon âme piégée par cette ombre – couchée qui flotte sur le sol ; ne pourra s’en échapper – jamais ! »
Très satisfait de sa déclamation et de son par-cœur des derniers vers, Smith donne le signal de la fin du cours. Et comme tous les élèves se hâtent de ramasser leurs affaires, enfiler leurs manteaux et quitter la classe, Smith annonce qu’ils auront à lire La légende du Cavalier Sans Tête, et qu’ils aimeront car c’est à propos d’un professeur d’école poursuivi par un démon décapité. Personne ne lui répond ni ne le salue. Mais cela ne semble pas entamer la bonne humeur de Smith, qui retrouve dans les couloirs à l’étage sa chère et tendre, Sarah, une autre professeur.
Comme ils manquent de s’embrasser, Sarah demande à son bien-aimée si les professeurs pourraient être renvoyés pour s’être embrassés dans les couloirs. Johnny Smith répond qu’ils se font virer, alors Sarah remercie Dieu ce jour-là est un vendredi. Johnny répond que Sarah parle comme un de ses élèves et qu’elle devrait porter ses livres – mais c’est lui qui prend les livres de Sarah pour les porter. Johnny déclare alors à Sarah qu’il espère qu’elle n’a rien de prévu pour l’après-midi – car il a une surprise pour elle.
Ils se retrouvent sur les montagnes russes d’un parc d’attraction. Mais comme ils s’amusent beaucoup, Johnny est soudain pris d’un vertige et retire ses lunettes. Sarah ne se doute de rien. Johnny porte une main à sa tempe, et comme ils arrivent à la fin du parcours, Sarah réalise soudain le malaise de son fiancée, et lui demande s’il va bien, qu’est-ce qui ne va pas. Johnny murmure qu’il ne le sait pas et remet ses lunettes. Ils sortent du wagonnet.
La nuit est tombée et Johnny raccompagne en coccinelle Sarah chez elle. C’est une nuit d’orage et le tonnerre gronde. Sarah veut que Johnny reste, mais celui-ci ne préfère pas. Sarah s’inquiète, Johnny la rassure, ils s’embrassent. Il se met à pleuvoir et Sarah propose à nouveau à Johnny de rester, mais Johnny ne veut pas : il affirme que certaines choses valent la peine d’être attendues. Alors qu’il part, Sarah le rattrape pour l’embrasser sous la pluie – elle est si folle de lui. Et Johnny rappelle qu’il va l’épouser, ce à quoi Sarah répond qu’il a intérêt.
Sarah rentre chez elle et rappelle sur le seuil de conduire prudemment, ce que Johnny promet. La visibilité est mauvaise, il pleut fort. Johnny passe un panneau de signalisation limitant la vitesse à 40 miles par heure. En face de lui arrive un camion illuminé dont le chauffeur s’endort. Le camion dérape et perd sa remorque, un container de lait, qui se met en travers de la route. Johnny tente d’éviter la remorque mais la heurte quand même. Le chauffeur du poids-lourd s’élance, et dans la nuit, Sarah arrive à l’hôpital, aux soins intensifs : Johnny est dans le coma, et Sarah, en larmes, supplie Johnny de ne pas la quitter : ils doivent se marier, est-ce qu’il l’entend ?
La clinique Weizak, un grande maison au centre d’un grand jardin enneigé. Johnny Smith se réveille dans un lit, alors qu’un homme en blouse blanche est assis à côté de lui. L’homme se présente comme Weizak – le docteur Sam Weizak, directeur de la clinique dont Johnny est l’hôte depuis un certain temps. Johnny s’étonne du choix des mots de Weizak, et Weizak lui demande comment il se sent. Johnny répond que sa gorge lui fait mal. Weizak lui propose un peu d’eau et la lui donne à l’aide d’une paille dans un verre, lui conseillant de ne pas boire si vite.
Puis Weizak commence à expliquer à Johnny qu’il a été victime d’un terrible accident routier. Johnny demande s’il va bien. Weizak répond que Johnny était blessé grièvement. Johnny lève une main, puis l’autre et Weizak demande ce qu’il y a. Puis il porte une main à sa tempe, palpe son visage – et s’étonne de ne trouver aucune trace de points de suture. Johnny demande une explication. Weizar ne répond pas, et annonce que les parents de Johnny attendent juste derrière la porte de la chambre – et qu’il va les faire entrer, si cela ne dérange pas Johnny. Johnny accepte.
Les parents de Johnny entrent et Johnny les salue. Selon sa mère, c’est un miracle. Johnny approuve : il a eu de la chance, il n’a pas une égratignure. Sa mère répond que c’est le Seigneur qui a délivré Johnny de sa transe. Weizak intervient, rappelant à la mère de Johnny une discussion qu’ils ont eu auparavant. Johnny demande alors à Weizak de quoi sa mère parle. Weizak déclare alors à Johnny qu’il a été dans le coma – pas une transe. Johnny demande depuis combien de temps. Le père de Johnny répond que tout ce qui compte, c’est que Johnny soit de retour parmi eux, mais Johnny insiste : depuis combien de temps ? Cinq ans, révèle la mère de Johnny. Johnny demande alors ce qu’est devenue Sarah. La mère de Johnny demande à son fils d’oublier Sarah, parce qu’elle lui a tourné le dos et qu’elle s’est marié à un autre homme. Johnny est horrifié et se détourne pour pleurer.
Plus tard, comme une infirmière vient apporter du linge, elle s’étonne de voir Johnny, qui a l’air profondément endormi, transpirer. Elle vient éponger son front. Alors Johnny s’empare de la main de la jeune femme et se redresse – puis regarde de l’autre côté de la chambre – qui est devenue une chambre d’enfant que les flammes ravagent – et dans un coin, une petite fille, Emmy – qui hurle. Il se retourne vers l’infirmière et répète le prénom ; l’infirmière lui dit que c’est le prénom de sa fille, et Johnny répond que la fille de l’infirmière est en train de hurler – la maison brûle, sa fille est dans la maison, il n’est pas trop tard.
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