The Avengers S04E08: The Gravediggers(1965)
Traduction du titre original : Les creuseurs de tombes.
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Chapeau Melon et Bottes de Cuir (1961)
Noter que cet épisode est aussi numéroté S04E02 et S04E06
Quatrième saison noir et blanc.
Diffusée en Angleterre le 9 octobre 1965 sur ITV1.
Diffusée en France le 5 juillet 1991 TF1 FR.
Sorti en blu-ray anglais région B coffret 7 BR (image excellente 1080p format original 1:33; anglais et allemand sous-titré anglais, LPCM 2.0 correct, nombreux bonus)
Sorti en coffret blu-ray français le 20 octobre 2015 (commentaires des épisodes manquants, petits problèmes de vitesse et de portions manquantes dans les versions françaises).
De Brian Clemens ; avec Patrick Macnee, Diana Rigg.
Pour adultes et adolescents.
Un jour ensoleillé dans un cimetière. Devant un fossoyeur et de pompes funèbres, un prêtre prononce la fin de son oraison tandis que trois hommes et une femme en deuil de l’autre côté de la fosse l’écoute. Puis tout le monde quitte les lieux à bord de deux voitures sauf le fossoyeur qui remplit la fosse de terre. Comme le fossoyeur a achevé de remplir la fosse et s’en va à son tour… une antenne télescopique sort de la terre fraîchement déposée, montant presque aussi haut que les pierres tombales voisines.
Une station radar d’alerte avancée, propriété du gouvernement britannique, à l’entrée réservée aux personnes munies de laisser- passer. Un homme, le docteur Palmer, travaille à son bureau. On l’appelle alors par radio pour l’alerter qu’un black-out radar complet de la section 3 vient de se produire à nouveau. Palmer retire ses lunettes et approche sa chaise sur roulette de l’écran du radar : une aiguille de lumière balaye l’écran circulaire sans montrer aucun écho.
Ailleurs, sur un cercle d’ampoules accroché à un mur carrelé, l’ampoule à trois heures est éteinte. Un homme en blouse blanche commente à un autre blond en costume cravate que ça clignote à nouveau. Ce dernier lui répond de sonner l’alarme. L’homme à la blouse blanche décroche alors un combiné mural et répète : « Urgence ! ». Son appel est alors diffusé par les haut-parleurs muraux d’une maison et les hommes en noirs qui l’occupaient s’empresse d’enfiler leur manteau, de mettre des chapeaux haut-de-forme et de monter dans… un corbillard, vite rejoint par le blond.
Au même moment, le docteur Palmer fait constater à Steed et Emma le black-out du secteur 3 sur le radar du de la station. Palmer explique à Steed que si un black-out partiel n’est pas un problème étant donné que d’autres stations de détection radar avancé couvrent la zone en question – mais si la zone aveugle devait s’étendre à la totalité de la zone surveillée, un ennemi pourrait lancer une attaque de missile sur la Grande-Bretagne sans être détecté.
Steed demande alors si un défaut technique pourrait être en cause. Palmer déclare cela impossible : leurs systèmes sont triples. Pour Palmer, cela ne peut être qu’un phénomène naturel. Comme Emma Peel s’étonne, Palmer admet qu’un certain
Hargreaves ne partage pas son opinion et qu’il a l’idée farfelue que l’interférence radar serait d’origine humaine. Palmer reste cependant certain de son fait : il est impossible de bloquer un radar de cette manière – les hommes ont essayé depuis des années d’y arriver sans aucun succès.
Quand Emma demande à Palmer s’il exclue qu’un homme y soit arrivé désormais, Palmer s’obstine : il est le mieux placé pour le savoir et c’était de surcroit l’objet des travaux du professeur Hubert Marlow. Comme Steed veut en savoir davantage, Palmer précise que Marlow travaillait autrefois à la station radar et que c’était un homme brillant. Marlow aura dédié la moitié de sa vie à développer les radars et en faire ceux qu’ils sont aujourd’hui – et l’autre moitié à les combattre.
Steed s’étonne : Marlow travaillait à la station radar ? Palmer confirme – jusqu’à quelques semaines encore, et il manque beaucoup à Palmer car il était absolument brillant. Emma Peel insiste : Marlow travaillait sur un dispositif de brouillage radar. Palmer confirme : c’était l’ambition de Marlow – sa grande illusion. Steed déclare alors qu’il souhaiterait rencontrer ce professeur Marlow. Palmer répond que c’est impossible – Marlow n’est plus parmi eux. Steed remarque que Marlow a forcément dû laisser une adresse pour faire suivre son courrier. Ce à quoi Palmer répond que c’est peu probable : Hubert Marlow est mort il y a quatre semaines.
Steed s’approche du classeur que tient Palmer et en tire la photo d’un moustachu. Palmer précise que le classeur constitue seulement une partie du dossier de Marlow, vu qu’ils tiennent des archives très étendues. Steed propose alors à Palmer que Mme Peel reste à la station consulter le dossier de Marlow. Emma jette alors un regard furieux à Steed, puis sourit gracieusement à Palmer alors que celui-ci l’autorise à compulser leurs archives – et elle récupère le dossier.
Puis Steed s’approche de la carte murale du secteur surveillé par la station et, la photo de Marlow à la main, remarque que si l’interférence était d’origine humaine – la source devrait logiquement se situer dans le secteur qui fait défaut. Palmer finit par l’admettre tout en continuant de soutenir que l’interférence ne peut être d’origine humaine. Steed fait alors tracer le secteur en question par Palmer, puis fait recouvrir de hachures un tronçon dans les 20 miles de distance de la station.
Selon Palmer, la zone en question contient essentiellement de la lande. Steed fait remarquer qu’il y a tout de même une petite ville, Pringby dans la zone. Et Palmer s’étonne de la coïncidence : c’est précisément dans le cimetière de l’église de Pringby que le pauvre vieux Marlow a été inhumé…
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